Chalutier Marsouin L.270 et dérivés : accessoires [modélisation/impression 3D 1/33°] de Iceman29

Barnouic a écrit:

bien que l'emplanture de la cheminée que montre la photo de 14:39 paraisse bien légère eu égard aux contraintes de cisaillement dues au roulis et au tangage et que l'élingage, même tendu à bloc, ne pourrait totalement éliminer.

A mon avis, la structure de maintien de la cheminée est probablement sous le pont à l'abri des intempéries et de l'eau de mer, la collerette du bas de cheminée que l'on voit est juste là pour faire l'étanchéité / jointure.

Ca facilite la protection et l'entretien, plutôt intelligent.

Collerette rivetée au pont ET à la cheminée... mouais...

Collerette telle que représentée sur le modèle en laiton du Musée des Thoniers d'Etel :



Si sur l'Explorer II ils se sont compliqués la vie c'est qu'il devait y avoir des problèmes de ce côté là.

Je le terminerais demain.

Il est bien avancé maintenant ce sympathique guindeau.

Ne serait-il pas possible d'avoir les deux manivelles à part (non montées) ? Ou bien les deux à poste pour une utilisation manuelle du guindeau à défaut de vapeur ? Idem pour les treuils ? - Sinon une seule manivelle serait utilisée à quelle fin ? A remuer les moteurs avant utilisation et/ou pendant la purge des cylindres ?

A quoi pouvaient servir les arrivées d'air comprimé (sur colonnettes ?) que l'on peut voir sur certains plans, placées à proximité des alimentations vapeur des moteurs de treuils et de guindeaux ? A purger les canalisations et/ou les cylindres des condensats ? A faire fonctionner les moteurs à défaut de vapeur ?

Pascal, là, je ressent bien le gars qui s'éclate à modéliser.

Bernard

@Barnouic

Les 2 manivelles seront démontables, donc tu pourras les placer où tu veux, sur le pavois par exemple , si il y en a un.. comme sur les photos qui m'ont servi à modéliser.

Les 2 manivelles servent principalement à remonter l'ancre en cas de problèmes techniques. D'ailleurs sur le vieux chalutier que j'ai vu de près l'autre jour, le guindeau n'est pas motorisé, il y a un grand volant qui remplace le moteur, un peu comme sur certaines vieilles péniches.

Ici deux manivelles ne sont pas de trop pour deux hommes à la manœuvre.

Pour les manifolds d'air, je n'ai pas vu ces plans.. Mais toutes machines à vapeur peut fonctionner généralement à l'air, turbine, moteur à piston, encore faut 'il un débit suiffant et donc de gros compresseur en 7 bars.

Maintenant l'air est très utilisé sur les ponts des navires actuels, nettoyage du pont lorsqu'on le pique et qu'on le peint, marteau à aiguille à piquer à air (avec  des aiguilles anti-déflagrantes pour les navires de transport de produits dangereux) , lapidaire, lampe à générateur intégré à turbine fonctionnant à l'air et antidéflagrant pour les navires transportants des combustibles, ça permet d'éclairer l'interieur sous atmosphere explosive, des pompes d'assèchement mobile à air, des ventilateurs pour les citernes  etc..

@Bernard, oui c'est assez plaisant à dessiner, j'ai plein d'images dans la tête de ces machines   . Il y a quasi autant de guindeaux différents que de bateaux construits! J'exagère, mais pas tant que ça.

Les 4 petits purgeurs qu'on voit sur les cotés permettent de purger automatiquement l'eau qui se condense dans les cylindres forcément. Ils sont très simples, et leur fonctionnement tout autant, mais consomment un peu plus de vapeur que des purgeurs plus sophistiqués.

Fonctionnement de ces purgeurs qui existent depuis très longtemps. Sur les ponts des navires avec des apparaux fonctionnant à la vapeur ( ca devient rare ) , ils font un bruit très caractéristique de cliquetis lorque la pastille retombe sur son siège.

https://youtu.be/5ZjQhh-7Dkc


Je vais surement imprimer les poupées à part car la position requise pour une bonne impression du guindeau n'est jamais favorable à l'impression des poupées. Ca ne change pas grand chose. Il suffit de les percer sur le dessin, pour les coller sur l'arbre une fois imprimées.

Ce guindeau est maintenant terminé.













Le système tout simple qui permet d'accoupler l'arbre des manivelles, Il y a peut être un système à cliquet quelques parts pour éviter un dévirage de l'ancre et un retour de manivelle, un petit pignon avec vis de blocage, qu'on peut glisser sur l'arbre équipé d'un méplat. Il est possible que même système existe du coté moteur, mais je n'ai aucune photo de coté du guindeau.

Les mots me manquent...Je n'avais jamais rien vu de tel auparavant. Quelle folie !

Impression du prototype aujourd'hui, ça permet d'ajuster les supports au mieux, surtout sur des objets complexes à imprimer, comme celui-ci, en une seule fois ( Sans les poupées ).

Il y a une ou deux corrections mineures à apporter aux supports, et surtout replacer le pignon de manivelle à sa place de stand-by. Dans l'ensemble l'impression est très bonne.

La-La l'boulot pour décarotter tout çà ..., mais le résultat est là : magnifique !

De gauche à droite :
- guindeau à vapeur simple barbotin pour le L.270
- guindeau à vapeur double barbotin pour l'Inchview
- guindeau électrique double barbotin pour le Bag Du

Après çà va falloir assurer...
Et un coup d'pied au cul, un !
Je parle pour moi, bien entendu.

Resterait pour les guindeaux :

- un guindeau à vapeur simple ou double barbotin pour l'Ocean Reward (Admiralty harbour service) ?
- un guindeau électrique double barbotin pour le Lady Mac B. (Round Table Class)

J'ai imprimé deux électriques déjà.

Resterait : " un guindeau à vapeur simple ou double barbotin pour l'Ocean Reward ?"

J'attends ta réponse pour lancer ces impressions.

C’est tellement beau que l’on a envie de construire un bateau autour .
Bravo Iceman j’admire ton travail .

@ Hub92 - on va bien finir par te convertir aux p'tits gris de la der des der.

@ Iceman 29 - je dirais un simple barbotin vapeur pour la bête de somme de l'Amirauté. Pour porter le courrier, des vivres ou du black thorn ça devrait suffire (sauf évidemment si tu as déjà imprimé un double).

C'est impressionnant à voir , le détail des pièces c'est fou.....

Pour clore la digression Explorer II il m'est rapporté un peu tardivement que pour des raisons de maintenance (nettoyage du carneau, ramonage du conduit, autre  ?) la cheminée devait être régulièrement déposée. A cette fin il y avait une oreille de levage sur la plaque d'embase (base plate) alors que des clams assuraient sa fixation en pourtour (ce que je croyais être dans mon souvenir visuel des oreilles taillées dans la masse de l'embase).

Concernant la cheminée du L.270 le principe plutôt "rustique" utilisé sur ce bateau sera le même :

 

Par contre je pense que la supposée "virole" n'est pas rivée sur la fût de la cheminée mais que c'est le fameux "hanger" qui est rivé sur celui-ci et qui vient reposer sur une plaque d'embase elle-même rivée au pont. ATTENDRE CROQUIS DE CONFIRMATION.


PS : quelque chose me dit que l'ami Pascal avait connaissance de cette image quand il a dessiné l'emplanture de la manche à air... entre autres

Barnouic a écrit:

PS : quelque chose me dit que l'ami Pascal avait connaissance de cette image quand il a dessiné l'emplanture de la manche à air... entre autres

Non, pas du tout, je l'ai vu il y a quelques jours quand j 'ai posté ici cette image, par contre j'ai eu du mal à retrouver l'image originale HD pour pouvoir zoomer. Ca ne ressemble pas à ce que j'ai dessiner d'ailleurs.

Source: https://www.britmodeller.com/forums/index.php?/topic/235105791-admiralty-drifter-with-barrage-balloon-scratchbuilt-1350/

Du coup je serai moins affirmatif. Difficile de dire s'il s'agit d'une virole ou bien de deux pièces distinctes. Faut voir ... et moi je n'y vois pas bien. Le professionnel en pense quoi ?


En pied de cheminée, ne serait-ce pas le registre de fumée que l'on voit, une chaînette reliée à une biellette de commande plongeant dans la chaufferie par le soupirail à plat-pont ?

... et là, de quoi s'agit-il ? d'un guindeau ou d'un socle de canon ?

C'est probablement un guindeau/cabestan comme sur le remorqueur que je suis en train de monter.

Ce n'est pas sur le bateau que la photo de la cheminée semble t'il:

La photo d'origine: https://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205139623

Tu as raison... J'aurais du dire cabestan mais avec mon pas lent je deviens chèvre.

Aurais-tu une ou des réponses à apporter aux deux questions posées dans le post précédent ce dernier ?

Le volet de tirage semble effectivement réglable depuis la chaufferie quand le panneau est ouvert, il y aussi une commande manuelle en local visiblement.

Pour le tube de cheminée, je pense que c’est une simple virolé rivetée sur le pont et sur le tube. Le tube de fumée intérieur peut peut être se dilaté et coulisser légèrement  à l’intérieur grâce à des patins au bout des plaques qui centre ce tube..

Sur les grandes cheminées de navire actuelles plusieurs tuyauteries y arrivent, les tuyaux d’échappement du moteur principal, des groupes électrogènes, la chaudière de mouillage, et certains dégagements, soupapes de sûreté des chaudières, reniflard des carters moteurs (vapeur d’huile).
Les tuyaux d’échappement qui sont très chauds sont isolés grâce à du calorifugeage, souvent de la laine de roche, confiné par de la tôle fine démontable. Des supports sont soudés sur le tuyaux d’échappement et reliés à d’autres supports attenants fixés à la cheminée elle même.

Des boulons placés dans des trous oblongs relient ces deux plaques, ils sont dotés de contre écrous car ils ne sont pas serrés pour permettre un certains mouvement à cause de la dilatation du tuyaux, on vérifie périodiquement qu’on peut tourner ces boulons à la main ou facilement avec une clef. Au niveau du plafond de la cheminée ou le tuyau passe à travers, un surbau de 15 à 20 cm est soudé sur le plancher du haut de la cheminée, et une virole est soudée sur le tuyau d’échappement, la virole recouvre le surbau mais ne sont bien sûr pas fixé l’un à l’autre, ça permet la dilatation et empêcher la pluie de rentrer dans cheminée. Les dalots d’évacuation d’eau de pluie du plancher de cheminée sont contrôlés fréquemment car il peuvent se boucher avec la suie ou des morceaux d’escarbille. Si ce n’est pas fait, de l’eau de pluie très sale peut dévaler à l’intérieur du compartiment machine en passant par dessus le surbau.. Bonjour le nettoyage.

Photos personnelles, et schéma très rapide pour expliquer:

J'adore ces photos

;;@ Iceman29 - Merci pour ces utiles précisions.
;
La virole soudée sur la canalisation en dilatation coiffant un surbau, c'est bien ainsi que je voyais les choses, pour les échappements de soupapes notamment. Si cette méthode simple aurait été probablement utilisée sur des bateaux comme l'Inchview, le Lady Mac B. ou le Bag Du, la photo en question remet tout cela à plat (cas de le dire) pour le L.270 qui devrait en toute logique suivre le modèle de ce bateau très anglais.

Il faut dire que les pieds de cheminées sont peu ou pas décrits, dessinés ou photographiés, pourtant c'est la sorte de "détail" qui se verra comme le nez au milieu du visage car la plupart du temps un modèle est regardé par le dessus.

Question : que comptes tu faire (ou pas) pour la commande de registre ?

@ 0582..574

Je m'interroge à propos des images accompagnant ta signature... Serais-tu une Mary Read en second ?

Ben, je ne sais pas encore, dommage qu'il y ait ce bout lové sur la photo qui gêne la vue du système.



On voit bien le bras de commande qui sert pour la commande de machine avec la chainette ou un cable..
Le volet dans la cheminée à peut être un contre poids d'un coté forçant le volet à s'ouvrir par gravité ( par sécurité, donc en tirant sur le cable de commande ça se ferme.

on aperçoit un manche de commande locale, qui sert aussi peut être d'indicateur de position du volet, il me semble voir mais pas sur un secteur cranté qui permettrait le réglage en local avec ce type de verrouillage. Un peu comme les ancien frein à main de tracteur: