[GÉNÉRIQUE] Actualités Maritimes

Glénans a écrit:

[…] Superbes photos de voir ces 2 navires d'époques si différentes. […]

Et c'est le plus vieux qui survivra au plus récent.

https://news.usni.org/2022/05/18/cruiser-uss-vicksburg-nearly-finished-with-modernization-program-set-for-decommissioning?fbclid=IwAR3pq4AZqNgRhrmHtxn48PXU9LIAIgkuUdI1x6w_SDiiAafVjIykCPT7Ifo

Traduction DeepL a écrit:

Un croiseur à missiles guidés de la classe Ticonderoga que la Marine veut mettre hors service l'année prochaine a presque terminé une révision de modernisation qui coûte des centaines de millions de dollars, a déclaré aujourd'hui un responsable du service aux législateurs.

L'USS Vicksburg (CG-69) est à environ 85 % dans le programme de modernisation du croiseur destiné à prolonger la vie du navire.

"Le croiseur Vicksburg, je pense, se situe dans cette fourchette de 85 %", a déclaré Jay Stefany, le principal adjoint civil du secrétaire adjoint de la marine pour la recherche, le développement et l'acquisition, au sous-comité des forces de projection et de puissance maritime de la Chambre des représentants.

Le navire de débarquement de la classe Whidbey Island, l'USS Tortuga (LSD-46), qui fait également l'objet de travaux de modernisation pour prolonger sa durée de vie, est à un stade similaire de sa modernisation, selon M. Stefany. Il a confirmé que la marine a dépensé près de 300 millions de dollars pour moderniser chaque navire.

Le Vicksburg et le Tortuga sont deux des 24 navires que la marine souhaite mettre hors service dans le cadre de sa proposition budgétaire pour l'exercice 2023. Les deux navires font l'objet de programmes de modernisation chez BAE Systems Ship Repair à Norfolk, en Virginie.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Faire une modernisation a plusieurs centaines de millions juste avant de les retirer du service...

Y a pas à dire, ils ont de l'argent à perdre

Dire que chez nous, on a tergiversé pendant des années pour savoir si on allait ou non construire un second PA, qui finalement ne sera pas un "second" mais plutôt un remplaçant du CdG... 
C'est véritablement un autre monde Outre-Atlantique... 


https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/cherbourg-degagement-de-fumee-sur-le-duguay-trouin-deuxieme-sous-marin-barracuda_51070456.html

Rien de bien méchant à priori, mais ça a bien fichu le bazar...

Flash a écrit:

Dire que chez nous, on a tergiversé pendant des années pour savoir si on allait ou non construire un second PA, qui finalement ne sera pas un "second" mais plutôt un remplaçant du CdG... 

C’est pas encore gagné.

La Marine nationale fourbit ses armes contre une possible – et nouvelle – remise en cause du porte-avions.

http://www.opex360.com/2022/05/14/la-marine-nationale-fourbit-ses-armes-contre-une-possible-et-nouvelle-remise-en-cause-du-porte-avions/

Dans le rapport sur la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 qu’elle a publié cette semaine, la Cour des comptes a estimé que, sauf à réaliser des « arbitrages difficiles avec d’autres dépenses publiques », les armées françaises pourraient avoir à « faire le choix de rééquilibrages majeurs entre capacités, comme ceux réalisés par le Royaume-Uni en 2021 » au regard de la dégradation des finances de l’État.

« La Cour ne recommande pas que la France, puissance continentale dont l’ambition d’autonomie stratégique pour elle et l’Europe, la distingue du Royaume-Uni, fasse des choix identiques, mais accentuer ses propres priorités stratégiques paraît inévitable », a commenté Pierre Moscovici, son président.

Alors qu’une première version de ce rapport circulait sous le manteau depuis plusieurs semaines [sa publication avait été différée en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et de la période de réserve durant l’élection présidentielle, ndlr], certains avaient déjà défendu la nécessité de faire des choix capacitaires drastiques, à l’image du député François Cornut-Gentille.

Ainsi, dans un entretien publié par l’Express, le 1er mai, celui-ci a relevé que les « investissements en matière de défense portent, depuis quarante ans, sur des équipements de très haute technologie » et que, « à chaque génération, on fait plus gros et plus sophistiqué » sans jamais s’interroger « sur l’apport opérationnel dans un environnement qui a pourtant considérablement évolué ». Et d’insister : « Chacun sait que la routine n’aide pas à préparer le futur. Elle nous expose à préparer la guerre d’hier ».

Aussi, le porte-avions de nouvelle génération [PA NG] est-il dans son collimateur. « On se targue ainsi d’avoir un groupe aéronaval qui opère par intermittence en Méditerranée. Le lancement du programme du successeur du Charles de Gaulle a été décidé sans aucun débat. Or, plutôt que geler immédiatement des milliards d’euros et des capacités maritimes sur plusieurs décennies, il eut été préférable de s’interroger sur le réel apport d’un groupe aéronaval dans les conflits de demain. Je crains que ce débat n’ait malheureusement jamais lieu. Pourtant, la récente destruction du navire amiral de la flotte russe en mer Noire devrait nous y inviter… « , a fait valoir M. Cornut-Gentille.

Cela étant, la Cour des comptes n’est pas allée jusqu’à suggérer de renoncer au PA NG. « Pour la Marine nationale, la flotte hauturière est largement dimensionnée par le maintien de la capacité de dissuasion nucléaire océanique [missions d’escorte notamment] et de déploiement des principales unités aéronavales [protection du porte-avions et des porte-hélicoptères amphibies par exemple], notamment par la lutte anti-sous-marine. Réduire le nombre de navires imposerait des arbitrages opérationnels difficiles, dans un contexte de possibles interventions de la marine nationale dans des zones très éloignées les unes des autres », a-t-elle estimé.

Quoi qu’il en soit, et si le ministère des Armées doit effectivement opérer un « rééquilibrage » entre ses capacités, on peut s’attendre à ce que le PA NG fasse l’objet d’un « procès » au regard des investissements nécessaires à son développement et à sa construction. Comme ce fut d’ailleurs le cas par le passé…

Par exemple, en 2013, alors que Pierre Moscovici était ministre de l’Économie et des Finances et que la LPM 2014-19 était en gestation, Bercy avait mis sur la table le « scénario Z », lequel consistait à réduire les dépenses militaires à 1,1% du PIB [soit à environ 20 milliards d’euros] d’ici 2025… Et donc à mettre sous cocon le « Charles de Gaulle », voire à le revendre à l’Inde ou au Brésil. Ce qui avait donné à une levée de boucliers parmi les parlementaires, de gauche comme de droite.

En outre, les opposants au porte-avions ne manqueront pas de souligner que l’émergence de nouvelles armes, comme les missiles hypersoniques ou encore les missiles balistiques anti-navires [comme le DF-21 chinois], risque de rendre un tel navire encore plus vulnérable que par le passé… À noter que ce débat n’est pas propre à la France… D’autres s’interrogent, notamment aux États-Unis, ainsi qu’au Royaume-Uni, où des élus ont déploré que l’acquisition des HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales se soit faite aux dépens de la British Army.

Avant qu’un tel débat puisse prendre de l’ampleur en France, la Marine nationale a lâché ses premières bordées en diffusant, via Twitter et son site « Cols Bleus« , une tribune publiée dans les colonnes de la revue Conflits par le capitaine de frégate François-Olivier Corman, par ailleurs auteur d’un passionnant « Innovation et stratégie navale« , paru en 2021….

La suite ici:

http://www.opex360.com/2022/05/14/la-marine-nationale-fourbit-ses-armes-contre-une-possible-et-nouvelle-remise-en-cause-du-porte-avions/

Je préfère ne rien dire, je risque d'être grossier... 

bien le bonjour 

"préparer la guerre d'hier" cela me rappel quelque chose

BROMURE a écrit:

bien le bonjour 

"préparer la guerre d'hier" cela me rappel quelque chose

Nous sommes d'accord. On veut revenir à un format de "haute intensité" en France, tout en réduisant drastiquement le budget alloué aux armées... Pas très crédible

Bonjour à tous. Il faut savoir ce que l'on veux. Il y en a marre du trop peu trop tard!............
Le porte-avions qui remplacera le Charles  de Gaulle verra le jour ( c'est un chois éminemment politique ), et je suis presque sur qu'il y en aura un second du mème type. L'emport de drones a bord de ces bâtiments aura pour conséquence l'augmentation  de  leurs dimensions. Sachant que deux drones au minimum accompagnera chaque appareil propulsé,l'importance de ces armes apparait cruciale en tenant compte de la situation actuelle.

Amitiés JJ

Y a de l'argent pour des études "bidon" du cabinet ??? mais pas pour les choses importantes ! C'est triste.

JJM a écrit:

L'emport de drones a bord de ces bâtiments aura pour conséquence l'augmentation  de  leurs dimensions.

Même si l'on met de côté les drones et que l'on ne voit uniquement d'un point de vue "appareil classique", les dimensions du futur SCAF, comme tu dis, ne permettront pas de toute manière de les embarquer en nombre suffisant sur un bâtiment de la taille du CdG...
Les premiers Rafale ont déjà 20 ans... Ce qui est peu, certes, au vu du potentiel qu'ils ont encore, mais il arrivera un jour où ils seront devenus obsolètes et qu'il faudra songer à les remplacer par un appareil plus performant (donc, qui a de fortes chances d'être plus volumineux et plus lourd...)

Après, je veux bien qu'il ne suffit pas d'avoir uniquement une quantité phénoménale de matériel pour gagner une guerre, même si ça peut aider, mais qu'il faut aussi avoir du matériel "high-tech", donc plus onéreux. Le récent conflit en Ukraine l'a montré, les colonnes de blindés aussi nombreux qu'ils puissent être, sont vulnérables aux frappes de drones... Donc, oui, il faudra aussi penser à ça, et donc à la surface nécessaire pour les embarquer en complément d'appareils classiques. 

Pour un pays comme le notre, avoir une flotte "compétitive" et une capacité de projection suffisante est indispensable si l'on veut pouvoir continuer à prétendre pouvoir défendre notre ZEE, qui est encore la plus grande du monde aujourd'hui... Alors oui, ça coûte cher, mais c'est je pense, nécessaire.

Bonjour.Je ne parle pas de drones a bord du Charles de Gaule ( quoique certains soient déjà testé),ce qui ne sera plus au top malgré les séances de rétrofits nécessaires. Quand aux rafales eux aussi devenu obsolètes , ils seront remplacé par leurs successeurs. Tous ces matériels subissent au long de leur carrière des améliorations leur permettant d'ètre au niveau, si ce n'est plus par rapport à leurs concurrents au moins aussi emportent ils du matériel test pour les appareils a venir.

Amitiés JJ

JJ

Iceman29 a écrit:

On commence par cet accident en Tasmanie, pas de blessé.

Un transporteur de ciment coule deux remorqueurs au port de Devonport en Tasmanie

Mike Schuler

28 janvier 2022



L'ATSB publie un rapport préliminaire sur la collision entre un cimentier et des remorqueurs.

Le Bureau australien de la sécurité des transports a lancé vendredi une enquête sur une collision entre un transporteur de ciment et deux remorqueurs amarrés au port de Devonport, en Tasmanie.

La collision a impliqué le transporteur de ciment sous pavillon australien Goliath et les remorqueurs TasPorts York Cove et Campbell Cove , peu de temps après l'arrivée du Goliath dans le port après son passage de Melbourne.

Les deux remorqueurs ont subi des dommages importants et ont partiellement coulé.

L'opérateur portuaire public de Tasmanie, TasPorts, a confirmé que l'incident s'était produit vers 11 h 50, le vendredi matin 28 janvier 2022. Sa mise à jour indique que les deux sont actuellement partiellement submergés le long du quai de Berth 3 West et reposent partiellement sur le fond marin. Les deux navires restent attachés au quai et TasPorts continue de surveiller l'état.

Aucun blessé n'a été signalé et aucun membre d'équipage ne se trouvait à bord des remorqueurs au moment de l'incident.

Des photos et une vidéo de l'incident et des conséquences ont été mises en ligne.

Le lien de la vidéo de l'accident: https://www.facebook.com/100004105845677/videos/441093111047444/

L'ATSB a déclaré qu'une équipe d'enquêteurs sur la sécurité des transports des bureaux de l'ATSB à Canberra, Melbourne et Sydney se déployait sur le site de l'accident.

«Sur place, les enquêteurs examineront les navires et les environs du site, mèneront des entretiens avec les parties impliquées et les témoins et examineront les journaux. L'ATSB téléchargera les données de l'enregistreur de données de voyage du navire et d'autres enregistrements pour un examen détaillé dans les installations techniques de l'ATSB à Canberra.

https://www.facebook.com/login/?next=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fgreg.close.3%2Fposts%2F10226802840443270

L'ATSB publie un rapport préliminaire sur la collision entre un cimentier et des remorqueurs.

L'Australian Transport Safety Bureau a publié un rapport préliminaire de son enquête en cours sur la collision entre un cimentier et deux remorqueurs amarrés à Devonport, en Tasmanie, en janvier dernier.

Les deux remorqueurs ont coulé à la suite de la collision, mais aucun blessé n'a été signalé.

Le rapport préliminaire décrit l'entrée du Goliath, battant pavillon australien, dans le port, les appels radio avec le service de trafic maritime (VTS) de Devonport et un bateau d'amarrage (qui devait aider à amarrer le Goliath lorsqu'il s'approcherait du quai), les rôles et les mouvements de l'équipage du navire sur le pont, et les manœuvres du navire avant la collision.

Bien que le rapport ne fournisse pas d'analyse, de constatations ou de conclusions, qui figureront dans le rapport final de l'enquête, le rapport préliminaire présente les informations factuelles recueillies jusqu'à présent au cours de l'enquête.

Selon le rapport, alors que le navire s'approchait du bassin de balancement du port, l'équipage a reçu deux appels radio du bateau d'amarrage. Le capitaine du Goliath a demandé au second capitaine de répondre aux appels radio. Le second capitaine s'est donc déplacé de la console de direction à la console avant de la passerelle pour utiliser les radios VHF qui s'y trouvaient. Entre-temps, le capitaine a amorcé un lent virage à tribord dans le bassin d'évitage dans le cadre de l'approche finale de son poste d'amarrage.

Peu après, le capitaine du Goliath s'est repositionné de la timonerie au poste de commande de l'aile bâbord du pont, d'où il a manœuvré le navire en utilisant les réglages de la puissance de la machine principale (par le télégraphe de la machine principale), le propulseur d'étrave et une manette pour entrer les commandes d'angle de barre dans le système de direction VecTwin du navire.

" Au fur et à mesure que la manœuvre progressait, le capitaine a senti que le navire ne se balançait pas comme prévu et s'est rapproché de deux remorqueurs amarrés au poste d'amarrage numéro Trois Ouest ", a déclaré le commissaire en chef du ATSB, Angus Mitchel.

Pour arrêter le mouvement du navire, le capitaine a réglé le joystick du VecTwin sur le réglage "en arrière" et a placé le télégraphe de la machine principale d'abord sur "en avant demie", puis sur "en avant toute".

"Les navires équipés du système de gouverne à double safran VecTwin peuvent être manœuvrés à faible vitesse, la poussée de l'hélice étant redirigée selon les besoins par les deux safrans, commandés par un joystick", explique M. Mitchell.

"Le système permet de générer une poussée arrière à l'aide d'entrées en avant sur le moteur principal, sans qu'il soit nécessaire d'arrêter le moteur et d'engager la propulsion arrière, comme cela serait nécessaire pour la manœuvre d'un navire conventionnel."

La vitesse du navire augmentant de façon inattendue, le capitaine a vérifié l'indicateur d'angle de barre et a constaté que les deux gouvernails étaient toujours au milieu du navire et non aux angles correspondant au réglage "arrière" du joystick VecTwin. Le capitaine a signalé au second capitaine que le gouvernail n'était pas en mode VecTwin et a immédiatement placé le télégraphe des moteurs sur "stop".

À peu près au même moment, le Goliath entre en collision à peu près à mi-chemin sur le côté tribord du remorqueur York Cove, à une vitesse de 4,7 nœuds.

Le York Cove est amarré à l'extérieur et à côté d'un autre remorqueur, le Campbell Cove. Tous deux sont gravement endommagés et commencent à prendre l'eau presque immédiatement.

À bord du Goliath, le second capitaine, qui se trouvait à ce moment-là près de la porte de la timonerie, entre à nouveau dans la timonerie et trouve le sélecteur de mode de gouverne toujours en mode manuel.

Le second lieutenant a changé le mode de gouverne en mode VecTwin tandis que le capitaine a commencé à faire avancer le navire en arrière en utilisant les commandes de marche arrière de la machine principale pour se dégager des remorqueurs avant d'accoster le navire sans autre incident.

Dans les cinq heures qui ont suivi la collision, les deux remorqueurs ont coulé par environ 7 mètres de fond et ont été déclarés perte totale. Il n'y avait personne à bord des remorqueurs, et aucun blessé n'a été signalé sur le Goliath.

"L'enquête progresse et l'ATSB examinera et évaluera le système de gestion de la sécurité et les procédures de navigation du navire, l'efficacité de la gestion des ressources de la passerelle à bord, et examinera les incidents passés impliquant le Goliath", a déclaré M. Mitchell.

"Les enquêteurs examineront également les processus d'exemption de pilotage et les procédures portuaires de TasPorts, ainsi que la lutte contre la pollution à terre."

Un rapport final sera publié à l'issue de l'enquête.

"Toutefois, si un problème de sécurité critique est identifié à tout moment au cours de l'enquête, l'ATSB en informera immédiatement les parties concernées afin que des mesures de sécurité puissent être prises", a déclaré M. Mitchell.

https://gcaptain.com/atsb-issues-preliminary-report-on-cement-carriers-collision-with-tugs/


Le rapport de l’ATSB australien avec pas mal de photos explicatives. Notamment sur le type de gouvernail très spécifique, que le cdt croyait enclenché.

https://www.atsb.gov.au/publications/investigation_reports/2022/mair/mo-2022-002/

https://www.atsb.gov.au/media/5781207/mo-2022-002-prelim.pdf

« Le Kuznestov est rentré en cale sèche ce matin.
Il sera intéressant de voir ce qui se passera en ce qui concerne les réparations et les modifications apportées au navire pendant cette période de mise en cale sèche. »

https://mobile.twitter.com/TheShipYard2/status/1527579325167378432

2019: Photo montrant l'avancement de la combinaison de deux cales sèches à la 35ème usine de réparation navale pour l'Amiral Kuznetsov. Au bas de la photo, on aperçoit une pelleteuse qui enlève le mur entre les deux cales.





2021: Après un long retard en raison de problèmes avec l'entrepreneur, des progrès sont en cours pour combiner les deux cales sèches de la 35e usine de réparation navale (SRZ) afin qu'elle puisse gérer l' amiral Kuznetsov.

ROMAN PETRENKO - DIMANCHE 22 MAI 2022, 09:58



Deux sous-marins du projet "Varshavyanka", un tiers des sous-marins opérationnels de la flotte de la mer Noire, sont amarrés dans la baie sud de Sébastopol, en Crimée occupée par la Russie. Tous les autres sont en mer.

La flotte russe de la mer Noire compte au total six sous-marins appartenant au projet Varshavyanka : B-261 Novorossiysk, B-237 Rostov-sur-le-Don, B-262 Stary Oskol, B-265 Krasnodar, B-268 Veliky Novgorod et B-271 Kolpino.

Quatre des six sous-marins sont actuellement en mer, ce qui représente donc les deux tiers du total.

Le sous-marin ukrainien Zaporizhzhia est également à quai. En mars 2014, les troupes russes ont pris d'assaut le sous-marin lors de l'annexion de la Crimée.

En plus d'être armés de torpilles à mines, les sous-marins Varshavyanka transportent des missiles de croisière Kalibr, dont les différentes versions sont utilisées contre des cibles maritimes et terrestres. Chaque sous-marin est armé de quatre de ces missiles.

Mise à jour : La Russie lance des frappes de missiles depuis ses sous-marins dans les eaux offshore près de la Crimée.

Rappel : Deux grands navires de débarquement de la flotte russe de la mer Noire sont amarrés dans la baie de Sukharnaya, qui fait partie de la grande baie de Sébastopol. L'un d'eux présente des signes extérieurs d'endommagement.

A la découverte de la base d’Orange Marine à Brest Par Gaël Cogné - 02/03/2022

Les pas résonnent dans les hangars brestois de la Base marine Atlantique (BMA) d’Orange Marine, l’une de ses deux bases en France avec La Seyne-sur-Mer. Dans les bureaux, les postes sont vides. Posée sur son soc et ses patins, une immense charrue d’ensouillage attend, immobile. Le laboratoire du pôle d’expertise où sont formés les jointeurs est désert. C’est que, ce jour-là, le Pierre de Fermat est en opération avec une soixantaine de personnes à bord au large de l’enclave espagnole au Maroc de Ceuta. Une zone de mouillage fréquentée où il n’est pas rare qu’une ancre arrache un câble. Dans ces circonstances, le navire de pose et de maintenance de câbles sous-marins doit alors être en mesure d’appareiller dans les 24 heures pour rallier des zones aussi lointaines que le Ghana et réparer un câble. Il s’appuie alors sur les capacités de son importante base de support, située à la rencontre de la Manche et de l’Atlantique. Une position stratégique à seulement deux jours de 40% des câbles du Nord de l’Atlantique.

La suite ici: : https://www.meretmarine.com/fr/marine-marchande/a-la-decouverte-de-la-base-d-orange-marine-a-brest

https://www.youtube.com/watch?v=2Oo6NjHTegQ

Superbes images
Merci Iceman

Hub92 a écrit:

Superbes images
Merci Iceman

Plutôt gâchées par la bande son d'accompagnement
Dommage.

Je ne met pas le son le matin à l’aube

musique a chier mais belles images

Pour recruter des jeunes la musique est plutôt bien choisie

Mon ancienne compagnie basée à Nantes, prend en charge la gestion du Belem.

https://www.maritime-executive.com/article/france-s-oldest-sailing-ship-to-be-managed-by-v-ships

2013: https://lemarin.ouest-france.fr/articles/detail/items/vships-france-bien-ancre-a-nantes.html



Dans une industrie maritime qui se concentre sur les plus récents et les meilleurs navires, V.Ships France prend un moment pour remonter le temps et se concentrer sur les origines de l'industrie maritime. Alors que la société a récemment pris en charge la gestion de quatre nouveaux navires équipés des dernières technologies, notamment des moteurs électroniques et du biogaz, la société de gestion a également ajouté à sa flotte, le 17 mai, le plus ancien voilier de France.

Le Belem est un trois-mâts écorce de 500 tonnes. Il est le dernier navire de ce type en France et est reconnu comme un monument historique national. Il fonctionne avec 22 voiles, soit une surface de près de 13 000 pieds carrés. Sous toutes ses voiles, il peut atteindre une vitesse de pointe de 11 à 12 nœuds. Il est également équipé de deux moteurs diesel modernes installés en 2013 qui lui permettent d'atteindre une vitesse de 8 nœuds.

Mesurant près de 190 pieds de long, le Belem a eu une histoire mouvementée. Construit en France, il a effectué son premier voyage en tant que navire de charge en 1896, naviguant vers les Antilles, le Brésil et la Guinée française depuis Nantes, en France. Il est resté actif en tant que cargo pendant 18 ans et, durant cette période, a effectué un certain nombre de voyages notables, notamment en 1902 où il était ancré au large de la Martinique lors de la célèbre éruption volcanique qui a dévasté les ports de l'île.

Sa deuxième vie commence en 1914 lorsqu'il est vendu pour devenir un yacht privé. Après avoir navigué pendant sept ans pour le deuxième duc de Westminster, il a été vendu à la célèbre famille Guinness d'Irlande qui l'a utilisé pendant 30 ans comme yacht privé.



Dans les années 1950 et au début des années 1960, il a commencé sa nouvelle vie en tant que navire d'entraînement à la voile. Cependant, en 1965, il a été mis à la retraite et a passé 14 ans en friche, considéré comme trop vieux pour le service. Il est acheté en 1979 par la banque française Caisse d'Epargne, qui crée la "Fondation Belem" en 1980. Remis en état et reprenant son nom d'origine de Belem, il reprend du service en tant que navire-école. La fondation cherche à préserver l'histoire et les traditions des voiliers en enseignant l'art de la voile aux nouvelles générations. Aujourd'hui, il fonctionne avec un équipage de 16 marins professionnels, ainsi que 48 stagiaires, qui gèrent toutes les opérations du navire.

" Ce projet est une combinaison de l'entretien de ce voilier historique, ainsi que de la mise à disposition d'un équipage qualifié et compétent via notre réseau ", explique Thierry Sarrazin, directeur général de V.Ships France. "Il incarne ce qu'est l'industrie maritime : un lien fantastique entre nos activités actuelles et le passé de nos honorables ancêtres."

En 1981, le Belem a été classé au titre des monuments historiques par l'administration française. Actuellement, le Belem navigue d'avril à novembre chaque année en tant que navire-école. V.Ship indique que le navire peut également être utilisé comme lieu d'organisation de séminaires et de sessions de team building pour le personnel à terre et en mer.

L'Ecole Navale va faire l'acquisition d'un grand voilier pour la formation de ses élèves, la participation aux régates et ses opérations de prestige. Plus de détails sur le portrait robot de ce futur bateau.
 


Un voilier d'envergure pour l'Ecole Navale

Le Ministère des Armées a lancé le 12 mai 2022 un appel d'offre pour l'acquisition au profit de l'Ecole Navale d'un "voilier d'envergure." Il devra mesurer entre 19 et 33 mètres de long. L'administration annonce un budget prévisionnel de 400 000 € HT.

Ce bateau d'occasion aura pour 4 missions principales :

l'embarquement d'élèves en formation à la navigation côtière et hauturière. Le voilier servira également de support pour des projets d'échanges avec d'autres Écoles navales (Europe, continent américain)
le rayonnement et la représentation de l'École navale lors des évènements nautiques (rassemblements, régates semi-hauturières et hauturières) ;

l'embarquement de VIP, l'organisation de stages leadership et de séminaires d'entreprises en lien avec les projets de l'Ecole navale ;

le partenariat avec des associations favorisant le développement maritime et le lien social (ex: association Grand Voilier École).

Un bateau facile à exploiter

Si la Marine dispose de navires écoles célèbres à travers les goélettes

Si la Marine dispose de navires écoles célèbres à travers les goélettes Belle-Poule et Etoile ou le Mutin, l'Ecole Navale régate le plus souvent sur des voiliers plus modeste. Elle vient de se séparer du célèbre 12 MJI France 3, dont elle n'arrivait plus à assurer depuis de nombreuses années l'entretien et qui devrait être rénové à Concarneau. Le cahier des charges de l'appel montre que l'institution souhaite trouver un bateau emblématique pour l'image de l'école, mais plus facile à entretenir que ceux de la Marine ou l'ex France 3.

Il précise qu'aucun travaux d'ampleur ne doit être nécessaire, le bateau étant prêt pour des navigations hauturières. Manoeuvrable par 3 à 5 personnes, il doit pouvoir en accueillir 20 à 30 à la journée et 12 à 25 pour des navigations de nuit.

Le voilier sera en composite, en acier ou en aluminium et non en bois. "Le type de gréement est indifférent mais doit être de conception suffisamment performante dans l'optique de la participation aux régates" précise également le document, dressant le portrait robot d'un bateau qui diffère sensiblement des voiliers écoles de la Marine.

Les amateurs attendront en tout cas avec impatience de le retrouver sur les plans d'eau de régate et les rassemblements nautiques. Les candidats au marché ont jusqu'au 13 juin 2022 pour présenter leur dossier..

https://www.bateaux.com/article/40440/un-nouveau-grand-voilier-pour-la-formation-des-eleves-de-l-ecole-navale