Images du navire de guerre russe, la corvette «Askold» de la classe karakurt (Karakourt), amarrée au chantier naval de Kertch après avoir été touchée par un missile Scalp.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Karakourt
Les dégâts sont conformes aux photos satellitaires qui circulaient. Il s'agit d'un coup direct au milieu du navire.
L'emballement thermique d'une batterie lithium-ion détruit la passerelle d'un pétrolier.
9/11/2023.
Le National Transportation Safety Board (NTSB) a déclaré jeudi qu'un incendie sur un pétrolier l'année dernière avait été provoqué par l'emballement thermique d'une cellule de la batterie lithium-ion d'une radio portable.
L'incident s'est produit alors que le navire, nommé S-Trust , était amarré au terminal Genesis Port Allen à Baton Rouge, en Louisiane, le 13 novembre 2022.
L'incendie a provoqué d'importants dégâts sur l'ensemble du pont, notamment d'importants dégâts dus à la fumée et à la chaleur, s'élevant à 3 millions de dollars au total. Les systèmes de navigation, les systèmes de communication et les systèmes d'alarme du navire ont été irrémédiablement endommagés.
Selon l'enquête du NTSB, l'incendie a pour origine l'explosion d'une des cellules d'une batterie lithium-ion utilisée pour une radio portable à ultra-haute fréquence (UHF).
Photos de la caméra en circuit fermé du pont montrant (1) une deuxième explosion se produit, (2) un objet est propulsé en feu dans les airs (encerclé), et (3) l'objet, toujours en feu, atterrit sur le sol. (Source : Stalwart Management Ltd)
Le S-Trust transportait 20 de ces radios pour communiquer pendant les opérations du navire. Les batteries et les chargeurs étaient stockés sur la table de communication sur la passerelle. Heureusement, l'équipage a réussi à éteindre l'incendie et aucun blessé n'a été signalé.
Les explosions de cellules de batterie au lithium-ion sont généralement causées par un emballement thermique, une réaction chimique qui peut conduire à l'inflammation et à l'explosion de la cellule. Un emballement thermique peut se produire spontanément si la batterie est endommagée, en court-circuit, surchauffée, défectueuse ou surchargée.
Pour éviter les emballements thermiques et les incendies ultérieurs, le NTSB conseille aux équipages de suivre les instructions des fabricants pour l'entretien et la maintenance des batteries lithium-ion, d'éliminer correctement les batteries endommagées, d'éviter les chargements sans surveillance et de garder les batteries et les chargeurs à l'écart des sources de chaleur et des matériaux inflammables. .
Le rapport du NTSB recommande également aux entreprises de s'assurer que les batteries lithium-ion et les appareils utilisant ces batteries sont certifiés par Underwriters Laboratory ou un autre organisme reconnu.
En cas d'incendie d'une batterie lithium-ion, les équipes peuvent tenter d'éteindre l'incendie en utilisant de l'eau, de la mousse, du CO2 ou d'autres agents chimiques secs ou en poudre conçus pour les incendies de classe A (combustibles). Si l'incendie ne peut pas être éteint, le personnel doit laisser le bloc-batterie brûler de manière contrôlée tout en surveillant les cellules à proximité présentant un emballement thermique et en éteignant les autres matériaux combustibles susceptibles de prendre feu.
Dans l'ensemble, l'incident souligne l'importance d'une manipulation et d'un entretien appropriés des batteries lithium-ion pour prévenir les situations dangereuses et garantir la sécurité du personnel et des équipements.
Le rapport d'enquête maritime 23-23 est disponible sur le site Web du NTSB .
Bonjour Pascal, comme Glenans je suis très impressionné. Je reste encore très méfiant a l’utilisation de ces batteries sur mes bateaux . L’origine chinoise ne garantit pas de sécurité suffisante. Donc je garde mes nimh
L’hélicoptère semblerait être un Mi-17 de conception soviétique des années ’70. Si c’est exact ces machines sont encore bien efficaces malgré leur conception ancienne. Le bateau, qui est vide de toute cargaison, quant à lui serait à l’ancre devant un port au Yemen et il n’y a aucune nouvelles des 25 membres d’équipage.
L’hélicoptère semblerait être un Mi-17 de conception soviétique des années ’70. Si c’est exact ces machines sont encore bien efficaces malgré leur conception ancienne. Le bateau, qui est vide de toute cargaison, quant à lui serait à l’ancre devant un port au Yemen et il n’y a aucune nouvelles des 25 membres d’équipage.
Quelques infos ici. https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20231123_06/
Un seul marin de MV Raptor qui a sombré près de l'ile de Lesbos a été récupéré par un hélicoptère de l'Armée de l'Air grecque malgré des conditions de vent très limites.
14 à bord, 1 surviant, un corps découvert, 12 disparus pour le moment.
Des images du navire transportant une cargaison de sel en mauvaise posture avant qu'il ne sombre, probablement filmé par le survivant.
Comme tout le montre jusqu'à présent, tant de la déclaration de la personne secourue que de la communication qui a été faite avec le capitaine du navire pendant le "mayday" du matin, il y a eu une panne mécanique qui n'avait pas été déclarée, il y avait un afflux d'eau et en combinaison avec les mauvaises conditions météorologiques ont amené ce résultat tragique, selon le porte-parole de la Garde côtière qui s'est entretenu avec ERT. " Ils auraient dû informer à temps de l'afflux d'eau sur le navire ", a-t-il déclaré de manière caractéristique.
Le survivant égyptien de 40 ans a également déclaré avoir vu 6 à 7 marins tomber à la mer et certains d'entre eux portaient des gilets de sauvetage. Comme estimé, les marins n'ont pas eu le temps de mettre les bateaux de sauvetage à l'eau, alors que les vents au moment du naufrage du bateau atteignaient 10 Beaufort.
Selon l'annonce de la Garde côtière, hier matin, l'EKSED a été informé par le capitaine du navire F/G "RAPTOR" battant pavillon COMORES qu'il naviguait de manière non réglementaire en raison d'une panne mécanique, dans la zone maritime de 4,5 nm. au sud-ouest de Lesbos. Le navire avait quitté Alexandrie à destination de Constantinople avec 14 membres d'équipage étrangers. Le capitaine a ensuite contacté à nouveau EKSED et a déclaré que le navire avait gîte et a demandé de l'aide en diffusant un MAYDAY sur le canal 16 via VHF.
Cinq navires, un hélicoptère de l'Air Force et un hélicoptère de la Marine se sont précipités sur les lieux.
Un peu plus tard, il a été retrouvé vivant par l'hélicoptère de l'AP. un Egyptien de 40 ans ( un mécanicien ), accroché à un bidon, qui a été transporté à l'hôpital général de Mytilène, où il reste hospitalisé.
Le navire F/G "CMA CGM ALIAGA" battant pavillon de Malte a localisé et récupéré le corps d'un Egyptien de 30 ans ( Matelot ), qui a été récupéré par un patrouilleur LS-EL.AKT. et a été transféré au port de Mytilène.
Dans la zone maritime plus large de l'incident, au total, dans des conditions météorologiques particulièrement défavorables (D 7-8 BF), quatre navires LS-EL.AKT., un P.N., un hélicoptère L.S.-EL.AKT. un avion de la force FRONTEX, un hélicoptère du P.N., deux hélicoptères du P.A., ainsi que des véhicules de patrouille LS-EL.AKT. de la terre. Une enquête préliminaire est menée par l'Autorité portuaire centrale de Mytilène.
Un chantier exceptionnel à Bordeaux pour déconstruire 8 navires de guerre de la marine nationale
Par Jean Cittone Publié le 24/11/2023 à 18:24, mis à jour le 24/11/2023 à 20:19
Le Grand port maritime de Bordeaux, l’un des 18 sites mondiaux agréés par l’Union européenne pour le démantèlement des navires, commence son plus long chantier de déconstruction, qui s’étendra jusqu’en 2026.
Il est temps pour «ces glorieux navires qui veulent l'ouragan plutôt que les zéphires» de prendre leur retraite. Dans les mois à venir, pas moins de huit anciens bâtiments militaires vont remonter l’estuaire de la Gironde, pour un dernier voyage en direction de Bordeaux, afin d’être détruits et recyclés. Ce vendredi, l’ex-Suffren, une frégate lance-missiles de la marine nationale, stationnée jusqu'à présent à Toulon (Var), est arrivé sur le pôle naval de Bassens (Gironde), un des sites du Grand port maritime de Bordeaux (GPMB).
Il n’est que le premier, car «huit grandes coques désarmées vont être déconstruites à Bassens au cours d’un chantier exceptionnel de 36 mois», détaille le GPMB. «Il s’agit du plus long chantier de déconstruction» accueilli par l’établissement portuaire, qui fait partie des 18 sites mondiaux agréés par l’Union européenne pour le démantèlement de navires. Après le Suffren, l’ex-Meuse (long de 157 mètres), l’ex-Jean de Vienne, l’ex-Montcalm et l’ex-Cassard (tous trois longs de 139 mètres) arriveront dans les semaines à venir. Pendant les mois suivants, deux navires proviendront de Brest, l’ex-Albatros et l’ex-Georges Leygues, puis un navire de Lorient, l’ex-d’Entrecasteaux.
25.000 tonnes de ferraille recyclées «Un travail de mise en sécurité et de préparation aura d’abord lieu pour chaque coque, au poste 429, avant l’entrée en forme, qui se fera successivement, un navire après l’autre, entre 2024 et 2026», prévoit le Grand port maritime. Le poste 429, ses terre-pleins associés et la forme 3 (un bassin long de 250 mètres) font partie d’un ensemble d’équipements répondant aux exigences réglementaires et opérationnelles des opérateurs des secteurs de déconstruction. Le marché de la marine nationale pour la déconstruction de ces huit navires a été remporté par un regroupement de la société Cardem (filiale de Vinci), de la société Snadec Environnement et de la société Sirmet.
Environ 25.000 tonnes de ferraille devraient être recyclées grâce à la déconstruction de ces anciens navires de guerre, «dont une partie sera évacuée via les quais de Bassens», précise le port de Bordeaux. «Les autres déchets seront évacués vers les filières de traitement dédiées.» Bien que l’arrivée de ces huit navires soit exceptionnelle, ce n’est pas la première fois que le pôle naval de Bassens accueille des chantiers de recyclage. Depuis 2012, son activité est de plus en plus importante à cet égard, précise le GPMB. En 2014 et en 2016, l’ex-Jeanne d’Arc et l’ex-Colbert (bien connu à Bordeaux car il avait été converti en navire musée et amarré sur les quais de 1993 à 2007) ont déjà été déconstruits. Pour l’établissement portuaire, ces opérations «confirment le besoin d’une filière industrielle, dans un contexte marqué par la fin de cycle de vie programmée de nombreux navires militaires».
C'est l'hécatombe !!! Grosse épidémie chez les F70...
Heureusement nous sommes là pour le souvenir de ces unités quelque part...
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Projets en cours :
- Colbert CLM kit transfo base Heller - ER 50 "Le Corse" et "Le Brestois" Heller + 3D à finir - Le Marceau Heller + 3D à finir - Pleins de trucs noirs..
Je crois que c'est "Q"602, les coques changent de marques quand plus en service actif
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Je suis pas objectif, ils sont à quelques kilomètres de chez moi, et j'achète uniquement leur chocolat..
https://graindesail.com/fr/13-notre-boutique
Le voilier-cargo Grain de Sail II a été construit par les chantiers Piriou au Vietnam. (Photo Grain de Sail)
Grain de Sail II sans ses mats de 40 mètres qui seront gréés cette semaine à Saint Malo.
Grain de Sail II : Le nouveau voilier cargo morlaisien se prépare à traverser l'Atlantique, depuis Saint-Malo.
De Gabin Grulet
Samedi 2 décembre 2023
Grain de Sail II termine sa dernière phase de travaux avec le mâtage à Saint-Malo. Ce voilier cargo de plus de 50 mètres traversera l'Atlantique sans utiliser de moteur, avec 350 tonnes de marchandises à bord.
Son immense coque rouge et noire est visible depuis l'autre côté du quai. Dessus, en lettres capitales, est écrit son nom : GRAIN DE SAIL II. Le voilier cargo est au port de Saint-Malo pour les derniers mois de travaux : le mâtage et les tests en mer. L'entreprise morlaisienne a vu les choses en grand : 52 mètres de long, 11 mètres de large et des mâts d'une quarantaine de mètres qui sont arrivés ce mardi 28 novembre sur le quai. Des dimensions deux fois plus grandes que le premier voilier cargo, Grain de Sail.
"C'est mon bébé !", s'exclame Loïc Briand, en grimpant sur la passerelle qui mène au navire. Depuis un dessin sur une feuille blanche jusqu'à le voir à quai, le concepteur a vu passé trois ans. "J'ai un peu pleuré à l'arrivée du bateau dans la cité corsaire", confie celui qui dit n'avoir jamais vu un voilier aussi grand. Grain de Sail II sera capable de traverser l'Atlantique en moins de deux semaines, quasi exclusivement à la voile, en transportant 350 tonnes de marchandises.
"On le verra au-dessus des remparts"
Juste à côté du bateau, les mâts sont en train d'être préparés. "J'ai hâte de les mettre et qu'ils dépassent le clocher de Saint-Malo, sourit Loïc Briand, et quand les copains arriveront au port, ils sauront si on est à quai parce qu'on le verra au-dessus des remparts". Le premier voilier cargo, de 26 mètres, était un essai qui pouvait transporter 26 palettes. Le nouveau double la longueur, mais aussi la largeur et la hauteur, avec une capacité de 300 palettes.
"Venez, on va visiter la cale", lance Laurent Jeaneau, l'homme en charge de l'organisation du transport de marchandises qui n'en revient toujours pas de la dimension du voilier : "C'est impressionnant d'être sur ce navire, de se rendre compte du changement d'échelle". Dans la cale, au cœur du navire, les emplacements des palettes sont prêts. "Il faut imaginer dix semi-remorques qui font la queue, on prend toutes leurs palettes et on les mets dans le bateau", décrit celui qui admet se perdre encore dans ce "labyrinthe" qu'est Grain de Sail II. Le navire transportera des produits industriels, paramédicaux, cosmétiques, ou encore de l'alimentaire sec comme du café. L'entreprise de chocolat ouvre cette fois son bateau à tous les potentiels clients intéressés.
Traverser l'Atlantique à la voile
Le voilier cargo a pour principe de naviguer uniquement à la voile. Le moteur n'est utilisé qu'à l'entrée et à la sortie du port car la réglementation l'impose. "On utilise des moyens modernes pour refaire du transport maritime de manière plus vertueuse", explique Laurent Jeaneau qui assure que cette méthode réduit de 95 à 98% le bilan carbone des marchandises par rapport à un porte-conteneur. Mais le responsable logistique nuance : "on a conscience qu'on n'arrivera pas à transporter autant de marchandises que ce que l'on peut mettre dans un porte-conteneur, mais on ouvre la voie".
Malgré cette exigence, la durée de la traversée ne devrait pas dépasser seize jours. Deux "routeurs" s'en assurent, il s'agit de spécialistes des vents et des courants qui travaillent à trouver la meilleure route possible. Grain de Sail II sera baptisé en janvier avant sa première traversée, direction New York. L'objectif est d'assurer six allers-retours par an.
L'État-major des armées françaises annonce que la FREMM Languedoc de la Marine Nationale a « abattu deux drones qui se dirigeaient droit sur elle, en provenance des côtes du Yémen ».
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