Bonjour à tous,
Après un long silence dû en partie à un voyage, je viens vous donner des nouvelles du Germania.
Après l’étape de mise en forme de l’ensemble des couples et de la fluidité de la coque, il était temps de réaliser le bordé de cette coque. Rien de bien original, mais je me suis mis un challenge pour ma troisième coque : pas une seule fissure entre deux virures sur l’ensemble de la coque et des virures le moins décalées possible l’une/ l’autre donc un bon serrage et un bon placage et pas d’eau ou de vapeur pour ne pas risquer de faire gonfler le bois.
Pour la mise en place d’une virure, dans un premier temps, je trace (au compas pour une distance régulière)un trait distant d’une virure +3 mm
Au niveau de chaque couple ,je perce un trou de 0.8mm dans le couple, sur le trait
Après avoir biseauté le côté de la virure pour une bonne adaptation à la précédente, je la pose avec une colle à prise lente ( pour ne pas être pressé par le séchage) en mettant une quantité exessive de colle que je nettoie de suite après la pose puis installe dans les trous, les vis de bordage sans trop les serrer.
Puis j’insère entre la vis et la virure un coin en alu (fabrication perso) et je bloque le coin à fond, doucement avec un petit marteau et ce jusqu’à ce que la jointure soit parfaite, je serre mes vis à fond
et je finis en plaquant la virure contre la coque en posant une petite spatule métal et en frappant doucement au marteau pour optimiser le placage, et enfin deux trois heures de séchage après avoir nettoyé le plus possible.
Au niveau du montage, j’ai positionné une latte sur l’arête médiane, pour avoir une bonne symétrie d’une part, et d’autre part avoir un bois sur tranche et non pas en pointe des fibres ca qui lui confère plus de solidité.
Le montage se poursuit en suivant en montant, la coque qui est particulièrement stable sur son chantier
Dans les zones de forte courbure, je réduit la largeur des virures à 2mm pour une meilleure adaptation .
Etat de la coque avec les virures brutes de pose, j’ai dû rallonger les premières virures au niveau des œuvres morte , la coque fait plus de 1 mètre .
Il est temps de détacher la coque du chantier pour finir certaines zones : la région du gouvernail, la poupe et les pavois
vu comme ça, on dirait un peu les structures des tout premiers porte avions
pour une meilleure lisibilité de la coque début de ponçage (grain 80)
Gros travail sur la poupe dont la forme n’est pas évidente sans plans et une seule photo
Donc réalisation sur le bateau d’un prototype de forme en formant des lattes amincies à 1mm
et pose d’un placage en cp de 1mm
puis réalisation des gabarits définitifs pour la bonne courbure du rebord de la poupe
Et mise en forme des lattes
Puis mise en place des lattes et remplissage de la forme avec des lattes, finition de la zone du gouvernail avec création de l’espace de l’hélice, montage des pavois et finition du ponçage (grain 600 puis grain 1000)
la tranche n'est pas encore poncée
la coque brute de ponçage telle qu'elle se présente aujourd'hui. Je pense que je vais peindre les oeuvres mortes et la ligne de flottaison, mais assombrir un tout petit peu le bois (thé) et le vernir pour garder l'aspect.
voilà, l'étape suivante consistera à enlever tous les supports et égaliser le pont, réaliser le perçage des hublots, puis mise en place de tout le système d'éclairage LED avant la fermeture du pont par une plaque de cp de 1 mm pour faire le lattage par la suite
A bientôt pour la suite
Amicalement Georges
_________________
le talent sans travail n'est qu'une sale manie (G. Brassens)
Après un long silence dû en partie à un voyage, je viens vous donner des nouvelles du Germania.
Après l’étape de mise en forme de l’ensemble des couples et de la fluidité de la coque, il était temps de réaliser le bordé de cette coque. Rien de bien original, mais je me suis mis un challenge pour ma troisième coque : pas une seule fissure entre deux virures sur l’ensemble de la coque et des virures le moins décalées possible l’une/ l’autre donc un bon serrage et un bon placage et pas d’eau ou de vapeur pour ne pas risquer de faire gonfler le bois.
Pour la mise en place d’une virure, dans un premier temps, je trace (au compas pour une distance régulière)un trait distant d’une virure +3 mm
Au niveau de chaque couple ,je perce un trou de 0.8mm dans le couple, sur le trait
Après avoir biseauté le côté de la virure pour une bonne adaptation à la précédente, je la pose avec une colle à prise lente ( pour ne pas être pressé par le séchage) en mettant une quantité exessive de colle que je nettoie de suite après la pose puis installe dans les trous, les vis de bordage sans trop les serrer.
Puis j’insère entre la vis et la virure un coin en alu (fabrication perso) et je bloque le coin à fond, doucement avec un petit marteau et ce jusqu’à ce que la jointure soit parfaite, je serre mes vis à fond
et je finis en plaquant la virure contre la coque en posant une petite spatule métal et en frappant doucement au marteau pour optimiser le placage, et enfin deux trois heures de séchage après avoir nettoyé le plus possible.
Au niveau du montage, j’ai positionné une latte sur l’arête médiane, pour avoir une bonne symétrie d’une part, et d’autre part avoir un bois sur tranche et non pas en pointe des fibres ca qui lui confère plus de solidité.
Le montage se poursuit en suivant en montant, la coque qui est particulièrement stable sur son chantier
Dans les zones de forte courbure, je réduit la largeur des virures à 2mm pour une meilleure adaptation .
Etat de la coque avec les virures brutes de pose, j’ai dû rallonger les premières virures au niveau des œuvres morte , la coque fait plus de 1 mètre .
Il est temps de détacher la coque du chantier pour finir certaines zones : la région du gouvernail, la poupe et les pavois
vu comme ça, on dirait un peu les structures des tout premiers porte avions
pour une meilleure lisibilité de la coque début de ponçage (grain 80)
Gros travail sur la poupe dont la forme n’est pas évidente sans plans et une seule photo
Donc réalisation sur le bateau d’un prototype de forme en formant des lattes amincies à 1mm
et pose d’un placage en cp de 1mm
puis réalisation des gabarits définitifs pour la bonne courbure du rebord de la poupe
Et mise en forme des lattes
Puis mise en place des lattes et remplissage de la forme avec des lattes, finition de la zone du gouvernail avec création de l’espace de l’hélice, montage des pavois et finition du ponçage (grain 600 puis grain 1000)
la tranche n'est pas encore poncée
la coque brute de ponçage telle qu'elle se présente aujourd'hui. Je pense que je vais peindre les oeuvres mortes et la ligne de flottaison, mais assombrir un tout petit peu le bois (thé) et le vernir pour garder l'aspect.
voilà, l'étape suivante consistera à enlever tous les supports et égaliser le pont, réaliser le perçage des hublots, puis mise en place de tout le système d'éclairage LED avant la fermeture du pont par une plaque de cp de 1 mm pour faire le lattage par la suite
A bientôt pour la suite
Amicalement Georges
_________________
le talent sans travail n'est qu'une sale manie (G. Brassens)