la Batellerie

Démat
Récit toujours aussi intéressant Merci

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Merci pour ces photos, je ne savais pas que des péniches avaient été transformées en hôpital pendant la grande guerre

Oui c'est totalement méconnu pour moi. Merci de les faire partager.

OUPS !!!!!!!

désolé mais une erreur de manip et c'est parti

La batellerie dans la guerre

lors du premier conflit mondial, le nord de la France a particulierement souffert et les bateaux pris dans cette partie du pays ont été detruits, ils seront remplacé par des "DOMAGES DE GUERRE" qui seront soit des peniches confisque après guerre soit construitent par l'Allemagne pour la France. Mais la navigation ne s'arrete pas dans le reste du pays car l'aviation de guerre est naissante et l'appuie des troupes au sol avec l'aviation même en reve ça n'existe pas. Aussi longtemps que l'on est hors de porté des canons, on peut circuler et il sera transporté tout ce qui peut se transporté par voie d'eau cheveaux, munitions, artillerie, ........

La guerre d'Espagne introduira la troisième dimension dans les combats est surtout allonge considérablement les distances sur les arrières de l'adversaire ou l'on peut bombarder detruire et surtout empécher tous les déplacements

lors de l'invasion allemande les convois de bateaux seront systematiquement attaqué par les "STUKA" dans le but de paralyser totalement la batellerie d'autre part les voies d'eaux sont des coupures parfois difficiles à franchir et les ponts sont souvent detruient pour ralentir l'ennemi mais empeche aussi la navigation

l'année 1944 verra exactement le même scenario mais cette fois ci les avions seront des forces alliées, mon père m'a souvent raconté un mitraillage sur la marne par un "deux queue"

un convoi d'une dizaine de peniches chargées en remorque sur un remorqueur, elles transportent pour l'occupant, le P38 attaque par l'arriere du convoi en mitraillant, bilan deux peniches touchées, une en feu, trois coulées et le remorqueur detruit, ce qui avait marque mon père, c 'est le fait que la peniche qui brulait, transportait du chocolat. C'était quelques jours avant le debarquement

Les peniches hopital

voir les photos ci dessus

ses documents m'ont été fournis par mon oncle
la peniche sur la photo concerne les grand parent de son epouse

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le SERGE peniche de mes grands parents maternels cachée sous les arbres à USSY SUR MARNE en juillet 1944

pour compléter l'info certaines peniches en fer ont même été transformées en batterie d'artillerie flottante pendant la premiere guerre et certaines requisitionnées par les allemands et transformées en barge de débarquement en prevision du débarquement en Angleterre

si quelqu'un à des photos je suis preneur

Démat

Récit très intéressant ,merci pour ce reportage

Vraiment super ton reportage

le Bonjour Bromure,

MERCI pour ce reportage vraiment très intéressant et instructif.


Amicalement.

Bien le bonjour

je vois que depuis le 7 je n'ai rien publié je manque de temps et mon portable
est mort 9a facilite pas les choses

Aujourd’hui on va parler des bateaux que l’on appelaient des « godilles » et des
« lunettes d’aviron »

Dans la batellerie ,à l’époque on ne dit pas gouvernail mais aviron en effet c’est
plus porche de l’aviron que du gouvernail de même le mot « barre » prend ici toute
son appellation

J’utiliserai les deux termes gouvernail et avirons

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Un retour sur le gouvernail et son utilisation

L’efficacité d’un gouvernail est lié à la masse d’eau qu’il déplace, je m’explique, sur
un bateau allant très vite, la masse d’eau (je crois que le terme exact est « flux laminaire »)
passant sur le gouvernail qui est de surface reduite, est importante et la reaction à la barre
immediate, sur le même bateaux allant beaucoup moins vite, pour avoir la même réaction à
la barre à basse vitesse avec la même amplitude de barre, il faut augmenter la surface du
gouvernail pour avoir la même réaction

Si le TITANIC avait eu un gouvernail de surface beaucoup plus importante, peut être le naufrage n’aurait pas eu lieu car il aurait évité l’iceberg, mais sur ces paquebots le gouvernail sert surtout à garder un cap et non pas à manoeuvrer

Sur les peniches en bois qui sont à l’origine tirées par l’homme ou le cheval, la vitesse est de l’ordre de 1 à 3 km/h environ donc le gouvernail devra être de taille très importante pour avoir une bonne reponse à la barre hors sa longueur ne peut depasser 2.50m sinon ça ne passe pas dans les écluses

La solution va consister à monter une partie mobile qui va augmenter la taille du gouvernail ce dispositif s’appelle une « lunette »

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Sur la photo la « lunette » est relevée, elle pivote autour d’un axe qui est ici situé
sous l’eau et elle est manœuvrée par un petit treuil.

Comme on peut le voir, c’est une barre franche que l’on manœuvre en poussant bien
souvent avec le bas du dos aussi une allonge qui coulisse sur le bras comprenant le treuil
permet d’augmenter ou diminuer le bras de levier

la "mariniere" sur cette photo amarre le "bachot" dit annexe dans la plaisance

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Sur cette photo on peut voir l’aviron repliée sur le cote gauche et la lunette complétement
relevée,

mes parents disaient qu'il fallait "mettre l'aviron à bale" pour le mettre dans cette
position à gauche ou à droite malheureusement je n'ai aucun savoir sur l'origine de
cette expression

Pourquoi mettre l'aviron dans cette position, parce que la longueur du bateau et de l'aviron
est plus grande que la longueur du sas en effet la longueur est d'environ 42 m pour le sas et
38.5m pour la peniche

Cette photo est une photo de la péniche « LE SERGE » de mes grand parents maternels
dans l’ascenseur des FONTINETTES à cote d’ARQUES


Avec l’évolution des moteurs qui sont devenus moins lourd, plus compact plus fiable et
surtout fonctionnant avec du carburant et n’ont pas à la vapeur, la batellerie se modernise
petit à petit.

On construit des coques metalliques déjà équipe de moteur ou prevu pour être motorisées
ultérieurement (par exemple les « STRASBOURG »)

On motorise le parc déjà existant qui est essentiellement composé de peniches en bois

L’opération est plus compliquée sur une péniche en bois qu’en fer qui est plus facile à modifier

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Voici l’arriere d’une godille, on remarque deux choses
L’échappement avec une tole empéchant de bruler le bois autours
Un mécanisme permettant de faire monter ou descendre l’hélice

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La particularité de ce montage est que l’helice n’est pas sur la coque mais en bout
du gouvernail

Ce montage est lié au fait qu’il n’y a pas de relevé de fond sur les bateaux de bois et
les moteurs peut puissants autorise ce montage

L’hélice est reglable en hauteur car à vide elle barbotte et il faut la baissée pour l’immergée
par contre en charge on la reléve pour eviter qu’elle touche le fond du canal

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On voit bien ici l’helice sur le gouvernail

Cette photo trouvée sur le net est celle d’une godille victime de l’effondrement de l
a berge du canal, à son passage ; la rive a cédé sur plusieurs metres aspirant le bateau
qui est bon pour la destruction

j'espere que ce petit article sur un mode de propulsion peut cunnu vous a interressé

Voilà pour aujourd’hui

Ah oui cela m'a intéressé cependant je me pose une question, quel est la puissance d'un moteur de péniche standard?

Il n'y a pas de puissance standard de moteur

sur les godille on avait 30 ou 40 chevaux, en 1960 sur le POULBOT mon père a fait installer un BERLIET de 140 ch et c'était énorme à l'époque, dans les années 80 90 un 250 chevaux était courant aujourd'hui on est au environ de 400 ch

il faut bien penser que pour la majorite ce sont des moteur de camion adaptés à ma batellerie

dans l'ordre il y a eu des moteurs à essence mes très rare,des semi diesel, des diesels lents puis les diesels rapide

les diesel lents tournaient entre 450 et 600 tours minutes et l'entrainement de l'arbre d'hélice était souvent sans reducteur mais avec un embrayage parfois inverseur

suivant l'équipement il y avait 2 moyen de battre arriere
soit avec un inverseur mécanique
soit en faisant tourner le moteur en sens inverse
les deux methodes existaient mais quelque soit le montage il fallait descendre dans la salle des machines pour modifier le sens de rotation de l'hélice

sur les diesel rapide (moderne) est monté un embrayage reducteur inverseur et tout est commandé de la "marquise"

"La marquise" c'est la passerelle?

la timonerie j'expliquerai la prochaine fois pourquoi on dit "la marquise "

Merci pour tes réponses Bromures

Démat
Eh bien! on apprend des choses super intéressantes sur les péniches Merci pour ce récit

chapeau Bromure,super exposé et tres instructif ,de plus,il faut savoir taper et sans fautes
Encore chapeau

Merci pour le reportage et félicitations pour le boulot effectué
(recherche, mise en page, photo, explication...)

Je vais pouvoir faire un "bouquin" en récupérant tous tes articles.

A plus pour le prochain article.

Cordialement

Bonsoir merci pour toutes ces explications. Amitié

BROMURE a écrit:

pour compléter l'info certaines peniches en fer ont même été transformées en batterie d'artillerie flottante pendant la premiere guerre et certaines requisitionnées par les allemands et transformées en barge de débarquement en prevision du débarquement en Angleterre

si quelqu'un à des photos je suis preneur

bonjour bromure,

toujours à la recherche de ces documents ??

le Bonjour Bromure,

Un grand MERCI pour toutes ces infos super interessantes.

Amicalement.

Que de bonnes info sur les péniches.Par chez nous il n'y en as pas a tout les coins de rue.

Bien le bonjour

La marquise

Au début, il n’y avait pas d’abris sur le « naviage » et le batelier était en plein air,
au soleil comme à la pluie et le neige

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Ce qui est bien visible sur cette photo

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Je reviens sur cette photo et j’y ai ajouté le terme « aminteau » ou « amintot » les deux
orthographes sont valables et désignent la même chose
Sur cette photo le « naviage » est aussi en plein air
Le « naviage » c’est l’endroit ou l’on marche pour pousser « l’aminteau » en général,
cette partie du pont est recouverte de lattes qui servent de calle pieds

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Sur cette carte postale d’un « picard » en cours de bassinée, on voit bien les lattes du
« naviage »

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Une marquise en batiment, un petit avant toit soutenu par deux équerre ou console avec
la photo suivante on voit tout de suite la similitude et pourquoi on appelle ça la marquise

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On aperçoit ici sur la droite de la photo la marquise qui est toujours démontable en effet
le tirant d’air n’est pas suffisant dans certain canaux et il faut démonter pour passer sous l
es ponts
Il s’agit ici du SERGE avec mon grand-père maternel sur le plat bord dans l’ascenseur des
FONTINETTES cette photo date de 1947

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Sur cette carte postale prise du côté de LUTZELBOURG pas très loin de SAVERNE on peut voir
la marquise, le batelier d’un « traction » qui pousse sur l’allonge d’ amintot pour bien prendre
le tournant, la « machine » à droite sur les rail et le « tirage » est au « petit mat »
Cest une carte noir et blanc colorisée je pense que ça date des années 50
Aujourd’hui on trouve à quelques km de là, le plan incliné d’ARTZWILLER ST LOUIS à visiter si vous
passez dans la région et sur l’écluse de SAVERNE il y reste une machine de traction

Le plan incliné remplace 17 écluses qui sont parfois distantes de moins de 50 m

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Le tirage et la remorque, se sont deux choses différentes
Le tirage est le câble qui relie le bateau aux chevaux, machine ou tracteur qui le tire depuis
le chemin de halage

La remorque est le câble qui relie au remorqueur, toueur, au bateau qui est devant ou derrière

Concernant la documentation illustrant mes propos, se sont pour beaucoup des photos de famille

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Les restes de la godille aprés l'accident on peut se rendre compte de la taille de la breche dans
la digue qui a literalement aspire la godille pourtant chargée

Super intéressant ton topic c'est vraiment imposant comme gouvernail