Comme aujourd'hui le temps était absolument fantastique, c'était la journée idéale pour... rester dans son garage.
la restauration avance..
j'ai commencé le meulage de l'intérieur de la coque, afin d'y appliquer le duo fibre de verre/Epoxy pour maintenir l'ensemble.
Il faut absolument uniformiser les paquets soudures existants pour donner un aspect le plus lisse possible à l'ensemble, pour optimiser la surface de collage, mais sans y aller trop fort, au risque de dessouder l'ensemble.
Si je dis ça, c'est par ce que je me suis fait prendre...
y'a encore du travail, je n'ai fait qu'une partie de la coque, mais c'est du domaine du "chirurgical".
Histoire de changer un peu d'atelier, je me suis attelé à la réalisation de mes gabarits qui serviront à limiter le potentiel risque de déformation de la coque au moment du collage à l'Epoxy et qui me servira également comme support de collage des ponts.
Jusque là, comme je l'avais écrit, les ponts étaient simplement collés à la coque sur l’épaisseur le la tôle, soit 0.6 mm.
Ces gabarits sont réalisés dans du Roofmat.
Ce matériau permet des découpes précises et propres et présente l'avantage de pouvoir être travailler au cuter et d'être poncé.
J'ai pu ainsi sans trop de difficulté leur donner la forme exacte de la coque pour une surface de collage maximale, par un simple ponçage de découpes anguleuses.
Le gabarit du pont arrière
Celui du pont avant
Et voilà ce que ça donne une fois placés sur la coque.
Les traverses sont uniquement là pour s'assurer de la bonne correspondance en plan des gabarits avec les rebords de la coque. elles seront retirées avant le collage des ponts.
C'est là que l'on s'aperçoit que la coque a travaillé durant toutes ces années passées dans le grenier.
Le gabarit est calqué exactement sur le pont arrière.
Aujourd'hui il y a un jeu de 3 à 4 mm.
C'est donc l'ensemble de la coque qu'il va falloir resserrer afin de les refaire coïncider parfaitement et que les ponts viennent reposer à nouveau sur les rebords de la coque...