[GÉNÉRIQUE] Actualités Maritimes

Le SNA Rubis est arrivé à Cherbourg pour y être désarmé.

Au cours de sa dernière navigation entre Toulon et la pointe du Cotentin, le Rubis a « contribué à l'entraînement des forces sous-marines et des moyens aéromaritimes de la Marine nationale en mer Méditerranée et en océan Atlantique », indique l’état-major, qui rappelle qu’au cours de ses quatre décennies de carrière, le bâtiment a parcouru près de 1 million de nautiques et passé plus de 120.500 heures en plongée. Quarante commandants se sont succédé à son bord (19 sur l'équipage rouge et 21 sur l'équipage bleu), le dernier étant le capitaine de corvette Laurent Falhun, qui a assuré avec le dernier équipage rouge les ultimes mois d’activité du sous-marin, dont une mission d'un mois en Méditerranée cet été…

La suite ici:

https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-sna-rubis-est-arrive-a-cherbourg-pour-y-etre-desarme

Le SNA Suffren avec son DDS sur le pont devant Saint-Mandrier.

Vu hier devant la presqu’île de Saint-Mandrier, à l’ouvert de la rade de Toulon, le nouveau sous-marin nucléaire d’attaque de la Marine nationale avec, sur son dos, le module amovible spécialement développé pour les opérations spéciales. Derrière le bâtiment, on aperçoit la réplique de la mâture des nouvelles frégates de défense et d’intervention (FDI) dont les équipements sont testés sur le site d’intégration à terre de la DGA à Saint-Mandrier. Plus Ici:

Mer et Marine
https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-sna-suffren-avec-son-dds-sur-le-pont-devant-saint-mandrier

Le sous marin doit être beaucoup moins discret avec ce DDS malgré tout. Belle intégration dans le paysage de ce clocher d'église de FDI ! (bon, ce sera plus rapide à dessiner qu'un mat treillis !)

C'est beau!  




VIRGINIA BEACH, VA. (10 novembre 2022) - Le Musée de l'aviation militaire est ravi d'annoncer l'acquisition d'un rare Mitsubishi A6M3 Zero, anciennement de la marine impériale japonaise, qui a fait l'objet d'une restauration méticuleuse chez Legend Flyers à Everett, Washington.

Les membres de l'équipe du musée et de la Fighter Factory se dirigent vers la côte ouest pour travailler avec l'équipe des Legend Flyers et soumettre l'avion à son processus de pré-vol.



Principal adversaire américain sur le théâtre d'opérations du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, et premier chasseur embarqué de la marine impériale japonaise (IJN), l'A6M était peut-être mieux connu sous le nom de "Zero". Mitsubishi Heavy Industries a achevé l'A6M3 c / n 3148, l'avion spécifique que le Musée a obtenu, en septembre 1942. Bien que les Alliés aient officiellement fait référence à l'A6M par leur mot de code pour le type, «Zeke», la variante A6M3 a reçu son propre code nom de 'Hamp'. Même ainsi, les pilotes alliés les appelaient souvent simplement des Zéros. Ce nom dérive de la désignation de l'IJN pour l'avion en tant que chasseur de porte-avions de type '0' (pour le dernier chiffre de l'année impériale 2600, lorsque l'avion a été conçu pour la première fois).

L'A6M3 c / n 3148 est peint dans ses marques de guerre d'origine, reproduites à partir des vestiges d'un ensemble inhabituel de marques détectées sur les peaux de fuselage d'origine qui indiquent que des collégiens de la Mandchourie occupée par le Japon avaient fait don des fonds nécessaires à la fabrication de l'avion.



Comme de nombreux avions de la collection du Musée, le plus récent ajout présente une histoire de combat intéressante, ayant été stationné dans des bases à travers le Pacifique Sud. Les recherches menées par Legend Flyers, les restaurateurs de l'avion, suggèrent que 3148 se sont déployés dans le Pacifique dans le cadre du 252nd Kokutai (Naval Air Group). Plus tard, il combattra depuis des bases à Rabaul, ainsi qu'à Ballale et Munda, dans les îles Salomon, avant d'être envoyé à Taroa dans les îles Marshall en mars 1943. Au cours de sa carrière, 3148 verra des combats contre l'US Army Air Forces et Les avions de l'US Navy, bien qu'il s'agisse de dommages causés par l'explosion d'une bombe et non d'une conflagration ardente dans les airs, qui mettrait fin à la carrière du 3148. Endommagé au-delà des capacités de réparation des mécaniciens japonais sur l'île, 3148 resterait à côté de la piste de Taroa jusqu'en 1991,

Avec plusieurs changements de propriétaire, l'avion a finalement trouvé son chemin vers Legend Flyers d'Everett Washington au printemps 2011. Les travaux sur l'avion ont commencé sérieusement il y a dix ans, et l'avion attend son premier vol post-restauration de manière imminente.
Le directeur du musée, Keegan Chetwynd, décrivant le processus d'achat de l'avion, a déclaré : « Les acquisitions d'avions par le musée sont toujours une entreprise soigneusement réfléchie. Les restaurations représentent un investissement important en temps et en financement, nécessitant qu'elles soient planifiées longtemps à l'avance. » Chetwynd a poursuivi en disant : « Le Musée a un plan de collection qui a identifié les avions qui sont essentiels pour partager le récit de la Seconde Guerre mondiale avec un public moderne, et le Zéro était l'une des cibles les plus prioritaires du Musée. ”

Certes, un avion qui a défini l'expérience américaine de la guerre aérienne dans le Pacifique dès le moment où il est apparu au-dessus de Pearl Harbor, le Zero a également vécu dans les films et les jeux vidéo, ce qui en fait une icône de la culture pop. Le conservateur du musée, Zack Baughman, a expliqué : « C'est un avion que nos visiteurs demandent toujours. En tant que l'un de nos principaux adversaires pendant la Seconde Guerre mondiale, il y a une fascination pour le Zéro qui est difficile à expliquer. " Baughman a ensuite fait remarquer: " C'est vraiment incroyable de voir un avion restauré de la Seconde Guerre mondiale en personne, sachant qu'il a été sauvé d'un champ de bataille, cela donne vie à l'histoire d'une manière importante. ”

Rejoignant une poignée d'autres exemplaires préservés, le Zero du Musée de l'aviation militaire effectuera prochainement son premier vol depuis la dernière année de la Seconde Guerre mondiale, étape nécessaire dans un programme de vol qui verra l'avion renvoyé au Musée, situé en Virginie.

Pour ceux qui souhaitent suivre le voyage, le Musée fournira des mises à jour à ses membres et abonnés sur Facebook. Si vous avez des questions, veuillez appeler le (757) 721-7767 ou visiter

https://militaryaviationmuseum.org/ . Le musée de l'aviation militaire est situé au 1341 Princess Anne Rd, Virginia Beach, VA 23457.

https://warbirdsnews.com/aviation-museum-news/military-aviation-museum-acquires-a-mitsubishi-a6m3-zero.html

https://youtu.be/7vyH0sUtuts

Selon Mer et Marine, la MarineNationale a débuté le camouflage des noms et numéros de coque de ses bâtiments, afin "d'entretenir le brouillard de guerre informationnel".

Rendre plus difficile l’identification des unités de la flotte française par l’adversaire. C’est l’objectif d’une expérimentation que débute la Marine nationale, qui commence à masquer les principaux signes distinctifs de ses bâtiments de combat. Mer et Marine a, ainsi, constaté hier que l’une de ses frégates multi-missions (FREMM) basées à Toulon venait de subir d'inhabituels coups de peinture. Ses numéros de coque à la proue et à la poupe ont disparu, alors que son nom à l’arrière est masqué. Par beau temps et de près, comme c’est le cas ici avec les photos de Jean-Louis Venne, les puristes déduiront rapidement qu’il s’agit de l’Alsace. Car, même sans le D 656 noir et les lettres blanches bien visibles qui frappaient sa coque, c’est actuellement la seule FREMM disposant d’une mâture « taille de guêpe » stationnée dans la base navale varoise. Quand sa jumelle la Lorraine, qui va arriver du chantier Naval de Group de Lorient, aura rejoint Toulon et qu’elle aussi aura perdu nom et numéro, l’exercice sera plus compliqué.

Et quand ces FREMM à capacité de défense aérienne renforcées (FREMM DA) disposeront toutes les deux de la même conduite de tir, l’identification n’aura plus rien d’évidente. Il en sera de même lorsque les autres FREMM, à l’image de la Provence et du Languedoc basés à Toulon et qui sont également extrêmement proches visuellement, seront à leur tour anonymisées. On imagine facilement la difficulté supplémentaire que cela représente en pleine mer pour un aéronef chargé de relocaliser et identifier les bâtiments, ce qui est déjà loin d’être facile selon la météo, la luminosité, la présence de brume et la distance...

Mer et Marine
https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-marine-nationale-commence-a-effacer-les-noms-et-numeros-de-coque-de-ses-batiments

Hello,
C'est jamais bon signe quand on efface les numéros de coque, c'est signe de guerre, la dernière fois, c'était aux Malouines, et en Yougoslavie sur les avions...

La Frégate de Défense et d'Intervention (#FDI) n°1 « Amiral Ronarc'h » (2025 ?) a été lancée, ce jeudi 10 novembre 2022... et a déjà été mâtée !

La vache! Ils ont pas perdus de temps !

"Marine nationale:

Le groupe aéronaval @French_CSG appareille aujourd’hui pour la mission Antarès !

Ce déploiement opérationnel va s'appuyer sur les capacités uniques offertes par le porte-avions et son escorte, composée de bâtiment mais aussi alliés.

Bon vent et bonne mer à nos marins !"

Indonésie : Le ferry touristique Mutiara Timur I a pris feu au large de Bali, les passagers sont actuellement en cours d'évacuation.

https://youtu.be/-qDFVCXRoLY


https://www.youtube.com/watch?v=pTppB0d1BU8

Bien le bonjour 

je ne comprends pas malgrés l'incendie il n'y a pas eu d'évacuation

Ils n'ont pas utilisé les embarcations apparement.

C'est plutôt un roulier avec des passagers et surtout des camions, ça serait un camion qui aurait pris feu dans le garage.

Un anneau maritime d'acier autour de la Russie.

5 porte-avions de l'OTAN actuellement déployés dans la région euro-atlantique.

USS George HW Bush (Adriatique)
USS Gerald R. Ford (Mer du Nord)
HMS Queen Elizabeth (au large du sud de la Norvège)
FS Charles De Gaulle &
ITS Cavour (Méditerranée Centrale)

L’Hémérica, cet ancien chalutier visitable au Musée de la pêche de Concarneau, vient de recevoir le label « Bateau d’intérêt patrimonial ».

L’Hémérica, navire emblématique du Musée de la pêche, vient de rejoindre la prestigieuse famille Bateaux d’intérêt patrimonial, les « Bip ». Un label décerné par l’association Patrimoine maritime et fluvial (PMF), présidée par le navigateur Gérard d’Aboville.

Plus ici: https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/a-concarneau-l-hemerica-labellise-bateau-d-interet-patrimonial-20-11-2022-13224236.php

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/bateau-lhemerica-a-concarneau

À Brest, un paquebot rompt ses amarres en raison de la tempête et percute un méthanier.

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-un-paquebot-rompt-ses-amarres-en-raison-de-la-tempete-et-percute-un-methanier-21-11-2022-13225124.php



Grosse frayeur, ce lundi, au port de commerce de Brest : sous l’effet de très fortes rafales, le paquebot Renaissance a rompu ses amarres et percuté à deux reprises un méthanier. L’intervention rapide des remorqueurs portuaires et côtiers a permis de limiter les dégâts.
Le mauvais temps qui sévit actuellement sur la pointe bretonne a provoqué, ce lundi 21 novembre 2022, dans l’après-midi, un accident qui aurait pu avoir de plus graves conséquences au port de commerce de Brest. Le paquebot Renaissance, qui était amarré au quai de réparations n° 1, a, sous l’effet de très fortes rafales, jusqu’à presque 50 nœuds, rompu ses amarres avant.

La carène du méthanier enfoncée
Le navire, long de 219 m et large de 31 m, qui est lège et présente une très forte prise au vent a alors commencé à dériver, reculant vers l’enrochement situé sur la partie est du bassin, son étrave se dirigeant vers le quai de réparations n° 4, où est amarré le méthanier norvégien Hoegh-Gannet (294 m), battant pavillon singapourien. En pivotant, ses amarres arrière ayant résisté, le navire à passagers a touché sur l’avant bâbord du cargo, provoquant un léger enfoncement de la carène, quelques mètres au-dessus de la ligne de flottaison.

Aucune pollution
Éric Roellinger, commandant du port de commerce, témoin du problème qui se passait non loin de la capitainerie, a immédiatement avisé par radio le service exploitation de la base navale. Il était alors 14 h 55. Ce dernier a très vite réagi : à 15 h, les premiers remorqueurs portuaires et côtiers (RPC) de la Marine nationale intervenaient. Les moyens sur place mettaient alors tout en œuvre pour écarter le paquebot qui, sous l’effet de la tempête, avait heurté une seconde fois le méthanier. Le paquebot, à l’aide de ses propulseurs d’étrave, aidait à la manœuvre. La promptitude des interventions a de toute évidence permis d’éviter de plus gros dégâts aux navires.

Le paquebot Renaissance devait entrer, ce mardi 22 novembre, dans la cale sèche n° 2, laissée libre ce vendredi par le Hoëgh-Gannet. Le passage en bassin permettra de déterminer si d’autres dégâts, par exemple sur le safran de gouvernail, ont pu être provoqués par cet accident qui n’a provoqué aucune pollution.

Naval Group a livré la frégate Lorraine.

Par Vincent Groizeleau - 21/11/2022



Ultime unité du programme des frégates multi-missions (FREMM), la Lorraine a été livrée par Naval Group à la Direction Générale de l’Armement le 16 novembre. Le bâtiment, parti le 3 novembre de Lorient, où il a été construit, et arrivé une semaine plus tard à sa base de Toulon, a été dans la foulée réceptionné par la Marine nationale. Après une permutation du gros de son équipage avec celui de la FREMM Auvergne, qui va quitter début décembre la façade méditerranéenne pour être repositionnée à Brest, la Lorraine va poursuivre son entrainement et la vérification de ses capacités militaires en vue d’une admission au service actif dans les mois qui viennent. Longue de 142 mètres pour une largeur de 20 mètres et un déplacement en charge de 6000 tonnes, cette huitième et dernière FREMM française est la seconde la série, après l’Alsace livrée en 2021, à être dotée de capacités de défense aérienne renforcées.

Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/naval-group-a-livre-la-fregate-lorraine

Coup de tabac sur la Bretagne : le paquebot Renaissance s'en sort bien.

PubliéLE 22 NOVEMBRE 2022 PAR GÉRARD LE BRIGAND



Les coups de vent, qui ont frappé la pointe bretonne, ont provoqué le 21 novembre un accident qui aurait pu avoir de plus graves conséquences. Les amarres rompues, le paquebot Renaissance, de la jeune Compagnie française de Croisières, a percuté le FSRU du Norvégien Hoegh qui était amarré à l’un des quais du port de Brest.
Le paquebot Renaissance, navire de croisière de 219 m et d’une capacité de 1 100 passagers, de la jeune Compagnie Française de Croisières, lancée en septembre dernier, était  amarré au quai de réparations numéro un du port de commerce de Brest quand, sous l'effet de très fortes rafales latérale de vent de noroît, il a rompu ses amarres avant. Le navire, qui est lège avec une forte prise au vent, a alors commencé à dériver, reculant vers l'enrochement situé sur la partie Est du bassin, son étrave se dirigeant vers le quai de réparations numéro 4, heurtant le FSRU Hoëgh Gannet, à peine sorti de cale sèche après un arrêt technique.

Son arrière bloqué par l'enrochement, le paquebot est venu en pivotant, toucher sur son avant bâbord, le méthanier (294 m) de la compagnie norvégienne provoquant un enfoncement de la carène, quelques mètres au-dessus de la ligne de flottaison.

Déploiement rapide des remorqueurs...

La suite ici:
https://www.journalmarinemarchande.eu/actualite/shipping/coup-de-tabac-sur-la-bretagne-le-paquebot-renaissance-sen-sort-bien


Le Renaissance, premier paquebot de la nouvelle Compagnie Française de Croisières (CFC)

https://youtu.be/-O7WOjNkbFs

"Un arrêt technique ne dure pas seulement lorsque le navire est à quai ! Après un arrêt technique estival particulièrement dense et réussi, le porte-avions Charles de Gaulle a retrouvé son potentiel et repris son cycle opérationnel."

Naval Group:

REMORQUAGE DU CARGO MSM DOLORES PAR LE REMORQUEUR D’INTERVENTION, D’ASSISTANCE ET DE SAUVETAGE ABEILLE BOURBON.

24 nov. 2022:

https://www.premar-atlantique.gouv.fr/communiques-presse/remorquage-du-cargo-msm-dolores-par-le-remorqueur-d-intervention-d-assistance-et-de-sauvetage-abeille-bourbon

Le mercredi 23 novembre, à 22h18, le cargo MSM Dolores, alors au large d’Ouessant informe le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Corsen d’une avarie moteur et annonce entamer des réparations.

A 23h40, il reporte au CROSS Corsen être parvenu à réparer provisoirement son moteur afin d’être en mesure de rallier Brest pour procéder à des réparations complètes.

Le jeudi 24 novembre à 02h06, en route vers Brest et à 8,5 nautiques d’Ouessant, le MSM Dolores demande assistance au CROSS Corsen suite à l’arrêt forcé de son moteur.

Immédiatement, le CROSS engage l’Abeille Bourbon qui fait route à vitesse maximale vers le cargo, arrive sur zone vers 03h30 et débute la mise en place de la remorque. Parallèlement, l’hélicoptère NH90 de la Marine nationale basé à Lanvéoc est également engagé et arrive sur place en même temps que l’Abeille Bourbon.

A 05h42 le remorquage débute en direction du port de Brest alors que le MSM Dolores a dérivé à 3 nautiques des côtes d’Ouessant.

Le convoi est prévu d’arriver aujourd’hui entre 17h00 et 18h00 au mouillage en rade de Brest.

Le navire qui ne transportait aucune marchandise, mesure 110 mètres de long et bat pavillon chypriote. Le cargo MSM Dolores embarque 12 membres d’équipage.

Météo sur zone le 24 novembre 2022

Vent Ouest – Nord-Ouest de force 7, Mer 6







En délicatesse de propulsion depuis deux jours, le cargo MSM Dolorès a finalement été pris en charge par l’Abeille Bourbon, intervenu à trois milles nautiques (5 km) des côtes ouessantines.
Le mercredi 23 novembre 2022, à 22 h, le cargo MSM Dolores, alors au large d’Ouessant, informait le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Corsen d’une avarie moteur et annonçait entamer des réparations par ses propres moyens.

À 23 h 40, il reportait au Cross Corsen être parvenu à réparer provisoirement son moteur afin d’être en mesure de rallier Brest pour procéder à des réparations complètes.

Ce jeudi 24 novembre à 2 h, en route vers Brest et à 8,5 nautiques d’Ouessant, le MSM Dolores demandait assistance au Cross Corsen suite à l’arrêt forcé de son moteur. À ce moment-là, il ne fallait plus traîner dans une mer formée et un vent d’Ouest poussant vers Ouessant.

110 m de long pour douze membres d’équipage
Immédiatement, le Cross engageait l’Abeille Bourbon qui faisait route à vitesse maximale vers le cargo et arrivait sur zone vers 3 h 30. L’équipage du remorqueur débutait la mise en place de la remorque. Parallèlement, l’hélicoptère NH90 de la Marine nationale, basé à Lanvéoc, était également engagé et arrivait sur place en même temps que l’Abeille Bourbon.




À 5 h 40, le remorquage débutait en direction du port de Brest, alors que le MSM Dolores avait dérivé à trois nautiques des côtes d’Ouessant !

Le convoi devrait arriver, ce jeudi soir, au mouillage en rade de Brest.

Le navire qui ne transportait aucune marchandise, mesure 110 mètres de long et bat pavillon chypriote. Le cargo MSM Dolores embarque douze membres d’équipage.

Toujours un plaisir de lire tes actus, même en double

Merci!













Au sein du @French_CSG , le BCR Marne remplit depuis le 15/11 le rôle essentiel de ravitailleur : depuis le début de la mission, il a ravitaillé la quasi-totalité des bâtiments de la task force au cours de 8 ravitaillement à la mer !

Manche. Un chalutier s'est échoué sur des cailloux : quatre marins hélitreuillés
Dans la nuit de ce vendredi 25 à ce samedi 26 novembre 2022, un chalutier s’est échoué sur les rochers de l’archipel franco-normande des Ecréhous. L'équipage a été hélitreuillé.

Par Rédaction La Presse de la Manche
Publié le 26 Nov 22 à 20:24

https://www.littoral-manche-atlantique.com/2021/11/le-tiberiade-ch.711553.html

C’est vers 2 h 30 dans la nuit de ce vendredi 25 à ce samedi 26 novembre 2022, que les marins du chalutier Tibériade, basé à Granville (Manche), se sont fait une belle frayeur. Leur bateau s’est échoué sur les rochers de l’archipel franco-normande des Ecréhous.

L’hélicoptère Caïman engagé



Ils appellent alors, via VHF, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Jobourg, qu’ils informent de l’état de la situation : le navire pourrait sombrer, l’équipage évacue donc.

Face à la situation, « le CROSS engage l’hélicoptère Caïman de la Marine Nationale, qui décolle alors de Maupertus » explique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.

Sont aussi engagés « le canot tous temps Mona-Rigolet de la SNSM de Goury et le canot Eric W. Wilson Royal National Lifeboat Institution (RNLI) de Jersey ». Un navire de pêche présent à proximité est aussi dérouté par le CROSS vers le lieu de l’accident.

C’est ce dernier, arrivé le premier sur les lieux, qui informent le CROSS que les quatre marins du chalutier ont effectivement évacué leur navire, en s’installant dans leur canot de survie.

C’est donc le Caïman qui prend ensuite le relais en hélitreuillant les quatre marins à son bord, avant de « les déposer au sémaphore de Barneville-Carteret où les pompiers, avec deux camions VSAV, les prennent en charge » retrace le préfet maritime.

L’un des marins, nécessitant un suivi médical plus approfondi selon les pompiers, est transporté à l’hôpital de Coutances.

Pendant cette évacuation, deux plongeurs de la SNSM, arrivés dans le canot Mona-Rigolet de Goury, tentent de grimper à bord du chalutier abandonné et échoué.

« Avec l’instabilité de ce dernier, les deux plongeurs tombent à l’eau » détaille la préfecture maritime.

C’est la Caïman, de retour sur la zone de l’échouage après avoir déposé les marins à Barneville-Carteret, qui sera chargé de secourir les deux sauveteurs, en les hélitreuillant à leur tour.

1 100 litres de gasoil écoulés

C’est après quelques heures, et avec la marée, que « le navire se déséchoue et se retrouve à la dérive ». Deux sauveteurs de la SNSM sont alors transférés à bord depuis le Mona-Rigolet, et après une inspection, relancent les machines du chalutier.



Ils font alors route vers Granville, sous l’escorte de leurs collègues dans le Mona-Rigolet. Ce canot est d’ailleurs rejoint lors de ce trajet par le canot Notre-Dame-Du-Cap-Linou, envoyé par le CROSS Jobourg, pour prendre la relève de leurs collègues de Goury dans l’escorte du navire.

Ces derniers ont d’ailleurs écoulé « 1 100 litres de gasoil » et ont éventré leur annexe mais ont « sauvé un outil de travail » peut-on lire sur leur page Facebook.

Le préfet maritime félicite de son côté « les acteurs agissant quotidiennement en mer » qui ont permis que tout le monde soit « sain et sauf, et le navire en sécurité ».

https://actu.fr/faits-divers/manche-un-chalutier-s-est-echoue-sur-des-cailloux-quatre-marins-helitreuilles_55494330.html

L' US Navy a récupéré le F/A-18E qui avait été « soufflé du pont » de l'USS Harry S.Truman (CVN-75) le 8 juillet 2022 en raison du mauvais temps.

L'avion a été remonté d'une profondeur de 9 500 pieds, 2900 mètres de la mer Méditerranée.

Les pertes de cargaison par gros temps sont un problème occasionnel dans les opérations maritimes commerciales, en particulier pour les porte-conteneurs lourdement chargés. Mais il est rare que les navires marchands aient l'occasion de perdre un avion de combat de 66 millions de dollars, comme le F/A-18 Super Hornet qui s'est envolé du pont du porte-avions USS Harry S. Truman vendredi.

D'après la marine, un F/A-18 affecté à la Carrier Air Wing 1 est passé par-dessus bord lors d'un "gros temps inattendu" en mer Méditerranée. Le porte-avions effectuait alors une opération de ravitaillement en mer, et l'équipage a mis fin à l'opération en suivant les procédures standard.

Un marin a été blessé lors de l'incident par gros temps, mais son état est stable et il devrait se rétablir complètement. L'USS Truman reste déployé et apte à la mission, a déclaré la Marine.

Les circonstances de l'accident font l'objet d'une enquête.

Le Truman est stationné en Méditerranée dans le cadre de son déploiement actuel depuis décembre. Sa présence dans la région se veut un signe de soutien aux alliés américains de l'OTAN dans le contexte de l'agression russe en pays de l'est. Le navire est en route depuis le 1er décembre.

https://maritime-executive.com/article/uss-truman-loses-an-f-a-18-super-hornet-over-the-side-in-a-storm

3 hommes survivent 11 jours dans le local de jaumière (mèche du gouvernail) d'un gouvernail d'un navire qui voyageait du Nigeria aux îles Canaries.

Les garde-côtes espagnols les ont secouru à l'arrivée.



Le local du tube de jaumière est un endroit accessible de l'extérieur du navire ou passe la mèche du gouvernail.

Il est aussi accessible par une échelle de l'interieur par le local barre du navire, mais il est fermé par l'interieur de ce coté par une tape boulonnée.

A noter que ce local est en grande partie submergé jusqu'au plafond quand le navire est chargé.

Pour ma part, j'avais fait renforcer et verrouiller la grille rabatable qui empêche de monter depuis le gouvernail dans ce petit local à cause de possibles passagers clandestins.

Il faut savoir que les passagers clandestins découverts à bord à l'arrivée dans un port, doivent être rapatriés dans leur pays d'origine au frais de la compagnie maritime. Dans les pays à risques, une ronde est faite par tout l'équipage juste avant le départ. mais ce local est difficilement accessible par l'intérieur.

Le même problème est bien connu dans l'aviation commerciale.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/etats-unis-a-miami-un-migrant-retrouve-vivant-dans-le-train-d-atterrissage-d-un-avion-venant-du-guatemala-20211128