Fougueux par fab-reims

voici quelques photos de l'intérieur de la coque et de son système de construction... si ça peut aider quelqu'un..

Bien le bonjour

Interressant, ça semble pourtant fragile

une question la coque n'a pas tendance à vriller ?

y a du boulot quand même...

Quand on voit l'état de l'intérieur de la coque, il était temps de faire quelque chose

je suis surpris par la rigidité de la coque... elle ne vrille pas du tout.
le seul réel problème vient surtout des soudures. certaines ont très mal vieilli et d'autres se sont littéralement cassées.

j'hésite sincèrement à toucher à l'intérieur. bien évidemment, je vais réparer les soudures endommagées et renforcer celles qui sont fragiles.

le risque est une dislocation complete de la coque je pense que ce ne sera pas évident à ressouder

autre question c'est brasé ou souder etaing ?

apparemment c'est à l’étain... d'où une résistance mécanique qui reste faible, ce qui peut expliquer les rupture de soudure...(mais qui a tenu 40 ans quand même)...

En effet, ce qui me fait peur c'est de trop toucher à l'intérieur, au risque par les vibrations engendrées par le brossage et/ou le meulage, ou une trop forte pression exercée sur les soudures, ou même leur désépaississement, de fragiliser encore plus la coque et de la voir partir en morceau.
ce que je risque de faire, mais là encore ça reste à étudier c'est, une fois la coque réparée, de la remplir de mousse expansive. c'est un matériaux assez rigide une fois sec, qui permettra d'éviter tout risque d'écrasement ou de déformation de la coque et qui me servira d'appui quand je recollerais les 3 ponts. ils ne tenaient que par un simple filet de colle au contact entre la tôle de la coque et le bois des ponts. la surface de contact n’était donc que de 0.6 mm...

Enfin tout cela est à étudier....



Dernière édition par fab-reims le Dim 22 Avr 2012, 20:13, édité 1 fois

peut être à la place de soudure a l'etaing un collage à l'époxie renforce d'une bande de fibre

pour ressouder il faut particulierement bien decaper les emplacement à souder sinon ça ne tiendra pas ou mal

bonjour,

une idée comme ca,

bloquer la coque à l'extérieur à chaque endroit ou il y a un couple, puis comme dit Bromure
décaper la peinture,
mettre le métal à nu,
coller à l'époxy...

pour renforcer de chaque coté des couples, tu peux rajouter des renforts en métal réalisé en tôle fine, pour les parties droites, en forme de cornière:
photo



puis pour les parties plus ou moins arrondies
re-photos,





sur cette image,



plus la distance "d" est petite, plus petit pourra être le rayon de cintrage...mais les dents de scie devront être moins hautes, voire éventuellement se chevauchées un chouilla...



voilà voilà, si ca peut aider ou apporter un début de solution...

l'idée est séduisante...
j'ai testé ce matin la soudure à l’étain.. je comprends maintenant à quoi correspondent tous les paquets qui jonchent l'armature.... la soudure a beaucoup de mal à tenir....

je vais déjà finir le ponçage et le meulage de l'extérieur..

j'ai fait des essais de renfort (sur un support quelconque, en fait 2 bout de tôle que j'ai à la maison) à la fibre de verre/epoxy. la fibre est relativement malléable, on peut assez bien la former et l'adapter à la forme des tôles, donc je suppose à celle de la coque.. ça à l'air de tenir bon... donc c'est à tenter...

Bonjour Fab-Reims.
Sacré travail de restauration.
Pour la soudure à l'etain, le catalogue STAB donne la recette de "l'eau à souder",
la recette étant des copeaux ou petits morceaux de zinc dissous dans de un peu (10 cl pour essayer) d'acide chlorhydrique jusqu'à saturation,(attention ça chauffe) lors de la réaction) filtrer.
Avec un pinceaux passer cette eau sur les parties à souder, puis souder.
Je n'ai pas trouvé mieux jusqu'à présent, l'étain s'étale comme de l'huile sur de l'eau, sur une surface décapée et propre grâce à cette eau à souder.
Ce sont des modéles superbes. merci ces ces photos.vraiment beau travail.
Bon courage.
Amicalement
JC

C est exactement ce que j allais proposer ,mon pere fait du train à l echelle O et utilise cette methode qui marche vraiment bien...

Bon courage por cette restauracion, un sacré travail t'attend.

Amitiés, Manuel.

PUNAISE ! Quel boulot ! C'est un "travail de romain" !

pascal 94 a écrit:

Yuth a dit

Après avoir si bien retapé les œuvres d'Alain, il va falloir que tu en fasses une Wink

et pourquoi pas un gros Yamato

Encore !

Yuth a écrit:

mouais...
mais il y en a tellement... et pis j'aime bien voir du français

Tout à fait et pis moi aussi, j'aime bien du français !

Yuth a écrit:

quelle Jeanne ?
le croiseur de 1930 ou le croiseur porte-hélicoptère ?
les deux sont beaux

L'ancienne avait de la gueule avec ses cheminées ...

pascal 94 a écrit:

Vaste programme comme aurait le général!!!!!!!!!

Il a dit ça le Général ?

fab-reims a écrit:

c'est un programme qui va me prendre au moins un quinquennat...

T"as le droit qu'à deux, maintenant !!!

Yuth a écrit:

y a du boulot quand même...

Comme tu dis ! Je suis sur le c.. !

pascal 94 a écrit:

Quand on voit l'état de l'intérieur de la coque, il était temps de faire quelque chose

Oui, plutôt !

orionv a écrit:

C est exactement ce que j allais proposer ,mon pere fait du train à l echelle O et utilise cette methode qui marche vraiment bien...

Faut nous les montrer, les trains à Papa !

cano a écrit:

Bon courage por cette restauracion, un sacré travail t'attend.

Je "plussoie ! " Un big gros chantier !

j'aime bien le terme de "défi".
je pensais que restaurer le JB en était un... finalement, c'était de la rigolade...

voilà... comme j'avais du temps...

20 heures déjà que j'ai commencé la restauration. la partie de la coque sous la ligne de flottaison est (enfin) intégralement grattée et meulée...
ça à mis en évidence certaines petites imperfections, des débuts de fissuration, que j'ai colmatées (faut encore que je ponce) avec de la pâte à souder, dont je me suis servi comme d'un enduit de rebouchage...



vous remarquerez les fissures dues à la rupture des soudures de la coque au niveau du pont avant... c'est là, tout le problème...

demain, si j'ai le temps.. mais à mon avis, surtout ce w-e (vu le temps qu'ils annoncent...), j'attaque le meulage des cloisons internes, afin de renforcer les soudures de l'intérieur à la fibre de verre/Epoxy...

Elles n'ont qu'à bien se tenir, parce que j'arrive armé !!!...

Oui on voit c'est du lourd

Bonjour belle restauration que tu entreprends la, merci de nous la faire partager. Amitié

Démat
Bon courage pour cette rénovation

merci de vos encouragements ; je vais en avoir besoin...
la coque est par endroit vraiment très fragile et chaque mouvement s'il est un peu trop appuyer peut conduire à la catastrophe...

un problème s'est soulevé cette nuit, on me l'a soufflé ce matin... le séchage du duo Fibre de verre/Epoxy ne risque-t-il pas de provoquer une déformation de la coque?...

Pour ce qui est de la solidité, suis allé voir ce matin mes amis du labo de béton et de mécanique des matériaux de l'IUT. ils font depuis des années beaucoup d'essais sur les variations de la résistance des poutres béton par apports extérieurs (collage de fibre de carbone (1mm) à l'epoxy sur béton.. qui accroit la résistance en traction du béton par 2.), collage de fibre de verre sur béton à l'epoxy (résistance augmenté de 25%), mais également, collage de fibre de verre sur métal, avec une résistance à la déformation longitudinale de +10%, etc...
juste comme ça, pour l'exemple, une bande de fibre de carbone de 10 cm de largeur sur 1mm d’épaisseur, résiste à une traction de 9 tonnes...

j'avais bien pensé au risque de déformation dû à la rigidité engendrée par le collage.

Le duo fibre de verre/Epoxy est en effet très difficilement déformable une fois sec (ça sert entre autre à la fabrication de baignoire, de bateau, et de système de réparation des précités, donc non malléable à sec)

Si jamais la forme de la coque venait à être modifiée au séchage, il serait très difficile de la ravoir.
Alors, j'ai prévu le coup. je vais fabriquer à partir d'une plaque de polystyrène dense de 2cm d'épaisseur (utilisé dans l'isolation des murs) un gabarit reproduisant la forme du pont -1,2mm (l'épaisseur totale de la tôle de la coque.

je vais ensuite tailler ce gabarit dans le sens de l'épaisseur pour lui donner la forme de la coque, de façon à ce qu'il s'y insère parfaitement.
une fois une cloison encollée et renforcée par la fibre, je pourrais glisser mon gabarit pour qu'il maintienne la coque en position, empêchant ainsi la déformation.

Autre avantage de ce gabarit : vous aurez remarqué que la coque est essentiellement vide. Les ponts étaient simplement collées sur l'épaisseur de la tôle, ce qui signifie que, bien qu'ils ne soient que très peu larges (#15,5 cm dans sa plus grande largeur), ils reposent essentiellement dans le vide et que le maintient est directement lié à la résistance et à la rigidité de la coque (les ponts et les aménagements ne sont pas bien lourds et donc l'affaissement médian longitudinal est très limité)
Une fois le renforcement de la coque effectué, je pourrais ainsi coller mon gabarit à la coque, ce qui permettra d'avoir non plus une surface de collage de quelques mm², mais une surface potentielle de collage égale à celles des ponts.. cela renforcera, en plus, la structure de la coque...

bref, ya du boulot...

qui a dit que c’était facile de récupérer des maquettes ?

ho!!.. bien courageux ou fou celui qui pense ça...