:pirat: Bien, les choses sérieuses commencent:
Au même instant un incendie se déclare à la base du mât principal sur le croiseur lourd Britannique.
—Prinz Eugen a touché le Hood ! s’écrie Lindermann.
A la jumelle l’officier voit l’Anglais virer de bord pour utiliser tous ses canons.
L’inconvénient est qu’il présente son flanc aux obus Allemands.
A bord du Bismarck les hommes d’Adalbert Schneider trouvent la distance exacte de tir grâce à l’incendie.
Le 4èmetir est parfait.
L a suite est une chose unique dans l’histoire navale.
Un ou plusieurs obus touchent le Hood en tir plongeant sur son pont trop faiblement cuirassé et touchent la soute à munitions.
Le croiseur explose et se brise en deux. Une gigantesque flamme monte vers le ciel. Les hommes du Bismarck et du Prinz Eugen voient avec fascination la proue et la poupe du Hood se lever hors de l’eau comme un terrible V de la victoire. Chose incroyable, le croiseur tire une dernière salve d’honneur vers le ciel.
Sans doute un court circuit, mais Lutjens constate :
—Le Hood explose.
Une énorme fumée noire bouche l’horizon. Le Prince of Wales est obligé de changer de cap pour ne pas heurter l’épave.
A bord duPrinz Eugen le capitaine Brinkmann voit les obus exploser à travers les vagues de fumée. Des milliers d’étoiles blanches lui font penser aux feux d’artifices donnés en l’honneur du Führer.
Soudain 2 explosions violentes retentissent sur le Bismarck. Le Prince of Wales a profité du flottement général pour tirer.
—Voies d’eau sur l’avant ! crie un officier.
—Feu a volonté sur le Prince of Wales. Ordonne Lutjens.
Les 380 se déchainent comme un ouragan. Le cuirassé Anglais est touché de plein fouet sur la passerelle de commandement. Presque tous les officiers qui l’occupaient sont tués instantanément.
Le Prinz Eugen se met de la partie. Bientôt le Prince of Wales subit un feu nourri et semble de plus en plus incapable de riposter(3). L’Anglais rompt le combat et s’enfuit dans un nuage de fumée.
Lutjens ordonne de le laisser filer. Lindermann est furieux, mais Lutjens coupe court à toute contestation :
—Les ordres du Führer sont clairs : pas d’engagement avec les gros navires Britanniques sauf en cas de force majeure. Le POW est hors de combat inutile de poursuivre. Demandez un rapport sur les dommages.
Lindermann s’exécute déçu de priver Le Bismarck d’une double victoire.
Le rapport arrive vite. Le cuirassé a reçu deux blessures très sérieuses :
Un obus a pénétré la ceinture cuirassée créant une voie d’eau dans la salle du générateur bâbord. L’autre a traversé de part en part le navire au dessus de la ligne de flottaison. Les vagues soulevées à l’avant par l’étrave pénètrent abondamment dans les ouvertures. 1000 tonnes d’eau ont déjà pénétré dans les cales. Les cloisons étanches séparant les caissons 20 et 21 doivent être étayées. Le cuirassé penche si fortement de l’avant que ses hélices sortent parfois de l’eau !.
On comble les trous de la coque avec du paillet Makarov (4).
—Réduisons la vitesse pour pencher le navire sur le côté et réparer correctement. Dit Lindermann.
—Non, nous prendrions trop de retard. Répond Lutjens.
L’équipe de réparation est impuissante face à la voie d’eau qui a isolé le réservoir avant contenant 1000 tonnes de fuel. L’accès en est impossible. Ca compromet la suite des opérations.
Pour ne rien arranger une trainée de fuel grasse et brillante sort de la coque s’étalant sur la mer, désignant le navire à toute reconnaissance aérienne.
A+
(3) lestourelles du POW avaient une panne électrique.
(4) Le Paillet Makarov est une pièce en toile dont on se sert pour boucher une voie d'eau en attendant des réparations. Elle se met en place depuis l'extérieur du navire et tiens en place par la seule force d'aspiration de la voie d'eau (source:http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=7551.2370)
Dernière édition par surcouf le Mar 12 Oct 2010, 20:11, édité 1 fois
Au même instant un incendie se déclare à la base du mât principal sur le croiseur lourd Britannique.
—Prinz Eugen a touché le Hood ! s’écrie Lindermann.
A la jumelle l’officier voit l’Anglais virer de bord pour utiliser tous ses canons.
L’inconvénient est qu’il présente son flanc aux obus Allemands.
A bord du Bismarck les hommes d’Adalbert Schneider trouvent la distance exacte de tir grâce à l’incendie.
Le 4èmetir est parfait.
L a suite est une chose unique dans l’histoire navale.
Un ou plusieurs obus touchent le Hood en tir plongeant sur son pont trop faiblement cuirassé et touchent la soute à munitions.
Le croiseur explose et se brise en deux. Une gigantesque flamme monte vers le ciel. Les hommes du Bismarck et du Prinz Eugen voient avec fascination la proue et la poupe du Hood se lever hors de l’eau comme un terrible V de la victoire. Chose incroyable, le croiseur tire une dernière salve d’honneur vers le ciel.
Sans doute un court circuit, mais Lutjens constate :
—Le Hood explose.
Une énorme fumée noire bouche l’horizon. Le Prince of Wales est obligé de changer de cap pour ne pas heurter l’épave.
A bord duPrinz Eugen le capitaine Brinkmann voit les obus exploser à travers les vagues de fumée. Des milliers d’étoiles blanches lui font penser aux feux d’artifices donnés en l’honneur du Führer.
Soudain 2 explosions violentes retentissent sur le Bismarck. Le Prince of Wales a profité du flottement général pour tirer.
—Voies d’eau sur l’avant ! crie un officier.
—Feu a volonté sur le Prince of Wales. Ordonne Lutjens.
Les 380 se déchainent comme un ouragan. Le cuirassé Anglais est touché de plein fouet sur la passerelle de commandement. Presque tous les officiers qui l’occupaient sont tués instantanément.
Le Prinz Eugen se met de la partie. Bientôt le Prince of Wales subit un feu nourri et semble de plus en plus incapable de riposter(3). L’Anglais rompt le combat et s’enfuit dans un nuage de fumée.
Lutjens ordonne de le laisser filer. Lindermann est furieux, mais Lutjens coupe court à toute contestation :
—Les ordres du Führer sont clairs : pas d’engagement avec les gros navires Britanniques sauf en cas de force majeure. Le POW est hors de combat inutile de poursuivre. Demandez un rapport sur les dommages.
Lindermann s’exécute déçu de priver Le Bismarck d’une double victoire.
Le rapport arrive vite. Le cuirassé a reçu deux blessures très sérieuses :
Un obus a pénétré la ceinture cuirassée créant une voie d’eau dans la salle du générateur bâbord. L’autre a traversé de part en part le navire au dessus de la ligne de flottaison. Les vagues soulevées à l’avant par l’étrave pénètrent abondamment dans les ouvertures. 1000 tonnes d’eau ont déjà pénétré dans les cales. Les cloisons étanches séparant les caissons 20 et 21 doivent être étayées. Le cuirassé penche si fortement de l’avant que ses hélices sortent parfois de l’eau !.
On comble les trous de la coque avec du paillet Makarov (4).
—Réduisons la vitesse pour pencher le navire sur le côté et réparer correctement. Dit Lindermann.
—Non, nous prendrions trop de retard. Répond Lutjens.
L’équipe de réparation est impuissante face à la voie d’eau qui a isolé le réservoir avant contenant 1000 tonnes de fuel. L’accès en est impossible. Ca compromet la suite des opérations.
Pour ne rien arranger une trainée de fuel grasse et brillante sort de la coque s’étalant sur la mer, désignant le navire à toute reconnaissance aérienne.
A+
(3) lestourelles du POW avaient une panne électrique.
(4) Le Paillet Makarov est une pièce en toile dont on se sert pour boucher une voie d'eau en attendant des réparations. Elle se met en place depuis l'extérieur du navire et tiens en place par la seule force d'aspiration de la voie d'eau (source:http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=7551.2370)
Dernière édition par surcouf le Mar 12 Oct 2010, 20:11, édité 1 fois