En fait, pour mes maquettes de bateaux d’écrivains, comme il n’existe en général aucun kit, aucun plan, parfois aucune photo, je suis obligé (quel travail génial), avant de mettre en chantier, de faire des recherches : historiques (architecte, chantier, propriétaires successifs, ...) pour trouver les plans, bibliographiques (textes, photos, dessins,...) pour les détails, méthodes architecturales (locales et de l’époque) pour la façon dont je vais construire... Et comme je ne veux pas oublier ces recherches, je rédige un texte plus ou moins long à chaque maquette. J’ai fait cela pour l’Emma à A. Dumas, l’Izarra à Carlos Noel (ce n’est pas moi qui ai fait cette maquette), Altaïr à H. de Monfreid, Pilar à E. Hemingway, Ostrogoth à G.Simenon, Saint-Michel III à J.Verne, Yao à E. Orsenna (ce n’est pas moi qui ai fait ces 2 dernières maquettes),.... Dans mon rôle de maquettiste, la bibliographie est aussi longe à mener que la construction elle même. Mais ce n’est pas le travail le plus embêtant, je dirai presque que c’est celui que je préfère !