Question d'un néophyte : Pourquoi n'y a-t-il pas des pompes qui vont chercher l'eau de mer pour remplir les canaux ? ? Vu que le canal est à ~30m au-dessus du niveau des mers...
_________________ Depuis que j'ai volé, je sais pourquoi les oiseaux chantent...
Une vidéo a émergé montrant les dégâts sur le pétrolier SIG russe qui a été touché au niveau du compartiment machine et probablement du cofferdam qui le sépare del a citernes tribord la plus à l'arrière du navire, par un drone naval ukrainien.
D'après les commentaires, il va être immobilisé un moment.
Autant la tôlerie ça peut aller vite, mais la remise en état de la machine c'est une autre histoire une fois que le ou les moteurs diesel et les systèmes électriques/électroniques/d'automation ont baigné dans l'eau de mer, même peu de temps.
Ce qui pose aussi le problème de l'occupation des cale-sèches de la région, si un autre navires est touché, il devra naviguer sur une plus longue distance pour trouver une cale sèche libre, ce qui peut lui être fatal.
https://youtu.be/_D203YV5qBQ
Iceman29 a écrit:
Vidéo du pétrolier russe Sig qui a été touché par un drone maritime ukrainien il y a une semaine.
Ce pétrolier était utilisé pour approvisionner les forces russes, notamment en carburant pour avions.
Un trou de quelques mètres dans le flanc du pétrolier Sig, juste dans la zone de la salle des machines et de la chambre des pompes, a mis fin à l'attaque du drone ukrainien sur le navire dans la nuit du 5 août dans le détroit de Kertch. Voici les premières images du pétrolier, où les traces de l'attaque sont clairement visibles.
https://www.youtube.com/watch?v=m89bc_WFt9A
Iceman29 a écrit:
5 août 2023 :
Un drone ukrainien avec à son bord 450 kg de TNT, a attaqué le pétrolier russe Sig tôt ce matin (5 août), le l’on des cotes de la Crimée . Il s'agit de la deuxième attaque contre des navires russes par des USV ukrainiens en seulement deux jours. Avec cette vidéo qui circule, de nombreuses compagnies maritimes n'obtiendront pas l'assurance nécessaire pour opérer, ce qui diminuera les revenus de la Russie dans le commerce du pétrole. Les attaques révèlent la vulnérabilité du parapluie de protection des actifs russes en mer Noire.
Le navire a subi d’important dégâts, dont une importante voie d’eau dans le compartiment machine. Il transporte des hydrocarbures et des armes pour les forces russes.
L'impasse entre la Russie et l'Ukraine semble s'être aggravée. Il y a deux semaines, le ministère ukrainien de la défense a averti qu'il considérerait tous les navires de la mer Noire se dirigeant vers les ports maritimes de la Fédération de Russie ou les ports occupés par la Russie comme des cibles militaires. Auparavant, le ministère russe de la défense avait émis un avertissement similaire.
"va marcher moins bien maintenant" (Bourvil et Defunes dans le corniaud )
il y a du boulot en salle de machines l'eau de mer ça ne pardonne pas
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
Sur les photos l'eau de mer est noire... Normal, me direz-vous
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
certainement du carburant ou de la graisse les fonds de cale sont particulairement sales
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il y a du boulot en salle de machines l'eau de mer ça ne pardonne pas
Effectivement, j’ai vécu un cas de spray d’eau de mer dans une SM d’un bateau de plaisance. Malgré un rinçage minutieux dans les heures qui ont suivi, bonjour les dégâts, parfois insidieux et bien par après, mécaniques et électriques.
Je n’ose imaginer une SM, d’un tel navire, ayant fait trempette un temps certain...
certainement du carburant ou de la graisse les fonds de cale sont particulièrement sales
Contrairement à ce qu'on peut penser, "les fonds de cales machine" des navires marchands récents sont très propres, car il n'y a plus de fond cale en fait, mais un plafond de ballast plat, sous ce plafond se trouve différentes capacités, huile, bilge tank, caisse des résidus (brulés par l'incinérateur), soutes gasoil, avec à l'avant deux petits puisards à bâbord et tribord, et un autre à l'arrière sous la ligne d'arbre. Du coup c'est très propre, et repeint régulièrement facilement. L'entretien s'en est trouvé facilité, ainsi que l'accès aux tuyauteries pour les réparer.
On est controlé très régulièrement sur ce sujet (propreté) , soit par les affréteurs du navire, il peut y en avoir plusieurs, soit l'état du port ( minimum maximum une fois tous les 6 mois, à moins d'incidents) où tu te trouves. La moyenne c'est une fois par mois, autant te dires que tout doit être propres en permanence sous les parquets machines et au dessus.. Sinon, c'est amendes possible avec l'état du port, et par l'affréteur, un possible rupture de d'affrètement.
Sur les navires d'avant 1990, c'était beaucoup plus compliqué à cause d'une autre configurations des cales machine..
Les chantiers coréens ont apporté une rationalisation de l'agencement des machines en général, et du fait de la réglementation également. Les chantiers chinois ont calqué tout ça plus tard.
J'ai indiqué le "fond de cale" ( il y a une soute gasoil dessous) sur cette photo d'un navire sur lequel j'ai navigué quelques années.
Un des 2 filtres prise d'eau de mer par lequel l'eau de mer de refroidissement des machines est pompée, on se trouve ici à 7-8 m sous le niveau de la mer, navire chargé.
On voit le parquet machine en vert.
Ici en voit bien le fond de la machine qui est plat au centre de la photo, c'est un autre navire plus gros ( en construction sur la photo) , sur lequel j'ai également navigué.
La place au centre est l'endroit où va être fixé le moteur principal 2 temps de 22000 cv Sulzer de 350 tonnes.
Il attend sagement son heure dans la cale de construction, à coté du navire.
Au fond c'est l'arrière du navire, le tube d'étambot.
On voit bien sur ce tronçon machine en construction, j'ai entouré en rouge le filtre eau de mer en photo plus haut, la configuration est la même sur les 2 navires. On voit ce qui reste de coque sous le fond de cale machine qui est plat.
il est vrai que la visite d'une salle de machine c'est loin sur un navire soviétique à dunkerque un vraquier qui chargeait du sucre en vrac
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Bonsoir Pascal, Je suis réellement étonné par la propreté du fond de cale machine que tu nous montres sur le bateau à bord duquel tu as navigué. Photo prise après peinture ou bien état normal, c’est trop propre Je me pose la question concernant le nettoyage des filtres à eau de mer, comment procédiez-vous ? Flux inverse ou bien démontage de tous les écrous du couvercle avant repeinture , à quelle fréquence ? Il me semble apercevoir un petit regard en plexy sur le couvercle. Quelle est la technique de filtration ? Question que nous pouvons également nous posez pour les trois prises d’eau principales du Bismarck au niveau des trois condenseurs, hormis les grilles externes extérieures sur la coque. J’avoue que l’univers qui était le tiens, les machines, m’a toujours fasciné...
C'est propre car c'est neuf, je n'avais pas d'autres photos perso en stock, mais je peux d'assurer que c'était propre après quelques années aussi.
Pas de flux inverse ici:
Les filtres sont démontés régulièrement au moins une fois par mois. On ouvre les vannes de l'autre prise d'eau de l'autre coté du navire, il y a une prise d'eau de mer haute et une basse. En mer c'est la basse qui est utilisée, quand on arrive sur rade on passe sur la haute pour rentrer au port, ca évite d'aspirer tout un tas de saloperies qui se trouve au fond du port lors des manoeuvres, le fond du port est toujours bien remué avec l'hélice du navire lors de la manoeuvre.
Puis Il faut fermer la vanne papillon que tu vois sur la photo, c'est la vanne de coque, elle est énorme bien sûr, elle est à commande hydraulique, commandée depuis la deuxième plateforme machine ( le deuxième étage), plus haut dans la machine ( On doit pouvoir la fermer en cas de voie d'eau, à distance).
Puis il faut fermer l'autre vanne coté circuit eau de mer, décompresser le filtre avec la petite vanne à volant vert qui sur le dessus et de le vider avec celle plus à gauche, le première permet de vérifier que les 2 vannes principales du filtres sont bien étanches, puis il faut déboulonner et soulever le couvercle qui pèse un âne mort avec un palan à chaine.
Puis on retire l'élément filtrant pour le nettoyer, un panier en inox, il pèse très lourd, il faut le palan à nouveau.
On peut y trouver des tas de trucs vivants. Le plus embêtants sont les méduses qui naviguent en groupe dans certaines régions du monde qui peuvent te boucher un filtre en deux heures, il faut donc pas chômer , quand tu as fini un filtre il faut presque attaqué le nettoyage de l'autre prise d'eau, du vécus plusieurs fois. le risque c'est le désamorçage des pompes de refroidissement des moteurs, rique de panne de propulsion et de blackout. En Turquie une fois, c'était des sacs plastiques qui nous ont fait suer pendant toute l'escale sur rade à Dortyol.. C'était impressionnant, très sale ce cul de sac marin, on est quasi à la frontière avec la Syrie:
Il n'y pas de regard en plexiglas, inutile, c'est l'étiquette en laiton du fabricant que tu vois.
Dans la prise d'eau on peut injecter de la vapeur pour la nettoyer en cas de problème avec les grilles extérieurs. Les prises d'eau c'est vitales pour le navire.
Parfois la vanne de coque n'est pus étanche, il faut donc pomper dans le filtre l'eau de mer qui rentre pour pouvoir le nettoyer correctement.
Nettoyage d'un filtre, on peut voir que la cale est très propre également:
L'anode et la cathode qu'on voit servent au système d'électrolyse qui permet d'éviter que les coquillage ne poussent après le filtre, ce qui serait catastrophique. Ce systèle évite d'utiliser un traitement chimique très polluant qu'on utilisait avant. Il y une anode en aluminium et l'autre en cuivre ( Je te laisse imaginer le cout de l'anode en cuivre.. quand il faut la remplacer.
Il peut passer jusqu'à 1 millions de litre d'eau de mer par ce filtre par heure suivant ce qui est en service à bord.
Bonjour Pascal, Un grand merci pour ces explications passionnantes ! Je suppose que les générateurs ont des prises d’eau séparées ou bien tout est centralisé dans ces deux prises d’eau haute et basse ? Impressionnant la taille du panier en inox et la crasse qui peut être avalée...
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Non, c'est le même circuit d'aspiration, pour les diesels alternateurs, le ou les moteurs principaux, le ballastage du navire, la climatisation, condenseur chaudière de mouillage et de récupération, installation de production de gaz inerte, bouilleur ( production d'eau douce), pompes incendie et tous le reste.
Après chaque gros système à ses propres pompes eau de mer, elles sont toujours doublées, une en service l'autre en stand by avec un démarrage automatique de la second en cas de baisse de pression dans le circuit. Parfois il y en a 3.
Des tuyaux de traverse entre les circuits permettent également suppléer à une défaillance des 2 pompes en même temps, surtout pour les diesel alternateurs qui sont vitaux à bord d'un navire.
On surveille toujours de près la pression d'aspiration des pompes eau de mer , si ça tire vers le vide, c'est que le filtre commence à être encrassé.
De gauche à droite, pompe de re-liquéfaction, il y en 2, ( ici en est sur un transport de gaz , du gaz propane re-liquéfié à -45°c ou/et butane à -6°) puis la pompe incendie auxiliaire, la pompe d'assèchements des ballasts qui aliment un éjecteur, au fond à droite, les deux pompes eau de mer du moteur principal, puis il y a encore plus au fond une autre pompe à td, c'est la pompe eau de mer de l'installation gaz inert.
Le moteur principal est à gauche sur la photo, à droite on voit les 3 pompes eau de mer des 3 groupes électrogènes, le circuit est commun aux 3 groupes bien sûr.
Le caisson de prise d'eau de mer bâbord avec ses deux grilles qui filtre les gros débris, les gros poissons... Ici photographié lors d'un arrêt technique, c'est vérifié au niveau de la corrosion, nettoyé et peint. Les vannes de coque sont également toutes démontées pour vérification et entretien si necessaire.
En fait actuellement on a un minimum de prises d’eau extérieures, mais avec gros débit. Que représente les quatre petites prises d’eau situées au dessus des deux grilles principales ? Sur la carène du Bismarck on retrouve également une multitude de petites prises d’eau sans grille de protection dans le livre de S. Dramiñski. Désolé de te mettre ainsi à contribution, mais je trouve le sujet passionnant. Sinon, le coup des bancs de méduses, cela doit être l’horreur...
Les 4 trous que l'on voit, ce sont les purges d'air du caisson de prise d'eau, elles se trouvent bien sûr en haut, L'air sinon y serait emprisonné, surtout quand la prise d'eau ne sert pas.
On les voit ici également sur ce navire deux fois plus petit. On voit la forme du caisson qui sont marqué par des soudures de signalétique.
Il y a deux purges également aux points bas pour vider l'eau en cale sèche, lors du nettoyage au jet haute pression.
Quant à l'aileron, on n'a jamais compris son utilité..
L’USS Zumwalt entre en refonte pour être équipé de missiles hypersoniques
Huntington Ingalls Industries (HII) a annoncé le 29 août avoir été notifié d’un contrat de 154.9 millions de dollars pour la modernisation du premier des trois super-destroyers furtifs de la marine américaine. En provenance de San Diego, où il est basé depuis sa livraison en 2016 par Bath Iron Works (BIW), l’USS Zumwalt (DDG 1000) est arrivé le 19 août au chantier HII de Pascagoula.
Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/l-uss-zumwalt-entre-en-refonte-pour-etre-equipe-de-missiles-hypersoniques
Lors d'une remarquable découverte archéologique, une pirogue de 15 pieds de long a été mise au jour dans les profondeurs du lac Mendota, dans le Wisconsin. Cette ancienne embarcation, entourée de mystère, offre un aperçu unique du passé, car elle a été méticuleusement scannée et datée au carbone, révélant que ses origines remontent à environ 1 200 ans.
La découverte de ce canoë bien préservé a été un événement capital pour les chercheurs et les historiens. Fabriquées à partir d'un seul rondin, ces pirogues étaient des outils essentiels pour les communautés amérindiennes de la région, car elles constituaient un moyen de transport vital sur les voies navigables. La taille de cette pirogue souligne l'habileté et le savoir-faire de ses créateurs, qui ont creusé un tronc d'arbre massif pour former cette embarcation.
Le processus méticuleux de datation au carbone a mis en lumière son âge, situant sa création à une époque où les peuples indigènes habitaient ces terres et dépendaient des ressources du lac Mendota et de ses environs pour leur subsistance.
Le canon super rapide italien OTO Melara de calibre 76 mm/62 (SRGM) est fabriqué localement sous licence par l'usine BHEL_India de Haridwar, le canon peut viser à la fois des cibles aériennes et de surface.
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