pascal 94 a écrit: reprend ton souffle on peut attendre
:pirat: Merci pascal, voici donc:
Les 406 du king Georges V (collection personnelle)
Pour vous remercier de votre patience:
Le Bismarck à quai (collection personnelle)
17h :
Le Prince of Wales ayant à peu près colmaté ses fuites et réparé au mieux ses canons retourne au combat, prenant place entre le Suffolk et le Norfolk (en queue) et tous en ligne de file derrière le Bismarck.
18 H
Le Prinz Eugen s’échappe sous le nez des Anglais sans que personne ne s’en rende compte.
A bord du Suffolk on a coupé provisoirement le radar pour le soulager.
Soudain le ciel se remplit de sifflements de mauvais augure tandis que l’horizon se couvre d’éclairs.
—Alerte, le Bismarck attaque !
A bord des navires anglais toutes les pièces se mettent à tirer dans une cacophonie infernale tandis que d’énormes geysers soulèvent la mer.
De nombreux coups de canons sont échangés dans la confusion la plus totale. Soudain 2 canons du POW s’enrayent. Son capitaine est désabusé :
—Ce navire n’est vraiment pas opérationnel. Constate John Leach.
Bientôt tout le monde arrête les frais. Anglais et Allemands cessant les tirs et reprenant la routine.
Mais l’amiral Walke-Walker n’est pas homme à se décourager :
—Gardez vos forces rassemblées et collez aux Allemands (à ce moment les anglais ignorent toujours la fuite du PE, surtout que le Suffolk croit deviner 2 navires sur son radar).
Le Suffolk,le POW et le Norfolk se rangent sur une ligne de file bâbord arrière par rapport au Bismarck.
En réalité,c’est une bonne disposition pour éviter les tirs et maintenir le contact dans une situation normale, mais..
—Alerte sous-marins dans le secteur !
Le sonar du Suffolk a détecté des échos inquiétants (sans doute l’U556 de Wohlfarth sans torpilles) et les klaxons d’alerte retentissent.
—Adoptez une route en zigzag ! ordonne Wake-Walter
Le Bismarck lui continue son cap en ligne droite vers le sud, ce qui implique qu’a chaque virage le Suffolk perd le contact avec le cuirassé allemand, le retrouvant seulement en revenant sur tribord.
—On finit par s’y habituer. Commente l’opérateur radar du croiseur.
De fait, il retrouve le Bismarck à chaque fin de zigzag.
22h :
Le porte avion Victorious se trouve à 120 milles du Bismarck. La nuit commence à tomber et la mer devient grosse.
A son bord le capitaine Bovell se pose la question suivante :
—Mes pilotes arriveront-ils à trouver le Bismarck, l’attaquer et revenir se poser dans le noir par grosse mer ?.
Il n’ose penser à cette réponse évidente :
—impossible à réaliser pour des novices.
Mais Bovell ne peut discuter les ordres, il faut y aller.
Les pilotes prennent place dans le cockpit des fragiles Swordfishs. Les moteurs tournent,les échappements crachent des lueurs bleutées. Bovell dans l’ilot regarde les avions s’orienter pour le décollage.
—Certains pilotes n’ont jamais décollé d’un porte avion ! Lance t-il à son second.
Cependant,après quelques angoisses tous décollent.
1 Swordfish s’égare temporairement puis rejoint les autres.
23h30 :
9 Swordfishs approchent de leur cible, malgré l’épaisseur des nuages et le manque de visibilté.
A+