Bonsoir
dernier point de la journée et par la même occasion dernier point de l'année 2012
au point de 20h toujours François en tête
Un réveillon au charbon
Articles | lundi 31 décembre 2012, 17h23
Pendant que les terriens se préparent à réveillonner, les marins du Vendée Globe ne sont pas tous à la noce. Pas de trêve dans le Grand Sud, ni de parenthèse festive, à l’exception d’un bon dîner. François Gabart et Armel Le Cléac’h qui déboulent à plus de 18 nœuds vers le cap Horn, attendront certainement d’avoir franchi la zone de glaces avant de déboucher le champagne…
© Jean-Pierre Dick/Virbac Paprec 3
Sur l’eau en ce 31 décembre, ce n’est pas vraiment « boulettes et serpentins ». En guise de costume à paillettes, c’est bonnet et triple couche de polaires. Pour la musique, c’est un tintamarre approximatif de percussions de vagues sur les peaux de carbone. Et sur la piste du Grand Sud, certains vont danser le rock’n roll à quatre pattes dans le bateau. Alex Thomson (Hugo Boss) qui vient de passer la dernière porte Pacifique en 4e position, est un des marins les plus malmenés ce jour. Au sud-est de la Nouvelle-Zélande, Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte vont essuyer dans les prochaines heures un fort coup de vent (rafales à 50 nœuds) et une très mauvaise mer. La plupart des marins vont de toute façon passer leur réveillon au charbon, dans la grisaille et le vent fort.
© Bertrand de Broc / Votre Nom autour du Monde avec EDM ProjetRepas de gala au milieu de nulle part
Seule petite consolation: le bon gueuleton du 31 au soir qui réconciliera les solitaires avec la navigation au long cours, au moins le temps de la dégustation. Ris de veau ou confit de canard pour Jean Le Cam, Nasi Goreng (plat indonésien) pour Jean-Pierre Dick, gigue de cerf « Grand Veneur » puis colombo de Sot-l’y-laisse pour Tanguy de Lamotte… Le skipper d’Initiatives-cœur est un veinard. Sur le point de franchir la ligne de changement de date (antiméridien), à proximité du petit îlot de Campbell Island, il peut fêter deux fois la nouvelle année : aujourd’hui à la mi-journée et demain soir. Pour lui, ce sera double ration ! Autre marin à entrer en 2013 avant l’heure française : Alessandro di Benedetto. Au niveau de la porte Australie Est, à 5150 milles des leaders, le Franco-italien a quelques soucis. Son pilote automatique principal est hors service et ses deux pilotes de secours sont eux aussi récalcitrants. Possible qu’il passe le nouvel an à la barre…
Envie de changement
« C’est quand qu’on arrive ? ». Souvenez-vous de vos interminables voyages en voiture. Les derniers kilomètres sont toujours, paradoxalement, les plus longs et les plus pénibles. C’est l’image utilisée par Jean Le Cam (SynerCiel) pour expliquer la lassitude soudaine qui étreint les navigateurs sur le point de sortir du Grand Sud et leur impatience de doubler le cap Horn. « On en a marre de se prendre dépressions sur dépressions dans des mers pas possible ». Tourner la page, passer à autre chose, voilà ce à quoi ils aspirent. « Le changement, c’est pour maintenant ! » lançait Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) pour évoquer à la fois son prochain empannage, l’arrivée de la nouvelle année et son passage imminent au cap Horn (son 4e en course), vraisemblablement dans la nuit du 2 au 3 janvier, soit un peu plus d’une journée après les hommes de tête.
2013 au Horn
Sur un bord, à plus de 18 nœuds de moyenne, François Gabart (MACIF) et Armel le Cléac’h (Banque Populaire) ont une double raison d’ouvrir leurs éprouvettes de champagne : fêter 2013 et leurs futures retrouvailles avec l’Atlantique Sud. Le 1er janvier, en fin de journée, ils doubleront enfin le dernier grand cap, synonyme de délivrance. Leur approche des côtes chiliennes se fera vent arrière, dans un vent adonnant, avec peut-être un empannage à la clef au passage d’un front. Dans ces circonstances, leur route pourrait les emmener assez proche du fameux rocher. Ils y seront de jour. Pour leur plus grand bonheur. Car sur 200 milles, le terrain est toujours miné par une poignée d’icebergs et de nombreux growlers. Les deux hommes vont certainement temporiser avant d’ouvrir leur petite bouteille …
Camille El Beze
https://www.dailymotion.com/video/xwchvm_replay-le-live-du-vendee-globe-du-31-decembre_sport
Replay : Le live du Vendée Globe du 31 décembre par VendeeGlobeTV
Bonsoir, bon réveillon ,bonne fin dannée 2012
@+ pour baboune
dernier point de la journée et par la même occasion dernier point de l'année 2012
au point de 20h toujours François en tête
Un réveillon au charbon
Articles | lundi 31 décembre 2012, 17h23
Pendant que les terriens se préparent à réveillonner, les marins du Vendée Globe ne sont pas tous à la noce. Pas de trêve dans le Grand Sud, ni de parenthèse festive, à l’exception d’un bon dîner. François Gabart et Armel Le Cléac’h qui déboulent à plus de 18 nœuds vers le cap Horn, attendront certainement d’avoir franchi la zone de glaces avant de déboucher le champagne…
© Jean-Pierre Dick/Virbac Paprec 3
Sur l’eau en ce 31 décembre, ce n’est pas vraiment « boulettes et serpentins ». En guise de costume à paillettes, c’est bonnet et triple couche de polaires. Pour la musique, c’est un tintamarre approximatif de percussions de vagues sur les peaux de carbone. Et sur la piste du Grand Sud, certains vont danser le rock’n roll à quatre pattes dans le bateau. Alex Thomson (Hugo Boss) qui vient de passer la dernière porte Pacifique en 4e position, est un des marins les plus malmenés ce jour. Au sud-est de la Nouvelle-Zélande, Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets) et Tanguy de Lamotte vont essuyer dans les prochaines heures un fort coup de vent (rafales à 50 nœuds) et une très mauvaise mer. La plupart des marins vont de toute façon passer leur réveillon au charbon, dans la grisaille et le vent fort.
© Bertrand de Broc / Votre Nom autour du Monde avec EDM ProjetRepas de gala au milieu de nulle part
Seule petite consolation: le bon gueuleton du 31 au soir qui réconciliera les solitaires avec la navigation au long cours, au moins le temps de la dégustation. Ris de veau ou confit de canard pour Jean Le Cam, Nasi Goreng (plat indonésien) pour Jean-Pierre Dick, gigue de cerf « Grand Veneur » puis colombo de Sot-l’y-laisse pour Tanguy de Lamotte… Le skipper d’Initiatives-cœur est un veinard. Sur le point de franchir la ligne de changement de date (antiméridien), à proximité du petit îlot de Campbell Island, il peut fêter deux fois la nouvelle année : aujourd’hui à la mi-journée et demain soir. Pour lui, ce sera double ration ! Autre marin à entrer en 2013 avant l’heure française : Alessandro di Benedetto. Au niveau de la porte Australie Est, à 5150 milles des leaders, le Franco-italien a quelques soucis. Son pilote automatique principal est hors service et ses deux pilotes de secours sont eux aussi récalcitrants. Possible qu’il passe le nouvel an à la barre…
Envie de changement
« C’est quand qu’on arrive ? ». Souvenez-vous de vos interminables voyages en voiture. Les derniers kilomètres sont toujours, paradoxalement, les plus longs et les plus pénibles. C’est l’image utilisée par Jean Le Cam (SynerCiel) pour expliquer la lassitude soudaine qui étreint les navigateurs sur le point de sortir du Grand Sud et leur impatience de doubler le cap Horn. « On en a marre de se prendre dépressions sur dépressions dans des mers pas possible ». Tourner la page, passer à autre chose, voilà ce à quoi ils aspirent. « Le changement, c’est pour maintenant ! » lançait Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) pour évoquer à la fois son prochain empannage, l’arrivée de la nouvelle année et son passage imminent au cap Horn (son 4e en course), vraisemblablement dans la nuit du 2 au 3 janvier, soit un peu plus d’une journée après les hommes de tête.
2013 au Horn
Sur un bord, à plus de 18 nœuds de moyenne, François Gabart (MACIF) et Armel le Cléac’h (Banque Populaire) ont une double raison d’ouvrir leurs éprouvettes de champagne : fêter 2013 et leurs futures retrouvailles avec l’Atlantique Sud. Le 1er janvier, en fin de journée, ils doubleront enfin le dernier grand cap, synonyme de délivrance. Leur approche des côtes chiliennes se fera vent arrière, dans un vent adonnant, avec peut-être un empannage à la clef au passage d’un front. Dans ces circonstances, leur route pourrait les emmener assez proche du fameux rocher. Ils y seront de jour. Pour leur plus grand bonheur. Car sur 200 milles, le terrain est toujours miné par une poignée d’icebergs et de nombreux growlers. Les deux hommes vont certainement temporiser avant d’ouvrir leur petite bouteille …
Camille El Beze
https://www.dailymotion.com/video/xwchvm_replay-le-live-du-vendee-globe-du-31-decembre_sport
Replay : Le live du Vendée Globe du 31 décembre par VendeeGlobeTV
Bonsoir, bon réveillon ,bonne fin dannée 2012
@+ pour baboune