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[GÉNÉRIQUE] Ce jour là...

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description[GÉNÉRIQUE] Ce jour là...  - Page 10 EmptyRe: [GÉNÉRIQUE] Ce jour là...

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Le sous-marin anglais HMS E-19, sous le commandement du capitaine de corvette Francis Cromie, parvient en septembre 1915, comme le dernier de cinq sous-marins, à traverser le petit détroit d'Oresund, dans la mer Baltique. Sa tâche, perturber le trafic de minerai de fer allemand à travers la Baltique, vital pour l'effort de guerre allemand.

Du 10 au 11 octobre 1915, l'équipe d'arraisonnement du HMS E-19 a coulé quatre navires allemands et en a endommagé un autre sans que le sous-marin n'ait à tirer de torpille.

Un navire a tenté de soudoyer l'équipe d'embarquement avec de la bière. Les sous-mariniers prirent la bière mais coulèrent ensuite le navire:

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Après avoir passé le détroit d'Oresund Cromie n'est pas un toutou heureux... Son premier jour ne s'était pas bien passé. Il avait attaqué le vapeur allemand Luleå dans le sud de la Baltique. Aucune de ses quatre torpilles n'a fonctionné, l'une d'elles a changé de cap et a manqué le E-19 de seulement 15 mètres... et il a dû se retirer. Mais le jour suivant a dépassé toutes ses attentes.....

Se trouvant au sud d'Öland à 8h30 du matin du 11 octobre 1915 , Cromie vise le S.S. Walter Leonard, un cargo allemand de 75 m de long et de 1261 tonnes avec du minerai de fer et de la pâte à papier destinés à l'Allemagne. Comme il s'agit encore d'une "guerre de gentlemen", après avoir identifié le navire comme étant allemand, il demande poliment à l'équipage de s'occuper des canots de sauvetage, demande à un navire suédois de passer les prendre et coule le Walter Leonard avec des explosifs placés dans la cale !

Il est 11 h 15.

Immédiatement après le naufrage du Walter Leonard, un nouveau navire est aperçu, le S.S. Germania. Il avait remarqué que le Walter Leonard en train de coule, il tente de fuir mais s'échoue sur la côte suédoise. L'équipage l'abandonne et le E-19 monte à son bord. Pendant une heure, ils pillent le Germania et après y avoir placé des explosifs, ils reprennent la mer. Le paquebot sera plus tard récupéré et réparé.

Il est maintenant 13 heures.

Immédiatement, Cromie vise une nouvelle cible, le S.S. Gutrune, long de 97 mètres. Il s'agit d'un impressionnant navire de 3039 tonnes, un vapeur combinant cargaison et passagers, destiné à l'Allemagne avec du minerai de fer.
E-19 l'intercepte et une fois de plus l'équipage est prié de quitter son navire. L'E-19 l'intercepte et demande une nouvelle fois à l'équipage de quitter le navire. Une fois encore, ils sont recueillis par un navire suédois de passage. Le Gutrune est coulé en ouvrant les vannes d'eau de mer.

Il est 2 heures de l'après-midi.

Alors qu'il vérifie la nationalité d'un autre navire, qui s'avère être suédois, le E-19 aperçoit un quatrième navire allemand, le S.S. Director Reppenhagen , construit en 1893, de 1683 tonnes et 80 m de long, avec du minerai de fer. La procédure désormais bien connue consistant à demander à l'équipage de quitter le navire puis à ouvrir les vannes d'eau de mer.

Le soleil se couche à 17h30 mais juste avant la nuit, Cromie aperçoit sa dernière victime, le S.S. Nicomedia, 117 m, 1901, un vapeur de 4391 tonnes. La même procédure se déroule mais pas avant que l'équipage d'abordage soit invité à boire un verre de bière et qu'un tonneau de bière soit envoyé au reste de l'équipage du E19 ! Mais en vain, le Nicomedia subit le même sort que tous les autres. L'équipage parvient à rejoindre la côte dans leurs canots de sauvetage.

Le sous-marin anglais E19 avait donc réussi à détruire cinq navires allemands en une journée sans utiliser de torpilles et sans que personne ne soit blessé ! Cependant, pendant de nombreuses années, toute cette histoire a été oubliée.

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Bien le bonjour 

étonnant comme histoire  c'était un autre siécle

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LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) 
DANS LE TABLEAU ARRIERE  C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN 
( 75 mm )

description[GÉNÉRIQUE] Ce jour là...  - Page 10 Empty11 Octobre 1798 : Déroute de la flotte française en IRLANDE.

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11 Octobre 1798 : Déroute de la flotte française en IRLANDE.



Le 11 Octobre 1798, au Nord-Ouest de l'IRLANDE, une flotte Française composée de 8 navires est venue pour débarquer des forces afin de soutenir le soulèvement des catholiques Irlandais qui a débuté en Avril 1798.

Elle est chassée et en grande partie détruite par la marine Britannique.



LES AMIS DU PATRIMOINE NAPOLÉONIEN.

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À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).




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Décor "simpliste" pour refaire, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.

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jacknap1948 a écrit:
11 Octobre 1798 : Déroute de la flotte française en IRLANDE.

Le 11 Octobre 1798, au Nord-Ouest de l'IRLANDE, une flotte Française composée de 8 navires est venue pour débarquer des forces afin de soutenir le soulèvement des catholiques Irlandais qui a débuté en Avril 1798.

Elle est chassée et en grande partie détruite par la marine Britannique.

Le déroulement de la Bataille, dite "de l'ile de Toraigh" :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l%27%C3%AEle_de_Toraigh

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Hi Bob!
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases
Si Vis Pacem Parafilmum
La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant
Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises
Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant
Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue
Espérons que le fond de la mer est étanche
Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling

Telle est la Voie !

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En ce jour de 1797, la flotte hollandaise fut battue par les navires de la perfide Albion à la bataille de Camperdown.

En raison de ce désastre, Napoléon a dû reporter l'invasion prévue de l'Irlande.

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11 octobre 1962, "McHale's Navy" a été créée sur ABC TV aux USA.

Le sitcom sur l'équipage d'un bateau PT d'inadaptés et d'intrigants mettait en vedette Ernest Borgnine, lauréat d'un Oscar, qui avait servi comme compagnon d'artilleur sur l'USS Sylph (PY-12) pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il était également un fier membre de l'US Naval Institute.

https://youtu.be/JN94_h7RWZI


https://youtu.be/7QjgnIh2EFo

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13 octobre 1864:

L'Ironclad HMS LORD CLYDE est lancé à Pembroke.

Avec son sister ship LORD WARDEN, étaient les derniers cuirassés bordés et aussi les navires à coque en bois les plus rapides (à vapeur) et les plus grands jamais lancés depuis les côtes britanniques. Ils étaient cependant de mauvaise conception et roulaient lourdement.

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En ce jour de 1644, une flotte suédo-néerlandaise bat la flotte danoise lors de la bataille de Fehmarn. La victoire est l'une des plus importantes de l'histoire de la marine suédoise. Les navires hollandais avaient de grands noms : Gekroende Liefde, Den Swarten Raven, Groote Dolphijn et Liefde van Hoorn.

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14 octobre 1939:

Le HMS ROYAL OAK est torpillé par le U-47, commandé par le Kapitanleutnant Gunther Prien à ScapaFlow, 834 des 1 234 membres d'équipage sont tués.

Les plongeurs de la RN veillent à ce jour que le White Ensign vole toujours de ROYAL OAK.

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Des extraits du livre de Jean Noli, « Les Loups de l’Amiral », que je conseille, je l’ai lu de nombreuses fois.

[GÉNÉRIQUE] Ce jour là...  - Page 10 Les-loups-de-l-amiral-les-sous-marins-allemands-dans-la-bataille-de-l-atlantique

….Réunissez l’équipage, demande Prien à Endrass.

Il est 6 h 38. Au haut-parleur, la voix d’Endrass annonce : — Le commandant va venir parler à l’équipage dans le poste avant.

Quelques minutes s’écoulent. Suivi d’Endrass et des autres officiers, Prien pénètre dans l’étroit poste avant, aux parois blanches, suintantes de la perpétuelle humidité qui règne et se propage partout, et éclairé par des ampoules grillagées. Les couchettes supérieures et inférieures, étroites et pliantes, bourrées d’une mousse verte, ont été rabattues sur le côté. Appuyés contre les échelles de roulis et les chaînes, adossés contre la table, les hommes attendent.

Ils vont enfin savoir, ils vont enfin être débarrassés de cette angoisse qui les ronge. En venant au milieu d’eux Prien avait préparé un discours. Maintenant il les regarde, tous, l’un après l’autre : En tout 42 hommes d’équipage dont chaque membre a un rôle précis de technicien à jouer.

Prien renonce au discours. Ça ne sert à rien. De sa voix froide et nette il annonce : — Demain nous entrons dans la rade anglaise de Scapa Flow….

….Tapi à environ trois milles de l’entrée de Scapa Flow, sous les destroyers britanniques qui patrouillent sans arrêt et dont l’asdic détecte le moindre objet au fond, l’U-47 fait le mort. — Les hommes de veille en pantoufles, ordonne Endrass. Les autres dans les couchettes. Ne remuez pas. Ménagez l’oxygène. Silence total. Réveil à 16 heures. Attaque à 19 heures. Le sous-marin est silencieux. On n’entend que les raclements de la coque qui roule légèrement sur le fond sablonneux et le sifflement crispant des bouches à air qui débitent au ralenti. Allongé sur sa couchette, dans son Loup d’acier immobile, Prien, pour la première fois, est troublé.

Caché aux yeux de tous par le rideau de grosse toile verte, il ne parvient pas à dominer l’anxiété qui le gagne. Jamais la responsabilité des vies humaines qui dépendent de lui, de son adresse, de son sang-froid et de son jugement, ne lui est apparue aussi énorme, aussi insupportable. « La guerre c’est la guerre », se répète Prien. Il veut se sentir, cette fois-ci encore, sûr de lui, détaché de tout. Un commandant est seul et n’a qu’un but : exécuter les ordres reçus.

Pour cela il lui faut savoir tout risquer. La vie et la mort de son équipage ne doivent pas entrer en jeu. La réussite en temps de guerre justifie tout. C’est ce qu’on lui a enseigné à l’école de Danholm. Pourtant la vie de ces hommes qu’il tient entre ses mains, le tourmente et l’empêche de se concentrer totalement sur la mission qu’il doit accomplir…..

Wilhelm, avec son gros sourire, sort de sous sa chemise une petite boule de soie légère comme une plume. C’est un bas de femme qu’il a pêché quelques semaines plus tôt, flottant sur la mer. Ce bas c’est le talisman de l’U-47. Les hommes se le passent de main en main en le serrant très fort. Certains l’embrassent rapidement ; et les officiers mêmes ne refusent pas de le toucher. Après être passé dans toutes les mains, le bas reprend sa place sur le poitrail de Wilhelm.

Dans l’immense baie, tellement silencieuse qu’elle paraît abandonnée, Prien décide de faire demi-tour en direction de Cava. Au sud, il n’y a pas un seul navire. Il choisit de longer la côte en remontant au nord : aux jumelles il a aperçu, au mouillage, les masses noires et imposantes des navires de guerre. — En avant toute.

Depuis son entrée dans Scapa, Prien se demande comment les Anglais n’ont pas été alertés, réveillés par les « clang-clang-clang » des diesels. Il se demande par quel miracle aucune sentinelle, aucun guetteur n’a remarqué la silhouette sombre et fine de son bateau.

Furtivement, le Loup gris se rapproche de ses proies. Les deux gros navires aux tourelles énormes se découpent parfaitement sur le ciel clair. Prien a un coup au cœur quand il les reconnaît. Ce sont des cuirassés. L’un est le Royal Oak, l’autre le Repulse. Un inconvénient de taille : ils sont en quinconce.

Le Royal Oak cache en partie le Repulse. Prien se décide rapidement : A petite vitesse, l’U-47 glisse vers le Repulse. — Paré aux tubes, ordonne Prien. — Tubes parés, commandant ! — Tubes 1 à 4. Gerbe.

C’est le second, le lieutenant Endrass, qui pointe au périscope du poste central. Le Repulse lui apparaît sur son fil de visée. Il renverse la manette de lancement. — Feuer ! L’U-47 est secoué par les lancements. Seul dans la baignoire, Prien suit la course des « anguilles » et il compte les secondes.

Les torpilles courent, invisibles dans l’eau noire, tandis que Prien et Endrass prient pour qu’elles atteignent leurs cibles. Soudain, une énorme explosion suivie d’une fantastique colonne d’eau : l’avant du Repulse se soulève comme un gros fauve blessé à mort. Le cuirassé anglais est touché. Il s’enfonce rapidement en provoquant d’énormes bouillonnements d’écume.

Ni Prien, ni Endrass ne savourent cette victoire. Au contraire : les trois autres torpilles qui devaient anéantir le Royal Oak n’ont pas accompli leur mission. Le tir a-t-il été mal réglé ? Les torpilles ont-elles été, une fois de plus, défectueuses ? Une rage démente s’empare de Prien. L’explosion qui a atteint le Repulse a eu lieu à o h 58.

Depuis, quatre minutes se sont écoulées et, fait absolument incompréhensible, les Britanniques n’ont toujours pas réagi. Le silence s’est de nouveau installé sur Scapa Flow. Les navires de guerre au mouillage dorment toujours tranquilles. Les Anglais ne semblent pas réaliser ce qui se passe. — Profitons-en, murmure Prien. La réaction britannique peut se déclencher d’une seconde à l’autre. Les projecteurs peuvent balayer la baie à chaque instant et saisir dans leurs rayons l’U-47. Dès lors les destroyers et les batteries côtières n’auraient plus qu’à le canonner impitoyablement.

Malgré ces risques, Prien ordonne : — Rechargez les tubes 1 à 4. Les hommes se regardent, anxieux. Mais déjà les torpilleurs rechargent les tubes, tandis que, parfaitement visible et exposé, l’U-47 décrit un cercle dans la baie. Et cela dure vingt minutes, pendant lesquelles, dans le principal port de guerre anglais, personne ne donne l’alerte.

Maintenant les torpilles ont glissé dans les culasses ouvertes des tubes. — Tubes 1 à 4 parés, commandant, annonce l’officier torpilleur. Prien, cette fois-ci, ne veut courir aucun risque. Il s’approche à 450 mètres du Royal Oak. Le cuirassé se découpe dans le fil de visée. Endrass inverse de nouveau la manette. — Feu !

L’attente est brève. Cette fois-ci deux colonnes d’eau gigantesques, deux explosions infernales secouent Scapa Flow. Les torpilles ont atteint le colosse d’acier. Des débris de tourelles, des tubes de canons, des plaques de blindages, des corps déchiquetés sont projetés vers le ciel par la violence de la déflagration, puis retombent dans la baie, tout autour de l’U-47.

Le port de guerre se réveille enfin. D’un seul coup tout s’éclaire. Des lumières s’allument sur les navires, et des signaux en morse clignotent avec frénésie. Des klaxons et des sirènes donnent l’alerte. Tous les tubes de son sous-marin sont vides, et Prien décide de fuir.

Déjà les faisceaux des projecteurs courent sur la baie. L’éclair d’une seconde les phares d’une voiture qui, descendant de Kirkwall, longeait la baie, éclairent à jour le kiosque de l’U-47 avant de poursuivre leur route. Ont-ils été repérés ? Prien ne se pose pas la question. Le temps presse. Il lui faut abandonner ces eaux dangereuses avant que les croiseurs, les destroyers, les corvettes et les avisos ne le démasquent. — En avant toute !

L’U-47 se lance à toute allure vers la sortie de la baie, vers cette passe qu’il a eu tellement de mal à franchir. Mais cette fois la difficulté est inverse. A l’aller, Prien avait dû lutter pour ne pas être emporté par le courant. Maintenant il doit lutter contre lui pour le remonter. — Les moteurs vitesse maxima. Qu’ils donnent tout ce qu’ils peuvent. Les hélices tournent follement.

De chaque bord du bateau, l’eau bouillonne et écume. Le sous-marin vibre, résonne, se bat contre la mer. Prien, le regard pointé sur une épave de caboteur qui lui sert de repère, se mord les lèvres de rage et d’inquiétude. L’U-47, malgré ses efforts, ne parvient pas à remonter le courant. Il semble rivé à ce coin de mer.

Soudain, Prien se retourne d’un bloc. Deux feux venant de l’est ont troué la nuit. Ils se dirigent vers lui à vive allure : c’est un destroyer. — Les moteurs au maximum, crie-t-il dans le tube acoustique. D’en bas, une voix assourdie et tremblante répond : Les moteurs sont au régime maximum, commandant.

Puis elle ajoute : Le poste des diesels signale un joint qui commence à lâcher. Les feux du destroyer se sont encore rapprochés. Ils ne sont plus qu’à un demi-mille. Brusquement ses énormes projecteurs commencent à fouiller la mer. « Ça y est, c’est la fin », songe Prien. Sa détresse est immense. Avoir réussi l’exploit impossible et finir maintenant, stupidement et sans même pouvoir se défendre, c’est vraiment trop bête, trop injuste. Comme une longue flamme incandescente, le projecteur bâbord avant du destroyer lèche le pont arrière de l’U-47 et continue sa course sur les vagues agitées. Il gagne du terrain sur le Loup gris en chasse. Prien lance un ordre : — Armez le canon.

Autant finir en beauté, en se battant. Wilhelm débouche sur le pont avant et se dirige, malgré le roulis et les sauts du sous-marin, vers la pièce de 105. Le second canonnier apparaît à son tour. Alors se produit ce que Prien considère comme un miracle. Parvenu à environ 200 mètres sur l’arrière du sous-marin, le destroyer change tout à coup de cap et fonce vers l’entrée de la baie. — En bas, lance Prien aux canonniers qui, figés sur place, regardent, paralysés de stupeur, la silhouette sombre du destroyer qui s’éloigne en émettant des signaux en morse. — J’ai dit : En bas. hurle Prien aux deux hommes. Hébétés, ils exécutent l’ordre. Leur dernier regard est pour le travers de l’ennemi qui s’enfonce dans la passe en soulevant des gerbes de vagues.

Derrière l’U-47 des tourbillons d’écume témoignent de la vitesse avec laquelle tournent les moteurs dans la mer hérissée de crêtes blanches. « Ils vont revenir », pense Prien la gorge sèche. Imperceptiblement pourtant, l’U-47 gagne, mètre après mètre, à une vitesse de 14 nœuds, sa bataille contre le courant. Prien, distrait par l’apparition du destroyer n’a plus surveillé son cap. Un raclement à bâbord le fait sursauter : l’U-47 a touché un ponton en bois qui s’avance, à demi noyé par la mer, dans la passe. Il blêmit. En bas, tous les hommes, le front ruisselant de sueur, les mains moites, le visage creusé par la tension nerveuse et la peur, se regardent. Ni Prien, ni les matelots n’ont le temps de s’affoler. Tel un chien qui a brisé sa chaîne à force de tirer, le sous-marin est projeté en avant. Il vient de franchir la barre qui enserre l’entrée de la baie. Il a échappé à la terrible étreinte du courant. Il navigue en eaux libres.

Dans tous les postes, les hommes ont roulé les uns sur les autres sur le parquet huilé et gras. Dans la baignoire Prien a perdu lui aussi l’équilibre et il a été lancé contre le massif des périscopes. Il a le dos douloureux, mais il se relève promptement. Il se penche vers le tube acoustique et ordonne : — Diesels en avant toute. Derrière l’U-47, dans la baie de Scapa Flow, c’est un déluge infernal de détonations et d’explosions. Les Anglais n’ont pas envisagé une seconde que le Loup gris pouvait être sorti du piège.

Les croiseurs, les destroyers, les sloops et les batteries côtières bombardent et grenadent le centre de la baie à l’aveuglette. La nuit est striée par les projecteurs. Tout au nord, deux immenses brasiers s’élèvent, tragiques dans le ciel blafard : ce sont le Repulse et le Royal Oak qui s’enfoncent en prenant de la gîte et qui brûlent. Sur leurs ponts des hommes à demi nus courent terrorisés, blessés, fous. Certains sautent par-dessus bord, d’autres essayent de mettre à l’eau les canots de sauvetage.

Soudain l’U-47 est repéré par une batterie côtière qui donne l’alerte. Aussitôt les tourelles se tournent vers le sous-marin. Les pièces ouvrent le feu sur le Loup gris qui s’éloigne à pleine vitesse. Les salves se répercutent longuement sur la mer, puis les gerbes des obus plongeant dans l’eau, s’élèvent par dizaines à l’arrière de l’U-47.

Le sous-marin se trouve maintenant à cinq milles à l’est de l’entrée de la baie. Il exécute un crochet au nord. En quelques secondes, il est dissimulé par l’ombre des montagnes qui encerclent le port de mouillage de la Home Fleet.

La chance a été jusqu’au bout avec l’U-47…

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14 octobre 1941 : le Rubis, sous-marin des Forces navales françaises libres (FNFL), est décoré de la croix de la Libération par le général de Gaulle.

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https://youtu.be/lL_c_clI8oc



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Joyeux anniversaire au phare de la Jument, allumé il y a 111 ans aujourd’hui le 15 octobre 1911! 🍾

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https://youtu.be/iTcpV9VV6aI

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17 octobre 1854 : la flotte franco-britannique bombarde Sébastopol pendant la guerre de Crimée. Cette action marque un tournant dans l’histoire navale dans la mesure où elle constitue une des dernières représentations des vaisseaux en bois...

Plus ici: https://troisponts.net/2020/10/17/le-bombardement-de-sebastopol-en-1854/

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20 octobre 1827 : une escadre réunie par la France, le Royaume-Uni et la Russie (27 navires, 1200 canons) écrase la flotte ottomane (70 navires, 2000 canons environ) dans la baie de Navarin pendant la guerre d'Indépendance grecque. Peinture d'Auguste Mayer.

https://troisponts.net

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Pas de date exacte de cette photo interessante  prise du rocher à Gibraltar en 1954.

5 porte-avions et un cuirassé semble t'il.

Gibraltar Naval Dockyard en 1954 avec cinq porte-avions de la Royal Navy au port. Il s'agit du HMS Implacable et de l'Eagle amarrés à l'arrière du cuirassé HMS Vanguard à South Mole. Sur le brise lame se trouvent le HMS Theseus, Indomitable et Indefatigable.

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description[GÉNÉRIQUE] Ce jour là...  - Page 10 Empty21 octobre 1520 : MAGELLAN franchit le détroit à son nom.

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21 octobre 1520 : MAGELLAN franchit le détroit à son nom.



Le 21 octobre 1520, Fernand Magellan franchit le détroit qui portera son nom, à la pointe sud du continent américain.

Le navigateur baptise la Terre de Feu et l'Océan Pacifique.

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À mon très grand ami Patrice († 58).
À ma petite belle-fille Gaëlle († 31).




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Décor "simpliste" pour refaire, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.

description[GÉNÉRIQUE] Ce jour là...  - Page 10 Empty21 octobre 1805 : La flotte Franco-Espagnole battue à Trafalgar.

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21 octobre 1805 : La flotte Franco-Espagnole battue à Trafalgar.



Le 21 octobre 1805, l'amiral anglais Horace Nelson livre sa dernière bataille au large du cap Trafalgar, non loin de Cadix.


Marin patriote.

L'Angleterre forme une troisième coalition contre la France.

Nelson, à la tête de l'escadre de la Méditerranée, doit empêcher Napoléon I° de débarquer sur le sol anglais avec les 200.000 hommes réunis à Boulogne.

L'amiral de Villeneuve, qui commande la flotte française, tente une échappée vers les Antilles.

Il revient au plus vite vers la Manche pour couvrir le débarquement en Angleterre. Mais, traqué par Nelson, il se réfugie dans le port de Cadix où des navires espagnols alliés le rejoignent.

Pour complaire à Napoléon I°, qui l'accable de reproches, Villeneuve se résout à sortir de la rade.

Nelson engage la bataille avec 27 navires anglais contre 33 pour les Franco-Espagnols.

Mal commandés, les Français et leurs alliés perdent la moitié de leurs navires.

Les Anglais n'en perdent aucun.

L'amiral anglais est blessé sur le pont de son navire, le Victory, par une balle tirée de la hune du Redoutable.

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La bataille de Trafalgar par William Turner (Musée national maritime, Londres).


Triomphe posthume.

Le héros meurt avant de pouvoir savourer son triomphe...

Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Paul, à Londres, au terme de funérailles nationales.

La défaite de Trafalgar enlève à Napoléon I° tout espoir de débarquer en Angleterre et de soumettre la «perfide Albion».

Quelque prestige qu'il retire de ses victoires terrestres ultérieures, l'Empereur est désormais prisonnier du Continent.

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Décor "simpliste" pour refaire, à 9 joueurs, la Bataille d'Eylau en 1807.

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Merci Jack!

21 octobre 1805 - La bataille de Trafalgar a eu lieu entre la Royal Navy et une flotte combinée franco-espagnole.

L'impressionnante peinture est de l'artiste britannique Geoff Hunt, montrant les principaux navires de la division de Nelson, Victory, Temeraire et Neptune.

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22 octobre 1936, la Royal navy a retiré le sabre (Cutlass) de l'usage de ses marins lorsqu'ils étaient débarqués pour le service. Il était toujours conservé pour les cérémonies et certains navires et établissements l'utilisaient encore à cette fin. Les plus grands navires en possédaient et les plus petits en possédaient 10.

Sabres de la Royal Navy

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Les matelots de la Royal Navy utilisent des coutelas, épées courtes et larges, depuis le début du 18e siècle. À l'origine, ils étaient de conception non uniforme, mais le modèle 1804, le premier sabre standard de la marine, a été introduit au début du XIXe siècle. Il s'agissait d'une arme émoussée qui était peut-être destinée à couper la toile et les cordages plutôt qu'à servir d'arme de combat. Le modèle de coutelas de 1845 présentait un protège-main en forme de bol qui offrait une meilleure protection, avec une lame plus longue et plus incurvée. Sa pointe plus acérée le rendait plus utile pour les attaques de poussée, qui étaient désormais mises en avant dans le manuel d'exercices. Le modèle de 1845 a été modifié à plusieurs reprises, notamment en raccourcissant et en redressant les lames, ce qui les affaiblissait.

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Le modèle de 1889 avait une lame droite, en forme de lance, avec une poignée courbée vers l'extérieur pour attraper et rediriger la pointe de l'épée de l'adversaire. Le modèle 1900, le dernier coutelas de la marine, était similaire à son prédécesseur avec l'introduction d'un bourrelet et d'un insert de poignée qui amortissait le petit doigt de l'utilisateur. Le coutelas a été retiré du service en 1936 mais reste utilisé à des fins cérémonielles. On pense qu'il a été utilisé pour la dernière fois au combat en 1900, pendant la rébellion des Boxers.

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Le 23 octobre 1865, le HMS Bulldog bombarde le fort Picolet à Haïti, en réaction à l'occupation du consulat britannique. Le consul avait pris sous sa protection des réfugiés fuyant les troupes du général Salnave qui avait déposé Geffrard, le président de la République d'Haïti.

https://tribord-amure.fr

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L'intervention se solde par un veritable camouflet pour la Marine britannique : alors qu'il échange des coups de feu avec la batterie du fort Picolet et des navires haïtiens, il heurte un écueil non signalé. Son équipage l'abandonne et y met le feu pour éviter sa capture.

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Les marins britanniques sont recueillis par un navire de l'US Navy témoin de l'événement. La figure de proue du Bulldog sera également sauvée et aujourd'hui conservée dans les collections du
RM Greenwich.

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24 octobre 1941 : le quartier-maître Bernard Anquetil est fusillé par les Allemands au fort du Mont-Valérien. Opérateur-radio au sein du réseau de résistance "Confrérie Notre-Dame", il renseignait les Alliés sur les mouvements de la marine allemande à Brest.

Il avait 24 ans.

https://troisponts.net
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24 octobre 1944, des avions de la marine américaine coule le Musashi ( Sistership du Yamato ), l'un des deux cuirassés les plus lourds jamais construits.

Le Musashi n'e s'est pas laissé faire facilement. Il a fallu environ 19 torpilles et 17 bombes pour le couler.

Cette image montre le Musashi tirant avec ses canons de 18,1", les plus gros jamais montés sur un navire de guerre.

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Octobre 1944:

Le croiseur léger allemand Leipzig, après sa collision dans un brouillard épais avec le croiseur lourd Prinz Eugen en octobre 1944, qui l'a presque coupé en deux.

Il a fallu plus d'une journée pour séparer les navires, le Leipzig n'a jamais repris la mer.

39 de ses marins sont morts.

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Ce jour de 1921, le cuirassé Mutsu de la classe Nagato de la marine impériale japonaise est mis en service.

[GÉNÉRIQUE] Ce jour là...  - Page 10 Mutsu5

En 1943, le Mutsu a coulé après l'explosion qu'une soute à munitions ait explosé, le navire fut déchiré en deux.

Une enquête a conclu à un sabotage par un marin mécontent accusé de vol.

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La tourelle n ° 4 originale de 410 mm du Mutsu à l'Académie navale impériale japonaise, Eta Jima en 1947.

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La perte du cuirassé Mutsu pendant la Seconde Guerre mondiale a été le plus gros accident de l'IJN au regard du déplacement du navire et du nombre de morts.  

Le 8 juin 1943, le Mutsu était amarré à la bouée du navire amiral près de Hashirajima. Vers 12 h 10, il fut secoué par une importante explosion dans la partie arrière du navire. La coque a été sectionnée derrière la tourelle du canon principal n°3 par la force de l'explosion. La partie avant a chaviré sur tribord et a coulé. La partie arrière est sortie de l'eau et a coulé plus lentement. Quatre heures après l'explosion, le Mutsu avait disparu sous les flots.

Lorsque le Mutsu a explosé et coulé, les quatre navires suivants se trouvaient à proximité : le cuirassé Fuso, le croiseur léger Tatsuta et les destroyers Wakatsuki et Tamanami. On a d'abord pensé que le navire avait été torpillé par un sous-marin ennemi. Par conséquent, les destroyers ont reçu l'ordre de larguer des grenades sous-marines, tandis que les survivants étaient secourus. En plus de son propre effectif de 1 321 personnes, 153 hommes supplémentaires de la 10e unité de défense du port étaient à bord pour s'entraîner. Sur un total de 1 474 officiers et hommes, 1 121 ont été victimes de cette catastrophe et seulement 353 ont survécu.

Un comité d'enquête présidé par l'amiral Shiozawa Koichi a été créé et a commencé son enquête. Sur la base des témoignages des survivants, le comité a conclu que si un incendie s'était déclaré dans le voisinage des tourelles de canon principal n° 3 et n° 4 et avait provoqué une explosion aussi catastrophique, il avait dû commencer dans la poudrière de la tourelle de canon principal n° 3. La cause la plus probable est l'auto-allumage de l'obus de type 3 (3 Shiki-Dan) rangé dans ce magasin.

L'obus de type 3 était un obus à shrapnel (Sankai-Dan) récemment développé pour la défense contre les attaques aériennes. Le corps de l'obus de 40 cm contenait 735 tubes d'acier creux de 20 mm de diamètre et de 90 mm de long, empilés en couches et remplis de phosphore blanc. Les corps incendiaires étaient expulsés vers l'avant à partir du point de détonation et formaient, à la fin de leur trajectoire, une zone dangereuse en forme de cône d'un diamètre pouvant atteindre 240 mètres. Cependant, malgré les effets visuels spectaculaires, le danger pour un avion attaquant était faible.

Un grand nombre d'obus de type 3 étaient stockés dans les magasins des cuirassés et des croiseurs lourds mais, après la destruction de Mutsu, tous devaient être débarqués par ordre. Le comité d'enquête a mené des expériences répétées au champ de tir expérimental de Kamegakubi, à Kure NY, afin de confirmer que l'auto-allumage de cet obus était la cause la plus probable de l'explosion. Des modèles de la taille originale ont été produits et de nombreuses expériences ont été réalisées. En parallèle, une expérience de brûlage de couleur a été réalisée en présence de plusieurs dizaines de survivants. La couleur de la fumée générée par la combustion de la poudre de l'obus de type 3 était blanche, tandis que celle émise par le propulseur des projectiles standard (commun et AP) était brune. Les survivants de Mutsu ont confirmé que la fumée émise lors de l'explosion du chargeur était brune. Les tests n'ont pas non plus permis de générer l'auto-allumage de l'obus de type 3, et celui-ci a été absous comme cause de la perte du Mutsu ; en conséquence, l'obus de type 3 a de nouveau été embarqué sur les principaux navires de guerre de l'IJN.

Une enquête ultérieure menée par des plongeurs a révélé que la troisième tourelle du canon principal et sa barbette avaient été séparées de la coque et étaient endommagées. Cette découverte a permis de confirmer l'hypothèse selon laquelle l'explosion avait eu lieu dans la poudrière située sous la tourelle du canon principal n° 3. Cependant, la véritable cause de l'explosion n'a pas pu être établie et reste inconnue ; là encore, on a soupçonné un incendie criminel ou la décomposition du propergol.

L'IJN a examiné tous les éléments relatifs à la poudre navale, de l'administration à la production, y compris la manipulation et l'arrimage à l'intérieur du navire, et d'autres tentatives ont été faites pour améliorer la sécurité. Un plan visant à augmenter la production de poudre par la simplification des processus a également été reporté, ce qui signifie que l'explosion du magasin à bord du Mutsu a eu un impact sur la planification de la production de poudre dans l'IJN.

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25 octobre 1944, des avions de la marine américaine ont coulé le Zuikaku, le dernier porte-avions japonais survivant qui avait participé à l'attaque de Pearl Harbor.

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Vue intérieure d'un compartiment du porte-avions japonais Zuikaku Le haut-parleur de l'interphone du navire appelle les pilotes à une mission. Avions avec moteurs en marche sur le pont d'envol du porte-avions. Les avions sont prêts à décoller. Un pilote prie dans un sanctuaire shinto sous le pont, avant le briefing de la mission. Le commandant de vol japonais informe les pilotes avant le décollage. Pilotes dans les cockpits. Décollage d'avions torpilleurs Nakajima B6n1 (appelés "Jill" par les Alliés) transportant des torpilles en dessous. Des marins regardent les avions. Emplacement : Océan Pacifique. Date : 1944.

https://youtu.be/bLBmh__VASY


Alors que le Zuikaku s'incline lourdement vers bâbord juste avant de se renverser et de couler, l'équipage salue lepavillon de la marine japonaise alors qu'il est abaissé.

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