Canon de 340 sur Rail St Chamond - Ironside - 1/35

Merci à tous!

Le ponton prison n'est pas tout à fait fini, deux ou trois détails à préciser, j'ai lancé se projet en parallèle, comme d'habitude...

Quelques jours aux intempéries...
C'est mauvais pour la paie en fin de mois, mais c'est bon les maquettes!

Quelques avancées sur le dio donc : j'ai fini le ballast et commencé à travailler le sol. l'idée c'est d'avoir pour une fois une terre assez claire, un peu Champagne comme ambiance, cela changera. Il reste encore pas mal de pigments mais l'idée générale est là!





J'ai posé la voie normale, la voie de 60 est là à titre provisoire, parce que j'ai commandé du Peco avec un code plus adapté.





L'emplacement du canon sera fini aux pigments un peu plus tard. Le petit tombereau de voie de 60 donne l'échelle, il ne sera pas sur le dio.



Le truc installé à sa place... En regardant bien il y a des changements dessus...

L'étape suivante ce sera l'herbe et les butoirs improvisés et cela devrait être bon...

Bien le bonjour 

quand on y reflechi et ton dio le montre bien c'était un sacré travail la mise en batterie d'un tel engin

Bonsoir Lostiznaos !
ça prend forme.
Vivement la suite !!!
Bonne soirée.
Bruno

BROMURE a écrit:

Bien le bonjour 

quand on y réfléchit et ton dio le montre bien c'était un sacré travail la mise en batterie d'un tel engin

C'est vrai que faire le diorama avant le canon lui-même rappelle un peu cela!

Effectivement, l'installation des pièces demandait de préparer plusieurs emplacements de tir, soigneusement choisis en fonction des différentes cibles visées et aménagées avec soin techniquement. Ces pivots (ou les épis des pièces à glissement) étaient aménagés par les équipes des canons elles-mêmes, assistées de soldats pour la main d'oeuvre de base (des Territoriaux par exemple souvent dédiés à ce genre de tâche) en fonction des plans de feu dans la phase préparatoire des offensives.

Au passage cela pouvait mal tourner quand le rythme des opérations changeait : plusieurs grosses pièces ont comme cela été capturées en gare par les Allemands en 1918 en Champagne, alors que les équipages étaient occupés à préparer des position loin de là!

On a tendance à oublier aujourd'hui qu'à l'époque le chemin de fer était LE moyen de transport par excellence, on le trouvait partout et énormément de gens en avaient l'expérience que ce soit dans le transport général ou dans les entreprises genre carrières, scieries, usines diverses où règnaient les voies étroites. Établir ou déposer des voies était une manoeuvre parfaitement rodée pour les troupes ad hoc (bataillons ferroviaires, génie ALVF etc)...

Bien le bonjour

 à cette epoque le reseau ferre est dense ( on devrait dire les reseaux ferres )

ou as tu trouvé ta doc?  j'ai personnellement pas grands chose

Justement, puisque vous parlez du réseau ferré français lors de la Grande Guerre ça me fait penser que j'ai visionné un reportage hier qui portait en partie sur les voies ferrées de la Première Guerre.

Le lien pour ceux qui pourraient être intéressés: https://youtu.be/O1XSJrqWORo

Ils parlent beaucoup des voies étroites qui prenaient le relais des voies "standards" pour acheminer munitions, hommes, vivres, etc... vers la ligne de front, ainsi que de l'arrivée de nombreux cheminots et ingénieurs britanniques pour prendre le relais sur l'entretien et la conduite des opérations sur le réseau ferré français, suite à la pénurie de personnel, dont beaucoup étaient justement partis sur le front en qualité de "simples" soldats. Ils ne parlent pas de ces fameuses pièces lourdes sur voie ferrée en revanche, mais ça reste intéressant quand même.

pour conclure cette apparté et avant de revenir à ce superbe travail

concernant les "culottes rouges "

entre les 2 guerres, à l'Ecole de Tir de Chalons sur Marnes qui servait de site d'essais, des fusils semi automatiques on été essayés et avec des resultats plus qu'honorables

 l'Armée Française les a refusé au service motif "ce système quoi que très interressant va créer par la vitesse de son tir une consommation importante de munition"  (rapport de la commission d'essais)

on a adopté le MAS36, dont certains sont resté en service jusqu'en 1978

hâte de voir la suite. Le projet est impressionnant et l'approche très intéressante.

bravo l'artiste

Merci à vous!

La discussion sur la voie ferrée, les erreurs ou les solutions abandonnées est très intéressante.
Je pense par contre que dans beaucoup de cas, certains choix techniques ont été privilégiés pour des raisons qui tenaient aussi à des intérêts économiques (je ne parle pas des pantalons rouges!)

Quelques nouvelles pour vous dire comment le chantier n'avance pas!!!

Comme à mon habitude je varie les chantiers : pour me délasser de la plantation de l'herbe sur le dio, j'avance aussi sur le canon lui-même.

Pour rappeler un peu les étapes, je rappelle que la poutre qui porte l'affût est constituée de deux longerons réunis par des entretoises. Comme à mon habitude, j'avais fait un montage provisoire des grosses pièces et déjà choisi de remplacer le comblement entre les deux parties de chaque longeron avec de la carte plastique.



Voici donc la poutre d'un homme heureux, c'est beau, c'est élégant, c'est simple...

Bon OK un peu trop simple... En fait le problème c'est que la société St Chamond n'a pas eu l'élégance de reprendre avec exactitude la maquette Ironside.

En gros, la question qui commence à se poser est celle des choix faits sur la maquette pour d'évidentes raisons de facilité de montage.



Les pièces transversales en résines sont conçues pour permettre un bon équerrage de l'ensemble, pas forcément pour être très réalistes, parce que l'on a un gros truc plein, là où il y a en fait deux plaques parallèles dans la réalité. Du coup, les trous sur la face avant sont borgnes alors qu'on devrait voir le jour à travers les évidements de la structure.

Je ne vous raconte pas la gueule que cela a vu de l'intérieur...



Plat, plein, bref moche...

J'avoue que cela m'a travaillé pratiquement depuis le début... Bon OK, on ne verra peut-être pas grand chose, mais chaque séance à éplucher les photos est venue aggraver le malaise, et en plus les échanges que j'ai avec un collègue d'un autre forum sur la question, sont venus porter le coup de grâce...

Un grand merci à lui au passage pour ces longues discussions ésotériques sur les coins de poutres et les angles de gousset...

J'ai tenté quelques solutions intermédiaires, beurk, je vous passe les tentatives de meulage de la résine et de trompe-l'oeil, les photos seraient trop tristes...

J'ai fini au marteau...



Et on repart à zéro...



Un bouchage des extrémités pour avoir un support bien plan...





La structure est refaite dessus en carte plastique de 0,5mm avec une structure interne qui assure la rigidité de l'ensemble et une certaine opacité.
 


Les détails sont ajoutées : raidisseurs frontaux, raidisseur transversal sur le dessus de la structure (il y en aura deux dessous complètement zappé sur la maquette), reprise du plancher sous le tube du canon...



Bon...
Jusqu'à présent, sur cette pièce, il n'y a que DEUX pièces en résine sur la totalité de ce que j'ai acheté... Heureusement que je n'ai pas décidé de refaire la photodécoupe aussi, pour tenir compte d'erreurs dans la forme des évidements. il faut quand même transiger parfois...
Une légère déprime peut se cacher derrière cette constatation, surtout vu le nombre de rivets qui se profile à l'horizon...
Plus j'avance...

et un nouveau grand malade, un !!!! 

Les mecs vous êtes chiants à toujours repousser les limites, y'en a qui n'arrivent pas a suivre !!!

Bravo Gilles, j'adore.

Bonne soirée.

Bien le bonjour 

ça vaut le coup d'etre repris superbe travail mais c'est sur que ça fait quelques rivets à refaire

Gianluca a écrit:

et un nouveau grand malade, un !!!! 

Quand on met les doigts dans un engrenage . . .
Bravo, c'est superbe !
Jean

Tu l'as dit Jean....

Merci à vous!
Effectivement c'est un engrenage, celui de l'étude de la documentation...
Parfois on se dit qu'il vaudrait mieux éviter, mais d'un autre côté c'est un peu ce qui nous motive tous!

Bonsoir Gilles et bravo pour le détail qui tue.
Vivement la suite.
Bonne soirée.
Bruno

Bonjour,

ton désir de coller à la réalité t'honore, Brav !

Merci à vous!
Le problème en ce moment, c'est que dès que j'étudie un détail, il se révèle faux!
A croire que le concepteur du master à imaginé tout ce qu'il ne voyait pas...

salut lostiznaos
beau travail et très précis , je vois que tu est aussi un adepte de la carte plastique.
j'aime se genre de montage.

Merci!
C'est vraiment mon matériau de prédilection effectivement. Affaire d'habitude je pense, mais il offre une sacrée souplesse de textures et de forme à nos échelles.

Comme je l'ai dit, j'ai eu la chance d'avoir un dimanche hyper pluvieux...
Dimanche pluvieux, dimanche riveteux dit le proverbe...
Dont je...





Je n'ai traité que l'avant, mais cela en fait un peu moins de 600 pour le moment.



En passant, j'ai ajouté les renforts inférieurs complètement zappés sur la maquette...



Ce qui me rend heureux, c'est que j'ai pu coller quatre pièces en résine de la boite, youpi!



Et puis c'est toujours terrible d'étudier les photos : j'ai découvert sur le tard que les renforts intérieurs avaient un pan coupé...

On en est là, je continue doucement en reprenant la plateforme des servants qui est complètement fausse... Ah bon?

salut Gilles
superbe boulot ta patience a payée
bravo
Nicolas

Un grand merci, je continue à mon rythme...
Il y a du taf!

super montage très propre  très belle pièces super détails
bonne continuation
Amicalement
andraud13780

Merci à toi!

La motivation est là, la concentration aussi, c'est parfois le kit qui me déprime.
Enfin...

Trop de boulot en ce moment , un mois de janvier perdu aux intempéries à rattraper, cela ne laisse pas beaucoup de loisirs, n'empèche, une petite avancée sur le 340 avec la question de la plateforme.



Mon magnifique canon comporte une platforme, judicieusement disposée pour permettre aux servants de charger la mule bien à l'aise ...

Une marque dont j'ai oublié le nom nous propose pour représenter cela une superbe plateforme avec une délicate gravure des planches et des veines du bois, un bijou...
Si l'on oublie le profil plutôt féminin de la pièce en résine, le seul petit souci, c'est que toutes les photos de l'engin montrent que ladite plateforme était réalisée en tôle de bonne ferraille.
Bon, on ne va pas en faire un flan, vu qu'en plus la trappe mobile est fausse en dimension ET en forme, on se redécoupe un truc ad hoc dans une superbe CP de 0,5...



Du coup on se pose tranquille les deux supports de plateforme, et dans la foulée, dans un grand élan de confiance, le support de la grue de manoeuvre des obus fourni dans la boite...

C'est beau, c'est simple, c'est techniquement tellement incohérent qu'on hésite et que l'on se plonge dans l'examen loupesque des photos floues qui constituent l'essentiel de la doc...

Ben non, carrément pas...

Deux plaques parallèles, à supposer que l'on charge un pélot de 400kg là-dessus, je vous parie une cacahouète que tout plie rapido...

Et bien croyez-le ou pas, en vrai c'est f... autrement en vrai, bizarre, non?

Donc...



On se fabrique un beau caisson, avé les perçages qui vont bien...



La vérité vraie doit donner un truc de ce genre, effectivement indéformable, capable de porter l'obus et des servants obèses sans plier...

Je suis super content : j'ai réussi à conserver 6 pièces en résine de plus...

Reste à coller quelques centaines de rivets avant Palavas...

On y bosse!