[GÉNÉRIQUE] Actualités Maritimes

Flash a écrit:

Iceman29 a écrit:

Belles photos du Ford !

Oui. Vivement une maquette (correcte, si possible...) en injecté du bébé...  

 mais au 1/350...

Dagornson a écrit:

Flash a écrit:

Oui. Vivement une maquette (correcte, si possible...) en injecté du bébé...  

 mais au 1/350...

Après, une double déclinaison, 700e et 350e, n'est pas impossible.

Je suis prêt à parier que Trumpeter planche déjà sur le projet...

https://www.premar-atlantique.gouv.fr/communiques-presse/chavirage-de-l-ancien-bac-saint-hermeland



http://www.marine-marchande.net/Flotte/P-T/SaintHermeland.htm

French Carrier Strike Group.

Il y a 3 heures:

Pièce maîtresse du #FrenchCSG, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne a été essentiel pour le soutien logistique et matériel des bâtiments de combat français et alliés pendant la mission #CLEMENCEAU22 !

Bravo Zulu à tout son équipage et bon retour à Toulon !

Marine nationale
@MarineNationale

08/04/2022 11:30

Déployé en Atlantique Nord et en mer Baltique depuis le 7/03, le Latouche-Tréville a multiplié les interactions et exercices avec des bâtiments !

Les deux marines poursuivent actuellement leur coopération dans l’exercice NORTHERN VIKING au large de l’Islande.

Préfecture maritime et commandement en chef ATLANT.
@premar_ceclant

Hier, le BSAA Sapeur a tenté en vain de prendre en remorque l'ex Saint-Hermeland.

En attendant des conditions météos favorables pour une intervention sous-marine, le Bugel Ar Konk assure la surveillance de la coque et la prévention auprès des navires croisant à proximité.

Guerre en Ukraine. Le croiseur russe Moskva a été « gravement endommagé »... Le point de la nuit.



La Russie a subi un de ses plus gros revers matériels depuis le début de l'invasion de l'Ukraine : son croiseur Moskva, vaisseau amiral de la flotte de la mer Noire, a été « gravement endommagé ». Quatre civils ont été tués et au moins dix blessés ont été recensés dans des frappes russes à Kharkiv. Retour sur les faits de la nuit du mercredi 13 avril au jeudi 14 avril.

Au moment où l'armée russe est en passe de prendre le contrôle du port stratégique de Marioupol, sur la mer d'Azov, et d'étendre son offensive dans le sud et l'est de l'Ukraine, le croiseur lance-missiles Moskva a été « gravement endommagé », selon le ministère russe de la Défense, cité par les agences d'Etat Ria Novosti et Tass.
« En raison d'un incendie, des munitions ont explosé à bord du croiseur lance-missiles Moskva. Le navire a été gravement endommagé », selon le ministère cité par les agences Tass et Ria Novosti. L'équipage a été entièrement évacué et une enquête est en cours pour déterminer la cause de l'incendie, a-t-il ajouté.

Les autorités ukrainiennes affirmaient, plus tôt dans la soirée, que ce sont leurs missiles qui ont provoqué l'incendie. « Des missiles Neptune qui protègent la mer Noire ont causé d'importants dégâts à ce navire russe », avait affirmé le gouverneur ukrainien de la région d'Odessa (sud), Maxime Martchenko.
Un conseiller du président ukrainien, Oleksiï Arestovitch, a confirmé sur Youtube les frappes ukrainiennes contre le navire, sans indiquer lui non plus son emplacement. « Il brûle avec intensité. Maintenant. Et avec cette mer agitée, il est impossible de savoir quand ils seront capables de recevoir de l'aide », a-t-il dit, assurant que « 510 membres d'équipage » étaient à bord.

Le croiseur Moskva avait participé dans les premiers jours de l'invasion à une attaque contre l'île aux Serpents, située en mer Noire près de la frontière roumaine, au cours de laquelle 19 marins ukrainiens avaient été capturés. Ils avaient par la suite été échangés contre des prisonniers russes.

https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-croiseur-russe-moskva-a-ete-gravement-endommage-le-point-de-la-nuit-b59df2b7-116e-4d13-bc85-c181a40ee757

L’Hermione » : un champignon qui démange et délie les langues.



Victime de polypores des caves et de lenzites, « L’Hermione » doit subir un chantier de quinze mois à 3,5 millions d’euros. Cette avarie embarrassante était-elle évitable ?

« L’Hermione », frégate de la liberté, est bien nommée. Elle fait et dit ce qu’elle veut. Combien d’interlocuteurs sollicités nous ont déclaré : « on m’a demandé de ne rien dire ». Sauf que cette affaire de champignons – des polypores des caves et des lenzites – qui attaquent un sixième de la coque de la frégate suscite bien des questions.



Et l’association, qui se veut transparente, n’en dit pas grand-chose. Certes, Olivier Pagezy, son président, précise : « Les diagnostics sont attendus cet été. » Il parle d’une « avarie sérieuse, un sujet complexe qui mérite prudence et modestie ». Il reste « confiant parce que c’est réparable ». Tout le monde l’espère, les 3 000 adhérents et le grand public en particulier.

Bois verts ?

L’argument brandi par l’association a été de dire d’emblée : « L’Hermione » a été très bien construite et elle tient très bien la mer. Alors bien sûr, lorsque Guy Ribadeau-Dumas, architecte naval renommé qui est intervenu sur la reconstruction de 2003 à 2007, parle de « règles de l’art non respectées », d’amateurisme », de « bois vert », de « fuites » et d’une « absence de traitement antifongique », Olivier Pagezy sort de ses gonds. « Il a été défaillant, c’est un amateur, il règle ses comptes. Il était maître d’œuvre, à chacun sa place, le maître d’ouvrage, c’était nous ! »

Et de battre en brèche tous les arguments écrits par l’architecte naval dans un audit. Aujourd’hui, Olivier Pagezy répond : « On a mis un traitement antifongique, mais ce n’est pas suffisant. » Et il ne sait dire lequel. Sur les bois verts, idem. « Le bois n’était pas vert, peut-être que certaines pièces l’étaient, mais lesquelles ? De toute façon, l’approvisionnement en bois était à la charge de l’entreprise Asselin, pas de Ribadeau-Dumas ! »

Mais il ne parle pas de cet épisode de 2006 où l’entreprise Asselin n’avait pas livré à temps les bois payés et où « le stock existant n’était pas rangé » avec « début de pourrissement constaté », selon un mail d’Alain Bourdeaux, du conseil d’administration. Même le président d’alors, Benedict Donnelly avait écrit être d’accord « pour qu’un constat formel de carence de l’entreprise soit constaté ». Sans suite et l’entreprise Asselin est restée. Elle a été choisie pour le carénage à Bayonne.

Depuis la prise de cette photo, la frégate a été débordée sur 200 mètres linéaires et devrait l’être sur 350.
Nicolas Mollo!



Vices cachés ?

Mais Guy Ribadeau-Dumas n’est pas seul à parler. Ce charpentier de marine – qui préfère garder l’anonymat – par exemple : « L’Hermione a eu beaucoup de problèmes d’étanchéité. Le bois du pont était du bois de charpente dont Asselin est spécialiste. Il s’est rétracté et il y a eu des infiltrations. Déjà sur la frégate, les grosses pièces sont épaisses, donc difficiles à sécher à cœur. Si, en plus, elles sont vertes et qu’après elles se retrouvent dans un endroit noir, chaud et avec de l’humidité, ça favorise le champignon. »

Et il ajoute : « Quand il y avait des vices cachés sur certains bois, c’était camouflé avec des cales et de la peinture. » Olivier Pagezy bât l’affirmation en brèche : « Ce n’est pas la source du champignon. » Tant que les diagnostics ne sont pas tombés, on ne connaît pas la source.

“Les bateaux sont faits pour travailler, pas pour dormir. C’est le problème des bateaux du patrimoine”
L’autre argument de l’association est de dire qu’elle n’est pas la seule à subir des champignons, « mais les autres n’en parlent pas ». Pourtant, plusieurs chantiers navals expliquent : « On n’a jamais entendu parler de ça sur nos bateaux. » D’autres citent le plus vieux bateau de pêche qui navigue depuis soixante ans au Guilvinec « en parfaite santé ». D’autres ne cachent pas que c’est arrivé sur la péniche « Marie-Thérèse » ou sur le langoustier « Skellig », construit de 2006 à 2010 à Douarnenez. Son président, Jean-Marie Alidor, reconnaît : « On n’a pas mis assez d’attention, on a mal choisi le bois. Les problèmes naissent souvent au moment de la pose des pièces et apparaissent après. »

Un fournisseur de bois voit un autre facteur : « Les bateaux sont faits pour travailler, pas pour dormir. Quand ils naviguent, ils changent de température, sont ventilés, les soins se font de visu par les hommes à bord et l’entretien est permanent. C’est le problème des bateaux du patrimoine : il faut les faire naviguer au long de l’année et surtout en hiver. Sinon, à quai ils sont attaqués par le soleil et le bois se fend. »

Il semble que l’association Hermione–La-Fayette entende la leçon puisqu’elle a prévu de naviguer, d’aller à La Rochelle en hiver et de ventiler davantage la frégate. Et Olivier Pagezy reconnaît quand même : « Nous aurons un plan de maintenance à long terme pour les 15 prochaines années afin d’avoir un audit régulier de la coque par sondages. Lors des autres mises en cale sèche, on aurait dû pousser plus loin l’inspection. On va éviter de refaire cette erreur. »

Plus ici: https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/anglet/l-hermione-un-champignon-qui-demange-et-delie-les-langues-10591885.php

Merci pour les infos Iceman.

Je me demande quand même pourquoi Sud-Ouest, et semble-t-il cette journaliste en particulier cherchent toujours à faire monter la polémique et trouver des responsables.
Des erreurs ont probablement été commises et le mal est fait, j'ai l'impression qu'on devrait se concentrer sur le sauvetage.

Pour info, "... l'association qui n'en dit pas grand chose ..." a quand même organisé une réunion publique et filmée de 2 heures et qui est disponible en ligne, j'en avait parlé sur le sujet de L'Hermione en photos

14 avril 2022:

Le destroyer "musée" USS The Sullivans (nommé en l'honneur des cinq frères Sullivan âgés de 20 à 27 ans qui ont perdu la vie lorsque l'USS Juneau a été coulé par un sous-marin  japonais lors de la bataille navale de Guadalcanal) est en train de couler à Buffalo Park.



https://youtu.be/4fjyk2vosUs


21 février 2022:

https://www.youtube.com/watch?v=fFyLODaR-G4

https://twitter.com/KevinRothrock/status/1514694045167194121

TASS Agency: https://t.me/tass_agency/127473

Le Moskva a officiellement coulé. Le ministère de la Défense a déclaré que cela s'était produit alors qu'il tentait de le remorquer jusqu'au port "en raison des dommages subis par la coque lors d'une tempête".

Pour le Sullivan ce serait dû à l'état de la coque...

faut dire que garder un navire a flot sans bouger pendant plus d'un demi-siècle ca abime le métal...

D'où l'éternel débat sur la conservation de ce type de patrimoine...

Le Moskva, remorqué par...  



Concernant le The Sullivans*, pas de bol, à quelques jours/ heures près !
Les brèches dans la coque, très corrodée, étaient en passe d'être comblées avec de la résine mais les techniciens avaient retardé la pose en raison de la température de l'eau trop froide. Celle-ci montait et était en passe d'atteindre le niveau correct... Il s'en est fallu de quelques heures.

*On dit "The" Sullivans car c'est le seul navire portant le nom d'un groupe de personnes, à savoir les cinq frères Sullivans.

Cela en dit long sur l'entretien des navires de la flotte russe !

Iceman29 a écrit:

excellent !   Sur un forum américain un gars suggère que le Moskva a été promu "sous marin"

lamiraldu67 a écrit:

Cela en dit long sur l'entretien des navires de la flotte russe !

Il ne faut pas oublier que le Moskva, lancé en 1976, est un VIEUX navire de 46 ans qui accusait son âge malgré les améliorations. Même notre Charles de Gaulle est plus jeune !

Pour moi, cet évènement me remémore la perte de l'HMS Sheffield aux Malouines en mai 1982 et met en lumière les choix dans la construction navale de TOUTES les marines du monde depuis la dernière partie du XXe Siècle.
A l'instar de la doctrine "All Or Nothing" qui a donné le Dreadnought en 1906 (pour l'armement) et le croiseur de bataille à la même époque (pour la protection) les architectes semblent encore par moment décider de placer tous leurs œufs dans le même panier.

Avec l'avènement du radar et des missiles il apparait que la défense contre les attaques repose uniquement sur la détection aérienne, de surface et sous-marine et l'armement défensif. On a bâti des systèmes très performants sur le papier ou pendant les essais, mais que se passerait-il dans la -faible ?- probabilité où un vecteur d'attaque franchirait intact la sphère de protection ?
L'exemple du Sheffield, et probablement du Moskva, suggèrent une réponse : l'assaillant se retrouverait devant une grosse boite de conserve (le blindage, c'est du passé) avec des superstructures inflammables en alliage léger. Pire : l'auto directeur du missile vise le centre de la cible pour plus de sécurité. Et que trouve-t-on désormais au centre du navire, dans les superstructures inflammables ? Le centre de commandement et de sécurité. Les vieux cuirassés de la WW2 avaient leur "CIC" (Combat Information Center) situé dans les fonds, sous la ligne de flottaison et à l'intérieur de la citadelle (la partie blindée).
D'après ce que je vois sur les navires modernes, notamment nos FREMM, le CIC est situé dans les hauts, derrière la passerelle pour faciliter les communications.
Dans le cas du Sheffield le CIC a été frappé par l'Exocet, rendant le navire aveugle, sourd et incapable de communiquer de l'avant à l'arrière.

Pour aggraver la situation, les nouveaux navires sont automatisés pour réduire la taille de l'équipage.... mais que se passera-t-il en cas de frappe avec incendie comme on vient de voir ?

Les très grosses unités comme les super carriers américains reposent encore sur un compartimentage très serré, donc très cher, et qui est un héritage de la dernière guerre.
En 2005 les américains ont testé l'USS America (CV-66) à coup de bombes, missiles, charges de profondeur et torpilles pour évaluer l'efficacité de son compartimentage. Le porte-avions a été sabordé après 4 semaines de tests, preuve s'il en est, que la solution était bonne... ce qui est inquiétant dans cette affaire est que ces expérimentations avaient pour but d'évaluer les simplifications possibles sur les nouveaux PA de la classe Ford... car plus vous compartimentez une coque, plus elle coûte cher à construire.

A l'évidence, les navires plus légers ont depuis longtemps fait l'impasse sur ce type de protection... jusqu'à la caricature parfois :
Ainsi en 1948 le projet de super carrier USS United States (CV-58) plaidait pour un navire sans aucun canon ni radar, renvoyant sa protection exclusivement sur son escorte. Les Forrestal (CV-59 à 62) qui en ont découlé sont revenus à une formule plus classique.
C'est aussi JFK en personne qui ordonna de monter au moins deux tourelles simples de 127mm sur le tout nouveau croiseur Long Beach qui ne comportait rien pour sa défense rapprochée.

Le Moskva est de la même génération/ époque/ philosophie que le Sheffield et a toujours présenté à mon avis les mêmes défauts : une sphère de défense très efficace, mais si un seul vecteur la passe... y'a plus rien derrière. D'après ce qu'on commence à apprendre les ukrainiens auraient diverti/ saturé les détecteurs avec des drones Bayraktar B2 de fabrication turque et tiré au bon moment deux missiles R-360 Neptune (une version développée à partir du Kh-35 soviétique).

Alors... les navires de guerre modernes sont-ils des colosses aux pieds d'argile ? Sheffield + Moskva, ça fait déjà deux avertissements...

_Bruno

C'est quand même incroyable qu'un tel navire ai pu si facilement être coulé... 
J'attend avec impatience des infos dignes de ce nom...
J'ai cherché toute la journée des infos sur le net, en me méfiant bien entendu des "fake", mais il semblerait que c'est le système de défense rapproché du Croiseur qui n'a pas été à la hauteur... Honnêtement, je pense que si un missile perce la sphère de défense, il n'y a pas photos, le navire est condamné... tout au moins hors d'usage... 
C'est peut-être sur le brouillage et les contres mesures qu'il faut s'appuyer... 
J'ai essayé de trouver des photos ou des vidéos de l'évènement, mais je n'ai rien trouvé, sauf des montages bidons... en même temps, il a coulé vers 3h00 du matin...

En attendant, je garde bien au chaud mon Moksva Trumpeter au 1/350, ça va être une pièce recherchée, il vient de rentrer dans l'histoire de manière tragique...

8
Sait-on, de sources officielles ou estimées) s’il y a des victimes, blessés et tués, du fait de l’attaque ou de l’explosion du Moskva (car je ne pense pas du fait du naufrage) ?

N'oubliez pas que la guerre des médias est tout aussi importante dans ce conflit que la guerre "à l'ancienne", je dirais.
Les ukrainiens assurent l'avoir frappé à coup de missile, les russes démentent, et certifient qu'il s'agit d'un accident lié à certaines munitions. Ce qui n'est pas non plus improbable en fin de compte...

Les deux versions sont plausibles, mais difficile de savoir ce qu'il s'est véritablement passé au final...

Bien le bonjour 

tout à fait d'accord avec Flash

Flash a écrit:

N'oubliez pas que la guerre des médias est tout aussi importante dans ce conflit que la guerre "à l'ancienne", je dirais.
Les ukrainiens assurent l'avoir frappé à coup de missile, les russes démentent, et certifient qu'il s'agit d'un accident lié à certaines munitions. Ce qui n'est pas non plus improbable en fin de compte...

Les deux versions sont plausibles, mais difficile de savoir ce qu'il s'est véritablement passé au final...

Oui, cela n'a échappé à personne

Moskva : le pacha y aurait laissé sa peau, il ne doit pas être le seul.

Selon un des rares députés d'opposition à la Douma, seuls 58 marins auraient survécu....

https://www.reddit.com/r/ukraine/comments/u469jd/commander_of_the_missile_cruiser_moskva_captain/

« Nous avons identifié l'emplacement de Moskva à l'aide d'images satellite radar du 13 avril après qu'elle a été touchée.

Vous pouvez voir les efforts de sauvetage »



Un navire, compris comme étant Moskva, est vu entouré de navires plus petits. L'image est créée à l'aide d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR) qui peut voir à travers les nuages.

Selon les récits russes, elle était en feu et a explosé. Et coulé plus tard alors qu'il était en remorque.

Une Image Satellite Identifie Le Croiseur Russe Moskva Alors Qu'il Brûlait

L'analyse de l'imagerie satellitaire radar a révélé l'emplacement du Moskva peu de temps après qu'il aurait été touché par 2 missiles. Le croiseur de la marine russe était le navire amiral de la flotte de la mer Noire et représente une perte symbolique et navale pour la Russie.

Le croiseur russe Moskva restera dans l'histoire. Le naufrage sera étudié et écrit, à la fois comme un événement unique et, probablement, comme un moment clé de la guerre.
Le brouillard de la guerre obscurcit toujours l'événement et les opérations d'information l'obscurcissent davantage. Mais nous pouvons revoir l'image de l'intelligence open source (OSINT). En particulier, les mouvements du navire et où il se trouvait quand c'est arrivé.
L'analyse des images satellite radar du nord de la mer Noire le 13 avril semble identifier le navire en détresse. D'autres navires sont vus en présence. Le lieu de l'événement peut désormais, pour la première fois, recevoir des coordonnées.
Un navire correspondant à la taille et à la situation de Moskva est vu à 45°10'43.39″N, 30°55'30.54″E. Cette position est à l'est de Snake Island, à 80 milles nautiques d'Odessa et à 50 milles nautiques de la côte ukrainienne. Le satellite est passé à 18h52 heure locale. Sur la base d'analyses effectuées par plusieurs personnes, nous sommes convaincus que cela montre les dernières heures de Moskva.
Le navire aurait été touché par deux missiles ukrainiens. Cela a été contesté, ou omis dans des sources russes, mais a été confirmé par une source du Pentagone, indique l'agence de presse AFP . Si un missile anti-navire ukrainien Neptune a été utilisé (et nous considérons cela comme non confirmé pour le moment), alors l'emplacement est à portée. Moskva est active depuis le début de l'invasion et cet emplacement correspond aux modèles que nous avons observés précédemment .

Missile anti-navire ukrainien Neptune testé en 2020. Photo : ministère ukrainien de La Défense




La perte du navire amiral de la flotte de la mer Noire (BSF), le Moskva, est un coup dur pour la marine russe. Et un coup de propagande massif pour les Ukrainiens qui n'auraient pas pu souhaiter une cible plus symbolique.

Le Moskva était une plate-forme dépassée. Ses capacités offensives, avec ses missiles P-1000 Vulkan, étaient encore formidables. Et son S-300F toujours pertinent. Pourtant, elle n'a reçu que peu de mises à niveau pour la maintenir à niveau.

Sa connaissance de la situation et ses capacités défensives étaient probablement dépassées. Cette situation met en évidence les défis auxquels la marine russe est confrontée depuis 30 ans. Il existe une inadéquation entre la situation financière de la Russie et ses actifs navals. Cela a conduit à une dépendance accrue à l'égard des plates-formes héritées du passé.

À l'effondrement de l'Union soviétique, la Russie a hérité d'une marine à l'échelle d'une superpuissance. Elle n'était pas exempte de défauts, mais elle avait certainement une portée mondiale et des capacités puissantes. Lorsque les réalités économiques des années 1990 ont frappé, cette vaste armada a été réduite.

Naturellement, les anciennes plates-formes ont été les premières à disparaître, laissant un noyau plus mince mais globalement plus moderne.

À l'époque, les croiseurs de la classe Slava étaient parmi les plus impressionnants. Avec les croiseurs de combat de classe Kirov et l'unique porte-avions, ils sont devenus de facto les vaisseaux capitaux de la nouvelle marine russe.
Mais depuis lors, les investissements et les progrès ont été lents. La Russie a présenté des plans pour de grands destroyers ou croiseurs modernes, mais n'a pas eu les moyens d'en construire.

Certains navires de guerre modernes ont été construits, mais ils sont tous beaucoup plus petits. Nous avons donc la flotte de la mer Noire de l'invasion de l'Ukraine, centrée sur le Moskva vieillissant. Avec les petites unités qui sont en fait plus modernes.

A la fois conceptuellement et technologiquement.
Il est difficile de prédire où l'aspect naval de la guerre va aller à partir de maintenant. La Russie a toujours un avantage numérique et technologique dans le nord de la mer Noire, mais l'Ukraine semble avoir les moyens de riposter. La Russie a toujours le contrôle de la navigation marchande, mais elle a peut-être perdu le contrôle total de la mer.

https://www.navalnews.com/naval-news/2022/04/satellite-image-pinpoints-russian-cruiser-moskva-as-she-burned/

Iceman29 a écrit:

Moskva : le pacha y aurait laissé sa peau, il ne doit pas être le seul.

Selon un des rares députés d'opposition à la Douma, seuls 58 marins auraient survécu....

https://www.reddit.com/r/ukraine/comments/u469jd/commander_of_the_missile_cruiser_moskva_captain/

Selon certaine sources lituaniennes (à confirmer cependant), un navire turc aurait repêché 54 survivants. Sur un équipage de 510 hommes cela laissera des traces....

Il semble bien qu'il a bien été touché par 2 missiles, ça ne semble plus faire de doutes... 
d'ailleurs, ce n'est pas pour rien que les russes ont bombardés l'usine qui les fabriquaient près de Kiev...
En même temps, un croiseur qui explose tout seul, c'était peu probable...
Il y a quelque jours, lors de l'annonce des Britanniques de livrer des missiles terre-mer à l'Ukraine, je me disais que si les Ukrainiens arrivaient à l'atteindre, ce serait une catastrophe pour les Russes, c'était le Fleuron de la mer noire, et le nom... "Moskva"... "Moscou" en français, tout un symbole...*
L'attaque a été coordonnée avec l'aide de drones: