les russes ont une politique de renseignement agressive depuis toujours
ça n'a jamais été prouvé mais tous les bateaux russes font de la "guerre électronique"
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
Journées bruxelloises de l’eau : des passionnés construisent la réplique du canot royal de Léopold Ier
Ce dimanche, c’est le lancement des journées bruxelloises de l’eau : huit jours d’activités variées autour du patrimoine bleu en milieu urbain. À épingler ce dimanche, une journée "portes ouvertes" dans un chantier de construction naval très particulier.
Installé le long du canal de Bruxelles, l’asbl l’Atelier Marin est en train de construire la réplique exacte du canot d’apparat du roi Léopold Ier, qui navigua de 1835 à 1911.
En 1835, on n’avait pas encore le chemin de fer", contextualise Nicolas Joschko, membre de l’Atelier Marin. "Le canot d’apparat servait donc à transporter le souverain ou à accueillir les chefs d’État, entre autres la Reine Victoria, arrivée avec deux frégates en plein milieu de l’Escaut à Anvers, et qui a été accueillie par le canot royal, avec à son bord le prince Léopold, futur roi Léopold II."
3000 heures de travail Le chantier n’en est encore qu’à ses débuts. Il faudra 2000 à 3000 heures de travail des bénévoles pour finaliser cette embarcation de douze mètres de long et trois mètres de large. "Le bateau est construit avec des techniques modernes, mais il sera construit à l’identique au niveau de la décoration", précise Nicolas Joschko.
L’Atelier Marin n’en est pas à son coup d’essai. En 2017, l’asbl avait déjà construit la réplique de "La Licorne", vaisseau de guerre de Louis XIV. Le projet est aussi patrimonial que social. Comme chaque fois, le chantier est participatif et inclusif : jeunes en difficulté, personnes porteuses de handicap, passionnés de navigation font partie des nombreux profils de bénévoles.
Parmi les participants, il y a notamment Théo, 17 ans, qui étudie la menuiserie à l’Athénée royal d’Enghien. Avec deux camarades de classe, il est chargé de réaliser la pièce décorative arrière du bateau, faite de feuilles de chêne et d’olivier sculpté dans le bois.
"C’est beaucoup de travail, très minutieux. On essaie de faire beaucoup à la main, sans machine. Il faut être bien précis. Franchement, c’est un honneur. Travailler sur un projet comme cela, c’est magnifique", sourit Théo.
La mise à l’eau du canot royal est espérée fin 2024.
Ce matin 22 mars, suite à la tempête et les vents violents associés le fameux navire de recherche et d'exploration d'épaves Petrel qui était en carénage dans la forme Impériale de Leith (un quartier d'Edimburgh) s'est renversé sur sa ligne de tins.
On déplore 15 personnes hospitalisées et 10 traitées sur place pour blessures légères.
https://www.bbc.com/news/technology-65038617
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
C'est fâcheux ! Malheureuse mésaventure qui va être surement difficile à corriger !
Je suppose qu'ils vont remettre en eau la forme de carénage pour redresser le navire (sauf si la coque a été abimée) et le reposer sur de nouveaux tins pour entreprendre les travaux !
Et comme le dit si bien Gilles, cela risque d'être onéreux.
Bonne soirée.
_________________ Amitiés. Bertrand.
La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans).
Bonsoir , Je viens de lire que ce navire n’avait pas navigué depuis 2020 et le Covid. Visiblement il appartenait à l’un des fondateurs de Microsoft pour la recherche d’épaves de navires de guerre . Avec des vents de 120km/h un bateau qui se couche dans une région pas réputée pour ses eaux calmes c’est étonnant .
Il est possible que ce navire est pas mal d'appendices sous la coque, sonars en tous genres, et que l'attinage doit avoir un schéma particulier, moins table, avec peut être ou pas des jambettes sur les cotés du navires pour le maintenir vertical en cas justement de vent violent, tremblement de terre etc..
On voit que c'est une cale-sèche d'un type assez ancien avec peu de ligne de tins latéraux.
Jambettes latérales de maintien, les lignes de tins latéraux sont parfois sécurisées par ce type d'artifice hérité des navire qui n'avaient pas de fond plat.
Pour corroborer ma théorie, je viens de trouver cette photo; On voit que l'autre navire en cale derrière le Petrel est étayé, et probablement pas le Pétrel.
Un enfoncement de la coque a pu se produire au niveau des tins sous le vent du navire, pas assez nombreux pour contrer le poids du navire et la force du vent.
Les tins sont normalement placés au niveau des membrures de coque.
Le trois-mâts Le Français, arrivé le 1er mars à Concarneau, est en arrêt technique annuel jusqu’au 21 mars. Après des travaux de peinture et d’étanchéité, le navire de 1948 sera prêt pour filer vers Brest, mercredi ou jeudi.
On ne peut pas le manquer sur l’aire de réparation navale de Concarneau. Le navire Le Français y est en arrêt technique depuis le 10 mars. Lundi 20, la coque était encore fraîche de peinture et d’antifouling.
Quelques reprises d’étanchéité sur les bordées étaient également en cours. Le chantier du Guip et Barillec Marine y ont œuvré, entre autres. « Cela faisait deux ans que Le Français n’avait pas été à Concarneau, où nous faisons habituellement notre sortie d’eau annuelle et la visite de contrôle de Bureau Veritas », détaille Emmanuel Rozo, responsable d’exploitation du navire.
C’est un fameux trois-mâts
Le beau trois-mâts barque de 1948 sera fin prêt pour repartir mercredi 22 ou jeudi 23 mars, vers Brest. « Depuis le début de l’année, nous sommes allés à Rouen et à Cherbourg et, à vrai dire, le programme du bateau est quasiment bouclé jusqu’à décembre », explique Emmanuel Rozo.
Il est loin son passé de navire de pêche en Atlantique Nord. Aujourd’hui, le trois-mâts bat pavillon français et navigue 100 jours par an avec l’association Grand voilier école pour transmettre les valeurs de la voile à des jeunes. Il est aussi tout équipé pour accueillir des évènements privés. Après Concarneau, le bateau voguera donc vers Brest pour plusieurs semaines de sensibilisation aux enjeux climatiques. Rouen, Saint-Malo, Le Havre et même l’estuaire de la Loire font partie des escales prévues jusqu’à la fin de l’année. « Nous naviguons de Brest à Dunkerque, avec des publics très différents et ça, c’est assez extraordinaire », confie Emmanuel Rozo.
Après plus de 50 ans de dur labeur, ce magnifique grand voilier a subi une complète cure de jouvence pour sa nouvelle vie. Connu sous le nom de Kaskelot, le 3 mâts barque est entré pour un long chantier au Royaume-Uni avec un cahier des charges bien précis : retrouver les caractéristiques originales du navire en réalisant les travaux dans les règles de l’art. C’est un chantier colossal qui a été mené, avec plus de 55 000 heures de travail consacrées au bateau.
Tout le gréement a été enlevé et remis à neuf, y compris un tout nouveau mât principal en sapin de Douglas âgé de 150 ans. L’intérieur du Français a été entièrement démoli et tous les espaces d’hébergement ont été reconfigurés pour se conformer aux nouvelles directives. Cela impliquait de repositionner le logement de l’équipage de l’avant à l’arrière du navire, en créant de nouvelles cloisons en acier.
Une nouvelle salle des machines est équipée d’un système de propulsion Mitsubishi S6A3- MPTAW-3, classée Bureau Veritas, ainsi que le remplacement des réservoirs de carburant, d’eaux grises et d’eau douce. Pour le plaisir des yeux, une attention particulière a été apportée au mobilier du bord, sans oublier une nouvelle cuisine professionnelle.
Tous les corps de métier sont intervenus à bord – architecte naval, charpentier de marine, ébéniste, gréeur, mateloteur, maître voilier, mécanicien, soudeur, hydraulicien, électronicien… – avec comme objectif d’appliquer les standards de construction les plus élevés, bureaux internationaux de certification à l’appui.
Avec cette restauration complète, Le Français est aujourd’hui l’un des navires de tradition les plus modernes, comprenant toutes les dernières technologies, équipements et instruments de navigation.
Parti de Barcelone ce lundi 20 mars, le plus grand voilier en bois du monde arrive à Sète ce jeudi 23 mars.
C'est un navire d'exception qui a fait escale dans le port de Sète. Le Götheborg, réplique à l'identique du navire suédois échoué en 1795 naviguait en Méditerranée depuis ce lundi 20 mars. À son bord, une quarantaine de volontaires, dont un journaliste de Midi Libre, ont embarqué depuis la Catalogne pour apprendre les rudiments de la navigation.
C'est aux alentours de 13 h que le géant des mers s'est amarré au niveau du quai d'Alger. Sur place, une centaine de personnes est venue photographier ce mastodonte. L'équipage a ainsi largué les amarres sous les applaudissements des curieux…
Plus ici: https://www.midilibre.fr/2023/03/23/sete-en-images-revivez-larrivee-du-gotheborg-plus-gros-voilier-en-bois-du-monde-11082742.php
Décidemment les East Indiamen étaient vraiment dans les plus beaux navires à voiles ayant écumés les océans !
_________________ Et si nous avons perdu cette force, Qui autrefois remuait ciel et terre, Ce que nous sommes, nous le sommes : Des cœurs héroïques et d'une même trempe, Affaiblis par le temps et le destin, Mais forts par la volonté, De chercher, lutter, trouver et ne rien céder. Alfred Tennyson
Trente-trois blessés dont 21 à l'hôpital après le délogement d'un grand navire dans la cale sèche d'Édimbourg, provoquant un "incident majeur" Des équipes spécialisées en traumatologie, des ambulances, des pompiers et des policiers sont sur les lieux avec des photos publiées sur les réseaux sociaux montrant le navire penché à un angle de 45 degrés.
…. Une vitesse de vent de 38 mph a été enregistrée à Édimbourg à 8 heures du matin mercredi, tandis qu'une rafale de 44 mph a été enregistrée à 9 heures du matin, selon les données du Met Office.
Il avait l’air étaillé sur les flancs, mais pas suffisamment probablement.. Certains vont certainement perdre leur boulot et plus peut être pour négligence..
Ca devrait être la solution retenue probablement après avoir bouché les éventuelles déchirure de coque.
Comme on le voit sur ces photos, la navire reposait sur une seule ligne de tins centrale.
L'étayage latéral était probablement insuffisant, à cause de la forme de la coque (?) ou d'une mauvaise appréciation humaine ou d'une défaillance d'un ou plusieurs étais, provoquant un effet dominos. On peut voir qu'il n'y pas beaucoup d'étais coté bâbord.
Par chance le navire est resté sur sa ligne de tins. Pas de morts, mais des blessés, qui ont été projeté dans la coque ou sur les échafaudages extérieurs.
Il maintenant falloir s'assurer que la ligne de tins ne glisse pas lors de la remise en eau du bassin et que la quille elle même ne glisse pas non plus.
Le voyage inaugural de la plate-forme arctique russe pourrait se transformer en odyssée des glaces de 2 ans.
Il était prévu de tester pendant quelques mois un tout nouveau navire dans la banquise arctique. Mais l'essai en mer du "Severny Polyus" pourrait désormais être prolongé de plus d'un an.
ParAtle Staalesen
27 mars 2023
Selon Igor Shumakov, directeur de l'institut météorologique russe Roshydromet, l'expédition d'essai en cours du navire de recherche Severny Polyus pourrait être prolongée d'un an.
"La décision de rester ou de ne pas rester une deuxième année n'a pas encore été prise, mais c'est techniquement tout à fait possible", a déclaré Shumakov à l'agence de presse officielle RIA Novosti.
Début septembre 2022, le Severny Polyus a quitté le chantier de l'Amirauté à Saint-Pétersbourg et a mis le cap sur les eaux arctiques où il devait subir des essais en mer dans des conditions glaciales. Au matin du 2 octobre, il s'est amarré à une banquise située au nord des îles de Nouvelle-Sibérie et a commencé à dériver vers la mer du Groenland.
L'objectif principal initial du voyage en cours était de tester l'équipement clé, et le navire devait retourner à Saint-Pétersbourg au cours de l'été.
Ce schéma pourrait maintenant changer et le navire en forme de baignoire pourrait finalement rester dans la glace pendant une autre année sans tests préalables appropriés.
Igor Shumakov souligne que l'équipage surveille attentivement le comportement du navire dans la glace.
"Jusqu'à présent, nous n'avons aucune plainte sérieuse à formuler auprès des constructeurs de navires, et si nous en recevons, nous les laisserons probablement tomber."
"Ce sera économiquement plus avantageux", explique-t-il.
Selon le chef de Roshydromet, le Severny Polyus a déjà suffisamment de carburant et de provisions à bord pour une autre année d'expédition.
Le navire de recherche arctique Severny Polyus est le premier navire de ce type au monde. Il a été construit en peu de temps au chantier de l'Amirauté à Saint-Pétersbourg. Photo: admship.ru
Le navire de 83 mètres de long est conçu et construit pour des expéditions autonomes pouvant aller jusqu'à 2 ans dans la banquise.
Le Severny Polyus est capable d'entreprendre des recherches géologiques, acoustiques, géophysiques et marines dans les conditions les plus difficiles de l'Arctique. Même à des températures allant jusqu'à moins 50 °C, on pense qu'il est capable d'offrir des conditions de vie et de travail confortables aux chercheurs et à l'équipage.
À bord se trouvent 15 laboratoires où les chercheurs peuvent travailler toute l'année.
La plateforme de recherche remplace les expéditions arctiques russes basées sur les banquises organisées depuis les années 1930. La disparition rapide de la banquise arctique a rendu de plus en plus difficile l'organisation des expéditions et la dernière véritable station de glace, le "Pôle Nord-40", a eu lieu à l'hiver 2012.
Bien que construit à des fins de recherche, le navire pourrait également être utilisé par l'armée russe . La nouvelle doctrine maritime du pays met fortement l'accent sur l'utilisation de navires civils et d'infrastructures à des fins militaires. Cela pourrait inclure non seulement les chalutiers et les brise-glaces, mais aussi le Severniy Polus .
_________________ Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. » Victor Hugo
C’est avec stupeur et beaucoup d’émotion que nous avons appris hier le décès de Michel Floch, qui depuis 12 ans enrichissait les éditions de Mer et Marine avec ses nombreuses photos et informations en provenance de la rade de Brest. Michel s’est éteint brutalement mercredi 29 mars dans sa maison de Plouzané, peu après son réveil. Trahi par son cœur, qu’il avait pourtant grand, il nous quitte alors qu’il venait de fêter, lundi, ses 73 ans. Ses obsèques auront lieu au centre funéraire du Vern, à Brest, lundi 3 avril à 14H15.
34 ans dans la Marine nationale Ancien de la Marine nationale, où il a servi pendant 34 ans, de 1967 à 2001, le maître principal Floch a passé la moitié de sa carrière à terre et l’autre en mer. Il a notamment embarqué sur les bâtiments-bases Moselle et Maurienne, la frégate lance-missiles Suffren, le bâtiment d'essais et de mesures Henri Poincaré, le pétrolier-ravitailleur Durance et pour finir les avisos D'Estienne d'Orves et Commandant Bouan. Pas plus tard que la semaine dernière, il partageait d’ailleurs avec nous des clichés pris en 1988 sur la Durance à l’occasion d’un ravitaillement du porte-avions Clemenceau lors de l’opération Prométhée.
En vigie au Minou armé de son appareil photo Il y a 22 ans, Michel posait donc son baluchon mais il n’en avait pas pour autant fini avec la marine et les bateaux. Quelques années plus tard, le jeune retraité se voit offrir un petit appareil photo numérique et là, c’est le déclic. Il devient « Shipspotter » et traque tous les bateaux entrant et sortant de la rade de Brest. Son spot de prédilection ? le phare du Minou et les sentiers côtiers évidemment, avec une vue imprenable sur le goulet. Tout cela à quelques kilomètres seulement de chez lui. De quoi se régaler quotidiennement, il fait la vigie à l’aube comme au coucher du soleil. Au départ, il faut être très patient et c’est au petit bonheur la chance. Car il n’a pas connaissance des mouvements programmés dans la base navale, le port de commerce ou les chantiers de réparation.
Parfois, l’attente dure des heures, sans garantie qu’un « client » intéressant pointe le bout de son étrave. En plus, il faut jongler avec la météo, souvent capricieuse au bout du monde breton. L’arrivée de l’AIS et de Marine Traffic Puis arrive, comme une providence, le système d’identification automatique des navires (AIS) et avec lui des sites Internet comme Marine Traffic, qui voit le jour fin 2007 et permet de suivre en temps réel les bateaux, du moins les civils. Ce qui va changer la vie de Michel. Désormais, il peut pister tout ce beau monde derrière son écran et choisir ses cibles. Navires de charge, paquebots, pêcheurs, bateaux scientifiques, vieux gréements et parfois quelques curiosités flottantes… Rien ou presque ne lui échappe. Pas même - et surtout pas - les militaires, bâtiments de surface comme sous-marins étant forcément, pour l’officier-marinier qu’il était, ses mets favoris. Pas toujours simple à chasser cela dit, car par nature ce gibier se veut discret. Mais dans la communauté des anciens marins et des passionnés, les informations circulent entre copains.
Et de toute façon, Michel est presque tous les jours posté au Minou à guetter ce qui vient du large comme ce qui sort de la rade. Les patrouilles de gendarmes et de fusiliers-marins Il y a cependant du côté du phare, en certaines circonstances, des patrouilles de gendarmes et autres fusiliers-marins, qui n’apprécient pas toujours les appareils photos et leurs gros objectifs. Les habitués, le connaissant, ne disent généralement rien. Ils savent que Michel est attentif et ne diffusera pas n’importe quoi. Certains « bleus », en revanche, viennent lui expliquer qu’il est interdit de prendre en photo des sous-marins nucléaires. Pas de quoi impressionner l’ancien « cipal » breton, qui prend un malin plaisir à leur rappeler la loi, en leur réclamant l’arrêté fixant cette prétendue interdiction autour du Minou. Mais en réalité la présence des militaires était surtout pour lui une bonne nouvelle car, il en plaisantait régulièrement, les voir de sortie était généralement le signe annonciateur de l’arrivée d’une grosse bête noire. Et par conséquent un beau jour de pêche aux images...
http://www.marine-marchande.net/
Une passion qu’il aimait partager En un peu plus de 15 ans, Michel Floch aura pris des dizaines de milliers de clichés et alimenté différents sites de passionnés, comme Marinemarchande.net, et aussi Marine Traffic qui lui était si précieux. Il a, ainsi, contribué à faire découvrir d’innombrables bateaux à un public qui allait bien au-delà des seuls initiés. Michel ne faisait pas commerce de sa passion, il la partageait simplement et avec générosité avec le plus grand nombre, avec d’autres qui, comme lui, avaient à cœur de montrer la richesse du monde maritime. Capturer de belles images et montrer des bateaux, c’était son plaisir, ce qui l’animait et l’enthousiasmait quotidiennement. Devenu une figure dans le monde des shipspotters, il avait eu le droit à plusieurs portraits dans les quotidiens bretons, notamment dans Le Télégramme, ainsi que sur France 3 Bretagne.
https://youtu.be/OkMHfXtPB4k
Correspondant de Mer et Marine depuis 2011 Il avait commencé en 2011, le 5 septembre pour être précis, à envoyer ses photos à Mer et Marine, dont il devint rapidement le correspondant attitré à Brest. Grâce à ses clichés et les informations qu’il glanait sur le terrain, Michel a attiré notre attention sur un nombre incroyable de sujets. C’est notamment de cette manière que nous avons pu écrire et publier des centaines d’articles sur l’actualité maritime locale. Jusqu’au bout, Michel aura été sur le pont, nous envoyant encore la veille de son décès des photos de chalutiers arrivant à Brest pour y être déconstruits dans le cadre du plan de sortie de flotte. Nous tenions à lui rendre un chaleureux hommage et lui dédier cette édition de Mer et Marine, dont il fut l’un des contributeurs les plus assidus et qui lui doit beaucoup. La rédaction et toute l’équipe de Mer et Marine s’associent à la peine de ses proches, en particulier son épouse Nicole, ses enfants Benoît, Carole, Maryse et Muriel, ainsi que toute leur famille. Qu’ils soient assurés de tout notre soutien et de toute notre amitié. Merci pour tout Michel, nous ne t’oublierons pas.
Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/michel-floch-nous-a-quittes
Le groupe MEYER dévoile des concepts de navires de croisière futuristes.
Mike Schuler
3 avril 2023
Le constructeur de navires de croisière MEYER Group a dévoilé sa vision de l'avenir des navires de croisière, en présentant des concepts innovants et une technologie révolutionnaire pour la durabilité.
Cette année, MEYER WERFT livrera le Silver Nova à Silversea Cruises , doté d'un système de carburant à faibles émissions et d'une conception écoénergétique, dépassant de 25 % les exigences de l'indice d'efficacité énergétique (EEDI) de l'Organisation maritime internationale. Le navire utilisera également un système de pile à combustible développé dans le cadre d'un projet de recherche pluriannuel.
Deux autres navires innovants sont en construction à MEYER TURKU : Icon of the Seas , qui devrait être le plus grand navire de croisière au monde, et Mein Schiff 7 , conçu pour fonctionner au méthanol et au méthanol vert pour un fonctionnement quasi climatiquement neutre. Les navires présentent des caractéristiques de conception uniques, telles qu'une disposition horizontale, une conception asymétrique et un verre expansif pour une ouverture sans précédent.
Plus loin dans l'avenir, le groupe MEYER a présenté son concept "Reverse", une vision pour les navires de croisière en 2100. Doté d'un design aérodynamique, de zones de jardinage urbain, de plateformes d'atterrissage pour drones et de méthodes de fabrication modulaires, le concept repose sur des sources d'énergie renouvelables telles que les vagues, le solaire , et l'énergie éolienne. Le navire futuriste est également conçu pour des matériaux plus durables et une utilisation efficace de l'énergie.
Les conceptions ont été dévoilées la semaine dernière lors du salon mondial des croisières Seatrade qui s'est tenu à Fort Lauderdale, en Floride.
La SNSM va recevoir 5 % de la taxe sur les parcs éoliens en mer
Publié le 08 avril 2023.
La SNSM va percevoir une quote-part de 5 % de la taxe sur les parcs éoliens en mer, selon un arrêté publié, ce samedi, au Journal officiel.
Selon un arrêté publié ce samedi au Journal officiel, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) recevra, dès cette année, une part de la taxe sur les parcs éoliens en mer. Le secrétaire d’État chargé de la Mer, Hervé Berville, avait signé l’arrêté, le 23 février dernier, lors d’un déplacement dans le Calvados. Le texte va permettre à la SNSM « de percevoir une quote-part de 5 % de la taxe affectée aux éoliennes marines ».
Les parcs éoliens sont soumis à une taxe d’un montant de 18,605 euros par mégawatt/heure. 50 % de cette taxe revient aux communes littorales depuis lesquelles les parcs sont visibles, 35 % aux comités des pêches, 10 % à l’Office français de la biodiversité (OFB) et 5 % reviennent donc à la SNSM.
Jusqu’à 400 000 euros en 2023
Selon le secrétariat d’État, « cette fiscalité pourra représenter, dès 2023, jusqu’à 400 000 euros pour l’association de secours et de sauvetage en mer, à la suite de la mise en fonctionnement du parc éolien de Saint-Nazaire, en 2022 ». Elle pourra ensuite rapporter plusieurs millions d’euros par an au seul organisme de secours et de sauvetage en mer agréé, au fur et à mesure de la mise en service des parcs éoliens en France.
« L’affectation d’une partie de la taxe éolienne à nos sauveteurs en mer permettra (…) que le modèle de la SNSM, déjà soutenu par l’État à travers une subvention de six millions d’euros par an, puisse à l’avenir moins dépendre des donations privées », s’était félicité Hervé Berville lors de la signature de l’arrêté, en février.
Nous avons 13325 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est pezzutti patrickNos membres ont posté un total de 625611 messagesdans 28515 sujets