bonjour
beaucoup de retours sur ce dernier post et pas mal interrogations. tant mieux. cela prouve que le forum est bien vivant. je vais donc essayer d'apporter une répondre à chacun.
Gilles : … "Tu attaques les avions après ? "… c’est ce qu'il est prévu normalement et c’est dans ce sens qu’ont étés fait l’achat des avions, du compresseur et de l’aérographe … à moins qu’une autre idée, une nouvelle maquette ou un événement contraire de santé ne viennent, entre temps, perturber ce planning. je verrais au moment venu qu'elles seront mes envies et possibilités.
Daniel : effectivement, remarque judicieuse et informative de Cédric pour ces renforts et marche pieds. Mais pour une fois je n’ai pas laissé libre court à mon imagination et ai suivi scrupuleusement la doc sur ces deux étapes ! trop peut être ?
Bertrand : dans ces boites, j’ai mis ensemble les reliquats du Népo et l’accastillage de ce SOS. Cela me permet un choix plus complet. Pour les longueurs des fils, rien de plus simple en trois étapes.
mise en place de la tige laiton qui traversera la vergue et le mat.
flèche rouge, perçage du mat ou viendra la future vergue
mise en place de la vergue en provisoire
il suffit maintenant que de cheminer les fils en suivant le circuit demandé par la doc. depuis sous les hunes jusqu'aux râteliers de ponts en passant par les extrémités des vergues. la mesure est ainsi au plus juste.
Cédric : … "il n'y a pas de marchepieds sur la vergue d'artimon "… tu as surement tout à fait raison pour ces marche pieds sur artimon comme pour les renforts d’ailleurs. A cette époque là, certainement que les marins ne devaient pas se déplacer sur cette vergue. Mais Sergal, sur le coup, veut se fait encore remarquer. il propose des marche pieds et des renforts de mats partout et sur toutes les vergues. quid istic faciendum ? ( que faire en pareil cas ? )
voici ce que demande le kit pour tout cela
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d'ailleurs, en consultant mes docs pour ces fameux marches pieds d'artimon, je suis tombé sur l'histoire du Batavia qui ressemble pas mal à nos SOTS. en tout cas au niveau du beaupré. l'histoire du Batavia ressemble beaucoup à celle du Wasa... une première sortie ... catastrophique !!!
Le voyage et le naufrage du vaisseau BATAVIA
En 1629, le BATAVIA, géant des mers pour l'époque, faisait son premier voyage à Java. Construit par la Compagnie hollandaise des Indes orientales en 1628, c'était un lourd vaisseau marchand de 1300 tonnes de déplacement, fortement armé.
Il emmenait à son bord 341 personnes, dont 38 passagers, des femmes et des enfants.
Il emportait également 600 tonnes de cargaison, dont douze coffres de pièces d'argent et des bijoux et cadeaux pour le nabab de l'Inde.
Il partit le 28 octobre de Texel à destination de Batavia (aujourd'hui Jakarta), dans les colonies hollandaises d'Indonésie. Il était accompagné de 7 autres navires de différentes tailles, le BUREN (navire de guerre), le DORDRECHT, le GALIASSE et le S-GRAVENHAGE (bateaux de "retour"), l'ASSENDELFT et le SARDAM (navires marchands) et un petit bateau, le KLEINE DAVID.
Le naufrage
Le matin du 4 juin 1629, 2 heures avant l'aube, le Batavia est à 60 milles au large de la côte de ce qui un jour sera l'Australie occidentale. Mais à cette époque, les moyens de navigation à leur disposition, peu précis pour le calcul de la longitude, les situaient à 500 milles à l'ouest de l'Abrolhos. Pelsaert regrettera amèrement son erreur.
Avec une meilleure lumière, la vague déferlante bordant les récifs traîtres de l'Houtman Abrolhos aurait été évidente pour un observateur attentif, mais dans l'obscurité, l'officier de quart prend la ligne blanche qu'on lui signale à l'horizon pour un reflet du clair de lune.
Le Batavia s'échoue en labourant le corail, toutes voiles dehors, sur le Houtman Abrolhos (28° 30' S, 113° 47' E, aujourd'hui les récifs de Wallabi), un groupe d'îlots de corail situé à 61 milles à l'ouest de Geraldton, au large du continent australien. C'est une barrière impénétrable presque cachée aux bateaux, seuls quelques pieds de l'atoll de corail étant visibles à marée haute. Le port de Batavia (aujourd'hui Jakarta) se situe 1500 milles au nord.
La coque de bon chêne hollandais résiste à l'impact, mais le bateau est monté sur le corail. La marée haute redescend maintenant et laisse la coque en porte-à-faux sur les récifs. Peu après l'aube, Jacobsz et Pelsaert doivent constater la perte définitive de leur bateau. Mais l'intégrité de sa structure semble pouvoir résister des jours, plus que des heures, et leur offrir au moins la chance d'une récupération en bon ordre des provisions.
mais il a été reconstruit :
Le Chantier du Batavia existe depuis 1985, année où le chef de chantier naval Willem Vos obtint le terrain situé sur la Oostvaardersdijk à Lelystad, près du Markermeer.
La reconstruction du Batavia a commencé par l'abattage en carène le 4 octobre 1985, au Bataviawerf.
Le projet a duré de 1985 au 7 avril 1995, sous la direction de Willem Vos. Cette authentique reproduction a été réalisée avec des matériaux traditionnels (tels que le chêne et le chanvre) et des outils et des méthodes employés à l'époque de la construction de l'original.
Pour cette reconstruction artisanale d'un navire du XVIIe siècle de la Compagnie des Indes Orientales, ce sont les données historiques qui ont servi de fil conducteur.
Avant d'enfoncer le premier clou, un grand travail préalable a dû être réalisé. Des études sur la construction en bois traditionnelle aux Pays-Bas et sur les caractéristiques particulières des bateaux du XVIIe siècle naviguant pour la Compagnie des Indes Orientales ont été effectuées. On a étudié les restes du Batavia original à Fremantle (et du Vasa à Stockholm), mais on s'est également inspiré de sources historiques, comme des descriptions de bâtiments du XVIIe siècle et des copies et peintures d'artistes (qui étaient généralement assez proches de la réalité) de bateaux semblables.
Pour doter les constructeurs du Batavia du plus grand nombre possible d'informations historiques, des recherches ont été réalisées sur le chantier même....
d'ailleurs, sur ces photos, on peut apercevoir que des marches pieds ont étés montés sur toutes les vergues dont celles d'artimon !
post un peu log surement ...
bonne soirée
CDT
rafael
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Méfie toi d'une poulie qui crie et d'une femme qui se tait. Toutes deux préparent un mauvais coup. :twisted:
beaucoup de retours sur ce dernier post et pas mal interrogations. tant mieux. cela prouve que le forum est bien vivant. je vais donc essayer d'apporter une répondre à chacun.
Gilles : … "Tu attaques les avions après ? "… c’est ce qu'il est prévu normalement et c’est dans ce sens qu’ont étés fait l’achat des avions, du compresseur et de l’aérographe … à moins qu’une autre idée, une nouvelle maquette ou un événement contraire de santé ne viennent, entre temps, perturber ce planning. je verrais au moment venu qu'elles seront mes envies et possibilités.
Daniel : effectivement, remarque judicieuse et informative de Cédric pour ces renforts et marche pieds. Mais pour une fois je n’ai pas laissé libre court à mon imagination et ai suivi scrupuleusement la doc sur ces deux étapes ! trop peut être ?
Bertrand : dans ces boites, j’ai mis ensemble les reliquats du Népo et l’accastillage de ce SOS. Cela me permet un choix plus complet. Pour les longueurs des fils, rien de plus simple en trois étapes.
mise en place de la tige laiton qui traversera la vergue et le mat.
flèche rouge, perçage du mat ou viendra la future vergue
mise en place de la vergue en provisoire
il suffit maintenant que de cheminer les fils en suivant le circuit demandé par la doc. depuis sous les hunes jusqu'aux râteliers de ponts en passant par les extrémités des vergues. la mesure est ainsi au plus juste.
Cédric : … "il n'y a pas de marchepieds sur la vergue d'artimon "… tu as surement tout à fait raison pour ces marche pieds sur artimon comme pour les renforts d’ailleurs. A cette époque là, certainement que les marins ne devaient pas se déplacer sur cette vergue. Mais Sergal, sur le coup, veut se fait encore remarquer. il propose des marche pieds et des renforts de mats partout et sur toutes les vergues. quid istic faciendum ? ( que faire en pareil cas ? )
voici ce que demande le kit pour tout cela
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d'ailleurs, en consultant mes docs pour ces fameux marches pieds d'artimon, je suis tombé sur l'histoire du Batavia qui ressemble pas mal à nos SOTS. en tout cas au niveau du beaupré. l'histoire du Batavia ressemble beaucoup à celle du Wasa... une première sortie ... catastrophique !!!
Le voyage et le naufrage du vaisseau BATAVIA
En 1629, le BATAVIA, géant des mers pour l'époque, faisait son premier voyage à Java. Construit par la Compagnie hollandaise des Indes orientales en 1628, c'était un lourd vaisseau marchand de 1300 tonnes de déplacement, fortement armé.
Il emmenait à son bord 341 personnes, dont 38 passagers, des femmes et des enfants.
Il emportait également 600 tonnes de cargaison, dont douze coffres de pièces d'argent et des bijoux et cadeaux pour le nabab de l'Inde.
Il partit le 28 octobre de Texel à destination de Batavia (aujourd'hui Jakarta), dans les colonies hollandaises d'Indonésie. Il était accompagné de 7 autres navires de différentes tailles, le BUREN (navire de guerre), le DORDRECHT, le GALIASSE et le S-GRAVENHAGE (bateaux de "retour"), l'ASSENDELFT et le SARDAM (navires marchands) et un petit bateau, le KLEINE DAVID.
Le naufrage
Le matin du 4 juin 1629, 2 heures avant l'aube, le Batavia est à 60 milles au large de la côte de ce qui un jour sera l'Australie occidentale. Mais à cette époque, les moyens de navigation à leur disposition, peu précis pour le calcul de la longitude, les situaient à 500 milles à l'ouest de l'Abrolhos. Pelsaert regrettera amèrement son erreur.
Avec une meilleure lumière, la vague déferlante bordant les récifs traîtres de l'Houtman Abrolhos aurait été évidente pour un observateur attentif, mais dans l'obscurité, l'officier de quart prend la ligne blanche qu'on lui signale à l'horizon pour un reflet du clair de lune.
Le Batavia s'échoue en labourant le corail, toutes voiles dehors, sur le Houtman Abrolhos (28° 30' S, 113° 47' E, aujourd'hui les récifs de Wallabi), un groupe d'îlots de corail situé à 61 milles à l'ouest de Geraldton, au large du continent australien. C'est une barrière impénétrable presque cachée aux bateaux, seuls quelques pieds de l'atoll de corail étant visibles à marée haute. Le port de Batavia (aujourd'hui Jakarta) se situe 1500 milles au nord.
La coque de bon chêne hollandais résiste à l'impact, mais le bateau est monté sur le corail. La marée haute redescend maintenant et laisse la coque en porte-à-faux sur les récifs. Peu après l'aube, Jacobsz et Pelsaert doivent constater la perte définitive de leur bateau. Mais l'intégrité de sa structure semble pouvoir résister des jours, plus que des heures, et leur offrir au moins la chance d'une récupération en bon ordre des provisions.
mais il a été reconstruit :
Le Chantier du Batavia existe depuis 1985, année où le chef de chantier naval Willem Vos obtint le terrain situé sur la Oostvaardersdijk à Lelystad, près du Markermeer.
La reconstruction du Batavia a commencé par l'abattage en carène le 4 octobre 1985, au Bataviawerf.
Le projet a duré de 1985 au 7 avril 1995, sous la direction de Willem Vos. Cette authentique reproduction a été réalisée avec des matériaux traditionnels (tels que le chêne et le chanvre) et des outils et des méthodes employés à l'époque de la construction de l'original.
Pour cette reconstruction artisanale d'un navire du XVIIe siècle de la Compagnie des Indes Orientales, ce sont les données historiques qui ont servi de fil conducteur.
Avant d'enfoncer le premier clou, un grand travail préalable a dû être réalisé. Des études sur la construction en bois traditionnelle aux Pays-Bas et sur les caractéristiques particulières des bateaux du XVIIe siècle naviguant pour la Compagnie des Indes Orientales ont été effectuées. On a étudié les restes du Batavia original à Fremantle (et du Vasa à Stockholm), mais on s'est également inspiré de sources historiques, comme des descriptions de bâtiments du XVIIe siècle et des copies et peintures d'artistes (qui étaient généralement assez proches de la réalité) de bateaux semblables.
Pour doter les constructeurs du Batavia du plus grand nombre possible d'informations historiques, des recherches ont été réalisées sur le chantier même....
d'ailleurs, sur ces photos, on peut apercevoir que des marches pieds ont étés montés sur toutes les vergues dont celles d'artimon !
post un peu log surement ...
bonne soirée
CDT
rafael
_________________
Méfie toi d'une poulie qui crie et d'une femme qui se tait. Toutes deux préparent un mauvais coup. :twisted: