Cuirassé Bretagne - 1916 [impression 3D 1/200°] de Iceman29

Bonsoir Pascal , j’admire la précision des détails de ta réalisation mais depuis plusieurs jours j’attends les belles hélices qui vont être le ponpon duBretagne , c’est sûrement bête mais sans hélices il lui manque ses bras ou ses muscles …
En conclusion vivement de belles hélices !!!!
Hubert

Je crois que ce montage est passé en tête de la collection, c'est dire.

Pour continuer la phrase de Steph 737
... qu’il est hors du commun  ! (plus de 37.ooo vues)
Pascal, cela va être un défi de trouver ton modèle suivant pour nous émerveiller plus encore.

Un régal !

Merci! à tous

Les hélices sont déjà imprimées depuis quelques mois.

Mais elle sont tellement fines que je dois faire un essai pour les ré-imprimer avec moins de supports pour ne pas les abimer au dégrappage..  

Elles ne sont pas en place car elles sont trop exposées à mes maladresses possibles lors de la manipulation de la maquettes et plus le montage va vers son point final , plus le risque de casse augmente exponentiellement ..

maqars a écrit:

Pascal, cela va être un défi de trouver ton modèle suivant pour nous émerveiller plus encore.

Mon voeu pieu  est de terminer les modèles "En cours", et y a du boulot, avant de me lancer dans un tout nouveau projet ( Si j'arrive à tenir le coup) .

Iceman29 a écrit:

Mon voeu pieu  est de terminer les modèles "En cours", et y a du boulot, avant de me lancer dans un tout nouveau projet ( Si j'arrive à tenir le coup) .

Ce voeu-là nous l'avons tous (ou presque)....

Epoustouflant ce travail !!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'en reste bouche bée !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bonjour Pascal . J'en reste sur le "C.." du réalisme de ta réalisation !!! Encore Bravo ...

Merci les amis!

Quelques avancées.

Installation du bastingages du pont de la tourelle C, des épontilles du même pont, ils en restent à installé à l'arrière du pont, ils sont très nombreux.

Dessin de ce que serait le treuil qui permet de tourner les grues des embarcations. Je n'ai aucune photo de ces apparaux. Je me suis aidé des plans du navire pour l'imaginer et le schématiser en 3D, puis l'imprimer. J'ai attendu le dernier moment, espérant trouver une photo ou un document..

J'ai encore les 4 vide ordures à dessiner et imprimer.





A noter que les épontilles passerelle sont montées longitudinalement sur le cuirassé Bretagne et Provence , latéralement sur Lorraine ( Le X en haut pour ne pas gêner le passage).

c est une tuerie , chapeau bas !

Le souci du détail est vraiment impressionnant!

Merci, ça se termine doucement, la mauvaise météo m'aide un peu.

Dessin et impression des vide-ordures:

Il y en a 4. J'ai de bonnes photos de détails de l'entonnoir. Ils pouvait être ralongé avec un toile pour éviter de trop salir la coque, plus tard dans les années 1930 des bandes noires ont été peintes sur la coque pour masquer visuellement les salissures.

Y avait débat pour savoir si c'est vide-ordures servaient aussi à l'évacuation des cendres des chaudières?

Il semble que non, en tous cas ce n'était pas leur première raison d'être. Sur le plan c'est bien décris comme vide-ordures.





David, d'un forum anglais m'a fait remarquer que le volume important de cendre étaient probablement envoyé à la mer par un éjecteur comme documenté sur le Titanic:

"Les navires de classe olympique consommaient en moyenne 650 tonnes de charbon par jour. Même avec le tir le plus efficace possible, une grande quantité de cendres produisait plus de 100 tonnes par jour. Étant donné que les planchers d'alimentation se trouvaient plusieurs ponts sous la ligne de flottaison, il fallait utiliser un moyen efficace pour éliminer d'aussi grandes quantités de cendres.

L'appareil utilisé était l'éjecteur de cendres de See. Il y en avait deux dans chaque grande chaufferie (2 à 6), encastrées dans les soutes à charbon à divers endroits. Pour éliminer les cendres ratissées du four, un tailleur remplissait une brouette et la conduisait jusqu'à l'éjecteur de cendres le plus proche, qui consistait en une grande grille au-dessus d'une trémie légèrement au-dessus du niveau du sol du fourneau.

Les cendres étaient évacuées en les pelletant dans la trémie, où elles étaient ensuite aspirées par le courant d'air jusqu'à un jet d'eau qui était déversé par un long tuyau incliné, à une pression d'environ 150 livres, maintenu par un grand pompe d'alimentation duplex. Le jet d'eau transportait les cendres le long du tuyau incliné jusqu'à ce qu'elles soient déviées au niveau du coude supérieur et évacuées bien loin du flanc du navire, au-dessus de la ligne de flottaison.

Le dessin contemporain en bas à gauche montre un éjecteur de cendres en cours d'utilisation, bien qu'il illustre un type différent de celui utilisé sur l'Olympic et le Titanic. Celui illustré est similaire à celui utilisé sur des navires tels que le Britannic et l'Aquitania, qui éjectaient les cendres directement sous la coque plutôt que sur le côté du navire. Le principe est cependant le même. Le détail du plan ci-dessous à droite montre l'emplacement des éjecteurs de cendres dans l'une des chaufferies du Titanic. La figure suivante illustre une section de l'une des chaufferies de l'Olympic et du Titanic avec l'éjecteur de cendres.



Dans les eaux de pilotage, les éjecteurs de cendres ne pouvaient pas être utilisés conformément à la réglementation. Entre autres problèmes cités par les autorités de l'époque, les cendres étaient éjectées à environ 20 à 30 pieds du côté du navire et inondaient de saleté les embarcations de passage ou le quai si les éjecteurs étaient utilisés.

Au port, la chaufferie numéro un servait à alimenter les auxiliaires et n'était par conséquent pas équipée d'éjecteurs de cendres. Pour l'utilisation du port, quatre palans à cendres Railton, Campbell & Crawford ont été utilisés. À chaque levage de cendres, les cendres étaient pelletées dans des sacs en toile et hissées mécaniquement à travers un puits jusqu'à une pièce appelée Ash Place sur le pont E pour y être éliminées ultérieurement.



En fouillant un peu plus le plan à fond de cale dans la chaufferie du cuirassé Bretagne, on peut voir probablement les éjecteurs de cendres dans la chaufferie avant et arrière.

Ils sont appelés " Escarbilleurs" en français, nom venant de l'escarbille :

"Fragment de bois ou de charbon incomplètement brûlé qui s'échappe d'un foyer."

Escarbilleurs:

"Grille située sous le foyer et collectant les particules mal brulées (escarbilles) pour les séparer des cendres, dans une chaudière utilisant un combustible solide (généralement du charbon).

Ici ces appareils sont sur tribord arrière et bâbord avant dans les 2 chaufferies. Le terme a été un peu détourné, je pense.

Je continue à faire le tour de ce cuirassé pour installer le bastingage, il y a quelques longueurs à former et coller !

J'ai également installé la coupé tribord avant. J'ai encore ses mâtereaux de levage à dessiner et imprimer. Je vais remplacer ceux de l'arrière, qui ne sont pas conformes.

J'ai trouvé une photo qui m'indique leur forme.







J'ai encore les épontilles de la plateforme du mât arrière à installer. Celle-ci sont plus hautes. J'hésite entre de la résine ou de la corde à piano. La crainte comme elles sont hautes, c'est de les voir se courber dans le temps.. Peut être qu'un mix, avec un pied en résine et le reste en corde à piano serait judicieux.

Salut Pascal,

Bravo pour ton travail et pour tous les renseignements que tu donnes !
Entre escarbilleur et vide-ordures, j'ai appris plein de choses aujourd'hui !!

Alain

j'admire vraiment tout ce travail c'est magnifique

Bonjour Pascal

Avec tout le travail sur les plans, la recherche des photos, des documents d'époque, la modélisation 3D et le superbe modèle, il y a de quoi publier une monographie sur ce cuirassé.
Peut être un nouveau challenge

sans doute un des plus beaux modèles que j ai vu pour le moment

tugBoat a écrit:

Bonjour Pascal  

Avec tout le travail sur les plans, la recherche des photos, des documents d'époque, la modélisation 3D et le superbe modèle, il y a de quoi publier une monographie sur ce cuirassé.
Peut être un nouveau challenge

Un livre, c'est très compliqué, rien que le droit d'auteurs pour les photos, c'est couteux et souvent un casse tête...

J'en avais discuté avec Loic Guermeur en messagerie privé sur Twitter, pour ses vidéos rémunérées et son livre chez Plon qui va sortir prochainement. Fort heureusement ancien marin militaire, La Marine est partenaire de ses projets.

https://www.laroyale-modelisme.net/t30511-cap-hornier-la-chaine-consacree-a-lhistoire-navale

Un ami proche, très compétent, sur la moto avait essayé de sortir un livre sur le sujet il y a 20 ans, c'était un chemin de croix. J'ai le manuscrit en PDF, c'est top.

J'ai plu l'âge et l'énergie pour ça. Je réserve ça à mes maquettes et mes autos à échelle 1:1.

____________

Prochainement dans vos librairies ou ailleurs sur internet, ça vaut certainement le détour, connaissant la rigueur de Loic:

J'en reparlerais dans un sujet dédié.

Bonsoir Pascal,
Effectivement, mon épouse que cela soit professionnellement dans la publications de cours et vidéos explicatives dans le monde du toilettage canin, ou bien par hobby dans celui de l’écriture de romans, s’est trouvée confrontée à tous ces problèmes.
Les éditeurs, n’en parlons pas,  sinon l’autoédition est une solution mais les écueils sont nombreux et la rentabilité douteuse pour faire court. .
Cela doit rester une passion avant tout..

Je travaille à nouveau sur les marins qui embarqueront sur le Bretagne.

Je voudrais reproduire cette belle scène de cette photo que j'aime beaucoup, où l'on voit des marins sur le pont au niveau de la coupée avant bâbord du Lorraine en rade de Brest et des ouvriers de l'Arsenal forgeant des pièces.

Je la placerais sur tribord pour le Bretagne, le coté qui sera exposé dans sa vitrine.

J'ai remplacé les ouvriers civils par des marins.



Je commence à avoir une bel équipage, mais il faut bien plus de postures différentes.











Je vais reproduire également celle ci, les marins avec leur gamelle qui font la queue en attendant leur pitance devant la porte de la cuisine qui se trouve à bâbord au niveau de la tourelle C.



Cette scène également, chargement en soute à munitions des obus de 340 mm.

Les obus étaient chargés par ce mâtereau amovible au niveau de la tourelle A et D, à travers une écoutille du pont.

Une super idée de mettre de la vie sur le navire, hâte de voir le résultat
J adore aussi le professionnalisme des marins qui, dans un soucis du détail, alterne les couleur de leur uniforme dans la file des cuisines, la classe

Je pense que la différence vient du fait que les hommes en blanc peut être déjà bleu clair font du travail manuel, c'est la tenue de travail à bord, en 1981 ça existait toujours quand j'ai fais mon service.

Tenue de travail:







La tenue "normale" en bleu foncé est probablement porté par des administratifs, ou les fuscos qui font la police à bord, c'est la petite pochette en cuit portée sur le coté qui me fait dire ça.

Les autres pouvaient aussi la porter bien sûr. Il y avait aussi une tenue dite d'été, blanche.



1938, tenue N°10 et N°30:

Source très interessante : https://marine-40s.forumactif.org/f16-uniforme-du-matelot



Fourrier, pays chauds (été)

Bonsoir Pascal

Ce modèle va prendre vraiment vie avec les marins.
Je ne sais pas quel "plugin" dessine les personnages, mais le fessier semble trop bombé sur les marcheurs :