[GÉNÉRIQUE] Actualités Maritimes 2024

Un porte-conteneurs perd sa propulsion en raison d'une pale d'hélice fissurée.

Mike Schuler.

21 mai 2024.



Une fissure dans une pale d'hélice d'un porte-conteneurs Matson a entraîné une perte d'huile hydraulique et de propulsion lors de la traversée de l'océan Pacifique, a déclaré mardi le National Transportation Safety Board (NTSB) .

L'incident, survenu le 11 août 2022, a entraîné une perte pouvant atteindre 6,2 m3 ( 6200 litres) d'huile hydraulique et des dommages estimés à 3 millions de dollars.

La cause probable a été attribuée à une pale fissurée sur le système d'hélice à pas variable (CPP) du navire, dont les enquêteurs ont découvert qu'elle ne répondait pas aux spécifications de conception du fabricant.

Le Maunalei , battant pavillon américain , un porte-conteneurs de 207 mètres de long, est détenu et exploité par Matson Navigation Company, Inc., une filiale de Matson, Inc. Le navire était en route d'Anchorage, en Alaska, à Portland, en Oregon, pour la cale sèche. réparations lorsque l'équipage a intentionnellement arrêté le moteur principal en raison de problèmes avec le système d'hélice. Cela a entraîné une perte de propulsion à environ 245 milles de l'entrée du fleuve Columbia, près de Portland.

L'hélice à 5 pales à pas variable du Maunalei montrant une fracture (en médaillon) à la base de la no. 4 .(Source : Garde côtière américaine)


Lors de la mise en cale sèche, une société tierce a découvert des fissures et des fractures à la base du no. 4 pales de l'hélice à 5 pales, où la pale était boulonnée au moyeu de l'hélice. Les fissures, qui ont commencé au niveau du rayon d'alésage du trou de boulon de la pale, correspondaient à une fissuration progressive due à une fatigue cyclique élevée. L'entreprise a également constaté que le no. La lame 4 ne répondait pas aux spécifications de conception du fabricant en matière d'ingénierie, de matériaux et de composition chimique. Le rayon de perçage du trou de boulon était inférieur de 0,2 millimètre aux 0,8 millimètres requis, et les matériaux ne répondaient pas aux spécifications de résistance aux chocs, de limite d'élasticité et de traction, ou de pourcentage d'allongement. De plus, la teneur en silicium dépassait le minimum spécifié.

Les enquêteurs du NTSB ont conclu que la fissure et la fracture sur le no. 4 pales étaient probablement des événements isolés, car la pale ne répondait pas aux spécifications, et l'analyse effectuée par le fabricant d'autres systèmes d'hélices à pas variable à cinq pales sur des navires similaires n'a identifié aucun autre cas de fissures.

En réponse à l'incident, le fabricant de pales a révisé l'exigence relative au rayon interne, en l'élargissant pour tous les lamages à sept trous de boulons, dans le but d'améliorer la résistance à la rupture par fatigue.

https://gcaptain.com/containership-loses-propulsion-due-to-cracked-propeller-blade/

« Deux marins recherchés » : la goélette De Gallant, de Douarnenez, a coulé au sud des Bahamas.



Habituellement amarrée au Port-Rhu, à Douarnenez (Finistère), la goélette De Gallant, navire spécialisé dans le transport de marchandises, et son équipage, ont été victimes d’un incident grave mardi 21 mai 2024, au sud des Bahamas. La goélette était partie de Douarnenez le 24 février. Deux membres d’équipage sont actuellement recherchés : ce sont des marins professionnels formés et exercés aux techniques de survie et de sauvetage en mer.

Un important dispositif de sauvetage a été déployé.


« Le navire de transport à la voile De Gallant et son équipage ont été victimes d’un accident grave mardi 21 mai 2024. » Les mots de la direction de la société Blue Schooner Company sont clairs et précis concernant la goélette De Gallant, habituellement amarrée au Port-Rhu à Douarnenez (Finistère) et qui est partie depuis le 24 février.


« Le navire de transport à la voile De Gallant et son équipage ont été victimes d’un accident grave mardi 21 mai 2024. » Les mots de la direction de la société Blue Schooner Company sont clairs et précis concernant la goélette De Gallant, habituellement amarrée au Port-Rhu à Douarnenez (Finistère) et qui est partie depuis le 24 février.

« Des marins professionnels »
L’entreprise a reçu confirmation, mardi, par les garde-côtes des États-Unis du chavirage du navire de transport à la voile De Gallant et du sauvetage en cours de son équipage au sud de l’archipel des Bahamas.

Ce mercredi 22 mai, « les garde-côtes des États-Unis qui poursuivent actuellement les opérations de recherche viennent de nous informer que le navire est coulé », a confirmé l’entreprise. Cette dernière a expliqué, dans un communiqué, que « les opérations de secours menées par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Miami, en lien avec le Cross Gris-Nez faisaient état hier à 14 h 59 UTC, soit 10 h 59 heure locale, de l’hélitreuillage de six des huit personnes présentes à bord ».

Les recherches se poursuivent pour retrouver deux membres d’équipage. « Ce sont des marins professionnels formés et exercés aux techniques de survie et de sauvetage en mer. » L’important dispositif de sauvetage déployé comprend « deux hélicoptères, un avion et un navire des garde-côtes des États-Unis ainsi qu’un navire de patrouille des Bahamas ».

Chavirage du navire
Comme le détaille la Blue Schooner Company, « les conditions de visibilité sur place sont bonnes, le vent et l’état de la mer sont également bons, la température de l’eau est relativement élevée (27 °C), et les six personnes d’ores et déjà recueillies étaient équipées de leur combinaison de survie (permettant de conserver la chaleur corporelle et de garantir la flottabilité individuelle) ».

La Blue Schooner Company poursuit en soulignant que « les circonstances de cet incident survenu par très bonnes conditions météorologiques (mer belle, vents inférieurs à 10 nœuds) et sur un navire ayant largement fait ses preuves resteront à déterminer, la priorité étant à cette heure la récupération de l’intégralité de notre équipage ».


« Le navire de transport à la voile De Gallant et son équipage ont été victimes d’un accident grave mardi 21 mai 2024. » Les mots de la direction de la société Blue Schooner Company sont clairs et précis concernant la goélette De Gallant, habituellement amarrée au Port-Rhu à Douarnenez (Finistère) et qui est partie depuis le 24 février.

« Des marins professionnels »
L’entreprise a reçu confirmation, mardi, par les garde-côtes des États-Unis du chavirage du navire de transport à la voile De Gallant et du sauvetage en cours de son équipage au sud de l’archipel des Bahamas.

Ce mercredi 22 mai, « les garde-côtes des États-Unis qui poursuivent actuellement les opérations de recherche viennent de nous informer que le navire est coulé », a confirmé l’entreprise. Cette dernière a expliqué, dans un communiqué, que « les opérations de secours menées par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Miami, en lien avec le Cross Gris-Nez faisaient état hier à 14 h 59 UTC, soit 10 h 59 heure locale, de l’hélitreuillage de six des huit personnes présentes à bord ».

Les recherches se poursuivent pour retrouver deux membres d’équipage. « Ce sont des marins professionnels formés et exercés aux techniques de survie et de sauvetage en mer. » L’important dispositif de sauvetage déployé comprend « deux hélicoptères, un avion et un navire des garde-côtes des États-Unis ainsi qu’un navire de patrouille des Bahamas ».

Lire aussi : Douarnenez. Le De Gallant de retour à bon port

Chavirage du navire
Comme le détaille la Blue Schooner Company, « les conditions de visibilité sur place sont bonnes, le vent et l’état de la mer sont également bons, la température de l’eau est relativement élevée (27 °C), et les six personnes d’ores et déjà recueillies étaient équipées de leur combinaison de survie (permettant de conserver la chaleur corporelle et de garantir la flottabilité individuelle) ».

La Blue Schooner Company poursuit en soulignant que « les circonstances de cet incident survenu par très bonnes conditions météorologiques (mer belle, vents inférieurs à 10 nœuds) et sur un navire ayant largement fait ses preuves resteront à déterminer, la priorité étant à cette heure la récupération de l’intégralité de notre équipage ».

Néanmoins, « les informations obtenues jusqu’ici évoquent la survenue très brusque et imprévue de vents extrêmement violents, entraînant le chavirage du navire et de fait son évacuation ».


« Le navire de transport à la voile De Gallant et son équipage ont été victimes d’un accident grave mardi 21 mai 2024. » Les mots de la direction de la société Blue Schooner Company sont clairs et précis concernant la goélette De Gallant, habituellement amarrée au Port-Rhu à Douarnenez (Finistère) et qui est partie depuis le 24 février.

« Des marins professionnels »
L’entreprise a reçu confirmation, mardi, par les garde-côtes des États-Unis du chavirage du navire de transport à la voile De Gallant et du sauvetage en cours de son équipage au sud de l’archipel des Bahamas.

Ce mercredi 22 mai, « les garde-côtes des États-Unis qui poursuivent actuellement les opérations de recherche viennent de nous informer que le navire est coulé », a confirmé l’entreprise. Cette dernière a expliqué, dans un communiqué, que « les opérations de secours menées par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Miami, en lien avec le Cross Gris-Nez faisaient état hier à 14 h 59 UTC, soit 10 h 59 heure locale, de l’hélitreuillage de six des huit personnes présentes à bord ».

Les recherches se poursuivent pour retrouver deux membres d’équipage. « Ce sont des marins professionnels formés et exercés aux techniques de survie et de sauvetage en mer. » L’important dispositif de sauvetage déployé comprend « deux hélicoptères, un avion et un navire des garde-côtes des États-Unis ainsi qu’un navire de patrouille des Bahamas ».



Chavirage du navire
Comme le détaille la Blue Schooner Company, « les conditions de visibilité sur place sont bonnes, le vent et l’état de la mer sont également bons, la température de l’eau est relativement élevée (27 °C), et les six personnes d’ores et déjà recueillies étaient équipées de leur combinaison de survie (permettant de conserver la chaleur corporelle et de garantir la flottabilité individuelle) ».

La Blue Schooner Company poursuit en soulignant que « les circonstances de cet incident survenu par très bonnes conditions météorologiques (mer belle, vents inférieurs à 10 nœuds) et sur un navire ayant largement fait ses preuves resteront à déterminer, la priorité étant à cette heure la récupération de l’intégralité de notre équipage ».

Néanmoins, « les informations obtenues jusqu’ici évoquent la survenue très brusque et imprévue de vents extrêmement violents, entraînant le chavirage du navire et de fait son évacuation ».

Lire aussi : Landéda. La Blue schooner company s’agrandit et construit un nouveau voilier

Le voilier de transport De Gallant a quitté Santa-Marta, en Colombie, le 11 mai, avec à son bord une cargaison de cafés, cacaos et sucre de canne destinés à divers chargeurs européens. La direction de la société indique que toute leur attention « est actuellement tournée vers l’assistance aux personnes concernées et leurs proches. Une assistance psychologique a été activée pour les personnes concernées et leurs proches ».

https://www.ouest-france.fr/mer/deux-marins-recherches-la-goelette-de-gallant-de-douarnenez-a-coule-au-sud-des-bahamas-197281b8-1840-11ef-89e1-9d0ea397ae43

Cette histoire dramatique rappelle ce film avec Jeff Bridges:

"Lame de fond (White Squall), ou Rafale blanche au Québec, est un film américain réalisé par Ridley Scott et sorti en 1996.

Le scénario est adapté du livre The Last Voyage of the Albatross de Charles Gieg Jr. et Felix Sutton. Inspiré de faits réels, cet ouvrage relate la tragédie du voilier Albatross : en 1961, ce navire sombra brusquement au large de la Floride, emportant avec lui 6 des 19 membres de l'équipage. D'après les témoignages des rescapés, ils furent pris dans une incroyable tempête, alors que le temps était excellent et calme. Ce phénomène météorologique s'appelle un grain blanc.

À sa sortie, le film est plutôt mal accueilli par la critique et il ne rencontre pas de succès au box-office."

Wiki.

Finalement, on est bien au port...

Étonnant ce grain blanc , j’ai vécu un peu au Bahamas et hormis les cyclones et les dépressions tropicales je n’ai pas connu ce genre de phénomène.
Les eaux sont peu profondes , quand on survole en avion on constate ces eaux turquoises autour des îles .
Et il y a beaucoup de requins dans ces eaux cristallines et j’espère que les marins disparus seront retrouvés en vie .

Les garde-côtes américains ont annoncé jeudi 23 mai avoir suspendu leurs recherches au large des Bahamas pour retrouver deux personnes disparues, après le chavirage de la goélette De Gallant basée à Douarnenez.  Les équipes de secours ont mené des recherches aériennes et en mer pendant environ 44 heures d’affilée depuis l’alerte initiale et ont couvert plus de 3 700 miles carrés , indiquent-ils. Les Forces de défense royales des Bahamas ont participé à ces opérations de recherche.

Le De Gallant a coulé quelques heures après son chavirage mardi 21 mai matin (heure locale), ont annoncé ses propriétaires de Blue schooner company (BSC), basée à Landéda dans le nord du Finistère. Six des huit membres d’équipage, de  nationalité française , ont pu être hélitreuillés par les secours, mardi matin, alors qu’ils se trouvaient sur deux canots de sauvetage, ont précisé les gardes-côtes américains jeudi. Deux femmes, présentées comme des marins expérimentés par la BSC, sont toujours portées disparues.
Le navire aurait été pris par  l’arrivée très brusque et imprévue de vents extrêmement violents , entraînant son chavirage, selon la Blue schooner company.


Selon les premiers témoignages des rescapés recueillis par les autorités américaines, le De Gallant a en effet  rencontré une tempête et a commencé à prendre l’eau. Les membres d’équipage ont enfilé des combinaisons de survie jaune avant de monter sur les canots de sauvetage quand il est devenu évident que le bateau était en train de couler , rapportent les garde-côtes. Les six survivants,  en bonne santé , ont ensuite été transportés vers la station aérienne des garde-côtes d’Opa Locka à Miami. 

https://lemarin.ouest-france.fr/faits-divers/accidents-en-mer/les-recherches-du-cargo-voilier-de-gallant-suspendues-deux-jours-apres-son-naufrage-aux-bahamas-d4ad5ab2-1902-11ef-a4ab-f1862cfaf1f3

Un grain blanc est un phénomène météorologique soudain et très violent. Il s'agit d'un grain particulier, qui n'apporte pas de précipitations ni même parfois de nuages.

On parle de « grain blanc » en référence au fait que le ciel qui l'accompagne est parfaitement clair, et que de ce fait, il ne peut être signalé à l'horizon que par un nuage blanc en ascension rapide, ou par l'écume blanchâtre qu'il génère au sommet des vagues.

C'est un grain très brusque, qui éclate sans aucun signe annonciateur, et se révèle d'une violence inouïe. Son apparition serait corrélée à la formation d'une rafale descendante extrêmement violente, dont les vents peuvent parfois être supérieurs à 300 km/h…..

….. Le naufrage de l’Albatross de 1961:

Le témoignage d'un des marins:

Un ancien membre de l'équipage, Chuck Gieg, a raconté qu'au cours de leur voyage, ils avaient subi bon nombre de tempêtes assez violentes, et qu'à chaque fois il y avait eu des signes avant-coureurs laissant le temps de s'y préparer. Cette fois-là, personne n'avait rien vu venir. D'après son journal, le 2 mai au matin vers 8 h 30, un violent coup de vent s'abattit sur l'Albatross qui naviguait vers la Floride ; frappé par une rafale d'une violence inouïe, le bateau sombra sans que l'équipage n'ait eu le temps de réagir. Le plus étrange d'après lui, c'était que juste après le naufrage, la mer était redevenue parfaitement calme et lisse.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grain_blanc

L'une des dernières pièces de la ferme en acier du pont Francis Scott Key a été retirée.

Cela reposait en partie sur Dali.

Cette section suspendait le tablier en béton pour véhicules en dessous

La prochaine étape consistera à utiliser le crapaud hydraulique pour extraire les poutres du plancher et le tablier de la boue.

Préfecture maritime Manche et mer du Nord
@premarmanche

l'USS Normandy de l' US Navy
en escale à Cherbourg . Bienvenue à nos alliés en escale à l'occasion des commémorations du 80ème anniversaire du débarquement et de la libération

Le Garde côte Jan Mayen W310 franchit le pont de Bénouville (port de Caen Ouistream )dans le cadre des cérémonies des 80 ans du débarquement.

Crédit. Éric Destable, commandant du port.

c'est un joli "bébé"

Le bébé fait tout de même 136 x 22 et quasi tout neuf...

Il a une superbe gueule je trouve.

Une puissante explosion s'est produite à la proue d'un porte-conteneurs dans le port de Ningbo-Zhoushan, dans le Zhejiang, en Chine, aujourd'hui.

Aucune victime ni blessé n'a été signalée.

c'est spectaculaire.

Impressionnant !

Très impressionnant, y compris la hauteur à laquelle certains débris ont été propulsé.

Préfecture maritime et commandement en chef ATLANT.
@premar_ceclant

Vendredi 09 aout vers 21h00, devant St Nazaire (44) collision entre le vraquier Olga et le tanker Iver Blessing au mouillage.

5 blessés légers sans nécessité de prise en charge médicale.
Aucune voie d’eau sur les deux navires mis en cause.

Les autorités du comté d'Escambia, en Floride, envisagent d'acquérir le paquebot SS UNITED STATES, abandonné depuis longtemps, pour le faire couler et le transformer en récif de plongée au large de Pensacola.

Le paquebot risque d'être expulsé du quai de Philadelphie où il languit depuis des années.





Les commissaires du comté d'Escambia envisagent d'investir jusqu'à 3 millions de dollars pour couler un paquebot abandonné de 1 000 pieds au large de Pensacola Beach, créant ainsi ce qui serait le plus grand récif artificiel du monde. Les partisans estiment que cette décision pourrait stimuler l'économie touristique de la région, tandis que les sceptiques craignent qu'il ne s'agisse d'une péniche trop loin.

Darien Schaeffer, PDG de Visit Pensacola, a exprimé son enthousiasme pour le projet lors d'une réunion de la commission jeudi dernier. "C'est une opportunité passionnante de bâtir sur ce que nous avons déjà en tant que destination de plongée très réussie", a-t-il déclaré.

Soutenez les histoires locales. Faites un don ici .

L'argent servirait à acheter le SS United States, à le transporter depuis son quai actuel à Philadelphie, à éliminer le carburant et les polluants et à le couler dans le golfe du Mexique.

Le comté d'Escambia abrite déjà l' USS Oriskany , le plus grand récif artificiel existant au monde, que le comté a coulé en 2006. Cet effort a été reconnu pour avoir contribué à renforcer le profil du comté en tant que destination de plongée. Cependant, il n’a pas non plus répondu aux attentes. Au cours des années qui ont suivi son naufrage, l'Oriskany s'est enfoncé dans le fond marin, rendant la majeure partie de la structure inaccessible, sauf aux plongeurs les plus expérimentés, et réduisant ainsi son attrait en tant que destination de plongée.

Le commissaire Jeff Bergosh s'est fait le champion du naufrage d'un deuxième navire.

"J'adore l'idée d'avoir une épave de cette taille dans des eaux moins profondes", a-t-il déclaré, "ce qui la rendrait plus accessible au plongeur récréatif moyen."

Les partisans soutiennent que le SS United States agirait comme un moteur touristique important, et il existe des preuves à l’appui de ces affirmations. La Florida Fish and Wildlife Conservation Commission estime que les récifs artificiels contribuent chaque année à 3,1 milliards de dollars à l'économie de l'État. Une étude réalisée en 2007 par l'Université de Floride occidentale a révélé que l'USS Oriskany avait généré 37 emplois et un impact économique total de 2 millions de dollars au cours de sa première année. Une autre étude suggère qu'un deuxième navire pourrait générer au moins 2 millions de dollars de plus en retombées économiques annuelles.

"Ce qui est génial, c'est que si nous investissons de l'argent pour le couler, après cela, il n'y a pas de coûts de maintenance supplémentaires, pas de main d'œuvre, pas de personnel pour l'entretenir", a déclaré Bergosh. "Il reste là, au fond, générant pour toujours du tourisme."

Même si les collègues commissaires de Bergosh étaient généralement favorables à l'idée, il n'était pas immédiatement clair comment ou s'ils seraient en mesure de rassembler les ressources nécessaires pour sécuriser le navire. Les 3 millions de dollars envisagés par les commissaires aux investissements représenteraient moins de la moitié du total de 8 millions de dollars nécessaire, et les commissaires n'ont que jusqu'au 12 septembre pour réunir les fonds. C'est la date à laquelle le navire sera expulsé de son port actuel, à moins qu'un juge n'intervienne pour lui accorder un délai supplémentaire.

Keith Mille, de la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission, a déclaré jeudi aux commissaires que l'État était prêt à contribuer 3 millions de dollars à l'effort de relocalisation. Les intérêts privés ont donné près d’un demi-million de dollars supplémentaires. Bien entendu, cela laisse encore un déficit de plus de 4 millions de dollars.

Les commissaires ont discuté de l'utilisation des fonds de la loi RESTORE pour aider à combler l'écart et ont également demandé au Conseil de développement du tourisme, dont siège Bergosh, d'examiner si les fonds du tourisme pourraient être utilisés.

Jeudi, le commissaire Lumon May a exprimé le désir d'équilibrer les investissements dans le tourisme nautique avec les autres priorités du comté.

"J'aimerais que nous soyons, vous savez, l'écart sur le terrain pour cela", a-t-il déclaré, "mais je ne veux pas dire de manière disproportionnée que nous allons nous engager uniquement dans le tourisme de sports nautiques alors que nous avons d'autres opportunités."

May et le commissaire Steven Barry ont souligné l'importance de veiller à ce que les autres projets du comté, tels que les améliorations du Pensacola Bay Center et du parc Ashton Brosnaham, ne soient pas affectés négativement.

Barry a déclaré qu'il souhaitait explorer toutes les options avant d'engager des fonds du comté dans le projet.

"Nous encourageons simplement nos gens qui sont très clairement enthousiasmés par cette entreprise, vous savez, à continuer de trouver de l'argent autre que le nôtre", a déclaré Barry.


https://www-wuwf-org.translate.goog/local-news/2024-08-06/escambia-considers-sinking-another-ship?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

Iceman29 a écrit:

Vendredi 09 aout vers 21h00, devant St Nazaire (44) collision entre le vraquier Olga et le tanker Iver Blessing au mouillage.

Cette collision au large se l’embouchure de la Loire me laisse dubitatif...
D’abord par les infos parlant de deux bateaux au mouillage et d’un brouillard avec visibilité 100-150 mètres.(A cette époque de l’année ??)
En jettent un œil sur MT et les trajectoires, l’abordé, l’Iver Blessing semblait bien à l’ancre au moment de se faire aborder sur son arrière hier vers 21.00 heures :



L’autre, l’Olga, quittait St-Nazaire :



Avec une trajectoire pour le moins bizarre.

Le bateau pilote avec ses pilotines n’était pas loin, mais là je ne connais rien règles de la zone... :




 Pour terminer, sur une note amusante, avez vous vu la destination de l' Olga ..., mais cela n’à rien à voir avec l’accident :



Qu’en pensez-vous, encore un "Black Out " Style Dali sur l’Olga ?

Je lisais il’ y a peu sur Mer et Marine que c’était une sérieuse cause d’accidents, mais Pascal doit être bien placé pour commenter le problème.

Un vraquier heurte un pétrolier en quittant son mouillage au large du port de Saint-Nazaire.

Une collision rarissime s’est produite peu avant 21 h 30 vendredi 9 août 2024, entre un vraquier et un tanker. Ces navires stationnaient avec d’autres au mouillage, dans la zone d’attente située au large du port de Saint-Nazaire. Bilan de l’accident : des blessures légères pour cinq marins et aucune conséquence environnementale.

Plus de casse que de mal. Il ne faisait pas encore nuit quand le choc est survenu à 21 h 22 entre le vraquier Olga (battant pavillon du Libéria) et le tanker Iver Blessing (pavillon Gibraltar). C’est en quittant son mouillage dans la zone d’attente commerciale des navires, située à environ 25 km au large du port de Saint-Nazaire, pour aller s’engager dans le large et long tunnel d’entrée dans le chenal de l’estuaire de la Loire que le vraquier est venu percuter l’arrière du pétrolier. Dans le choc, un fût d’huile s’est renversé sur le pont et une partie du contenu est partie à la mer occasionnant une petite pollution. Le prélèvement effectué par les gendarmes maritimes est en cours d’analyse par le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), mais le produit -a priori de l’huile minérale- va rapidement se dissoudre dans l’eau.

Lors de l’impact, cinq marins du pétrolier ont été un peu secoués et très légèrement blessés puisqu’aucune prise en charge médicale n’a été sollicitée par le capitaine du bateau.

Aucune voie d’eau constatée
La brèche située à l’arrière de l’Iver Blessing, au-dessus de la ligne de flottaison, ne met pas en cause la flottabilité du navire. Le vraquier Olga quant à lui présente un trou à la proue au-dessus de sa ligne de flottaison, mais sans conséquence sur l’intégrité du bateau , précise le communiqué de la préfecture maritime de l’Atlantique à Brest, qui indique en outre que les investigations lancées vont devoir établir les causes de l’accident . Si les navires n’ont aucun risque de couler, leur navigation commerciale a été proscrite par les autorités maritimes françaises, les deux bateaux mis en cause ayant reçu l’ordre de rester sur place . D’ici quelques jours, l’Iver Blessing et le Olga vont devoir rejoindre un port choisi par leur armateur respectif pour y mener l’expertise des dégâts et les réparations.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/un-vraquier-heurte-un-petrolier-en-quittant-son-mouillage-au-large-du-port-de-saint-nazaire-5a5965ce-56e9-11ef-9a12-58a3dd767213

Erreur humaine ou panne? Ou les deux.

Difficile à dire.

Un autre collision de même type, mais qui s'est moins bien terminée à eu lieu il y a 2 semaines près de la cote est malaisienne:

Un navire de la flotte noire russe qui a tenté de s'échapper avec deux remorqueurs mais retrouvé plus tard.



Le pétrolier MT Ceres 1, qui a fui les lieux après une collision avec le MT Hafnia Nile hier, a été retrouvé à 28 milles nautiques au nord-est de Pulau Tioman tôt ce matin.

Le directeur de la division de recherche et d'assistance en cas de catastrophe de l'Agence malaisienne de contrôle maritime (MMEA), le premier amiral (maritime) Zin Azman Md Yunus, a déclaré que le patrouilleur offshore (OPV) de la MMEA KM PEKAN a découvert le navire, qui était remorqué par deux bateaux qui seraient originaires de Singapour, vers 1h20 du matin.

« L'OPV KM PEKAN a réussi à intercepter le MT Ceres 1 et a arrêté deux remorqueurs soupçonnés d'aider le pétrolier à s'échapper », a-t-il déclaré dans un communiqué aujourd'hui, ajoutant que la MMEA, avec l'aide du Département de la Marine, mènera une enquête plus approfondie sur le navire battant pavillon de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe.

D'après la surveillance aérienne effectuée hier par le Bombardier CL 415 MP de l'agence, il y a eu une légère fuite de pétrole sur le site de la collision et le ministère de l'Environnement (DOE) a été informé de procéder à des vérifications supplémentaires.

Le MT Ceres 1 et le MT Hafnia Nile, immatriculé à Singapour, sont entrés en collision à 25 milles nautiques au nord-est de Tanjung Balau, ici, à 6h55 vendredi.

Le MT Ceres 1 a fui les lieux de la collision et a désactivé son système d'identification automatique après la collision.

https://thesun.my/local-news/tanker-vessel-mt-ceres-1-located-at-pulai-tioman-mmea-KB12753687

Pas à dire, il est impressionnant ce remorqueur...

L’ancien porte-avions russe Minsk transformé en parc d’attraction en Chine, en feu.







Il y a quelques temps :




Les incendies à bord de navires, même bien entretenus, peuvent facilement devenir désastreux, surtout s'ils sont en cours de maintenance et que seul un équipage réduit est à bord pour assurer la surveillance. Un exemple parfait de cela est l'incendie qui a fait rage pendant des jours à bord du navire d'assaut amphibie de classe Wasp de la marine américaine USS Bonhomme Richard en 2020, qui a finalement fait du navire une perte totale . Ce qui reste du Minsk n'a, selon toute vraisemblance, pas été maintenu en bon état, ce qui aurait pu créer des risques accrus.

Le Minsk a été mis en service dans la marine soviétique en 1978. La classe Kiev dans son ensemble était quelque peu étrange parmi les navires de guerre, avec des navires de 40 000 tonnes de déplacement ressemblant plus à un hybride de porte-avions et de croiseur de bataille qu'à un flattop traditionnel, comme vous pouvez en savoir plus ici .

Après la chute de l'Union soviétique, la marine russe a hérité des navires, mais s'est vite rendu compte qu'ils étaient difficiles et coûteux à entretenir. En 1993, le navire jumeau du Minsk , le Novorossiysk, a notamment été victime d'un important incendie dans sa salle des machines.

Trois des quatre porte-avions de la classe Kiev ont finalement été vendus, le Minsk et le Novorossiysk étant initialement destinés à la démolition en Corée du Sud. L'Amiral Gorshkov (initialement nommé Baku ) a été vendu à l'Inde en 2004 et est devenu l'objet de sa propre saga avant d'entrer finalement en service dans ce pays en 2013 sous le nom d' INS Vikramaditya .


Le Novorossiysk a finalement été démoli en Corée du Sud, mais les protestations locales ont conduit à la vente du Minsk à une entreprise chinoise pour être démantelé. Un groupe d'entrepreneurs chinois a ensuite sauvé l'ex- Minsk de l'incendie. Le navire, avec un mélange d'avions de combat chinois et d'avions soviétiques à bord, est devenu la pièce maîtresse d'un parc à thème appelé Minsk World, ouvert en 2000. Minsk World a fait faillite en 2006 et le gouvernement chinois a finalement récupéré le terrain sur lequel il se trouvait.

À la fin des années 2010, le Minsk , déjà en très mauvais état, a été déplacé là où il se trouve actuellement, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de la ville chinoise de Shanghai. Les projets de création d'un nouveau Minsk World n'ont jamais abouti et le navire de plus en plus délabré est devenu une destination pour les soi-disant « explorateurs urbains » qui voulaient s'y faufiler, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus.


Selon certaines informations, les autorités de la ville voisine de Nantong auraient annoncé en janvier leur intention de réhabiliter le navire et de le transformer en un « centre d’éducation scientifique de défense nationale ».

Il est intéressant de noter que l'ancien Kiev se trouve également en Chine, où il est devenu une attraction touristique distincte au Binhai Aircraft Park de Tianjin, en Chine, à environ 160 kilomètres au sud-est de Pékin. En 2011, la société propriétaire de Binhai a annoncé son intention de transformer le porte-avions, qui a été beaucoup mieux entretenu que Minsk , en un hôtel de luxe flottant .

Il reste à déterminer l'ampleur des dégâts que l'ancien Minsk a pu subir. Il est malheureusement possible que l'histoire déjà très triste du navire soit en train de connaître une fin peu glorieuse.


Plus ici: https://www.twz.com/news-features/soviet-aircraft-carrier-turned-failed-chinese-tourist-attraction-is-on-fire

Fincantieri a posé la quille du troisième Bâtiment ravitailleur de forces destiné à la Marine nationale

PAR LAURENT LAGNEAU · 18 AOÛT 2024




Lancé en 2019 par la notification d’un contrat de 1,7 milliard d’euros par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr] aux Chantiers de l’Altantique et à Naval Group, le programme FLOTLOG [Flotte Logistique], qui vise à remplacer les Bâtiments de commandement et de ravitaillement [BCR, classe Durance] de la Marine nationale, se poursuit à un rythme soutenu.

Pour rappel, FLOTLOG s’inscrit dans le programme franco-italien LSS [Logistic Support Ship], mené pour le compte de la Direction générale de l’armement [DGA] et la Direzione degli Armamenti Navali [NAVARM]. Il repose sur le pétrolier-ravitailleur A5335 Vulcano, conçu par Fincantieri.

Ainsi, livré en 2023 à la Marine nationale, le premier Bâtiment ravitailleur de forces [BRF], le « Jacques Chevallier », a déjà effectué plus de 100 ravitaillements à la mer. Il attend désormais d’être officiellement admis au service actif.

Quant au second, BRF « Jacques Stosskopf », il a fait l’objet d’une première cérémonie militaire en avril dernier, avec la remise de son fanion, ce qui marque la création de son équipage d’armement. Il doit être mis à l’eau d’ici la fin de cette année, soit un peu plus de deux ans après celle du premier navire de la série.

Enfin, la construction du BRF « Émile Bertin » a d’ores et déjà commencé. Après avoir découpé la première tôle, en décembre dernier, Fincantieri a annoncé, cette semaine, que la quille de la section avant de ce futur navire avait été posée lors d’une cérémonie organisée à Castellammare di Stabia [Italie].

« Le projet LSS, caractérisé par un très haut niveau d’innovation, rend les unités extrêmement flexibles dans différents profils d’utilisation, avec un haut degré d’efficacité. Grâce au programme FLOTLOG, nous embarquons des produits technologiquement avancés conçus pour assurer la défense et la sécurité de nos eaux », a fait valoir l’industriel italien, via le réseau social X.


Comme pour les deux précédents navires du programme FLOTLOG, la partie avant de l’Émile Bertin sera ensuite transférée à Saint-Nazaire, les Chantiers navals de l’Atlantique étant chargés de l’assembler à la partie arrière qu’ils auront construite. La Marine nationale devrait prendre possession de son troisième BRF en 2027. Quant à la quatrième unité prévue [le « Gustave Zédé »], elle ne sera pas livrée avant 2031.

D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31’000 tonnes en charge [16’000 tonnes à vide], le BRF a une capacité d’emport de 1500 tonnes de fret et de 13’000 m³ de carburants. Doté d’une double coque [contrairement aux BCR actuels…], il dispose d’une passerelle de navigation à 360°, de quatre mâts de ravitaillement polyvalents lui permettant le soutien simultané de deux navires et d’une plateforme aéronautique. Enfin, il est armé de deux systèmes RAPIDFire de 40 mm.

Photo : Chantiers de l’Atlantique

Plus ici : https://www.opex360.com/2024/08/18/fincantieri-a-pose-la-quille-du-troisieme-batiment-ravitailleur-de-forces-destine-a-la-marine-nationale/

Le voilier emblématique australien Leeuwin a été heurté par un porte-conteneurs dans le port de Fremantle. Deux personnes ont été blessées et le navire a subi d'importants dégâts.



Explication sur la collision avec le tracé AIS du porte-containers.