:pirat: Merci à didier,papywawa,pascal94,et mike! tous ces commentaires sympas m'incitent à continuer!
L’eau s’engouffre à nouveau enfonçant un peu plus la proue, des paquets de mer recouvrent par instants tout l’avant heureusement éliminés par le brise lame.
Le plus grave est l’inondation complète de la salle des chaudières bâbord qu’il a fallu évacuer !.
L’ingénieur Lehmann est encore plus catégorique :
—Si l’eau de mer se mélange au système d’alimentation des chaudières tout risque de s’arrêter !.
Lutjens décide d’utiliser les grands moyens :
—Ralentissez à 16 nœuds et changez les paillets.
Les brigades de secours s’empressent de contrôler les chaudières tandis que le cuirassé ralentit et que les marins colmatent les ouvertures.
L’amiral se rend compte que le Bismarck ne peut supporter de nouvelles blessures. Il se tourne vers Lindermann :
—Il est impératif d’échapper aux Anglais.
—Nous feront le maximum pour les distancer amiral.
25 mai 5h
Lutjens fête son anniversaire. Aujourd’hui il est en forme. Il décide de tenter un coup de poker :
—J’ai remarqué que les Anglais nous suivent en adoptant une route en zigzag,conséquence sans doute d’une alerte aux sous marins. De plus ils nous suivent en ligne de file à bâbord au lieu de se mettre en éventail. Nous allons donc leur jouer un petit tour à notre façon.
Il faut préciser que Les navires Anglais perdent le contact radar avec le Bismarck au moment où ils se déportent à bâbord pour zigzaguer. Ils sont donc habitués à retrouver le contact dès qu'ils se remettent en ligne de file.
A l’instant où les Anglais comme un seul homme se déportent à Bâbord, Lutjens ordonne :
— Virez à tribord toute !
Le Bismarck amorce une vaste boucle vers le nord.
Lutjens attend de longues minutes, puis :
—Cap à l’est.
Le cuirassé revient dans le sillage de ses poursuivants.
De nouveau Lutjens attend un peu, et enfin :
—cap au sud-est, direction la France.
Le stratagème a parfaitement fonctionné. Le Bismarck a disparu des radars Anglais.
Mais Lutjens doute. C’est le drame de cet homme, le doute. En route vers la France, vers la gloire allemande, il doute encore avoir semé les Anglais.
Le Bismarck réparé au mieux trace sa route vers la France à 20 nœuds. Le doute de Lutjens vient des impulsions radar du Suffolk qui sont encore captées par le cuirassé.Mais ce ne sont que des bribes d’ondes inutiles aux Anglais.
Estimant être toujours suivi, l’amiral après sa brillante manœuvre va commettre sa plus grave erreur stratégique.
Il rompt le silence radio !
Encore une fois, le groupe ouest lui confirme que les Anglais ont perdu sa trace.
Mais d’une manière inexplicable il émet 2 autres messages radio au risque d’être localisé !.
Heureusement pour lui, dans un premier temps les Anglais se trompent dans leurs calculs et foncent dans la direction opposée.
A+
Dernière édition par surcouf le Dim 10 Oct - 17:04, édité 1 fois