Encore quelques lignes sur la salle des machines
Le reste des aménagement de la salle des machines
L’alimentation électrique
Comme pour les camion c’est du 24 v mais avec des accus de grosses capacité
(je en me souvient plus de l’ampérage )
Les accus alimentent toutes l’electricité du bord mais aussi assure le demarrage du moteur
Concernant le démarrage des moteurs, sur certaines péniches le moteur démarre
à l’air comprimée (Moteur BAUDOIN, DUVANT, …)
Si cela vous interesse je vous expliquerai comment ça marche pour les BAUDOIN
La recharge se fait soit par l’alternateur du moteur ou par un groupe électrogene (que l’on a aperçu sous la cuve de gas oil la dernière fois )
Sur le POULBOT la distribution électrique se fait avec deux fils, mais certains bateaux étaient équipés à la masse comme les véhicules automobiles
Il est évident que l’électricité est compté quand on est à l’arret pour une période assez longue et qui tout ce qui est gourmand est banni ce qui explique les refrigerateur fonctionnant au petrole et les gazinnieres
Il y avait dans le logement une ligne spéciale en 12 v elle ne servait qu’a une seule chose……………mon train electrique, en effet pour un noel le père NOEL m’avait apporté un train éléctrique ( que je possédé toujours) et qui fonctionnait avec 3 piles de 4.5 v devant la consommation de piles que je faisais. Mon père a décidé que j’aurais ma propre ligne d’alimentation
Certains des feux de mouillage du POULBOT avaient un fonctionnement mixte soit electrique soit au petrole et en maritime bien souvent mon père utilisait les verrines à petrole la nuit
Le groupe auxiliaire
Il a plusieurs fonctions, il sert à recharger les accus avec une generatrice en cas
de besoin mais il sert aussi à entrainer une pompe (soit l’un, soit l’autre). Cette pompe a plusieurs usages qui sont
- Remplir le water ballast sous la cabine (on dit aussi le reux)
- Vidanger le water ballast sous le reux
- Alimenter des prises sur le pont pour le lavage
A l’origine c’était un moteur BERNARD à essence, les photos vous montre ou il était installé, sous une cuve à gas oil, le démarrage, c’était simple, on met la courroie sur la dynamo ou sur la pompe, on ouvre l’essence, l’accélérateur à pas tout à fait mis puissance, trois à quatre tour de la corde de lancement sur la poulie, un coup sec et c’est parti,
Mais voilà la bête était vorace, aussi il est décidé de le remplacé par un diesel BERNARD plus puissant (celui de la photo) et celui-ci se démarre à la manivelle. Je peux vous dire que c’était du sport car plié en deux voir, à genoux,
On ouvrait le décompresseur sur le dessus du cylindre, ensuite la manivelle dans la dent de loup et c’est la que ça devient du sport il faut lancer l’engin une main sur la manivelle l’autre sur le décompresseur et quand on estime qu’on tourne assez vite, rabattre le décompresseur pour que ça démarre.
Des fois on avait un malheureux pof pof et plus rien ce qui impliquait une nouvelle séance à la manivelle.
Je l’ai maudit un certain nombre de fois cet engin.
Par la suite une modification au niveau water ballast verra son utilisation beaucoup diminuer
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sur cette photo le POULBOT est à vide et aucun water ballast ne contient d'eau
l'hélice barbotte il faudra "amorcer" le tunnel pour qu'elle aie son plein rendement
le remplissage se fera "en route" et juste celui situé sous le reux
( reux logement situé à l'arrière ) car en rivière le tirant d'air sous les ponts est important
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la ligne rouge represente l'enfoncement avec le seul petit water ballast
la ligne bleu, quand les deux water ballast sont pleins ce qui permet en canal, de passer sous les ponts sans démonter la "marquise"
cette photo a été prise à COUZON AU MONT D'OR près de LYON
Sur cette photo on peut aussi remarquer que le "chômage" (remise en peinture) n'est pas encore fait, cela se fait en général l'été.
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LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE )
DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN
( 75 mm )