Et gentiment copié (sans licence !) par l' Iran depuis un paquet d'années !!!
Ce canon existe aussi avec des jolies tourelles et utilisé entre autres sur nos FREMM FDA et FDI....
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Projets en cours :
- Colbert CLM kit transfo base Heller - ER 50 "Le Corse" et "Le Brestois" Heller + 3D à finir - Le Marceau Heller + 3D à finir - Pleins de trucs noirs..
Bonsoir, Pour ceux qui ont suivi les aventures du Fremantle of Highway : Les derniers véhicules quasi intacts ainsi que ceux sinistrés ont quitté le bateau. Sur www.numerama.com/vroom il est possible d’avoir une série d’explications et de vidéos sous la rubrique incendie, etc... La société Boskalis qui était en charge du travail de déchargement a terminé son travail remettant ainsi un navire vide aux armateurs et assureurs. Celui-ci doit quitter Eemshaven pour mi-octobre au plus tard. Destination de l’épave flottante ? Amusante anecdote, une station de lavage improvisée à du être installée à bord afin que les véhicules intacts ne polluent pas le sol de Ems avec des résidus toxiques. A suivre...
11/09/23 | La frégate de surveillance Ventôse a appareillé de Fort-de-France, Martinique pour rejoindre le Golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe.
Elle succèdera ainsi au Porte-Hélicoptères Amphibie Mistral actuellement sur zone.
"Il semble que les forces ukrainiennes aient réussi à frapper ce matin les cales sèches du chantier naval de Sébastopol, probablement occupées par un sous-marin russe de la classe Kilo "Rostov-on-Don" et un navire de débarquement Ropucha."
Depuis le mois dernier la cale sèche était occupée par un Kilo et un Ropucha.
Les images Sentinel confirment qu'ils sont probablement toujours là.
BSF : SEVASTOPOL 0.5M du 28 août 2023 du port occupé de Sébastopol. Observations des navires sur port - 2x Grigorovich Class - 1x Pr 22160 - 1x Pr 21631 - 1x KILO - 1x Karakurt Class - 1x classe Krivak - 1x Ropucha / 1x KILO en cale sèche
"La confirmation visuelle indique désormais que le navire de débarquement de classe Ropucha "Minsk" a été détruit, et pas seulement endommagé, par un missile de croisière UA."
Le navire de croisière "Ocean Explorer" s'échoue au Groenland.
Par Mike Schuler.
12 septembre 2023.
Un navire de croisière moderne avec 206 personnes à bord s'est échoué dans l'Alpefjord du Groenland, situé dans le parc national du Nord-Est du Groenland, a rapporté mardi le Commandement conjoint de l'Arctique (JAC) du Danemark.
Actuellement, l'Ocean Explorer est stable et ne présente aucune menace immédiate pour l'environnement ou la sécurité des personnes à bord. Toutefois, le navire n'est pas en mesure de se dégager et il n'y a pas de ressources dans la zone capables de l'aider.
"Un navire de croisière en difficulté dans le parc national est bien sûr inquiétant. Il y a une longue distance à parcourir pour obtenir une aide immédiate, nos unités en sont éloignées et les conditions météorologiques peuvent être très défavorables. Toutefois, dans la situation actuelle, nous ne voyons pas de danger grave pour la vie humaine ou l'environnement, ce qui est rassurant. Bien entendu, nous suivons la situation de près et prenons cet incident très au sérieux", a déclaré le capitaine Brian Jensen, commandant du JAC.
Le navire le plus proche du Commandement de l'Arctique, le Knud Rasmussen, se trouvait à environ 1 200 milles nautiques du navire échoué. Il ne pourra arriver dans la zone que vendredi matin au plus tôt, en fonction des conditions météorologiques.
Un deuxième navire de croisière se trouve à proximité et restera dans la zone pour apporter son aide si nécessaire. Les garde-côtes islandais pourraient également être appelés en renfort.
"Dès que nous avons réalisé que l'Ocean Explorer ne pouvait pas se dégager seul, nous avons envoyé un navire", a déclaré M. Jensen. La JAC devrait également envoyer un avion pour évaluer la situation.
"Nous avons contacté les partenaires concernés dans la zone d'opération afin de déterminer si d'autres unités peuvent emprunter un chemin plus court et plus rapide vers le navire échoué", a ajouté M. Jensen.
Le JAC évalue plusieurs options pour libérer le navire.
"Ils peuvent soit essayer de sortir par leurs propres moyens lorsque la marée sera haute, soit demander l'aide d'un navire de croisière à proximité, soit demander l'aide du Knud Rasmussen, soit demander l'aide de l'un de nos collaborateurs. Quoi qu'il en soit, le plus important pour nous est que tout le monde arrive sain et sauf", a déclaré M. Jensen.
Une première tentative de renflouement du navire à marée haute a échoué.
L'Ocean Explorer est un navire de croisière d'expédition de classe "Infinity" appartenant à SunStone Ships et construit en 2021 par Ulstein dans son chantier partenaire China Merchants Heavy Industries (CMHI). Le navire mesure 104,4 mètres de long et est doté du système breveté "X-Bow" d'Ulstein. Il peut accueillir 165 passagers et jusqu'à 300 membres d'équipage.
Le navire est actuellement exploité par une filiale d'Aurora Expeditions, qui a racheté le mois dernier les activités de son ancien opérateur Vantage Deluxe Travel dans le cadre d'une procédure de faillite.
La classe Infinity a déjà fait la une des journaux pour avoir été le premier navire de croisière à utiliser le X-Bow d'Ulstein. https://gcaptain.com/sunstone-takes-delivery-of-first-expedition-cruise-ship-built-in-china
"UA : Il apparaît que le Pr. Le sous-marin armé Kalibr 636.3 "Rostov na Donu", qui a été touché ce soir à Sébastopol par un missile de croisière, a également subi des dommages dévastateurs, ce qui en fait le premier sous-marin russe perdu à cause des actions ennemies depuis la Seconde Guerre mondiale."
Le navire de débarquement russe "Minsk" dans un sale état après l'attaque de missiles de croisière ukrainiens dans le port de Sébastopol en Crimée occupée.
Le sous-marin Kilo "Rostov na Donu", quant à lui, ne serait pas réparable.
Alors que de plus en plus de détails nous parviennent, voici quelques informations sur l'un des bâtiments de la marine russe qui a été attaqué par l'Ukraine dans la base navale de Sébastopol il y a quelques heures.
Un sous-marin d'attaque diesel-électrique de la classe 06363/Improved Kilo a été touché. Il s'agirait du RFS Rostov-on-Don (B-237). Le Rostov-sur-le-Don est la deuxième coque du projet 06363/classe Kilo améliorée de sous-marins d'attaque à propulsion diesel-électrique dotés d'une capacité de lancement de missiles de croisière Kalibr SLCM (missile de croisière lancé par un sous-marin). La coque a été posée sous le numéro 01671 aux chantiers navals de l'Amirauté à Saint-Pétersbourg en novembre 2011. Elle a été lancée en juin 2014 et mise en service dans la flotte de la mer Noire le 29/12/2014. Les photos montrent le Rostov-sur-le-Don (B-237) lors de son déploiement en 2014.
Un événement important puisque Rostov-on-Don est une plateforme de lancement de missiles de croisière Kalibr impliquée dans les attaques contre l'Ukraine.
Dernière édition par Iceman29 le Ven 15 Sep 2023, 07:56, édité 1 fois
Le monument préféré des Français : la citadelle de Port-Louis arrive neuvième, le Belem cinquième.
La citadelle de Port-Louis et le trois-mâts Le Belem sont arrivés en 9e et 5e positions des monuments préférés des Français.
Sélectionnés pour représenter la Bretagne et les Pays-de-la-Loire dans l’émission Le monument préféré des Français, diffusée ce mercredi soir sur France 3, la citadelle de Port-Louis (56) et le trois-mâts Belem sont arrivés, respectivement, en 9e et 5e positions. Au final, c’est le château fort de Sedan qui monte sur la première place du podium.
C'est bien terminé pour l'Abeille Flandre, mais il restera quelques souvenirs. Article de mer et marine. https://www.meretmarine.com/fr/construction-navale/l-helice-du-mythique-remorqueur-abeille-flandre-remise-a-la-ville-de-brest
Et cela va aussi se terminer à Bordeaux pour quelques vielles coques de la Royale. Article aussi de mer et marine.
Il en aura sauvé des vies, ce remorqueur, lui et ses équipages, respect!
Le livre de Hervé Hamon " L' Abeille d'Ouessant" est un bon témoignage de cette époque, passionnant. L'ambiance à bord y est très bien restituée.
"« L’Abeille », c’est un remorqueur de haute mer, un des plus puissants de la planète, en « station » à Brest.
Ouessant, c’est le cap Horn de l’Europe, le pays des vents furieux, des courants sauvages, des crocs sous-marins.
« L’Abeille » garde Ouessant comme on garde un trésor ou un stock de nitroglycérine. 24 heures par jour, 365 jours par an, elle est prête à appareiller pour éviter que le sang et le pétrole ne salissent les rivages les plus dangereux de l’autoroute maritime la plus fréquentée des notre monde. Absolument par tous les temps.
Durant une année, Hervé Hamon a partagé, à leur bord, l’existence des chasseurs de tempêtes. Il raconte ici le métier de ces marins. Il raconte les nuits à la passerelle par force 12, et le travail des matelots, sur le pont, sous les déferlantes, pour passer la remorque aux navires en détresse.
Et l’attente, aussi.
Il a su concilier le regard attentif du témoin avec un talent d’exceptionnel raconteur d’histoire. Une histoire de vie et de tumulte, de liberté et de contrainte, où l’ordinaire et l’extraordinaire sont mêlés. Une histoire généreuse et une question : pourquoi des hommes acceptent-ils de risquer leur vie afin que d’autres hommes ne meurent pas ?"
Auteur : Jean BULOT Préface d’Olivier de Kersauson Éditeur : Editions des Equateurs Dim. 22 x 15 331 pages
"Jean Bulot est l’une des grandes figures de la mer en France.
Après avoir été officier de Marine marchande et voyagé au long cours, il a pris le commandement des remorqueurs de haute mer Abeille Languedoc et Abeille Flandre. Né en 1939 sur l’île d’Arz, l’île des Capitaines, dans le Morbihan, fils d’un commandant, il a vécu pour la mer et sur la mer.
Ses Mémoires très attendus retracent à la fois son enfance bretonne, ses débuts comme pilotin, lieutenant le long des côtes d’Afrique et d’Amérique puis son engagement dans le remorquage de haute mer, ce métier si particulier exigeant de grandes capacités manoeuvrières et un dévouement humain extrême.
Scandalisé par le drame de l’Amoco-Cadiz, Jean Bulot participera au sauvetage de plusieurs pétroliers et contribuera à la sauvegarde du littoral français.
Ami d’Olivier de Kersauson, auquel il porta secours, Jean Bulot est un merveilleux conteur du monde maritime. Bretagne, haute mer et sauvetage sont les trois sillons de ces Mémoires, écrits avec le sens de l’anecdote, du trait et de l’humour.
Jean Bulot vit sur l’île d’Arz dans le golfe du Morbihan. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, publiés notamment au Chasse-Marée."
_________________ Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. » Victor Hugo
Pour compléter le sujet et le livre et pour ceux qui ne connaîtraient pas cette vidéo, voici un lien pour visionner la vidéo de Hervé HAMON :
https://www.youtube.com/watch?v=f0XI4qcmNaQ
Attention petite mise en garde pour ceux qui sont sujet au mal des transports, vu sur un grand écran cela peut induire des nausées et du coup cela serait moche de vomir le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter et plus si affinité sur le clavier... A+, PLEF.
_________________ Toujours les bateaux sont bons, quand sur dunette et pont, les hommes le sont. - Dicton des anciens de la voile -
Si haut qu'on monte, on finit toujours par des cendres/descendre.
Pour compléter le sujet et le livre et pour ceux qui ne connaîtraient pas cette vidéo, voici un lien pour visionner la vidéo de Hervé HAMON :
https://www.youtube.com/watch?v=f0XI4qcmNaQ
Attention petite mise en garde pour ceux qui sont sujet au mal des transports, vu sur un grand écran cela peut induire des nausées et du coup cela serait moche de vomir le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter et plus si affinité sur le clavier... A+, PLEF.
Hasard des choses, le livre d'H. Hamon, Abeille d'Ouessant est justement sur ma table de chevet depuis deux jours .... Enfin rare sont les bons livres de mer absents de ma bibliothèque, mais on trouve toujours. J'avoue que les versions anglaises, bien plus nombreuses, sont plus rébarbatives à lire comme roman de chevet.
Des photographies publiées révèlent toute l'étendue des dégâts subis par le sous-marin classe Kilo « Rostov-na-Donu » à la suite de l'attaque survenue la semaine dernière à Sébastopol.
Le PHA Mistral déployé en mission #Corymbe dans le golfe de Guinée #GoG arrivera à Abidjan le 19/09.
L'escale sera marquée par la cérémonie de remise de diplômes du stage SIREN23 aux 28 marins participants de 10 nations du #GoG après 1 mois de formation à bord.
Visite de Charles III : « Iron Duke », le navire de guerre du roi, accoste à Bordeaux.
La frégate de la Royal Navy sera à Bordeaux le mercredi 20 septembre. Elle y restera pendant quatre jours.
Arthur Wellesley de Wellington est connu de ce côté-ci de la Manche pour avoir vaincu Napoléon à Waterloo.
Celui qui fut Premier ministre britannique entre 1828 et 1830, puis brièvement en 1834, y gagne le surnom d’Iron Duke (le duc de fer), un patronyme dont furent affublés trois joyaux de la Royal Navy. Les deux premiers, deux cuirassés, furent envoyés à la casse respectivement en 1906 et 1946. Le troisième, une frégate de type 23, a été lancé sur les océans en 1991.
Cette frégate de la Royal Navy y vogue toujours. Elle quittera son port d’attache de Portsmouth pour se rendre à Bordeaux pour la visite du souverain britannique Charles III le 22 septembre. L’« Iron Duke » précédera le roi : elle accostera dans le port de la Lune le mercredi 20 septembre, ce qui occasionnera la fermeture du pont Chaban à la circulation entre 10 h 54 et 12 h 27. Le navire de guerre stationnera à Bordeaux pendant quatre jours. Il repartira le dimanche 24 septembre avec une nouvelle fermeture du pont Chaban à la circulation entre 12 h 49 et 14 h 57.
Bonjour Pascal, Pour revenir un peu plus haut dans le fil. D’après le récit de Hamon, l’Abeille Flandre est à quai à Brest pas un beau temps automnal. Les mécaniciens tiennent malgré tout les moteurs à température, prêts à démarrer à pleine puissance sur un ordre de Carlos afin d’effectuer un appareillage immédiat avec un bateau à 100 % de ses capacités. Ma question qui va te paraître un peu bête vu ton expérience, les moteurs devaient donc avoir leur huile à température et tout les éléments principaux lubrifiés en permanence. Comment faisait-on, réservoirs d’huile chauffée en permanence avec circulation forcée ? Grâce aux groupes électrogènes par échangeurs de température ? Merci d’avance de tes explications.
Les moteurs principaux et les groupes électrogènes pas en services ont leurs eaux de refroidissement réchauffée en permanence, les deux circuits sont séparés normalement pour des raisons de sécurité en cas de fuites.
Il y a en général un circuit dédié commun aux groupes électrogènes qui peuvent être 2,3 ou 4, ce circuit ne nécessite pas normalement de réchauffage, vu qu'il y au moins un groupe en service en permanence, mais si il y a besoin ( par exemple pour la remise en route du navire, il y a des résistances électriques ou un réchauffeur vapeur, si le navire possède une chaudière). Pour les gros groupes, la circulation de l'eau de refroidissement peut être effectué par une ou deux pompes attelées au moteur en général suivant la puissance du moteur ou des pompes électriques (3).
Les groupes ont chacun une pompe à huiles de pré-graissage électrique, qui démarre automatiquement quand le groupe stoppe. Ce qui permet de garder le moteur chaud à 80°, huile et eau et une circulation d'huile sur les paliers.
Le réchauffage de l'huile peut se faire également par le séparateur d'huile dédié aux groupes électrogènes. le séparateur permet d'éliminer l'eau éventuellement présente dans l'huile, mais surtout les impuretés qui se trouvent immanquablement dans le carter à cause de la combustion du fuel lourd ou moins, du gas oil qui passent à travers les segments, guides de soupapes, pompe à combustible..
Il faut savoir que ce genre de diesel marin déteste les changement de t°, ca peut se mettre à fuir au niveau des joints de chemises lorsqu'on les laisse se refroidir pour certaines interventions de maintenances. Les fuites s'arrêtent la pus part du temps quand on remonte en t°. Mais pas toujours surtout quand les joints toriques en caoutchouc prennent de l'âge. Il faut sortir la ou les chemises dans ce cas pour remplacer les joints.
Le moteurs est un petit peu également chauffé indirectement par le fuel lourd se trouvant dans la rampe à combustible qui aliment les pompes à combustible, ici on est à des t° de 130°c généralement. Au gas oil il n'y a pas de réchauffage. Quand on fait des travaux sur un diesel marin qui fonctionne au fuel lourd (HFO) on le repasse au gas oil pour faire certains travaux de maintenance, les moteurs peuvent fonctionner avec les deux combustibles. Mais le fuel lourd est moins cher et plus calorifique.
Sur les navires automatisés les groupes démarrent, stoppent, se couplent, se découplent automatiquement du réseau principal du navire.
Pour le ou les moteurs principaux, c'est pareil au niveau réchauffage ( réchauffeur électrique ou vapeur ou directement par l'eau des groupes en secours par un système de tuyaux de traverses)
A part que là, avant de les démarrer, il y a souvent une procédure manuelle. Il y une pompe de pré-graissage également qui tourne moteur arrêté.
La première chose à faire est de démarrer la pompe à huile principale électrique ( gros moteur) , parfois le pompe est attelée au moteur sur les petits moteurs. Puis on prégraisse les chemises des cylindres, c'est spécifique au 2 temps, un peu comme l'huile qu'on met dans l'essence de la mobilette, c'est un graissage à huile perdue, elle sera en partie brulée dans le cylindre, le reste qui ruisselle dans le collecteur d'admission est récupéré, et brulé dans l'incinérateur. Ce graissage fonctionne en permanence une fois le moteur en route, sinon le piston serrerait . Le dosage est fait au petit oignon par la pompe à huile dédié olépolymétrique car c'est un coup supplémentaire ne plus du combustible.
On ouvre les décompresseur sur chaque culasse, Puis on vire ( faire tourner) le moteur très lentement ( 1 ou 2 tours par minute) pour bien graisser les paliers, les chemises etc.
Puis on découple le vireur, et "balance le moteur à l'air" de lancement ( 30 bars de pression) pour le faire tourner de quelques tours rapidement. On entend les décompresseurs cracher de l'air. Ca permet de vider l'eau qui pourrait de trouver dans le cylindre, condensation ou fuite d'eau ou plus rare de l'huile, on observe que rien d'anormal ne sorte à ce moment là. Ce qu'on peut voir et entendre dans le film de l'abeille Flandre lors de la préparation des moteurs principaux, les "pschitts", ce sont les décompresseurs qui crache.
Puis on les ferme. Et on démarre le moteur.
Moteur 4 temps : Alors ici, il y a plusieurs possibilités
1 - Il y a un embrayage entre le réducteur/inverseur de l'arbre porte hélice, hélice à pas fixe et le moteur lui même.
2 - Il n'y a pas d'embrayage mais seulement un simple réducteur qui entraine une hélice à pas variable
3 - Le cas d'une propulsion diesel électrique ou là les moteurs servant de groupes électrogènes servent à la fois à la consommation électrique domestique du bord, mais aussi à la propulsion en alimentant des moteurs électriques de propulsion. Ces moteurs réversible entrainent soit un réducteur et un arbre porte hélice classique ( parfois une hélice à pas variable), soit un système Azipod qu'on peut voir maintenant sur beaucoup de paquebot. Ils alimentent également les propulseurs d'étrave ou de poupe.
Les moteurs 2 temps.
On les trouvent sur les cargos, pétroliers, transports de gaz, de gros tonnage en général.
Ici le moteur tourne à vitesse lente (de 90 à 120 tours minutes pour certains à puissance d'exploitation). L'arbre d'hélice est directement attelé au moteur sans réducteur, elle peut être à pas variable dans de rare cas d'exploitation spécifique du navire.
Alors bien sûr en manœuvre portuaire, le moteur est lancé à chaque fois que la passerelle demande de la puissance. Ici on est obligé de stopper le moteur pour stopper l'hélice. La marche arrière s'obtient en basculant d'un jeu de came de marche avant disposé sur l'arbre à cames à un jeu de cames de marche arrière (cames de soupape, pompe à combustible, distributeur de lancement), Un vérin hydraulique pousse, translate à l'arbre à cames dans la bonne position afin que le moteur démarre dans le sens voulu. Tous ceci est hérité des machines à vapeur, en gros.
Il faut bien sûr des grosses réserves d'air à 30 bars et des compresseurs puissants, en général 3. Si la manoeuvres demandent trop de lancements répétitifs, on peut se retrouver à cours d'air de lancement. C'est là qu'on voit les pilotes portuaires qui ont de la bouteilles ou pas..
J'en reviens au premier lancement avant la manoeuvre. Dans le cas du moteur 2 temps, le test du moteur se fait donc brièvement au port, pour appareiller par exemple. On doit demander l'autorisation à la passerelle pour savoir si rien n'engage l'hélice, une aussière, un bateau etc.. C'est valable au mouillage également.
Une fois qu'on a le feu vert, on lance en arrière le moteur (et l'hélice par voie de fait) pour quelques tours, il ne faut pas insister car ça pourrait casser des aussières d'amarrage, on stoppe rapidement. Puis on lance en avant de la même façon, ce qui équilibre le faible mouvement du navire le long du quai.
Après ce test on peut passer les commandes en passerelle pour la manoeuvre de départ. Un autre essai moteur identique est alors effectué depuis la passerelle pour vérifier la liaison du chadburn électronique. La barre hydraulique est également testée, à bâbord toute et à tribord toute avant l'appareillage.
La manoeuvre de départ demande en général moins de temps et de puissance que l'arrivée, où le moteur est bien chaud. Un fois sortie du port et le pilote débarqué on augmente la puissance du moteur graduellement jusqu'à avant toute. Puis le chef de quart passe le transmetteur d'ordre à RL, Route Libre. L'automatisme numérique va faire en sorte d'augmenter la puissance jusqu'à la vitesse d'exploitation "route libre" en 20 minutes ,en général.
Bien expliqué ici pour un moteur 2 temps:
Démarrage 4 temps:
Sur un remorqueur, l'utilisation des moteurs est plus spécifique, car souvent en manoeuvre ou en traction, les amplitudes de puissance évoluent beaucoup. Le moteur 4 temps est plus adapté car plus souple à l'utilisation et encombrement dans ce cas, encore plus avec une propulsion diesel électrique.
Ici démarrage d'un ancien diesel de U-Boot, à l'ancienne , moteur 4 temps , j'ai connu ça aussi. Pompe à bras de pré-lubrification, vireur à bras, il faut être bien musclé. On voit la pression d'huile monter sur le mano de pression d'huile du moteur lorsque le technicien pompe, mano de gauche.
Sur ce moteur, il y a des bougies de préchauffage, utilisées surtout quand le moteur est totalement froid.
Belle vidéo, bien filmée.
Un autre moteur 2 temps, pure 2 temps, sans soupape d'échappement, ca ne se fait plus. J'ai navigué sur un navire qui en avait un encore à la fin des années 1970, un moteur Fiat 8 cylindres sur pétrolier de 100 000 tonnes:
Mon père, en photo ici, a beaucoup pratiqué ces moteurs full 2 temps, ici un Man sur un pétrolier de Total ( Compagnie Navale des Pétroles à l'époque CNP ), année 1950, probablement le "Kirkouk", c'est l'injecteur de combustible qu'on voit sur la culasse:
Ici le MS Cap San Diego, magnifique, un moteur Man du même type probablement:
Opération: Sécurisation du voilier cargo "Avontuur" par le RIAS Abeille Normandie depuis le milieu de la nuit, à cause des conditions météorologiques dégradées dans le Nord de la Manche - coordination CROSS Gris Nez, Les Abeilles Internationales.
AVONTUUR est une goélette à deux mâts construite en 1920 par Otto Smit à Stadskanaal, aux Pays-Bas. Jusqu'en 2005, il était utilisé comme voilier, plus récemment par le capitaine néerlandais Paul Wahlen.
Il naviguait entre la mer du Nord, la Baltique, l'Atlantique Nord et les ports des Caraïbes où il était largement considéré comme l'un des derniers véritables cargos du XXe siècle. Après des années de service comme navire à passagers le long de la côte néerlandaise et des îles de la Frise occidentale, l'AVONTUUR est devenu la base de la communauté Timbercoast à l'automne 2014.
Bonsoir Pascal, Je te remercie vraiment pour toutes ces explications, c’est pour moi fascinant. Je vais les relire demain matin une fois encore et surtout regarder toutes les vidéos avec passion. Décidément, les salles des machines n’ont pas terminées de me fasciner...
Au Palais de Chaillot, place du Trocadéro, le musée dévoile son nouvel écrin, son parcours renouvelé et ses collections restaurées.
Du projet culturel à l’architecture, de la muséographie au parcours, tout a été entièrement repensé pour vous offrir une nouvelle expérience de visite autour de la mer et ses enjeux contemporains. Des sculptures navales aux mythiques transatlantiques en passant par les chefs-d’œuvre de Joseph Vernet, le parcours est une immersion au plus près de notre patrimoine culturel maritime.
Que l’on soit néophyte ou passionné de mer, amateur d’art, de sciences ou féru d’histoire, ce nouveau musée s’adresse à tous, et notamment aux jeunes générations.
Rendez-vous vendredi 17 novembre pour un voyage en mer, dans un musée vivant, porteur d’émotions et de savoirs.
Grand week-end d'ouverture, du vendredi 17 au dimanche 19 novembre Pour sa réouverture, le musée national de la Marine organise durant trois jours un grand week-end festif, gratuit et ouvert à tous.
Durant ces trois jours, de nombreuses surprises attendent les visiteurs de tous âges ! Ils pourront notamment participer à des fresques sonore et artistique, à des ateliers en famille ou à une séance de yoga pour une pause détente, mais aussi assister à des conférences, des performances dansées, un concert dessiné ou un DJ Set. Pour clôturer le week-end, les visiteurs seront invités à participer à une grande tradition de la Marine, le Passage de la Ligne !
Programme complet et modalités de réservations à venir prochainement.
Bonjour Explications trés trés intéressantes sur le démarrage des moteurs marins, J'ai assisté de nombreuses fois a des démarrages de moteurs en tant que "passager" sur les remorqueurs de Saint-Nazaire
Réglage des culbuteurs sur un moteur de 2.000 cv ,recherche du point mort par le collégue qui vire a la main, le moteur de l'autre cote
Le moteur vient d'étre démarré ,le mécanicien écoute si il n'y a pas de bruits anormaux. Michel
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