Préfecture maritime et commandement en chef ATLANT
#operation | 08.10 à 22h55, remorquage du cargo Alexia 1 par le remorqueur d’Intervention, d’Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon suite à une avarie de l'appareil à gouverner.
Le convoi est arrivé ce 09.10 en début de matinée au port de Brest.
En transit d’Immingham (Royaume-Uni) qu’il a quitté le 2 octobre 2022, et a destination de Lisbonne (Portugal), le cargo Alexia 1 est tombé en avarie de barre alors qu’il était dans l’Ouest Sud Ouest de la chaussée de Sein, à 27 nautiques d’Armen. A 13h35, le cargo, incapable de réparer lui-même son appareil à gouverner, a alerté le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Corsen.
Ce jour : Le porte-avions 16 "Liaoning", photographié semble-t-il par la marine japonaise. A confirmer.
Je confirme ! Avec deux petites retouches : photo prise, non pas ce jour, mais le 3 août dernier ; et par un bâtiment de la Force Maritime d’Autodéfense du Japon. Vu le site de prise de vue, je ne serais pas étonnée qu'elle ait été prise par un sous-marin.
Le cargo sec Annita (IMO : 9282869) bloquerait le détroit du Bosphore (Turquie, accès à la Mer Noire ) alors qu'il se rendait de Tuzla, en Turquie, à Kavkaz, en Russie.
Il affiche actuellement le statut "Not Under Command" sur Marine Traffic.
Le porte-avions Charles de Gaulle a validé avec succès sa mise en condition opérationnelle (MECO) ! Les compétences de l'équipage et leur capacité à faire face aux situations de crises ont été certifiées. Il est désormais prêt à repartir en mission !
Le 12/10, les 237 mousses de la promotion « Émile Carré » ont reçu leurs coiffes au cours d’une cérémonie au Centre d'instruction naval.
Un moment fort de la vie de ces jeunes engagés qui marque leur appartenance à l’institution et leurs premiers pas dans la Marine nationale !
Le 12 octobre 2022, au centre d’instruction naval de Brest (CIN), les 237 mousses de la promotion 2022-2023 « Émile Carré » ont reçu leurs coiffes au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le capitaine de vaisseau Sébastien Houël, commandant le CIN.
En présence de leur marraine Marine Barnérias, les mousses ont reçu officiellement leurs coiffes.
Le soir du 14 octobre. L'équipage du navire signale une entrée d'eau dans la section arrière et dans la salle des machines.
Un marin est mort sur un navire battant pavillon sud-coréen après son naufrage à Taïwan.
Le navire KELSEY 2 , un pétrolier/chimiquier, était en route de Hong Kong vers le port de Gunsan, en Corée, naviguant à une vitesse de 7,1 nœuds, lorsqu'il a commencé à prendre l'eau.
Malheureusement, le pétrolier a coulé le matin du 15 octobre, à 25 milles marins au sud de l'île de Wuqui, comté de Kinmen, Taïwan, détroit de Taïwan.
https://youtu.be/O4IUjw66X8o
Dernière édition par Iceman29 le Mer 19 Oct 2022, 11:29, édité 1 fois
Thales et Nexter ont dévoilé la version définitive du nouveau système d’arme rapproché de la Marine nationale.
PAR LAURENT LAGNEAU · 19 OCTOBRE 2022
En 2012, Thales et Nexter s’étaient associés pour développer le RAPIDFire, alors décrit comme étant le premier système d’arme rapproché français [CiWS – Close-in Weapon System], c’est à dire un canon anti-aérien de 40mm téléopéré, d’abord destiné aux forces terrestres
Dans le détail, le RAPIDFire devait se composer d’un canon à munitions télescopées 40CTA , développé conjointement par Nexter et BAE Systems via leur co-entreprise CTAI, d’un radar 3D haute performance, d’un module de commandement et contrôle [C2] polyvalent, de capteurs optroniques intégrés dans la tourelle et, éventuellement, de six missiles sol-air à très courte portée.
Puis, six ans plus tard, Thales et Nexter dévoilèrent leur projet de développer une version navale du RAPIDFire. « Ce système d’arme de grande précision grâce à son viseur optronique intégré sur la tourelle, ses algorithmes de conduite de tir performants, son canon [40CTA] et son système de gestion automatique des munitions permettant la meilleure réactivité et une efficacité optimale pour l’opérateur », avaient-il alors fait valoir.
Cela étant, les deux industriels se montrèrent plutôt discrets par la suite… Du moins jusqu’à ce que la Direction générale de l’armement [DGA] fît part de son choix en faveur du RAPIDFire « pour équiper les prochains navires de la Marine nationale d’une nouvelle artillerie de défense très courte portée protégeant contre les menaces modernes aériennes et de surface ».
« Développé dans une approche surface-air permettant l’utilisation à la mer mais également depuis la terre, le marché prévoit également une option pour préparer une future utilisation sur porteur terrestre », avaient alors expliqué Thales et Nexter, désormais réunis au sein d’un Groupement momentané d’entreprises [GME] pour mener à bien ce programme.
Visiblement, celui-ci s’est déroulé conformément au calendrier prévu. En effet, ce 19 octobre, les deux industriels ont présenté la version définitive du RAPIDFire naval, dont les deux premiers exemplaires produits seront installés à bord du Bâtiment ravitailleur de forces [BRF] Jacques Chevallier, ce qui permettra de commencer la phase de qualification en mer dès 2023.
Le RAPIDFire est « l’un des rares systèmes anti-aériens permettant, de manière autonome et automatique, à partir d’une Désignation …
La suite ici: http://www.opex360.com/2022/10/19/thales-et-nexter-ont-devoile-la-version-definitive-du-nouveau-systeme-darme-rapproche-de-la-marine-nationale/
Plus de 35 navires chargés de GNL attendent au large de l'Espagne et sur le pourtour de la Méditerranée, dont au moins huit ancrés dans la seule baie de Cadix, rapporte Reuters. Les tarifs des méthaniers s’envolent. Les navires se font rares, sur-sollicités dans contexte de course au gaz depuis que le principal fournisseur de gaz à l’Europe, la Russie, a cessé en grande partie ses approvisionnements en représailles aux sanctions dont elle fait l’objet. Des dizaines de navires font désormais la queue au large des côtes espagnoles, incapables d'obtenir des créneaux de déchargement. Une « situation complètement exceptionnelle », ont expliqué des négociants et opérateurs de terminaux méthaniers à Reuters.
L'arrivée massive des livraisons de GNL alors que la capacité de regazéification est à la peine à l'Europe est en train de créer une congestion inédite. Si l'arriéré n'est pas résorbé rapidement, ces navires pourraient commencer à chercher d'autres ports en dehors de l'Europe pour décharger leur cargaison.
Il y aurait actuellement plus de 35 navires en attente au large de l'Espagne et sur le pourtour de la Méditerranée. L’Espagne est le pays le mieux doté en Europe avec ses six terminaux méthaniers mais ils ne parviennent pas à absorber les flux, tous déjà réservés jusqu'à la première semaine de novembre.
Une troisième connexion gazière entre la France et l’Espagne
Dans un communiqué à l’intitulé explicite – « déclaration de situation opérationnelle exceptionnelle » –, l'opérateur du réseau gazier espagnol Enagas a déclaré qu'il pourrait être amené à refuser des déchargements en raison de la surcapacité de ses terminaux.
Selon les professionnels du secteur, la congestion a une autre explication : certains négociants attendent l'approche de l'hiver (qui dope la demande de chauffage) pour vendre à un prix plus élevé. ce qui accroît les tensions sur l’offre déjà resserrée.
Cette semaine, la France, l'Allemagne, l'Espagne et le Portugal doivent se réunir pour tenter de trouver un accord sur le gazoduc MidCat qui pourrait transporter le gaz espagnol - et à l'avenir l'hydrogène - vers l'Europe centrale. Il s’agirait alors de la troisième connexion gazière entre la France et l'Espagne dont il est escompté qu’il contribue à la grande opération du moment : s’affranchir à tout prix au gaz russe.
Note personelle:
A noter que la plupart des transports de GNL ( Gaz Naturel Liquide ) n'ont pas d'usine de reliquéfaction du gaz naturel à bord, seul l'étanchéité thermique des cuves permettent de conserver ce gaz en phase liquide à -160°c. L'isolation n'est pas parfaite, le gaz a donc tendance à s'évaporer et à faire monter la pression irrémédiablement qui est d'une centaine de gramme en temps normal (0,1 bar à ces températures).
Il faut donc soit que le navire lève l'ancre et consomme cet excès de pression avec sa propulsion, chaudière/turbine ou diesel fonctionnant avec le gaz naturel principalement de la cargaison. Ou au pire échappe à l'atmosphère une partie de cette surpression, ce qui n'est pas bon pour la couche d'ozone, on le sait..
Midi et c'est la "Journée Internationale Des Cuisiniers" ! Par plusieurs centaines de mètres de fond ou par mer formée, « les cuisses » sont toujours au rendez-vous.
Comme dit Obélix : « Quand l’appétit va, tout va ! ». Ils sont donc essentiels au moral et à la santé des équipages !"
Le 1er SNA , le Rubis, a appareillé de Toulon pour la dernière fois à destination de Cherbourg. Il y sera désarmé après 39 années de bons et loyaux services. Utilisé pour des missions stratégiques, de dissuasion et de connaissance/anticipation, 40 commandants s'y sont succédé !
Marin à bord d'un SNA, pas un métier sans danger même sans adversaires:
1994:
Un troisième sous-marin français accidenté en sept mois
Les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) français sont victimes d'une dure loi des séries. Après le SNA « Rubis », entré en collision avec un pétrolier en août 1993, et le SNA « Améthyste », qui a heurté le fond de la Méditerranée au début du mois, dix marins ont trouvé la mort hier en fin de matinée dans un accident à bord du sous-marin nucléaire d'attaque « Emeraude », en plongée au large de Toulon. Le commandant du navire figure parmi les victimes.
Ce drame, qui s'est produit dans le compartiment turbo-alternateur du sous-marin, serait dû à l'explosion de l'un des deux condenseurs de vapeur du bord, situés dans la partie arrière du bâtiment. La chaufferie nucléaire, située aux deux tiers arrière de la coque, n'est pas en cause et n'a pas été touchée. Par prudence, la marine a toutefois décidé de rappeler pour vérification ses trois autres sous-marins nucléaires d'attaque actuellement en plongée, l'un dans l'Atlantique, les deux autres en Méditerranée. Il y a quelques jours, un officier général de la marine confiait en privé que ces accidents en série n'étaient peut-être pas totalement dus au hasard et qu'ils témoignaient d'une certaine « fatigue » du personnel.
L'« Emeraude », qui fait partie des six SNA de la marine basés à Toulon, est en service depuis le 15 septembre 1988. Conçu pour naviguer 240 jours par an, il est mis en eouvre par un équipage de 66 hommes. Pour son armement, il dispose de 4 tubes lance-torpilles de 533 mm qui peuvent lancer 14 torpilles ou 14 missiles SM 39 conventionnels. C'est la société Technicatome, sous-maîtrise d'eouvre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), qui construit les réacteurs des bâtiments de la marine nationale, y compris celui du futur porte-avions « Charles-de-Gaulle ». La cuve et les circuits du réacteur sont construits à Indret, en Loire-Atlantique, le combustible nucléaire étant fourni par le CEA. Le tout est assemblé à l'arsenal de Cherbourg par la direction des constructions navales (DCN) de la DGA.
La marine a rappelé hier ses trois sous-marins nucléaires d'attaque en plongée après l'accident du SNA « Emeraude ».
Pour son 90e anniversaire, la Belle Poule entre au bassin ! Ce chantier atypique va durer 4 mois, 1/3 du bateau sera rénové. La Belle Poule reprendra la mer au mois de mars pour une phase de remontée en puissance avant de renouer avec ses missions de formation et de rayonnement.
Naval Group présente Blue Shark, un nouveau concept de frégate « à fort potentiel éco-responsable » PAR LAURENT LAGNEAU · 20 OCTOBRE 2022
Pour l’édition 2022 du salon Euronaval, le groupe français Naval Group n’aura pas, cette fois-ci, dévoilé un nouveau concept de sous-marin… mais celui – air du temps oblige – d’un navire de combat « écoresponsable », appelé « Blue Shark ».
https://youtu.be/jAPOdWgsvwQ
Généralement, quand on fait la guerre, la préservation de l’environnement est le cadet des soucis des états-majors [et des forces sur le terrain], l’essentiel étant de réussir la manoeuvre devant permettre de prendre l’avantage sur l’ennemi.
Cela étant, rien n’interdit à Base industrielle et technologique de défense [BITD] de développer des équipements moins gourmands en énergie [ce qui joue sur la logistique] et, dans le cas précis de la construction navale, de proposer des navires utilisant moins de matériaux polluants, ce qui, quand il s’agira de les démanteler une fois leur temps de service terminé, permettra sans doute d’éviter des mésaventures comme celles que l’on a connues avec le porte-avions Clemenceau.
D’où la démarche de Naval Group avec le « Blue Shark », décrit comme devant être un navire de combat « rapide, discret, efficace, résilient et pouvant s’intégrer dans une force navale collaborative, tout en garantissant un impact environnemental réduit ».
Selon les explications par l’industriel, l’idée est de prendre en compte l’impact du navire sur l’environnement, dès sa conception et durant tout son cycle de vie. Et Naval Group assure que ses émissions de CO2 seront au moins deux fois inférieures à celles des frégates actuelles. Cela passe par des performances hydrodynamiques plus élevées, en partie grâce à une conception reposant sur une coque principale associée à deux flotteurs et à foil arrière.
Cette conception permet en outre de réduire la signature acoustique ainsi que la surface équivalente radar [SER] du navire, par ailleurs dépourvu de mât. En effet, le recours à des matériaux composites pour la superstructure permet « une fonctionnalisation importante des parois, améliorant l’intégration des moyens de communication : faible latence, haute disponibilité et large bande passante », explique Naval Group, souligant que Blue Shark intègre, au total, « une vingtaine de technologies environnementales prometteuses », citant la propulsion hybride [autorisant une vitesse maximale de 30 noeuds], des équipements aux besoins énergétiques réduits, un système de réduction des particules d’oxydes d’azote, etc.
Quant aux qualités militaires de ce navire « éco-responsable » de 160 mètres de long pour 37 mètres de large et un déplacement de 5500 tonnes, Naval Group reste assez vague, si ce n’est qu’il sera en mesure de mettre en oeuvre des drones [aériens ou navals].
« Nous avons décliné dans le Blue Shark les principales innovations nécessaires pour le combat collaboratif naval. […] Son architecture numérique permet non seulement de capitaliser et de partager les données mais également d’implémenter des algorithme d’intelligence artificielle. […] Enfin, ses équipements de combat permettent de répondre à la multiciplicité des menaces et des missions qu’il aura à réaliser et d’assurer ainsi des frappes exemplaires », a expliqué Éric Papin, le directeur de l’innovation chez Naval Group.
Plus ici: http://www.opex360.com/2022/10/20/naval-group-presente-blue-shark-un-nouveau-concept-de-fregate-a-fort-potentiel-eco-responsable/
Article passionnant ! Merci Pascal. Deux termes de la part de NG et de notre Marine Nationale me déçoivent : - « Blue Shark » : et pourquoi pas tout simplement « Requin Bleu » ? - « éco-responsable » : ça fait tarte à la crème...
Dernière édition par Yves31 le Dim 23 Oct 2022, 13:55, édité 1 fois
_________________ Bien cordialement et à bientôt, Yves Chantier en cours : Le Pourquoi Pas? 1908 (1/75° Billing Boats) - Partie I : ICI ! - Partie II : ICI !
Article passionnant ! Merci Pascal. Deux termes de la part de NG et de notre Marine Nationale me déçoivent : - « Blue Shark » : et pourquoi pas tout simplement « Requin Bleu » ? - « éco-responsable » : ça fait tarte à la crème...
Bonjour Pascal , Merci beaucoup de cette info , je suis aussi étonné des mots utilisés comme résilience ou mode agile , on se croirait en plein meeting d’entreprise presenté par HEC ou une ESC , j’étais habitué à des présentations d’ingénieurs et on ressent un appel aux futurs talents bien loin du militaire. Pour finir quelle technologie sur ce navire . Hubert
[…] Deux termes de la part de NG et de notre Marine Nationale me déçoivent : - « Blue Shark » : et pourquoi pas tout simplement « Requin Bleu » ? - « éco-responsable » : ça fait tarte à la crème…
Exactement du même avis. Ça doit être par soumission à l'air du temps.
Cette "mode" des mots à la mode est apparue depuis pas mal de temps. Y compris dans les entreprises technologiques. On trouvait d'ailleurs sur internet des générateurs automatiques aléatoires de phrases creuses composées de ces mots. Certaines phrases étaient d'un "réalisme" saisissant.
_________________ Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux.
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