Bonjour Yves,
Non je ne m’étais pas cassé la tête ni envisagé un truc de ouf. Juste je trouve 10 fois plus facile d’entourer un fil si le fil support est très tendu. A partir de la tout devient simple : un bout de ferraille tordu en U et deux pinces + une ou deux mesures.
Après, ce bricolo n'est pas valable si tu enchaine les montages et que tu prévois à terme de fourrer quelques centaines de haubans. Si c'est le cas , la machine de Fred est ce qu'il faut
Ton fourrage fait en principe (fonction de l’échelle du bateau) en gros 6 cm, donc l’espace entre les deux becs de tes pinces doit faire environ 8 cm pour une bonne tenue. Qu’importe la pince pourvu qu’elle tienne bien le fil (en ce qui me concerne, j’utilise des vieux stocks de matos de chir).
Cette dimension te donne la largeur du U
Tu pinces ton fil, tu glisses les pinces dans le support, et pour avoir une très bonne tension deux gros élastiques( tu peux mettre des ressorts)
Ton fil tendu doit se situer environ à 6-8 cm au dessus du plan de travail par commodité
J’ai fait à partir d’une chute de rond de 8, une petite bobine de fil à enrouler
J’attache le fil à enrouler autour d’une pince, trois tours libres au ras de la pince, le sens du bobineau doit avoir tendance à enrouler le fil et non le dérouler, puis 3-4 tours serrés que je bloque avec une goutte de cyano
A partir de là, trois tours de fil bien tendu mais un peu espacés (mais pas trop) puis je tasse avec l’ongle et je recommence jusqu’au bout des 6 cm, et je bloque les trois dernières spires avec une goutte de cyano après avoir lissé et égalisé le fourrage en passant les doigts dessus. Je coupe à ras de la cyano, pas de nœud pour éviter les surépaisseurs
Temps de réalisation ( à part le premier) 2 à 3 minutes
Comme tu vois rien de compliqué ou de long à réaliser. Ce n'est qu'un petit bricolo mais pour une dizaine de fourrages le rapport temps passé à la réalisation - résultat me semble bon et la régularité du fourrage est plus qu'acceptable
Bonne journée
Amicalement Georges
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le talent sans travail n'est qu'une sale manie (G. Brassens)