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Le BISMARCK coté allemand

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surcouf
13 participants

descriptionLe BISMARCK coté allemand - Page 7 EmptyRe: Le BISMARCK coté allemand

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je vais me répéter mais c'est toujours un plaisir pour moi de lire ton récit si bien relaté

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pascal 94 a écrit:
je vais me répéter mais c'est toujours un plaisir pour moi de lire ton récit si bien relaté

:pirat: Wink Merci pascal!

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L'ancien a écrit:
Le bonjour te va,

J'ai imprimé le récit il est superbe, de plus il est sauvé sur DD !

Il mérite la relecture, c'est vraiment genre roman feuilleton, et dans le sens noble !

:pirat: Merci pour ton travail Mike, je potasse la fin!
A+

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:pirat: Voici la fin de l'histoire les amis!
Le BISMARCK coté allemand - Page 7 4cwdd8t96a
la fin du Bismarck par Jörg Wischmann (collection personnelle)


Adalbert Schneider responsable de l’artillerie du Bismarck prend d’abord pour cible le vieux Rodney dans l’espoir de le détruire comme le Hood.
Les 380 crachent leurs obus dans un raffut épouvantable.
Les Anglais sont cernés par les salves mais en profitent pour régler leur tir. Un croiseur vient les rejoindre (le Norfolk).
A la 3èmesalve le Bismarck encadre le Rodney (des éclats touchent le navire et endommagent le dispositif de visée anti-aérienne).
8h59 :
Un autre navire entre en scène (le Dorsetshire).
A bord du cuirassé cerné par 4 navires, il existe peu d’espoir car il est impossible de manœuvrer.
Le soleil monte sur l’horizon éclairant une scène dramatique.
Immédiatement au premier tir Anglais le destin du Bismarck bascule.
Un obus de 406 du Rodney explose près des tourelles Anton et Bruno et les bloque.
(Il est probable que le même tir se répercutant par éclats sur la passerelle ait tué instantanément l’amiral Lutjens , car on n’entendra plus jamais parler de lui).
Le massacre commence.
Un obus de150 mn du Norfolk détruit le poste avant de contrôle de tir, tuant Adalbert Schneider et sa courte vie de croix de chevalier. Coïncidence étrange la même mésaventure est arrivée au Hood.
Ainsi le Bismarck est dès le début privé de la moitié de son artillerie lourde.
—Qu’est-ce qu’il attend ?.
Müllenheim Rechberg attend les ordres de tir de Schneider.
Fredrich Cardinal aux commandes de la salle avant de contrôle de tir répond :
—La communication avec le poste de contrôle principal est coupée. Les tourelles Anton et Bruno sont hors service. Schneider ne répond plus.
Rechberg devient donc responsable des tourelles arrière César et Dora derniers 380 de l’artillerie lourde.
Le Rodney ayant disparu pour se placer en meilleure position de tir. Rechberg concentre le tir sur le King George V s’approchant rapidement.
—Feu !
Rechberg rivé à son appareil de visée a ordonné le tir. Pas facile avec le cap erratique du cuirassé, mais il arrive à peu près à se débrouiller.
César et Dora se déchainent, tirant salve sur salve et encadrent le King George V.
Brusquement une explosion projette Müllenheim Rechberg en arrière et détruit l’appareil de visée.
Désormais le Bismarck est aveugle.
—Tir sans réglage. Ordonne l’officier.
César et Dora tirent désormais au jugé.
9h15 :
C’est la fin.
Le King George V et le Rodney s’approchent sans hésiter pour utiliser aussi l’artillerie moyenne. C’est à ce moment que l’enfer commence.
Une grêle meurtrière s’abat sur le Bismarck.
Le cuirassé est entouré de geysers, ses superstructures envahies d’explosions ininterrompues. Les cuirassés Anglais tirant presque au pointage négatif, les obus rebondissent sur la mer et la coque.
Dans les soutes ont entend le martèlement des explosions et l’ébranlement des tirs de César et Dora. Tout blindage léger est percé comme du gruyère.
Les communications internes sont rompues. Dans la proue régulièrement percée les cadavres s’accumulent.
9h21 :
Un obus de 406 touche César. Les servants s’en sortent mais les canons sont faussés.
9h30 :
Le canon tribord de Dora explose.
9h31 :
Tous les canons du Bismarck se taisent.
Mais les Anglais continuent le tir sans ralentir. (2876 obus furent tirés, dont 719 d’artillerie lourde)
Désormais le cuirassé n’est plus qu’une épave en feu. A chaque coup au but, les plaques de blindage des ponts se soulèvent pour retomber dans un tourbillon d’étincelles.Mais le Bismarck ne s’enfonce pas. Son blindage principal et ses cloisons maitresses résistent.
De son poste de commandement en dessous du kiosque d’observation le capitaine Oels réalise que le cuirassé ne coulera pas. Non seulement les Anglais vont continuer à tirer tant qu’il flottera, mais ils risquent même de remorquer l’épave. Cette dernière perspective insupportable pour l’Allemagne lui fait ordonner :
—Exécutez la manœuvre numéro 5. Sabordez le navire.
C’est lui qui assure désormais le commandement du Bismarck.
Oels et son état major gagnent l’arrière du cuirassé car la proue est ravagée par le feu.
Gerhard Junack est à son poste dans la salle des machines lorsqu’il reçoit l’ordre suivant :
—Sabordez le navire. Dit Walther Lehmann.
Junack acquiesce l’air grave. Il va inspecter les cloisons de la salle des machines afin de s’assurer qu’elles sont ouvertes. Puis il ordonne aux quartiers-maîtres :
—Allumez les mèches des charges de sabordement !.
Ces charges sont placées sur le circuit de refroidissement afin de noyer les chaudières et les machines. Les soutiers exécutent l’ordre, puis tout le monde quitte son poste.
L’ordre de sabordage a été aussi reçu à la poupe par le premier maître Wilhelm Schmidt responsable de l’équipe des avaries. 4 ou 5 obus ont ravagé la poupe dont le système d’éclairage et de ventilation sont détruits.
Il entend :
—Exécution de la manœuvre n°5 !.
Aussitôt il inverse les pompes pour inonder les lieux et demande à ses hommes de le suivre vers les ponts supérieurs. Ils y parviennent à travers les trous d’obus car tout le reste est effondré ou bouleversé.
Heinz Jucknat, Adolf Eich et Franz Halke rampent à travers le navire en ruine au milieu d’amas de ferrailles brulantes et tuyauteries crevées. Ils réussissent à gagner le pont en forçant une écoutille. Aussitôt un liquide brunâtre et visqueux leur coule dessus.
—Mon Dieu Heinz, mais c’est du sang !.
Dans le poste intérieur de commandement le marin Josef Stratz voit les clignotants du panneau de contrôle indiquer que le navire se remplit d’eau rapidement. Il quitte le poste pour rejoindre les ponts supérieurs mais c’est impossible tout est effondré ou obstrué.
—Viens par ici.
Deux marins l’interpellent. Ils s’engagent tous 3 dans un conduit blindé de ventilation aboutissant à l’air libre. Après une horrible reptation dans la graisse, ils sortent enfin épuisés. Un obus volatilise aussitôt les 2 marins et blesse Stratz.
Les survivants sortent hébétés des fonds du navire. Un spectacle dantesque s’offre à eux. Il ne reste aucune trace des canons anti-aériens et projecteurs du poste arrière. La cheminée est percée comme une écumoire. Partout des morceaux humains et du sang jonchent les ponts.
Le capitaine Oels monte sur le pont à ce moment à la tête d’une centaine d’hommes qu’il a réussit à extraire des fonds et emmener avec lui. Ils sont tous tués de plein fouet par le dernier tir Anglais. Voyant cela un canonnier devient fou et se met à tirer sur des avions imaginaires.
10h15 :
Les Anglais cessent le feu.
Le Bismarck commence à giter fortement sur bâbord.
Heinz Jucknat lui, demeure insensible au sang ruisselant sur le pont et les incendies. Hébété dans un état second les oreilles bourdonnantes, il s’assied par terre pour fumer une cigarette.
—Je peux en avoir une ?
Jucknat se retourne et voit un marin ramper vers lui. Comme dans un cauchemar il s’aperçoit qu’il lui manque les 2 jambes. Pourtant l’homme ne saigne pas tant ses moignons sont brulés. Jucknat lui allume sa cigarette.
Tandis qu’ils fument côte à côte un autre matelot s’approche.
— Jette-moi par-dessus bord. Demande le mutilé.
L’autre le regarde interloqué :
—Je ne peux pas faire ça !.
—Je t’en supplie, je suis foutu !.
L’homme hésite quelques instants, puis soulève l’infirme.
Jucknat détourne son regard.
Le Bismarck s’incline de plus en plus, mais les Anglais semblent ne pas s’en rendre compte.Un croiseur s’approche (le Dorsetshire) et tire 3 torpilles. A part des morts supplémentaires, le cuirassé ne semble pas affecté par cette nouvelle attaque.Il coule au rythme du sabordage.
De plus en plus de marins se jettent à la mer, d’autres hésitent, certains chantent de vieux refrains.
10h20 :
Cette fois le cuirassé adopte un angle inquiétant. Il devient difficile de tenir debout.Juknat décide lui aussi de se jeter à l’eau. Il enlève ses bottes, son uniforme et enfile son gilet de sauvetage. Puis trouvant un endroit favorable se laisse glisser dans la mer.
Adolf Eich,Gerhard Junack, Franz Halke suivent le même chemin. Quelques fous sautent la tête la première et se brisent la nuque. Cardinal et Stratz se sauvent par l’avant du navire.
Müllenheim Rechberg pense un instant récupérer ses affaires personnelles. Voyant les regards de ses hommes tournés vers lui, il se rappelle son devoir et demeure avec eux. Il organise leur sauvetage et les regroupe autour de Dora :
—Attendez avant de sauter à la mer, ça vous fera moins de temps dans l’eau glacée. Les Anglais ne sont pas loin. Ils vont nous recueillir.
Le Bismarck s’enfonce lentement par bâbord et par la poupe.
—Saluez le drapeau !. Ordonne Rechberg.
Tout le monde salue et se jette à la mer.
Heinz Juknat qui surnage est stupéfait d’apercevoir Lindemann et un jeune marin sur le gaillard avant. Lindemann semble lui ordonner de sauter à l’eau.
Ce dernier refuse et reste avec lui. Les deux hommes saluent tels des héros Wagnériens
Quelques minutes plus tard le Bismarck coule par l’arrière. Sa proue profilée pointe majestueusement vers le ciel et disparaît.
Il est10h36.
Du côté Anglais on est fébrile. 12 Swordfishs tournent au dessus du naufrage.
Ils devaient lancer des torpilles, mais le feu à été tel qu’ils n’ont pu prendre le risque de piquer dans cet enfer.
Au bout d’une heure de tir ininterrompu à bord du Rodney et du King Georges V il y a autant de dégâts que si le Bismarck les avait touchés.
Les canons du King sont tombés en panne et il y a des meubles brisés sur tout le navire. A bord du Rodney c’est pire encore, tous les canons de gros calibre ont sautés hors de leurs affuts et les carrelages sont brisés ainsi que les meubles et la vaisselle. Les ponts sont défoncés, les rivets desserrés. Il y a des fuites d’eau partout.
A court de carburant l’amiral Tovey jette l’éponge et décide de rentrer. Il laisse au destroyer Maori et au croiseur Dorsetshire le soin de recueillir les survivants.
La mer est trop forte pour mettre des embarcations à la mer. Sur le Dorsetshire on lance des filins. Au milieu des nappes de mazout et dans une eau à 13 degrés, les survivants se battent pour s’agripper aux filins. L’huile rend les cordes glissantes.
Müllenheim Rechberg à la chance de trouver une boucle et glisse son pied dedans. Josef Stratz cherche son ami Friedrich Cardinal dans la mer et le trouve enfin. Mais l’homme s’est suicidé dans l’eau. Franz Halke est sauvé par le Maori. Junack et Adolf Eich réussissent à grimper à bord du Dorsetshire.
Craignant la présence des sous marins, les 2 navires mettent en route. S’ensuit une des scènes les plus terribles de la seconde guerre mondiale. Des marins allemands accrochés aux filins hurlent et griffent les coques en suppliant de les hisser à bord. Un marin qui avait réussit avec ses deux bras coupés à s’agripper avec ses dents a un filin se débat comme un diable. Un marin Anglais au péril de sa vie descend le long du bord et tente de le sauver, mais doit remonter à bord et subit une mesure disciplinaire.
Longtemps les cris et suppliques de ces marins hanterons les Anglais.
Seuls 110 hommes du Bismarck furent sauvés.
Devant de tels actes de courage on ne peut que rendre hommage à ces marins Anglais et Allemands qui se sacrifièrent pour leurs pays.
Surcouf 2010.
Le BISMARCK coté allemand - Page 7 Egh22m8rue
Naufragés du Bismarck (collection personnelle)

Sources principales: la découverte du Bismarck par Robert D Ballard et Rick Archbold éditions Glénat.
A+ Wink

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magnifique fin toujours aussi bien relatée avec cette fin du Bismarck tu nous a tenu en haleine pendant des semaines sois en remercié ainsi qu'Ad'hoc pour ses documents photos, j'ai lu dans le temps le livre "Coulez le Bismarck" mais j'ai eu plus de passion à lire ta narration, merci pour tout ce travail

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Ce qu'il y a d'effroyable c'est d'imaginer tous ces survivants dans l'eau qui ne sont pas recueillis. Et il en a été ainsi des deux côtés ... Vae Victis !

_________________
Sévissant aussi sur ce forum sous les alias de "Desiderius", "le sous-marinier belge" Suspect ou encore "l'ophtalmo sadique" :twisted:
Prétendu descendant d'un volontaire du 7ème (*) rgt de Hussards de Napoléon Le BISMARCK coté allemand - Page 7 Monter10
Le BISMARCK coté allemand - Page 7 004510
Puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères (Voltaire) cheers
(*) pourquoi le 7ème ? Pardi c'est le seul à s'être battu à Waterloo !

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Voilà je viens de terminer cette lecture et j ai exactement la même pensée que Didier...
Chapeau pour Surcouf,maintenant on attend le récit coté anglais...

Amitié Rémy

_________________
Le BISMARCK coté allemand - Page 7 440775orionv

C est en maquettant que l on devient maquettiste

" 1 clic doit avoir pour réponse 2 clics"

The amazing Orionv

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:pirat: Merci à tous pour votre aide et encouragements!
Rémy je commence après une pause!
A+
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:pirat: Merci AD'HOC pour cette documentation remarquable!
A+

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L'ancien a écrit:
le bonjour vous va,
Le forum me refusant le complément d'Ad'hoc je l'ai mis après (texte trop long pour 1 message).

Donc je te remercie en mon nom et au nom du forum pour ce récit qui est une première chez nous.

Une chose m'interpelle tout de même, il est dit que le navire s'est sabordé mais n'a pas été coulé. Si c'est vrai le commandement a été vraiment déguelasse puisqu'il n'y a eu que 115 hommes de rescapés...


Merci Mike pour ton travail. Je pense qu'il y avait beaucoup de survivants à la mer (puisque le Bismarck a coulé lentement) et que les Anglais sont partis beaucoup trop vite abandonnant de nombreux survivants (a cause des sous marins)
A+

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merci Ad'hoc pour ces photos, c'est une bataille qui a couté beaucoup de morts des 2 cotés!
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Bien le bonjour

bravo pour ce recit, j'ai appris beaucoup de choses car je ne connaissais pas l'histoire dans le détail

je fais un commentaire sur sa fin

Un navire vraiment bien conçut et admirablement construit, quand on voit le deluge de fer et de feu qui lui tombe dessus dont des 406, le nombre d'obus tiré de tous calibres tiré par les anglais et il est toujour à flot c'est le sabordage qui le fait sombrer, on peut dire bravo à ses concepteurs et à la qualité de sa realisation

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bonjour à tous je pense que c'était des fanatiques, ce qui n'était certainement pas le cas de tout l'équipage mais le Bismarck était un navire bien construit et son blindage idéalement réparti

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BROMURE a écrit:
Bien le bonjour

bravo pour ce recit, j'ai appris beaucoup de choses car je ne connaissais pas l'histoire dans le détail

je fais un commentaire sur sa fin

Un navire vraiment bien conçut et admirablement construit, quand on voit le deluge de fer et de feu qui lui tombe dessus dont des 406, le nombre d'obus tiré de tous calibres tiré par les anglais et il est toujour à flot c'est le sabordage qui le fait sombrer, on peut dire bravo à ses concepteurs et à la qualité de sa realisation

:pirat: Merci BROMURE, Churchill a dit du Bismarck: "Une merveille de construction navale".
A+

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bonjour merci pour ce recits amitiés

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jeanbauduen a écrit:
bonjour merci pour ce recits amitiés

:pirat: Content jeanbauduen que tu aies aimé!
A+

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pascal 94 a écrit:
bonjour à tous je pense que c'était des fanatiques, ce qui n'était certainement pas le cas de tout l'équipage mais le Bismarck était un navire bien construit et son blindage idéalement réparti

:pirat: Merci à toi particulièrement Pascal de ton soutien et encouragements pour mon récit Wink
A+
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AD'HOC a écrit:
Bien le bonjour cher Corsaire,

Merci pour ce récit fort bien documenté et magistralement mené!
Pour en revenir à l'état d'esprit des marins allemands, j'ai une petite biographie possible de Lütjens, à travers les rapports de la KM suite à la perte du Bismarck. Si tu ne l'as pas, je me permettrai d'en faire état.

A+
Amicalement Very Happy

:pirat: Merci AD'HOC pour ta remarquable doc de soutien (j'ai beaucoup de photos du Bismarck dans mon livre dont une photo de l'équipage en train de peindre le camouflage.Si vous voulez) tout élément sur le Bismarck est bon à prendre, tu peux y aller. Je prépare la version Anglaise.
A+ Wink

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Bonsoir à tous !

Ce récit bien illustré est passionnant !

Le BISMARCK coté allemand - Page 7 Bism4110

Toutefois 2 remarques.

La première concerne les torpilleurs d'escadre dont tu parles; ce sont des Zerstoerer.

La seconde aborde le sujet du Grand Amiral Doenitz.
Il remplaça Raeder car celui-ci tomba en disgrâce auprès d'Hitler à cause de son emploi de la flotte de surface.
Doenitz prônait l'utilisation de l'arme sous-marine qui fit, et cela on en parle peu, des dégâts terribles dès la 1ére Guerre Mondiale. Doenitz était sous-marinier de spécialité et connaissait la puissance des U-Boote et les meutes de "Loups Gris" firent des ravages durant la Bataille de l'Atlantique.
En 1944-45 arrivèrent les premiers ElektroBoote mais c'était trop tard...
En mai 1945 Doenitz fut nommé pour succéder à Hitler et il présida le gouvernement provisoire et c'est à ce titre qu'il fut condamné à Nuremberg.

Je ferme cette petite parenthèse et encore toutes mes félicitations pour ce récit rondement mené Exclamation

A+

Alban


Dernière édition par almg le Mar 14 Déc 2010, 15:37, édité 1 fois

_________________
Le BISMARCK coté allemand - Page 7 Almg18

http://www.u-boot-hahd.de

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Rolling Eyes Merci Mike c'est parfait comme ça!
Merci almg pour tes précisions, en fait Doenitz réussit là où Raeder avait échoué, conserver la flotte de surface Allemande qu'Hitler voulait absolument démanteler pour récupérer l'acier et les canons.

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surcouf a écrit:
Merci almg pour tes précisions, en fait Doenitz réussit là où Raeder avait échoué, conserver la flotte de surface Allemande qu'Hitler voulait absolument démanteler pour récupérer l'acier et les canons.

Doenitz a dissuadé Hitler car les navires en Norvège (Tirpitz, Scharnhorst, Lützow, Admiral Hipper) les destroyers et, surtout, les U-Boot remplissaient les seuls objectifs qui restaient :
- obliger les Britanniques à maintenir une Home Fleet conséquente à Scapa Flow et à sérieusement escorter les convois,
- attaquer les convois vers l'URSS, l'attaque des convois par des navires de surface en Atlantique ayant été abandonné après la destruction du Bismarck. Ces attaques de surfaces furent surtout des échecs.
Après l'échec allemand de le Bataille de la Mer de Barents, le 31 décembre 1942, Erich reader est remplacé par Karl Dönitz et Hitler veut ferrailler les grands navires de surface pour récupérer des matériaux précieux pour l'économie de guerre allemande ; pour avoir un ordre d'idées, le seul Tirpitz déplace 1000 fois, environ, le poids d'un char Tiger ; quand on connaît l'impact de ce blindé sur la deuxième moitié de la WW II (il y eu moins de 1400 Tiger I et - de 500 Koenigstiger de construits à comparer aux 10 000 PZ IV et dérivés ! ). Dönitz le dissuade et le Scharnhorst est même envoyé en Norvége, début 1942 ; le Prinz Eugen, pas encore réparé depuis l'opération "Cerberus", restant en Baltique.
Dönitz a des arguments :
- immobiliser la Home Fleet (1 à 3 cuirassés et 1 porte-avions, au moins, + les escortes et les sous-marins britanniques à l'affût) avec cette Kriesgmarine comme "fleet in being" pour reprendre l'expression consacrée,
- éventuellement, envoyer des unités attaquer les convois (la Bataille du Cap Nord, le 26/12/1943, sera la dernière tentative avec la perte du Scharnhorst)
- et (mais cela est peu signalé) qu'acheminer ces navires en Allemagne provoquerait très probablement des sorties en masse de la Royal Navy et de la RAF qui pourraient être fatales aux navires allemands,
- que ces navires seraient inutiles en Baltique et, surtout, que l'économie de guerre et les arsenaux n'avaient plus les moyens de démanteler et de transformer ces bateaux mais cet argument décisif aurait plus été le fait d'Albert Speer, ministre de la production de guerre que de Dönitz, Speer qui était très "conscient" des pénuries grandissantes de matières premières, surtout des carburants, était plus à la recherche de main d'oeuvre ( prisonniers de guerre, déportés, "volontaires") ce de façon urgente que de récupérer de la "ferraille" pour laquelle il n'y avait plus de main d'oeuvre dans les arsenaux pour la démanteler.

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Bonjour HA'HOC un réçit tout ce qu'il y a d'historique etse setresse humaine dans cette guerre qui ne pardonnait aucun humanisme que ce soit des deux cotés on aura beau dire c'est çà la guerre mais pour les survivants des deux bords cela à du laisser des traces indélébile dans leurs vie d'aprés guerre et des cauchemards atroces , c'est sure il n'y aura jamais de guerre propres meme encore aujourd'hui mais le récit que tu viens de nous exposer m'a glacer le sang surtout l'homme sans agippé avec ces dents ça a du etre atroce pour le soldat et pour les marins qui y ont assisté mais l'on changera pas le cour de l'histoire et il y a eu des memes faits de l'autre camp sans vouloir poser de polémique . A+

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