Le PNS Hangor (S131) (surnommé: "Shark") était un sous-marin diesel-électrique de classe Daphné qui a servi dans la marine pakistanaise de 1969 jusqu'à son déclassement en 2006. Il fut un navire musée exposé au Musée de la marine pakistanaise à Karachi.
Il est pris en photo ici sur le sable pour être mis au rebut, il y a quelques jours.
Le Hangor (S131) était le navire de tête de sa classe, conçu et construit par DCNS en France après une négociation longue et compliquée qui a commencé en 1966.
En 1969, il a été mis en service. Sous le commandement du commandant Ahmad Tasnim (en), il a coulé l'INS Khukri de la marine indienne, une frégate anti-sous-marine, avec une torpille à tête chercheuse le 9 décembre 1971 sur le front occidental de la troisième guerre indo-pakistanaise de 1971.
Ce fut la seule attaque de sous-marin enregistré après la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la guerre des Malouines, lorsque le sous-marin nucléaire de la Royal Navy, le HMS Conqueror, a coulé le croiseur de la marine argentine, le ARA General Belgrano.
Type : Northrop Grumman E-2D Advanced Hawkeye Propriétaire/exploitant : US Navy (USN) Immatriculation : 169065 MSN : AA-31
Iceman29 a écrit:
Appareil du même type:
Un avion de surveillance Northrop Grumman E-2D Advanced Hawkeye s'est écrasé dans la baie de Chincoteague près de Wildcat Marsh, Accomack County, Virginie.
Un membre d'équipage est mort, deux autres membres d'équipage ont été secourus, l'appareil a été partiellement submergé.
Source :Préfecture maritime et commandement en chef ATLANT:
Patrimoine | Ornant bientôt le siège du conseil régional, l’hélice de l’Agosta sera aux premières loges de l’essor de la Bretagne, grâce à une préparation de l’avenir à la fois audacieuse et maîtrisée, ambitieuse et raisonnable, à l’instar du sous-marin qu’elle a équipé.
Le sous-marin Agosta, le jour de son départ de Toulon pour Brest en juillet dernier.
Développé par Naval Group, un nouveau sous-marin d'attaque mis à l'eau en Inde
Le sixième sous-marin de type Scorpène, développé par Naval Group, a été mis à l'eau ce mercredi 20 avril 2022. Il a été entièrement construit à Bombay.
Le sixième sous-marin de type Scorpène destiné à la marine indienne, le Vagsheer, a été mis à l’eau ce mercredi 20 avril 2022 au chantier Mazagon Dock Shipbuilders Ltd (MDL), à Bombay, en Inde.
Long de 67,50 mètres pour un déplacement de 1 780 tonnes lège, ce sous-marin d’attaque à propulsion conventionnelle diesel-électrique peut emporter une dotation de 18 torpilles et de missiles antinavires SM39 Exocet. C’est le dernier bâtiment du programme P75 signé en 2005 avec Naval Group.
Une cinquantaine d’entreprises mobilisées Ces sous-marins, dont les quatre premières unités sont désormais en service, ont été entièrement construits par MDL en transfert de technologie, grâce à un écosystème industriel d’une cinquantaine d’entreprises répondant à la politique du « Make in India » voulue par le gouvernement indien.
L’Inde a lancé un nouvel appel d’offres pour un programme de six sous-marins océaniques à propulsion anaérobie dénommé P75i, pour lequel Naval Group faisait partie des cinq chantiers présélectionnés. Une offre avec la version conventionnelle du Barracuda avait été avancée.
Phase de demande d’informations « Nous ne sommes plus dans la course, a annoncé ce mercredi la communication de Naval Group. Nous nous sommes investis dans la phase de demande d’informations, mais certaines conditions de l’appel d’offres ne nous permettent finalement pas de participer. »
Naval Group explique concentrer maintenant ses efforts sur l’intégration d’un système de propulsion anaérobie, lors du futur carénage des plateformes de la classe Kalvari, en coopération avec la marine et l’industrie indienne.
Plus ici: https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/developpe-par-naval-group-un-nouveau-sous-marin-d-attaque-mis-a-l-eau-en-inde_50376002.html
C’est en 2018 à Cherbourg, qu’a débuté le chantier de désamiantage des 5 ex-sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins de classe « Le Redoutable » !
Un chantier de précision sous la responsabilité de la Direction générale de l’armement (DGA), réalisé par nos équipes de Neom - VINCI Construction France et GTM Normandie Centre - VINCI Construction France en collaboration avec NAVAL GROUP. Cette opération a permis de déconstruire, recycler, et revaloriser plus de 90% de la masse totale des matériaux !
"Au terme de 5 jours d’entraînement intensif lors de l’École de l'Aviation embarquée, 4 jeunes pilotes de l’Aéronautique navale ont été qualifiés aux appontages de jour et de nuit, et s’apprêtent à commencer leur carrière embarquée sur le porte-avions Charles de Gaulle !"
05 Mai 2022 : Retour du porte-avions Charles de Gaulle à Toulon cet après-midi, après une petite semaine au large du Var pour qualifier nos jeunes pilotes de Rafale. Le tout sous un beau déluge orageux.
Lors d'une frappe de la marine ukrainienne, la Russie a vu au large de Snake Island son navire de soutien Vsevolod Bobrov gravement endommagé, il a été lancé en 2016.
Dans une frappe de la marine ukrainienne, la Russie a perdu au large de l'île des Serpents son navire de soutien Vsevolod Bobrov, lancé en 2016.
Serhiy Bratchuk, porte-parole de l'administration militaire régionale d'Odesa, a rapporté sur Telegram que le navire a été endommagé et incendié à la suite d'une frappe ukrainienne, rapporte Ukrinform.
"À la suite des actions de notre marine, le navire de soutien Vsevolod Bobrov, l'un des plus récents de la flotte russe, a pris feu. On dit qu'il se traîne vers Sébastopol", a déclaré Bratchuk.
Toutefois, a ajouté le porte-parole, "l'information doit encore être clarifiée." "Mais le fait qu'elle ait subi une 'morsure de serpent' dans la zone de l'île des Serpents est vrai", a-t-il ajouté.
Selon le directeur de l'Institut d'études stratégiques de la mer Noire, Andriy Klymenko, le navire a été engagé dans la nuit du jeudi 12 mai.
Comme indiqué, ces dernières semaines, près de l'île des Serpents, les forces armées ukrainiennes ont aligné ou détruit une demi-douzaine de navires de guerre et de cotres de la flotte russe de la mer Noire, dont le croiseur amiral Moskva.
Suite à la perte du croiseur lance-missiles Moskva et du navire de débarquement de classe Alligator Saratov dans sa guerre avec l'Ukraine, la Russie répare son destroyer anti-sous-marin de classe Udaloy de l'ère soviétique, l'amiral Levchenko, qui a pris sa retraite il y a huit ans.
Les réparations sont en cours dans la ville de Snezhnogorsk au chantier naval de Nerpa.
Le navire, d'une longueur de 535 pieds, d'une largeur de 62 pieds et d'un tirant d'eau de 26 pieds, est en cours de révision pour prolonger sa durée de vie afin qu'il puisse retourner dans la flotte russe.
Le navire de guerre russe, l'amiral Levchenko, montrerait des signes que ses moteurs et ses générateurs ont été actifs", a rapporté Express.co.uk.
Bien que les rapports suggèrent que les réparations ont commencé en 2021, la vitesse à laquelle les travaux progressent suggère l'urgence de la Russie. Les réparations du navire vieillissant comprennent des mises à niveau partielles de l'équipement de lutte contre les incendies, de l'électronique embarquée, des unités de refroidissement, des vannes d'arrêt et des réparations des moteurs principaux de la turbine à gaz.
Cependant, la mise à niveau la plus cruciale sera l'installation du nouveau système de missiles anti-sous-marins Otvet. Les missiles Otvet ont une portée de tir allant jusqu'à 50 kilomètres et atteignent des profondeurs allant jusqu'à 800 mètres. Il peut également voler à une vitesse maximale de Mach 2,5 (3 087 km).
Un destroyer anti-sous-marin puissant
L'amiral Levchenko déplace 6 200 tonnes en charge standard et 7 900 tonnes en pleine charge. Le navire est propulsé par un système de propulsion composé de quatre turbines à gaz donnant une poussée de 120 000 ch à deux arbres porte-hélices.
Le système COGAG (Combined Gas And Gas) du destroyer utilise une paire de turbines pour alimenter un seul arbre. Cela fournit à Levchenko une vitesse en ligne droite de 35 nœuds (64,820 km) dans des conditions idéales et une autonomie de 10 500 milles marins (19 446 kilomètres).
Le navire, qui accueille à son bord deux hélicoptères anti-sous-marins Ka-27PL, transporte également des missiles anti-sous-marins Rastrub-B d'une portée de 50 kilomètres et peut atteindre des profondeurs de 500 mètres avec le soutien du guidage aérien des hélicoptères du navire.
https://youtu.be/tfaGOFq5EdA
En plus de cela, le navire dispose de torpilles anti-navires/anti-sous-marines de 533 mm qui peuvent être tirées via deux lanceurs quadruples de torpilles et une paire de lance-roquettes anti-sous-marins de la série RBU-6000 de 213 mm.
Deux systèmes de missiles anti-aériens Kinzhal offrent à la défense aérienne de Levchenko une portée allant jusqu'à 12 km. Il embarque également un 4 × 30 mm AK-630 à six canons à tir rapide et 2x Altair CADS-N1 "Kashtan" à commande numérique Close-In Weapon System (CIWS).
L'amiral Levchenko pourrait rejoindre la flotte navale russe d'ici la fin de 2022. Cependant, le navire est "déjà opérationnel", selon Express.co.uk.
Levchenko ne sera-t-il pas utilisé contre l'Ukraine ?
Après le début de la guerre en Ukraine, la Russie a perdu deux grands navires. Comme l'a rapporté Eurasian Times le mois dernier, le vaisseau amiral de la flotte russe de la mer Noire, le croiseur lance-missiles Moskva, a été coulé par des missiles anti-navires ukrainiens Neptune.
Avant cela, fin mars, le navire de débarquement russe de classe Alligator, Saratov, avait été détruit dans la ville portuaire méridionale de Berdiansk par les forces ukrainiennes.
Alors que la perte de ces deux navires a été un coup dur pour la marine russe, il est peu probable qu'elle cherche à compenser cela avec un destroyer anti-sous-marin, du moins pas contre l'Ukraine, qui n'a même pas un seul sous-marin.
L'Ukraine ne disposait que d'un seul sous-marin diesel-électrique de type projet 641, appelé Zaporizhzhia, qui a été saisi en mars 2014 par l'armée russe lors de l'annexion russe de la Crimée en 2014.
En outre, l'amiral Levchenko fait partie de la flotte russe de la mer du Nord et est donc actuellement en cours de révision au chantier naval Nerpa dans la ville de Snezhnogorsk, qui est situé à proximité de la base principale de la flotte du Nord à Severomorsk, dans l'oblast de Mourmansk.
De plus, malgré les pertes, la flotte russe de la mer Noire reste capable de soutenir l'opération militaire russe en Ukraine. Par exemple, le ministère britannique de la Défense (MoD), qui a qualifié les pertes d'"embarrassantes", a averti que la marine russe pourrait encore frapper des cibles ukrainiennes.
"Malgré les pertes embarrassantes du navire de débarquement Saratov et du croiseur Moskva, la flotte russe de la mer Noire conserve la capacité de frapper des cibles ukrainiennes et côtières", a déclaré le ministère britannique de la Défense.
Qui donc pense ça ? Heisbourg ? De son côté, la Turquie y est plutôt opposée… Je n'ai pas encore compris pourquoi. Peut-être parce que ça serait une provocation insupportable à la Russie ?
Et souvenons-nous toujours que la règle, dans l'Alliance atlantique c'est l'unanimité… Un peu comme dans l'U.E. Donc tous les membres ont le droit de veto.
Première FDI (NAVAL GROUP) à l’eau avec belle étrave:
Frégate de défense et d'intervention.
Les frégates de défense et d’intervention, ou FDI, sont de futures frégates de premier rang de la marine nationale française, d'un déplacement unitaire de 4 460 tonnes à pleine charge.
Le programme porte atuellement sur 8 exemplaires, dont 5 pour la France et 3 pour la Grèce, à livrer à partir de 2024. Les frégates sont construites à Lorient par la société Naval Group. (wiki)
À Cherbourg, le deuxième sous-marin Barracuda, le Duguay-Trouin, devrait être mis à l’eau à la fin de l’été.
Développé par Naval Group, à Cherbourg, le deuxième de la série des sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda, le Duguay-Trouin, devrait être mis à l’eau à la fin de l'été 2022.
Le deuxième de la série des sous-marins nucléaires d’attaque de type Barracuda, le Duguay-Trouin, était, ce jeudi 12 mai 2022, au cœur d’un exercice réalisé autour de la base navale ainsi que du site Naval Group de Cherbourg-en-Cotentin (Manche).
Cet automne déjà, le bâtiment avait servi de support à un exercice de sûreté nucléaire, d’ampleur nationale cette fois, dans le cadre de la révision du plan particulier d’intervention du port militaire.
Pour le moment, le Duguay-Trouin est en forme Cachin. Il y a été transféré le 26 novembre dernier, juché sur 24 marcheurs, depuis la nef de construction assemblage du chantier Laubeuf.
Livraison à la marine nationale en 2023
Les essais globaux de la chaufferie nucléaire venaient d’être réalisés, et Hervé Glandais, directeur du programme Barracuda pour Naval Group, estimait le taux d’achèvement entre 90 et 95 %..
La dernière phase d’équipement et les essais se poursuivent depuis, dans une forme Cachin adaptée, avec la Direction générale de l’armement en véritable site industriel, avec des ateliers de proximité.
Mais sa mise à l’eau n’est pas encore à l’ordre du jour. Cette échéance, un préalable pour la divergence du réacteur, semble plutôt prévue vers la fin de l’été. Avec à la clé un décalage, aussi, des premiers essais à la mer, qui pourraient ne débuter qu’en fin d’année.
[...]"Au terme de 5 jours d’entraînement intensif lors de l’École de l'Aviation embarquée, 4 jeunes pilotes de l’Aéronautique navale ont été qualifiés aux appontages de jour et de nuit, et s’apprêtent à commencer leur carrière embarquée sur le porte-avions Charles de Gaulle !"[...]
Oui, 1.000 bravos ! Pour moi, l'Aéronavale reste de la SF voire de l'utopie, tant je trouve ces opérations, son organisation et ses moyens toujours aussi fabuleux et à peine croyable. PS : j'aime bien le support publicitaire adopté :
_________________ Bien cordialement et à bientôt, Yves Chantier en cours : Le Pourquoi Pas? 1908 (1/75° Billing Boats) - Partie I : ICI ! - Partie II : ICI !
Long Beach, USA: La ville commence à démolir les canots de sauvetage historiques Queen Mary.
Pour les canots de sauvetage du Queen Mary, ce fut une fin plutôt sans cérémonie.
Vendredi matin, les travailleurs en tenue de protection grattaient la peinture au plomb et une excavatrice avec une grande griffe métallique a déchiré les navires pour un retrait plus facile sur un camion à plateau. Il a marqué le dernier voyage pour la plupart des canots de sauvetage après qu'aucun soumissionnaire qualifié ne se soit présenté pour les acheter à Long Beach.
https://youtu.be/jEKxzGbhRD4
Dans le cadre de plusieurs projets de sécurité critiques pour le Queen Mary, Long Beach a commencé cette semaine le processus d'élimination de 14 des canots de sauvetage suspendus au paquebot en détérioration.
Les bateaux, qui mesurent environ 36 pieds de long et pèsent environ 12 000 livres, ont été retirés du navire en février via une grande grue après que la ville a déterminé qu'ils constituaient un danger pour la sécurité et qu'ils risquaient de tomber.
Sur les 22 canots de sauvetage au total du navire, trois ont été identifiés pour être conservés, dont deux qui ont été laissés sur le navire. Cinq ont été mis de côté pour un examen futur, ont déclaré des responsables de la ville.
"La suppression de près de 100 tonnes de poids a atténué les contraintes importantes de la coque latérale du navire et a permis d'effectuer d'autres réparations critiques du système de support interne", a déclaré la ville dans un communiqué vendredi. "Des travaux supplémentaires pour les réparations structurelles internes ont commencé ce mois-ci et devraient être achevés plus tard cette année."
La ville démontait les bateaux conformément aux réglementations de sécurité et environnementales, tout en s'efforçant d'identifier certaines pièces qui pourraient être conservées et réutilisées de manière créative, notamment des accessoires, des gouvernails et d'autres artefacts d'intérêt, ont déclaré des responsables.
Long Beach a mis les bateaux aux enchères pour les musées, les groupes de préservation et les promoteurs qui pourraient vouloir prendre un ou tous les bateaux pour la restauration. La ville a déclaré qu'elle s'était également engagée auprès d'organisations historiques et de préservation locales, régionales et nationales, mais qu'en fin de compte, seules deux propositions ont été soumises, et aucune ne répondait aux exigences de la ville de montrer comment elles transporteraient et répareraient les navires en toute sécurité.
Dans une mise en garde coûteuse, tout gagnant aurait dû fournir son propre moyen de transport pour transporter les navires hors du parking Queen Mary, et il aurait également dû signer une décharge de responsabilité puisque les bateaux contiennent de la peinture au plomb.
Achevé à Clydebank, en Écosse, en 1936, le Queen Mary avait à l'origine deux canots de sauvetage plus petits et 22 canots de sauvetage, pouvant accueillir jusqu'à 145 passagers.
Une évaluation du cabinet de conseil en architecture Wiss, Janney, Elstner Associates a révélé que 15 des bateaux sont originaux du Queen Mary, tandis que les autres peuvent provenir d'autres paquebots.
Le Queen Mary reste fermé au public tandis que la ville effectue 5 millions de dollars en réparations de sécurité essentielles. La ville prévoit de rouvrir le navire plus tard cette année.
Un rapport publié l'année dernière par la société d'ingénierie marine Elliott Bay Design Group indique que le Queen Mary aurait besoin de 23 millions de dollars en réparations de sécurité urgentes pour rester "viable" au cours des deux prochaines années. Une enquête maritime en 2016 a révélé que le navire aurait besoin de 289 millions de dollars en réparations.
La prochaine série de réparations critiques comprendra des améliorations aux systèmes de pompes de cale et aux cloisons du navire, qui soutiennent la stabilité structurelle et aident à évacuer l'eau en cas d'inondation.
La ville poursuivra également les travaux de réparations mineures, notamment la peinture, l'éclairage et d'autres travaux d'entretien.
j'espere que ce n'ai pas le début de la fin pour ce magnifique paquebot
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
L'analyse de l'épave du Batavia met en lumière le savoir-faire des chantiers navals néerlandais durant le Siècle d'or.
Comment les Néerlandais ont-ils pu dominer le commerce mondial au 17e siècle ? Grâce à leur maîtrise de la construction navale et à leur réseau d'approvisionnement en bois. C'est ce que révèle la première analyse dendrochronologique de l'épave du "Batavia", fleuron de la flotte de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui s'est échoué au large de l'Australie en 1629, lors de son voyage inaugural.
Au 17e siècle, les Provinces-Unies (qui deviendront les Pays-Bas au 19e siècle) ont connu un formidable essor économique en se dotant dans le sud-est de l’Asie d'un empire colonial en grande partie soustrait à leurs concurrents ibériques, mais aussi français et anglais. Conquise en 1619, Djakarta, aujourd’hui capitale de l’Indonésie, fut renommée Batavia, et devint la destination d’innombrables navires de haute mer. Mais comment les Néerlandais ont-ils construit ces navires, alors même qu’il n’y avait pratiquement pas de forêts sur leur territoire et qu’une pénurie de chênes régnait sur le continent européen ?
Une étude publiée dans PLoS One, dirigée par l'archéologue navale Wendy van Duivenvoorde de l’université Flinders d'Adelaïde (Australie), apporte des réponses à ces questions en analysant une source de choix : l’épave la plus emblématique de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, le Batavia. Échoué au large de l’Australie lors de son voyage inaugural en 1629, il offre une occasion unique de comprendre les méthodes de construction innovantes et d’identifier les sources d’approvisionnement en bois des chantiers navals de cette entreprise hors norme, qui fut la première société par actions et que l’on considère aujourd’hui comme la première multinationale.
L'analyse de l'épave du Batavia met en lumière le savoir-faire des chantiers navals néerlandais durant le Siècle d'or Signe de sa puissance, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (Verenigde Oostindische Compagnie, en abrégé VOC) faisait elle-même construire au sein de ses propres chantiers navals les navires qu’elle équipait. L’activité prit une telle ampleur à partir du 17e siècle que le bois devint alors l’un des cinq principaux produits d’importation de la République.
Pour retracer cet approvisionnement, les chercheurs disposent a priori d’une source majeure : les archives de la VOC. Toutes les transactions passées au cours des deux siècles de son existence (1602-1795) y ont été consignées dans le détail. Pourtant, malgré la richesse de ces documents exceptionnels, inscrits au registre de la Mémoire du Monde de l’UNESCO depuis 2003, aucune mention n’est faite de la provenance du bois d’importation. Pour éclaircir ce qui reste encore un mystère, il faut donc se tourner vers les vestiges de navires de la VOC, en l’occurrence vers l’épave du Batavia, seul vaisseau de la compagnie datant du début du 17e siècle que l’on ait remonté à la surface. Construit en deux ans et demi, le trois-mâts a pris la tête d'une flotte de six navires en octobre 1628, en direction des Indes néerlandaises, qu’il n’atteindra jamais. Car le 4 juin 1629, il se heurte à un récif dans l’archipel Houtman Abrolhos, au large de la côte occidentale de l’Australie.
Ce naufrage a par ailleurs donné lieu à un véritable massacre entre les rescapés qui ont dû rester sur place en attendant les secours, ce dont attestent les fouilles réalisées dans l’archipel au cours des années 1970. Une partie de la coque a pu être réassemblée ; exposée depuis 1991 au Western Australian Shipwrecks Museum de Fremantle (Australie), elle constitue une exceptionnelle source d’informations sur les nouvelles méthodes de construction navale de l’époque.
Les vestiges de la coque du Batavia, exposés au Western Australian Shipwrecks Museum de Fremantle (Australie). Western Australian Museum
Lire Sciences et Vie: https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/l-analyse-de-l-epave-du-batavia-fleuron-de-la-compagnie-des-indes-orientales-met-en-lumiere-le-savoir-faire-des-chantiers-navals-neerlandais-durant-le-siecle-d-or_163456
2 légendes se sont croisées en mer Baltique ! La Belle Poule a manœuvré avec la FASM Latouche-Tréville au large des côtes de Norvège , une opportunité en or pour l'une des unités doyenne de la Marine (1932) de saluer une dernière fois la frégate avant son retrait du service actif.
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