Bonjour les amis,
dans l'attente du dénouement du Group Bild 2020 (Sous marin ou pas sous marin?), un projet de Diorama sur une période peu connue. Ce post sera accompagné volontairement d'un second pour la partie diorama. Je vais réalisé celui ci sous le forme d'un tutoriel/pas à pas, afin de pouvoir aider ce qui hésiterait à se lancer dans les dioramas, qui est un exercice modèlistique très intéressant.
La thématique :
Extrait de Wikipédia :
""
L'opération Mousquetaire est une opération militaire franco-israëlo-britannique qui, durant la crise du canal de Suez en 1956, vit des unités de ces pays intervenir pour envahir le Canal de Suez, nationalisé par le colonel Nasser, raïs d’Égypte. Appelée « l'affaire du canal » en Europe, et considérée en Égypte comme « une triple et lâche agression » de la France, du Royaume-Uni et d'Israël, la crise de Suez prend fin le 27 novembre suite aux menaces russes et semonces américaines, tournant à l'avantage diplomatique pour Nasser.
La mission est de prendre le contrôle du canal. Le plan (nom de code « Terrapin ») prévoit également une offensive israélienne contre l’Égypte qui débutera le 29 octobre.
Les États-Unis, en période électorale ne tiennent pas à voir éclater un nouveau conflit. Ils hésitent, une fois de plus, à respecter un de leurs traités du Pacte Atlantique.
Le commandement de l’opération est britannique, les Français ne conservant que le commandement de leurs unités, sans pouvoir de décision. Le général Keightley, secondé par l’amiral Pierre Barjot, en est le commandant en chef.
Le 26 août, une force navale d’intervention est mise en œuvre. La force terrestre est forte de 60 000 hommes, mais seulement 15 000 seront employés. Les Français, commandés par le général Beaufre, forment la force « A ».
L'opération se déroule selon un plan mis au point auparavant lors d'une réunion à Sèvres, dans la maison d'un ami du ministre Bourgès-Maunoury (du 22 au 24 octobre)2, entre français, britanniques et israéliens (Ben Gourion est présent en personne). Les négociations sont difficiles car le plan prévoit une attaque de l'Égypte par Israël et ensuite une intervention franco-britannique pour faire cesser officiellement les combats entre Israéliens et Égyptiens. Ce plan se heurte à des réticences de la part des israéliens qui ne veulent pas se retrouver dans le rôle de l'agresseur.
Le 29 octobre, l'armée israélienne attaque l'Égypte au Sinaï et arrive assez rapidement en vue du canal de Suez. Aussitôt la France et le Royaume-Uni enjoignent à Israël et à l'Égypte de cesser les combats et de se retirer à une quinzaine de kilomètres du canal de Suez. L'Égypte refuse l'ultimatum. En représailles, le 31 octobre, la France et le Royaume-Uni effectuent des bombardements d’aviation à partir de Malte et de Chypre puis des forces navales en Méditerranée. Le 1er novembre, les alliés repoussent la résolution de l’ONU, malgré la mise en garde de l’ONU, des États-Unis et de l’URSS.
La 2e phase suit à partir du 5 novembre 1956, par une opération aéroportée, baptisée « Amilcar » pour les Français ou « Hamilcar », pour les Britanniques. Cette opération aéroportée est composée de quatre bataillons britanniques, qui sautent sur le terrain de Gamil, à 10 kilomètres à l’ouest de Port-Saïd ; du 2e régiment de parachutistes coloniaux commandé par le colonel Chateau-Jobert, alias Conan, largué avec des éléments de la 1re section de la 60e compagnie du génie aéroporté sur l’usine des eaux à l’entrée de Port-Saïd et au sud de Port-Fouad. Le premier échelon du 2e régiment de parachutistes coloniaux, saute sur Port Saïd.La configuration du terrain impose un largage à très basse altitude (150m) qui constitue un record en opérations militaires. Grâce à l'effet de surprise, à 8 h 45, le régiment a atteint tous ses objectifs. Dans l'après-midi, la seconde partie du régiment et de la 1re section de la 60e compagnie du génie aéroporté saute sur Port-Fouad aux ordres du lieutenant-colonel Fossey-François, où elle rencontre plus de résistance.
La 3e phase termine le dispositif par les principaux débarquements amphibies qui ont lieu les 6 et 7 novembre. Le Royaume-Uni est forte de la 3e brigade de commandos des « Royal Marines », d’un régiment de blindé,
d’un escadron du génie, de deux bataillons de la 16e brigade parachutiste. La France aligne le 1er REP, trois commandos de marine, un escadron de chars AMX-13, un escadron de chars Patton et trois sections de la 60e compagnie du génie aéroporté.
Sous la pression du monde entier, la Grande-Bretagne puis la France sont contraintes d’accepter un cessez-le-feu.
Les troupes de l’ONU débarquent le 27 novembre. Le 22 décembre, la force d’intervention quitte l’Égypte. Dix Français et vingt-deux Britanniques ont été tués, cent-trente soldats blessés dont trente-trois Français. Les pertes Égyptiennes sont évaluées à 203 morts
Les unités chargées d'intervenir sont principalement issues de la 10e DP
2e RPC (11 morts et 41 blessés) une Centaine du 11e Choc (3 morts)
la 1re CLA de Kehl qui constitue le noyau dur de la base aéroportée (unité de livraison par air chargée du largage des parachutistes et du ravitaillement par voie aérienne)
1er REP
4 commandos de marine :
Commando Jaubert, Commando de Montfort, Commando de Penfentenyo, Commando Hubert
2e escadron du 2e REC (chars AMX-13)3, 4
1er escadron du 8e régiment de Dragons (chars M47 Patton)5
Soit un total de 35 chars6.
Une compagnie du génie aéroporté : 60e CGAP issue du 17e Bataillon du génie aéroporté
Pour les unités aériennes :
La 3e Escadre de Chasse avec la participation des escadrons de Chasse 1/3 Navarre, 3/3 Ardennes et quelques pilotes du 2/3 Champagne, équipés alors de F-84F basés sur la base d'Akrotiri à Chypre.
18 Mystère IVA, provenant des 1/2 Cigogne, 3/2 Alsace, et 18 F-84F prélevés sur les escadrons 1/1 Corse, 2/1 Morvan et 3/1 Argonne stationnent clandestinement sur les terrains de Ramat-David et Lod Tel-Aviv. Ils opèrent sous cocarde israélienne et assurent la protection aérienne des agglomérations ou accompagnent les Mystèrede Tsahal dans leurs missions d'appui au sol7.
""
Le sujet blindé du diorama, sera le char AMX 13/75 du 2 ème escadron du 2 ème RCC.
Les éléments que je vais utiliser :
La base est le Kit Takom qui a été upgrade, avec la bonne tourelle.
Une base de bâtiment nord africain du fabricant russe Miniart
Un personnage issu de la boîte DAK de MasterBox
Enfin une grille de décalcomanies signées AK qui permet de réaliser un AMX 13/75, une Jeep , un M7 Patton et un LVT Alligator
Voilà les amis pour ce nouveau projet qui devrait nous emmener jusqu'en début d'année 2020.
Le contenu des boites vous sera présenté lors du démarrage du montage, sachant que parallèlement je vais ouvrir un post à part sur le diorama. Le pas à pas du diorama est sur ce lien https://www.laroyale-modelisme.net/t24080-diorama-operation-mousquetaire-suez-1956-tutu-pas-a-pas#534307
Bonne soirée à tous,
Amitiés,
Thierry
Dernière édition par THIMARIE le Mer 04 Déc 2019, 19:38, édité 1 fois
_________________
Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoïsme. Bouddha
dans l'attente du dénouement du Group Bild 2020 (Sous marin ou pas sous marin?), un projet de Diorama sur une période peu connue. Ce post sera accompagné volontairement d'un second pour la partie diorama. Je vais réalisé celui ci sous le forme d'un tutoriel/pas à pas, afin de pouvoir aider ce qui hésiterait à se lancer dans les dioramas, qui est un exercice modèlistique très intéressant.
La thématique :
Extrait de Wikipédia :
""
L'opération Mousquetaire est une opération militaire franco-israëlo-britannique qui, durant la crise du canal de Suez en 1956, vit des unités de ces pays intervenir pour envahir le Canal de Suez, nationalisé par le colonel Nasser, raïs d’Égypte. Appelée « l'affaire du canal » en Europe, et considérée en Égypte comme « une triple et lâche agression » de la France, du Royaume-Uni et d'Israël, la crise de Suez prend fin le 27 novembre suite aux menaces russes et semonces américaines, tournant à l'avantage diplomatique pour Nasser.
La mission est de prendre le contrôle du canal. Le plan (nom de code « Terrapin ») prévoit également une offensive israélienne contre l’Égypte qui débutera le 29 octobre.
Les États-Unis, en période électorale ne tiennent pas à voir éclater un nouveau conflit. Ils hésitent, une fois de plus, à respecter un de leurs traités du Pacte Atlantique.
Le commandement de l’opération est britannique, les Français ne conservant que le commandement de leurs unités, sans pouvoir de décision. Le général Keightley, secondé par l’amiral Pierre Barjot, en est le commandant en chef.
Le 26 août, une force navale d’intervention est mise en œuvre. La force terrestre est forte de 60 000 hommes, mais seulement 15 000 seront employés. Les Français, commandés par le général Beaufre, forment la force « A ».
L'opération se déroule selon un plan mis au point auparavant lors d'une réunion à Sèvres, dans la maison d'un ami du ministre Bourgès-Maunoury (du 22 au 24 octobre)2, entre français, britanniques et israéliens (Ben Gourion est présent en personne). Les négociations sont difficiles car le plan prévoit une attaque de l'Égypte par Israël et ensuite une intervention franco-britannique pour faire cesser officiellement les combats entre Israéliens et Égyptiens. Ce plan se heurte à des réticences de la part des israéliens qui ne veulent pas se retrouver dans le rôle de l'agresseur.
Le 29 octobre, l'armée israélienne attaque l'Égypte au Sinaï et arrive assez rapidement en vue du canal de Suez. Aussitôt la France et le Royaume-Uni enjoignent à Israël et à l'Égypte de cesser les combats et de se retirer à une quinzaine de kilomètres du canal de Suez. L'Égypte refuse l'ultimatum. En représailles, le 31 octobre, la France et le Royaume-Uni effectuent des bombardements d’aviation à partir de Malte et de Chypre puis des forces navales en Méditerranée. Le 1er novembre, les alliés repoussent la résolution de l’ONU, malgré la mise en garde de l’ONU, des États-Unis et de l’URSS.
La 2e phase suit à partir du 5 novembre 1956, par une opération aéroportée, baptisée « Amilcar » pour les Français ou « Hamilcar », pour les Britanniques. Cette opération aéroportée est composée de quatre bataillons britanniques, qui sautent sur le terrain de Gamil, à 10 kilomètres à l’ouest de Port-Saïd ; du 2e régiment de parachutistes coloniaux commandé par le colonel Chateau-Jobert, alias Conan, largué avec des éléments de la 1re section de la 60e compagnie du génie aéroporté sur l’usine des eaux à l’entrée de Port-Saïd et au sud de Port-Fouad. Le premier échelon du 2e régiment de parachutistes coloniaux, saute sur Port Saïd.La configuration du terrain impose un largage à très basse altitude (150m) qui constitue un record en opérations militaires. Grâce à l'effet de surprise, à 8 h 45, le régiment a atteint tous ses objectifs. Dans l'après-midi, la seconde partie du régiment et de la 1re section de la 60e compagnie du génie aéroporté saute sur Port-Fouad aux ordres du lieutenant-colonel Fossey-François, où elle rencontre plus de résistance.
La 3e phase termine le dispositif par les principaux débarquements amphibies qui ont lieu les 6 et 7 novembre. Le Royaume-Uni est forte de la 3e brigade de commandos des « Royal Marines », d’un régiment de blindé,
d’un escadron du génie, de deux bataillons de la 16e brigade parachutiste. La France aligne le 1er REP, trois commandos de marine, un escadron de chars AMX-13, un escadron de chars Patton et trois sections de la 60e compagnie du génie aéroporté.
Sous la pression du monde entier, la Grande-Bretagne puis la France sont contraintes d’accepter un cessez-le-feu.
Les troupes de l’ONU débarquent le 27 novembre. Le 22 décembre, la force d’intervention quitte l’Égypte. Dix Français et vingt-deux Britanniques ont été tués, cent-trente soldats blessés dont trente-trois Français. Les pertes Égyptiennes sont évaluées à 203 morts
Les unités chargées d'intervenir sont principalement issues de la 10e DP
2e RPC (11 morts et 41 blessés) une Centaine du 11e Choc (3 morts)
la 1re CLA de Kehl qui constitue le noyau dur de la base aéroportée (unité de livraison par air chargée du largage des parachutistes et du ravitaillement par voie aérienne)
1er REP
4 commandos de marine :
Commando Jaubert, Commando de Montfort, Commando de Penfentenyo, Commando Hubert
2e escadron du 2e REC (chars AMX-13)3, 4
1er escadron du 8e régiment de Dragons (chars M47 Patton)5
Soit un total de 35 chars6.
Une compagnie du génie aéroporté : 60e CGAP issue du 17e Bataillon du génie aéroporté
Pour les unités aériennes :
La 3e Escadre de Chasse avec la participation des escadrons de Chasse 1/3 Navarre, 3/3 Ardennes et quelques pilotes du 2/3 Champagne, équipés alors de F-84F basés sur la base d'Akrotiri à Chypre.
18 Mystère IVA, provenant des 1/2 Cigogne, 3/2 Alsace, et 18 F-84F prélevés sur les escadrons 1/1 Corse, 2/1 Morvan et 3/1 Argonne stationnent clandestinement sur les terrains de Ramat-David et Lod Tel-Aviv. Ils opèrent sous cocarde israélienne et assurent la protection aérienne des agglomérations ou accompagnent les Mystèrede Tsahal dans leurs missions d'appui au sol7.
""
Le sujet blindé du diorama, sera le char AMX 13/75 du 2 ème escadron du 2 ème RCC.
Les éléments que je vais utiliser :
La base est le Kit Takom qui a été upgrade, avec la bonne tourelle.
Une base de bâtiment nord africain du fabricant russe Miniart
Un personnage issu de la boîte DAK de MasterBox
Enfin une grille de décalcomanies signées AK qui permet de réaliser un AMX 13/75, une Jeep , un M7 Patton et un LVT Alligator
Voilà les amis pour ce nouveau projet qui devrait nous emmener jusqu'en début d'année 2020.
Le contenu des boites vous sera présenté lors du démarrage du montage, sachant que parallèlement je vais ouvrir un post à part sur le diorama. Le pas à pas du diorama est sur ce lien https://www.laroyale-modelisme.net/t24080-diorama-operation-mousquetaire-suez-1956-tutu-pas-a-pas#534307
Bonne soirée à tous,
Amitiés,
Thierry
Dernière édition par THIMARIE le Mer 04 Déc 2019, 19:38, édité 1 fois
_________________
Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoïsme. Bouddha