Le Vendée Globe au jour le jour par Baboune

Bonsoir à toutes et tous
alors au point de 12 h on a perdu Armel Le Cléac'h retrouvé depuis
pour le point de 16h ça donne
1_François Gabart
2_Armel Le Cléac'h
3_Jean-Pierre Dick
4_Bernard Stamm
5_Alex Thomson

sinon Tanguy est a nouveau dans la course après ses réparations
PRB s'apprête à faire route vers la France en convoyage par deux membres de l'équipe technique
Vincent Riou prend l'avion pour revenir en France

Quarantièmes mollissants
Articles | jeudi 06 décembre 2012, 17h40

Aujourd’hui, les Quarantièmes ont deux visages. Celui, rugissant, des vents turbulents, des voûtes célestes opaques et des mers croisées, mais aussi celui, mollissant, des anticyclones et des grands ciels bleus. La vaste zone de hautes pressions qui s’étend très lentement vers l’Est au niveau de la « porte Crozet » est ainsi en train d’affecter les leaders de la course.


© Jesus Renedo / ACCIONA

Si le parcours était libre, les marins auraient évité de s’engluer dans cette zone de vents plus faibles. Mais la présence des portes de sécurité glace, qu’aucun des concurrents ne remet d’ailleurs en cause, les oblige à remonter autour du 39e ou du 40e degré de latitude sud. Ces portes conditionnent totalement la stratégie. Elles la pimentent plus qu’elles ne la bride. En témoigne les péripéties du jour.


© François Gabart / MacifMacif attaque

Armel Le Cléach, l’homme qui a le plus longtemps occupé la tête de course (18 jours cumulés) depuis le départ des Sables d’Olonne, a pris le parti de couper au plus court de l’anticyclone. Premier à respecter la porte Crozet ce matin à 7h41, il était aussi le premier à rencontrer des vents faibles, inférieurs à 10 nœuds. Au pointage de 16 heures, il progressait à moins de 6 nœuds, presque trois fois moins vite que ses compagnons de route. Du coup, François Gabart (Macif) prenait la main au classement général.

Les poursuivants de Le Cléac’h ont choisi de retarder le moment de traverser la zone de vents faibles, en croisant les doigts pour qu’elle ait disparu au moment où ils remonteront vers le nord pour respecter la porte de sécurité. Ils ont tous plongé au sud pour conserver de la pression, soit une vingtaine de nœuds de sud-ouest. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et surtout Alex Thomson (Hugo Boss) sont les plus extrêmes dans cette voie. A 44 degrés de latitude sud, le marin britannique est même entré dans la zone repérée par CLS comme un champ potentiellement miné d’icebergs. Cet après midi, il avait enfin empanné.

Mais Gabart, Dick, Stamm et plus loin Alex mangent actuellement leur pain blanc. « On fera les comptes dans 48 heures » prévenait Armel lors de Live de la mi-journée. Tous profitent de cette accalmie relative dans l’océan Indien pour procéder à des vérifications complètes de leur bateau et pour se reposer.

Ménage à trois

A 520 milles du club des cinq, Mike Golding (Gamesa), Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel) glissent sous un grand ciel bleu, à la lisière sud de ce même anticyclone. Ces trois-là se livrent une farouche bataille. « C’est un coup à toi, un coup à moi » se réjouissait Jean Le Cam.

Javier Sanso (Accionna 100% EcoPowered) aimerait pouvoir en dire autant. Mais c’est seul, loin des autres concurrents, qu’il a franchi ce matin la porte des Aiguilles. Il sera bientôt le 9e marin à faire son entrée dans l’océan Indien.


© Tanguy de Lamotte / Initiatives-CoeurJournée bricolage pour Tanguy

Derrière, Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy De Lamotte (Initiatives-cœur) ont payé hier leur ticket pour le Grand Sud. 40 nœuds dans les rafales, faible visibilité et grosses vagues. Pour Tanguy De Lamotte l’addition est même très salée : après son empannage involontaire hier, il a passé toute la journée à réparer ses quatre chariots de latte cassés et réussi, dans l’après-midi, à hisser à nouveau l’intégralité de sa grand-voile.


Enfin, dans les parages de l’île Gough (à laisser à tribord), Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) ne devrait pas tarder à vivre son baptême du feu. Une dépression assez creuse devrait lui prodiguer des vents forts dès les prochaines heures.

C.El


je vous met une vidéo hallucinante de l'incident arrivé à Tanguy


Tanguy revient sur l'incident de mercredi (VIDEO)
Magazines | jeudi 06 décembre 2012, 11h23

Au lendemain de l'incident survenu à bord d'Initiatives-coeur, Tanguy de Lamotte a envoyé une vidéo dans laquelle il revient sur la désolidarisation du vérin de pilote avec le système de barre et sur ses soucis de grand-voile. Des images saisissantes.



© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur

https://www.dailymotion.com/video/xvnfpd_tanguy-revient-sur-son-probleme-d-hier_sport
Initiatives-coeur navigue de nouveau par VendeeGlobeTV


et l'article sur ses réparations

Les réparations de « Tan-Gyver »
Brèves | jeudi 06 décembre 2012, 13h29



© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur

Salut,

Les réparations avancent ! Première étape : adapter les mauvaises pièces.


© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeu
1) je dois d’abord couper les écrous en deux pour pouvoir les installer sur l'axe fileté qui dépasse de 4 mm du bouchon central


2) je dois ensuite nettoyer les pièces et préparer la résine, chargée de fibres de carbone, qui comblera le jeu entre la vis de diamètre de 8 mm et le filetage central du bouchon de diamètre de 10 mm



© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur


3) je dois, enfin, couler la résine à l'intérieur du bouchon et introduire l'axe fileté afin de mette l'écrou, avec un frein fileté fort. Les pièces sont au bain marie afin que la résine durcisse avant de les mettre en place !

J'en profite pour nettoyer les outils et ranger ce qui peut l'être, manger un taboulé et boire un peu de boisson de récupération. Les prochaines nouvelles à suivre dans l'après-midi : actions à l'extérieur (il fait beau en plus !!!) à suivre.

« Tan-Gyver »


et Tan-Gyver le retour


« Tan-Gyver » de retour dans la course
Brèves | jeudi 06 décembre 2012, 15h43


© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur

Suite des réparations ! Deuxième étape : mise en place des pièces et envoi de la grand voile.


© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur

1) les pièces ayant été mises au bain marie, la résine a durci et elles sont désormais prêtes pour être mises en place


© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur


2) je dois maintenant remettre les pièces une par une sur les boîtiers des lattes du côté voile, puis les accrocher sur les chariots du côté du mât

3) je peux ensuite, à chaque étape, hisser la grand voile jusqu'à la prochaine latte



© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur


4) c'est fait!!! La grande voile est en l'air, en entière!!! GV haute!!! Quel bonheur... je suis vraiment confiant dans cette réparation!


LA ROUTE CONTINUE!!! En 24h, me voilà de retour en course!!! Yes!!!

Il fait beau dans les quarantièmes, je vais envoyer le code 5.
Merci à tous pour vos messages de soutien!


A suivre...
« Tan-Gyver »


c'est tout pour l'instant pour le point de 20h je vous mettrez une vidéo concernant Team Plastique qui croise la route d'un cargo grandiose!!!
@+ baboune

Bonsoir
alors rien de changer au point de 20h
normalement Samantha Davies sur Savéol devrait etre aux sables dimanche soir

la video sur Team Plastique

Team Plastique croise un cargo (VIDEO)
Magazines | jeudi 06 décembre 2012, 11h31

Alessandro a de la compagnie avant de faire son entrée dans les mers du sud.


© Vincent Curutchet / DPPI

https://www.dailymotion.com/video/xvn0q8_team-plastique-croise-un-cargo_sport
Team Plastique croise un cargo par VendeeGlobeTV

je vous souhaite une bonne soirée et à demain Baboune

bonjour
en ce vendredi matin la tête de corse au point de 5h est toute chamboulée
c'est Bernard Stamm qui menne la danse suivi de François Gabart, Jean-Pierre Dick,Armel Le Cléac'h et Alex Thomson

je vous soumets deux articles

Alex Thomson dans le palais des glaces
Articles | jeudi 06 décembre 2012, 19h56

Le skipper d’Hugo Boss est depuis 36 heures le plus méridional des cinq hommes de tête. Cet après-midi, par 44 degrés sud, il se retrouvait de fait dans la zone de glaces délimitée par CLS. Thomson avait empanné pour se diriger vers la porte de sécurité Crozet. Sauf que quelques beaux glaçons se trouvaient alors sur sa route…


© Alex Thomson / Hugo Boss / Vendée Globe

Dans un message posté ce soir sur twitter, il écrivait : « Je suis à 24 milles des icebergs les plus proches ». Prudent, il a manœuvré à nouveau pour éviter de se retrouver nez à nez avec un de ces monstres glacé. Pas certain qu’Alex passe une nuit très sereine à bord de son monocoque noir et blanc. Car les icebergs ont tendance à faire des petits : les growlers. Et ce sont finalement ces morceaux de glace de taille réduite, flottant entre deux eaux, que les marins redoutent de percuter.

A la Crozet des chemins
Les uns après les autres, les hommes du top 5 sont en train d’empanner pour se diriger, quasiment cap au nord, vers la porte de Crozet. Après Bernard Stamm et François Gabart, il ne reste plus que Jean-Pierre Dick sur la liste. 

Pendant ce temps, Armel Le Cléac’h, le seul à s’être affranchi de cette « marque de parcours », glisse très lentement (6 à 7 nœuds) vers le sud, toujours ralenti par l’anticyclone. Mais d’ici le milieu de nuit, le finistérien devrait à nouveau trouver du vent frais. Dans quelques poignées d’heures, Banque Populaire va croiser son sillage avec Macif, Virbac-Paprec 3 puis Cheminées Poujoulat. A ce stade, il sera temps de faire les comptes pour savoir qui d’Armel ou de ses rivaux avaient raison dans leur stratégie.

C.El




L’effet cheminée
Articles | vendredi 07 décembre 2012, 07h01

Bon tirage cette nuit pour Bernard Stamm sur son Cheminées Poujoulat qui a enfumé ses petits camarades. Alors qu’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) stagne dans l’anticyclone, la porte Crozet n’est plus qu’à 150 milles du trio de tête (Bernard Stamm, François Gabart et Jean-Pierre Dick). La journée promet d’être passionnante…


© Thierry Martinez / Sea and Co

Minuit, 1 nœud de vitesse. 4 heures du matin, 5 nœuds. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a du s’armer de patience. Rattrapé par l’anticyclone, le skipper de Banque Populaire perd donc sa place de leader mais pourrait bien la récupérer rapidement. Car dans quelques heures, cap au sud, il devrait toucher du vent et retrouver suffisamment de pression pour filer route directe vers la porte d’Amsterdam. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), le plus rapide ce matin (15,5 nœuds) suivi de près par François Gabart (Macif) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) passera la porte Crozet dans un peu plus de dix heures… l’anticyclone également. Le trio de tête s’apprête donc à ralentir et à laisser passer Armel Le Cléac’h, fin stratège. En cinquième position, Alex Thomson (Hugo Boss), après un slalom rondement mené dans la zone des glaces, réduit son écart avec Jean-Pierre Dick (moins de 70 milles). L’option était bonne, mais risquée. Nos skippers de tête naviguent désormais dans des conditions moins physiques, moins éprouvantes pour les bateaux, mais diablement plus exigeantes pour l’esprit. A la table à cartes, les cerveaux doivent fumer, tactique oblige !

Match race dans le Grand Sud

500 milles derrière, Mike Golding (Gamesa) prend le large. L’Anglais se détache progressivement de Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (Synerciel). Ces deux-là s’adonnent à un véritable duel : au dernier classement moins d’un mille les sépare ! Il se pourrait même qu’ils aillent se serrer la pogne (moins d’un mille en latéral également !). Du match race dans le Grand Sud. A 450 milles de la porte Crozet, les trois skippers naviguent sous l’anticyclone par un bon vent de nord-ouest (16 nœuds) qui ne devrait pas mollir. Rapprochement en vue avec le quinté de tête ?

Chacun sa porte

Alessandro di Benedetto (Team Plastique) a doublé ce matin Gough Island avec des conditions moins musclées que prévues. Le skipper Italien navigue désormais dans les quarantièmes et met le cap à l’est vers la porte des Aiguilles située à 1000 milles de son étrave. Devant lui, Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) et Bertrand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM Projets) se rapprochent de la première porte des glaces. Menu de la nuit : empannages successifs pour garder le bon angle et la bonne vitesse. Pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), le passage de la porte des Aiguilles aura lieu ce matin. Cali continue d’afficher une bonne vitesse au compteur de son 60 pieds open. L’Espagnol Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), à la longitude du cap de Bonne Espérance, file plein est par 18 nœuds de vent. Décidément, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour les marins du Vendée Globe.

Le top 5 au classement de 5 heures (4h UTC)

1- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 16 640 milles de l’arrivée

2- François Gabart (Macif) à 11,5 milles

3- Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) 59,5 milles

4- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 106,2 milles

5- Alex Thomson (Hugo Boss) à 145,3 milles

Olivia Maincent


bonne journée et à plus tard Baboune

Bonsoir
alors comme ce WE on va chez des amis j'ai du faire mes devoirs du coup j'attendai le point de 20h sur le site officiel mais il doit y avoir un bug il est coincé au point de 16h
alors à 16h ca nous donne
1_Bernard Stamm
2François Gabart
3_Jean-Pierre Dick
4_Alex Thomson
5_Armel Le Cléac'h

Suspense en tête
Articles | vendredi 07 décembre 2012, 17h28

Ça régate dur dans les Quarantièmes où l’on assiste à un étonnant chassé-croisé des leaders vers la porte de sécurité Crozet. Plus loin, une autre bagarre se trame entre Mike Golding, Jean Le Cam et Dominique Wavre. Au petit matin, Synerciel et Mirabaud ont croisé leur sillage à 100 mètres l’un de l’autre. Des images hallucinantes en ce 27ème jour de course….



© Armel Le Cléac'h / Banque Populaire

Armel Le Cléac’h a t-il eu raison de partir en franc tireur s’attaquer au vaste l’anticyclone qui stagne au nord de Crozet ? Dans l’immédiat, son choix parait bien déraisonnable. Pendant 24 heures, Banque Populaire a été fortement ralenti dans les vents mous des hautes pressions. Toute la nuit, son skipper a bataillé pour faire porter les voiles. En l’espace de 36 heures, il a perdu 4 places et 160 milles au classement. Aucun de ses camarades du top 5 n’a souhaité prendre ce risque. François Gabart (Macif), Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), Alex Thomson (Hugo Boss) et le nouveau leader Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) ont préféré temporiser, rester au sud pour profiter d’un vent frais et continuer à avancer. Seulement voilà, ils doivent désormais s’affranchir de la porte de sécurité Crozet. Autrement dit faire cap au nord-nord-est, à 90 degrés de la route, tout en se rapprochant inexorablement d’un anticyclone qui n’a toujours pas déserté la zone. Aujourd’hui, leur compte est bon. Mais demain ? « Le détour pour aller chercher la porte va nous faire mal » résumait sobrement Bernard Stamm.


, lui, semble avoir passé le plus dur : il glisse gentiment vers le sud-est en direction de la prochaine porte dite d’Amsterdam. Au prix de gros efforts. « Je suis fatigué » avouait à midi le skipper du bateau bleu et blanc. « J’ai manœuvré toute la nuit (…). Je n’ai qu’une envie, mettre à chauffer mon bœuf-carotte et faire une grosse sieste. Les comptes, on les fera dans deux jours ».

Grosses fatigues

Armel n’est pas le seul dans cet état. Contacté pendant le Live de la mi-journée, Jean-Pierre Dick avait la voix tendue. Lui et ses compères ont enchaîné plusieurs empannages ces dernières 24 heures et s’inquiètent de la pertinence de leurs options. Plus loin dans le classement, au sud de l’Afrique du Sud, Bertrand de Broc a connu lui aussi des heures difficiles. Cette nuit, il s’est battu comme un diable pour récupérer son gennaker tombé dans l’eau : « j’ai passé deux heures exténuantes à cause d’une bêtise idiote ». Enfin, dans un message envoyé ce matin, Tanguy De Lamotte (Initiatives-Cœur) confiait avoir sombré dans les bras de Morphée pendant 6 heures d’affilée pour récupérer de sa grosse journée de bricolage.

Sur une course comme le Vendée Globe, il est normal que les marins passent par des phases d’épuisement passagères. A bord de leurs puissants monocoques, ils ne dorment presque jamais quand ils le souhaitent. Question sommeil, ce sont la météo et le bateau qui dictent leur loi. A ce rythme de récupération très irrégulier, s’ajoute aussi le temps passé en mer. Voilà 27 jours que nos treize solitaires bataillent sur les océans. Ils ont dépassé le tiers du temps théorique qu’ils passeront sur l’eau et ont déjà beaucoup donné.


Le Cam et Wavre à vue

Après 27 jours de solitude, la tranche de vie que nous ont contée aujourd’hui Jean Le Cam et Dominique Wavre est d’autant plus incroyable. Au petit matin, par 43 degrés sud, leurs bateaux se sont croisés, à quelques dizaines de mètres. Caméra en main, les deux hommes ont immortalisé cet instant magique. Ils ont aussi passé une bonne demi-heure à se parler en VHF, heureux l’un et l’autre de cette rencontre impromptue…


C.El


et 2 petites vidéos lorsque Mirabaud croise Synerciel


Quand Mirabaud croise SynerCiel... (VIDEOS)
Magazines | vendredi 07 décembre 2012, 11h11

Rencontre incroyable entre Dominique Wavre et Jean Le Cam, au beau milieu de l'Océan Indien.



© Dominique Wavre / Mirabaud

https://www.dailymotion.com/video/xvocxa_quand-mirabaud-croise-synerciel_sport
Quand Mirabaud croise SynerCiel par VendeeGlobeTV



Après Dominique Wavre, Jean Le Cam nous a lui aussi envoyé la vidéo de sa rencontre avec Mirabaud en plein Océan Indien.

https://www.dailymotion.com/video/xvodio_synerciel-mirabaud-et-l-albatros_sport
SynerCiel, Mirabaud.. Et l'albatros par VendeeGlobeTV

peu etre à demain sinon je vous ferai un résumé dimanche soir
bonne soirée Baboune

Bonjour à tous
alors ce matin au point de5h le classement en tête a changer
1_François Gabart
2_Jean-Pierre Dick
3_Bernard Stamm
4_Armel Le Cléac'h
5_Alex Thomson

un article qui illustre bien les propos de Mutti

Le cowboy… et les indiens
Articles | samedi 08 décembre 2012, 07h04

Joli coup stratégique du skipper de Banque Populaire. Cavalier seul depuis trois jours sur une route radicalement différente, Armel Le Cléac’h repart au galop. Le vent d’ouest, nord-ouest devrait le pousser vers la prochaine porte rapidement. Pendant ce temps là, la troupe composée de François Gabart, Jean-Pierre Dick, Bernard Stamm, et Alex Thomson a bien du mal à se sortir de l’anticyclone.



© Benoit Stichelbaut / BPCE

Il pourrait bien les semer. Le cow boy solitaire navigue désormais par 15 nœuds de vent, tout droit vers la troisième porte des glaces à 1 200 milles. L’option de ne pas partir au sud avant la porte Crozet était risquée mais s’avère aujourd’hui payante. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), classé quatrième ce matin, devrait dans quelques heures passer en tête. Le groupe d’indiens à ses trousses se trouve en ce moment ralenti. François Gabart (Macif), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) ont passé la porte dans milieu de la nuit par un vent capricieux et mollasson. Dur, dur nerveusement… Alex Thomson (Hugo Boss) recolle diablement au tableau arrière des leaders. Incroyable : les cinq premiers du classement se tiennent ce matin en 50 milles. Un Vendée Globe façon régate en baie de Quiberon…

Ruse de sioux

Le deuxième groupe part à l’attaque. Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (Synerciel) et Dominique Wavre (Mirabaud) réduisent leur écart avec le peloton de tête, avec 100 milles de gagnés. Et ce n’est pas fini. Car ils ont du vent, les autres pas. Leur route sous l’anticyclone pour gagner en vitesse est parfaite. Mike Golding (Gamesa), grand chef du trio, cavale à 17 nœuds ce matin et affiche la meilleure distance parcourue en 24 heures : 375,6 milles. L’anticyclone met les voiles vers le nord-est, libérant ainsi la porte Crozet à 350 milles devant leur étrave. Mike, Jean et Dominique n’ont plus qu’à savourer leur belle cavalcade.

Portés par le vent

Arnaud Boissières (Akena Vérandas) à la longitude du cap de Bonne Espérance garde espoir de recoller au tableau arrière de l’Espagnol Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered). Ce dernier semble avoir été freiné par une dorsale anticyclonique et a parcouru 100 milles de moins que notre ami Cali sur sa véranda volante. Ils sont à 200 milles l’un de l’autre. La chasse peut commencer ! Bertrand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM Projets) devrait passer la porte des Aiguilles aujourd’hui par le côté est. Il lui reste 100 milles avant de rentrer dans l’Indien. Bertrand, avec sa route sud pour toucher du vent, récolte aujourd’hui le fruit de son option : il ne reste que 200 milles entre lui et Cali. Un chasseur lui aussi… Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) situé très au nord de la porte reste toujours dans le rythme malgré des manœuvres nocturnes fatigantes. A 700 milles derrière, c’est le calme avant la tempête pour Alessandro di Benedetto (Team Plastique). Alors qu’il navigue en ce moment à 5 nœuds, d’ici quelques heures une dépression risque de croiser sa route. Mer creusée, 40 nœuds de vent, le skipper italien va être servi pour son entrée dans les quarantièmes rugissants.

Le top 5 au classement de 5 heures (4h UTC)

1- François Gabart (Macif) à 16 456,6 milles de l’arrivée

2- Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) à 13,8 milles

3- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) 36,6 milles

4- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 50,7 milles

5- Alex Thomson (Hugo Boss) à 55,9 milles

Olivia Maincent


A la Crozet des chemins
Articles | vendredi 07 décembre 2012, 20h41

Ça se complique sérieusement pour le groupe Stamm/Gabart/Dick et Thomson. Comme ils le pressentaient tous, la remontée en travers de la piste vers la porte de sécurité Crozet est en train de tourner à la course de lenteur laborieuse. Depuis 16h00, ces quatre-là ont sacrément ralenti dans une zone où le vent est par endroit quasi nul.



© Jean-Marie Liot / DPPI

Ce soir, le leader Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) n’était plus qu’à 25 milles de l’extrémité Est de la porte Crozet. Mais il n'avançait qu’à … 2,6 nœuds. A ce rythme là, il n’y sera pas avant demain au petit matin ! Comme Armel Le Cléac’h la nuit dernière, le marin suisse et ses acolytes s’apprêtent à passer une nuit de veille à rechercher les couloirs de vent et à adapter le plan de voilure.
En fait, ce quatuor est en train de vivre à retardement ce que le skipper de Banque Populaire a expérimenté hier et une partie de cette journée de vendredi. Mais ils peuvent encore s’accrocher à un espoir : que l’anticyclone se déplace un peu pour que leur redescente vers le sud ne soit pas aussi fastidieuse que leur montée ver la porte.

Pendant ce temps, Armel a empanné et fait désormais cap à l’Est, à 13 nœuds de moyenne. Dans un peu plus de 10 heures, il devrait recroiser la longitude de ses prédécesseurs… un croisement qui en dira davantage sur la hiérarchie à venir.

C.El


voilà pour ce matin j'essaierai de vous faire un point ce soir sinon je résumé demain soir
bon week end à toutes & tous Baboune

Bonjour à tous
tenté hier au soir assez tard donc je vous fais le point du jour
alors effectivement comme nous l'a dis Mutti Armel Le Cléac'h a repris la tête suivi de François Gabart, Jean-Pierre Dick, Bernard Stamm et Alex Thomson et pour l'illustration de ce matin je vous joins un article d'hier dimanche sur le retour aux Sables de Samantha Davies et de Jérémie Beyou
et un article sur la folle chevauchée des 60 pieds

Belle escale d'infortune
Articles | dimanche 09 décembre 2012, 18h09

Intense séquence émotion aujourd'hui aux Sables d'Olonne. Samantha Davies (Savéol) et Jérémie Beyou (Maître CoQ), deux partenaires d'infortune dans ce 7ème Vendée Globe (elle ayant abandonné pour cause de démâtage le 15 novembre dernier et lui pour rupture du vérin de quille trois jours plus tard) ont rejoint le ponton de la course, a Port Olona.



© Olivier Blanchet / Savéol

Mais la foule amassée de chaque côté de la fameuse jetée donnait à ce retour prématuré des airs d'arrivée victorieuse ! Plus de 15 000 personnes avaient en effet fait le déplacement pour saluer le courage et l'engagement de ces marins d'exception. Une remontée du chenal particulièrement émouvante suivie d'un accueil très chaleureux qui a visiblement touché les deux skippers.




« Merci à tous d'être là. Ce n'est pas évident à gérer pour moi parce que généralement, quand il y a beaucoup de monde comme ça, c'est que l'on a gagné une course, que l'on sabre du champagne, etc. Et là, ce n'est pas trop le cas donc ce n'est pas évident pour moi. Mais bon, c'est comme ça aux Sables d'Olonne, c'est comme ça en Vendée et même au-delà puisqu'on me dit que certaines personnes du public viennent de loin... Ca m'aide forcément à avaler la pilule qui est un petit peu amère parce que lorsqu'on tape un ofni avec autant de malchance, ce n'est pas évident... Donc merci à tous d'être aussi nombreux », déclarait le skipper de Maître CoQ sur l'estrade spécialement installée pour le retour des deux marins.



© Christophe FavreauMême émotion pour Samantha Davies. « C’est un accueil énorme, je ne m’attendais pas à ça… Quand on est en mer, on a du mal à imaginer qu’il y a tant de gens qui nous soutiennent même si j’ai reçu un nombre impressionnant de messages d’encouragement. Dans un sens, ça me rend encore plus triste parce que je suis ici à cause d’un abandon mais en même temps, c’est un réconfort énorme et ça me rend fière d’avoir ramené Savéol ici pour dire merci à tous mes supporters et tous mes partenaires. C’est un sport mécanique, on prend des risques mais ça fait partie de l’aventure. Tout ça me donne envie de repartir en mer au plus vite et revenir aux Sables dans 4 ans… », déclarait le skipper de Savéol sous les applaudissements de la foule. Rendez-vous est donc pris pour les deux skippers en 2016 !

Christophe Favreau


La folle chevauchée des 60 pieds
Articles | lundi 10 décembre 2012, 06h52

En ce début de matinée du 30e jour de course, à une grosse journée de navigation de la troisième porte, les leaders continuent de s’enrichir grâce à un flux de nord-ouest assez généreux. Avec des moyennes propices aux records, les milles défilent vite et Amsterdam pointe déjà le bout de son nez. Toujours leader, Armel Le Cleac’h doit pourtant surveiller son tableau arrière car le survolté François Gabart survole les crêtes à plus de 23 nœuds. Mais derrière ces deux hommes, le trio composé de Dick, Stamm et Thomson ne lâche rien et la valse des positions continue. Sur une route plus nord, les trois compères, Mike Golding, Jean Le Cam et Dominique Wavre aimeraient aussi toucher le gros lot, mais la donne semble différente. Toujours aux prises avec l’anticyclone, Javier Sanso, Arnaud Boissières, Bertrand de Broc et Tanguy Delamotte tentent de s’en extirper pour rejoindre la Porte de Crozet. Les Aiguilles attendent, quant à elles, le passage de Di Benedetto pour se refermer.



© Jean-Marie Liot / DPPI

Le calcul est simple. Prenez un bon flux de 25-30 nœuds qui permet aux marins de bien ouvrir les voiles, ajoutez-y une garde-robe adéquate et quelques surfs et vous aurez le menu du petit-déjeuner en ce trentième jour de course. Toujours assidus, François Gabart et Jean Pierre Dick se sont rués sur le menu et ont mangé sans retenue les milles. Avec plus de 480 milles au compteur de Macif (482,4 milles) et Virbac Paprec 3 (482,3 milles) l’écart avec Banque Populaire a quelque peu fondu cette nuit.

Avec 9,2 milles de mieux entre les deux derniers classement Macif revient dans le tableau arrière de Banque Populaire. Plus en retrait, Virbac Paprec 3 (3e à 88,1 milles) ouvre la route du groupe des poursuivants toujours composé de Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm (4e à 113,6 milles) et Hugo Boss d’Alex Thomson (5e à 123,1 milles). Positionné le plus au nord de ce groupe, Alex Thomson rétrograde de deux places, mais sa position pourrait, à l’approche de la troisième porte, celle d’Amsterdam, lui permettre de prendre un léger avantage sur ses concurrents directs.

À 473 milles du passage d’Amsterdam, c’est demain matin que le groupe de tête devrait franchir cette troisième porte. Affaire à suivre…

Évoluant dans un système météo légèrement différent de la tête de la course, les trois compères, Golding (Gamesa), Le Cam (Synerciel) et Wavre (Mirabaud) continuent leur route par la face nord. Cependant les prochaines heures de course devraient se compliquer car la donne météo ne sera pas évidente.

Un anticyclone entre eux

En avant de l’anticyclone situé au sud de la pointe de l’Afrique, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered fait actuellement cap au nord est vers la porte Crozet, poussé par un vent de sud d’une dizaine de nœuds.En revanche, derrière l’Espagnol, Arnaud Boissières sur Akéna Vérandas, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets et Tanguy Delamotte sur Initiatives Cœur sont toujours aux prises avec cet anticyclone qui prend ses aises entre deux océans et sur plus de 2500 kilomètres. L’entrée dans l’Océan Indien est beaucoup plus facile qu’à l’accoutumé, mais il est certain qu’en bons compétiteurs ils auraient espéré plus de vent pour commencer à sérieusement allonger la foulée et goûter aux longs surfs que l’Indien est capable d’offrir.

Des aiguilles pas si rectilignes

En découvrant la route très sud d’Alessandro Di Benedetto qui flirte avec 46° de latitude sud, nous pourrions nous demander si le skipper transalpin n’a pas oublié une porte mais parfois la route la plus rapide n’est pas forcément la plus droite et Di Benedetto nous le prouve encore une fois. À 423 milles de la première porte, celle des Aiguilles, il va pourtant falloir remettre du nord dans sa course pour franchir ce premier point de passage obligatoire dans la longue route qui l’attend encore. Au pointage de ce matin, le skipper de Team Plastique est à 2867,9 milles de la tête de la course.

TCa.


tout à l'heure à 13h02 nous serons à un mois de course je ferai ce soir un point sur le classement général pour l'occasion

je vous souhaite une bonne journée Baboune

Re à toutes & tous
merci Mutti tu as bien fait pour les infos
alors au point de 16 h on a une tête de course changée depuis le point de 12h
c'est François Gabart qui mène la danse il pulvérise les records de miles parcouru en 24h il est impressionnant de lucidité
sinon Ttanguy De Lamotte à encore eu de la casse


532 milles en 24h... mais comment fait-il ?
Brèves | lundi 10 décembre 2012, 13h56


© François Gabart / Macif

Le chiffre semble irréaliste mais pourtant au classement de 12h00, c’est bel et bien un nouveau record que François Gabart vient d’établir. Avec 532,7 milles en 24h, le skipper de Macif étonne et surprend la concurrence. Mais comment fait-il ? A-t-il des voiles magiques, une botte secrète ? Toujours est il qu’à ce rythme les milles le séparant d’Armel Le Cleac’h (Banque Populaire) fondent comme neige au soleil. « Il est difficile de rester dehors à cette vitesse. Le pont est sans cesse sous l’eau. Je ne pense pas pouvoir apercevoir Armel, il y a trop de mer et les vagues sont trop hautes. En revanche à l’AIS nous nous voyons depuis 3 heures », nous confiait François Gabart lors du live de ce midi.

D’ici quelques heures, les deux skippers seront au même niveau et le passage de la porte Amsterdam promet une belle lutte pour la première place. D’autant plus que derrière la rébellion s’organise et les moyennes très élevées de Dick (Virbac Paprec 3), Stamm (Cheminées Poujoulat) et Thomson (Hugo Boss) laissent également présager d’une belle bagarre à la marque. Après un mois de course, les cinq premiers se tiennent en moins de 140 milles et le suspense reste total.



Message du bord de Jean-Pierre Dick
Brèves | lundi 10 décembre 2012, 16h43


© Jean-Marie Liot / DPPI

« La nuit a été rapide, nous avons navigué dans 38 nœuds de vent, nos compteurs ont dépassé les 22 nœuds de moyenne, de quoi faire tomber les records ! Nous n’avons jamais eu l’occasion d’aller aussi vite en Imoca en solo. Là cela s’y prête bien, nous avons un bon angle de vent et une mer propice à la vitesse. François Gabart vient de battre mon record : bravo à lui !

Je barre un peu de temps en temps pour sentir le bateau. L’ambiance est très bruyante, agitée, sauvage à bord. Malgré la vitesse et le bruit, je dors bien, j’ai fait 3 cycles d’une heure de sommeil cette nuit. Cela bouge beaucoup, il faut surtout veiller à ne pas se blesser car les mouvements sont brutaux.

Cela a été un mois de course tonique. La navigation dans l’océan Indien est un peu différente d’il y a 4 ans. D’habitude, le rythme est soutenu en Atlantique et cela se calme dans l’Indien. Là ce n’est pas le cas, nous sommes toujours à fond avec mes 4 compères. Le groupe des « tontons flingueurs » n’est pas loin non plus. Le jeu est ouvert. »


Réparation matinale pour Tanguy de Lamotte
Brèves | lundi 10 décembre 2012, 14h43


© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur

Hello,


© Tanguy de Lamotte / Initiatives-CoeurAprès avoir envoyé le gennaker en début de nuit, et être resté réveillé une bonne partie de la nuit à régler dans le vent instable, je réussis enfin à me caler une heure de dodo avant la vacation mais au bout de 20 minutes, j'entends un bruit métallique très net et le bateau ralenti et se met à plat... je sors du pouf et j'aperçois le gennaker qui bat sous la grand voile : le point de fixation avant s'est cassé !

J'enfile mon harnais, enlève mes chaussettes et je vais voir sur la plage avant comment réussir à récupérer la voile... hummm l'emmagasineur est un peu fou et c'est sur, je ne pourrai pas le tenir à la main... je n'ai aucune envie d'affaler la voile non roulée!

Je dois reconnecter l'emmagasineur à l'avant du bateau pour pouvoir tendre le câble et rouler la voile, je vais sur le bout dehors récupérer la pièce cassée. J'utilise le bout d'enroulement (rouge et blanc) pour tendre la voile en l'ayant bien choquée avant et réussis à installer un bout entre la pièce cassée et le dessous de l'emmagasineur. Je retends la voile et réussi à la rouler sur la fin de la manoeuvre, j'aperçois le souffle d'une baleine à 300m à gauche du bateau, je la vois passer en sens inverse, elle se demande sûrement ce que je fais là... A la fin de ma manoeuvre, comme pour me dire "bon vent dans l'Indien" elle plonge en levant sa queue au dessus de l'eau avant de disparaître... C'est la première fois que je vois aussi bien une baleine plonger en pouvant admirer la taille de sa queue... magnifique!

Pour finir avec le gennaker, je l'affale et connecte la manille qui est sous l'emmagasineur directement au bout d'amure et je renvois la voile. Ça fonctionne très bien sauf que c'est beaucoup moins pratique à mettre en place, mais ça ira ;-) Dans une heure, je passe le cap de Bonne Espérance : je me souviendrai de cette baleine qui m'a ouvert la porte de l'océan Indien ce matin.



© Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur

Bon lundi, à suivre

Tanguy


voilà je file faire mes devoirs tout à l'heure je vous donnerez des nouvelles de Kito
@+Baboune

Re Bonsoir
en attendant le point de 20h
l'article sur kito et un autre sur la vitesse supersonique de certain

Kito prêt pour une nouvelle aventure
Articles | lundi 10 décembre 2012, 13h26

Depuis qu'il a touché terre après la collision de son bateau avec un chalutier sur le Vendée Globe, Kito de Pavant n'a pas perdu une minute. Des expertises ont été menées sur Groupe Bel, toujours amarré en sécurité dans le port de Cascais (Portugal). Les architectes se sont également penchés sur la question et - bonne nouvelle - le bateau n'a pas plus souffert que ce qui se voit à l'œil nu. Endommagé sur l'avant et le flanc gauche, le monocoque sera rapatrié par camion en France en début d'année puis réparé avant de reprendre la mer au printemps.


© Vincent Curutchet / Groupe Bel

« Le point positif, c'est que Groupe Bel sera comme neuf dès le printemps. J'ai une équipe formidable, une structure performante et le travail accompli durant toutes ces années a de la valeur, charge à nous de faire en sorte qu'il ait de l'avenir. J'aimerais courir la prochaine Transat Jacques Vabre (ndlr : départ le 3 novembre 2013), la Barcelona World Race (départ fin 2014) et, idéalement, la Route du Rhum (automne 2014). Avec mon équipe, nous croyons aussi beaucoup au Tour de France à la Voile, une épreuve magnifique, de très haut niveau, qui est un formidable vivier de talents. Je suis convaincu de l'intérêt de proposer à un ou à plusieurs partenaires d'exister à l'année sur différents rendez-vous et, pourquoi pas, de faire éclore des talents. Construire dans le temps de belles histoires humaines et sportives, me paraît cohérent avec la réalité de la voile aujourd'hui comme avec la manière dont il me tient à cœur de mener mes projets. »

Après huit années de partenariat avec Bel, le programme devait s'arrêter après le Vendée Globe et il le sera fin juin 2013. D'ici là, le skipper reprendra la barre de son bateau pour naviguer et, il le souhaite, régater. Kito s'attelle d'ores et déjà à la mise en place d’un nouveau programme, animé par la volonté d'accompagner la formation de jeunes marins. Ainsi qu'à la recherche de nouveaux partenaires pour continuer la compétition.


Vitesses supersoniques
Articles | lundi 10 décembre 2012, 17h41

Attention, les compteurs explosent ! 545 milles, c’est la distance parcourue par Macif ces dernières 24 heures. Au nord des Kerguelen, dans des conditions parfaites pour faire tomber les records, plusieurs marins ont passé la barre des 500 milles. Et ces excès de vitesse vont durer encore jusqu’aux portes de l’Australie. Le prix à payer pour atteindre ces moyennes supersoniques : un inconfort total.



© Jean-Marie Liot / DPPI

Les Imoca atteignent aujourd’hui des moyennes journalières similaires à celles des multicoques. On a même dépassé les premiers temps établis en trimaran au milieu des années 1990 (540 milles pour Laurent Bourgnon en 1994) ! Pour rester sur des références comparables, le record en solo et en mono 60, propriété exclusive d’Alex Thomson depuis 2003, a été pulvérisé plusieurs fois ces deux dernières semaines. Entre le 30 novembre et le 1er décembre, Dick ouvrait les compteurs avec 502 milles. Aujourd’hui, ils sont trois, avec François, à avoir passé cette barre : Jean-Pierre Dick (516,9 milles) et Bernard Stamm (506,9 milles). Hallucinant !

De bruit et de fureur
Imaginez parcourir à la voile la distance qui sépare Marseille à Brest (à vol d’oiseau) en une seule journée… Le voyage, pour autant, serait particulièrement inconfortable. A l’intérieur des habitacles de carbone, il faut « s’accrocher aux étagères » pour pouvoir tenir debout. Le bruit est permanent, assourdissant ; l’humidité imprègne les vêtements et les moindres recoins. A l’extérieur, c’est la lance à incendie et chaque manœuvre est une opération à risque. « Vivre à bord dans ces conditions-là, on n’imagine même pas ce que c’est. C’est démentiel » relevait le navigateur (et complice d’Armel Le Cléac’h) Christopher Pratt, invité au Live de la mi-journée.

Une fusée jaune et bleue
Aujourd’hui, dans ce vent de nord-ouest d’une trentaine de nœuds et une mer formée mais bien rangée, le maître de l’espace/temps s’appelle François Gabart. Le bizuth du Vendée Globe navigue pour la première fois de sa vie dans l’océan indien et il n’a pas froid aux yeux. Cet après-midi, Macif est revenu à la hauteur de Banque Populaire. Entre deux vagues, au beau milieu de l’immensité liquide, les deux solitaires peuvent s’apercevoir.

Ces conditions très toniques vont continuer à propulser la tête de flotte vers la porte d’Amsterdam et jusqu’à l’orée de l’Australie. « Pour gagner une course, il faut aller vite » rappelait aujourd’hui Jean-Pierre Dick. Mais pour gagner une course, il faut aussi préserver l’intégrité de son bateau rétorquait à distance Armel Le Cléac’h : « Moi, je n’ai pas cherché à forcer, je fais ma route. Et cette route, je la connais. Nous ne sommes pas encore à la moitié du parcours ! ».

Quoi qu’il en soit, le top 5 va inexorablement creuser l’écart. Car à l’arrière, jusqu’à Alessandro Di Benedetto, le seul concurrent qui navigue encore en Atlantique Sud, la météo est beaucoup moins favorable à une progression rapide vers l’Est.


Camille El Beze

@+ Baboune

Bonsoir
aller au point de 20h c'est Armel Le Cléac'h qui reprend la tête

Match race vers la porte d’Amsterdam
Articles | lundi 10 décembre 2012, 19h51

François Gabart et Armel Le Cléac’h sont bord à bord, en direction de la porte d’Amsterdam. A moins de 9 milles l’un de l’autre, les deux navigateurs, armés de leurs bateaux jumeaux, se livrent un combat singulier à haute vitesse. Comme sur un finish en Figaro. 




© B. Stichelbaut/BPCE

A la tombée de la nuit, les speedomètres n’ont pas chuté, loin de là. A la barre de Banque Populaire, Armel a même remis du charbon puisqu’il a dépassé pendant un temps les 530 milles parcourus en 24 heures. Galvanisés par leur duel, les deux hommes sont-ils en train de lâcher les trois autres membres du quintet de tête ? Il faudra attendre le franchissement de la porte d’Amsterdam, demain aux premières lueurs du jour pour le savoir.


Ce qui est certain, c’est que l’élastique va se tendre avec leurs plus proches poursuivants Mike Golding, Jean Le Cam et Dominique Wavre. A l’arrière du front, ces derniers expérimentent des conditions bien plus instables et affichent des vitesses deux fois inférieures à celles des leaders. C’est particulièrement le cas pour Mirabaud qui a perdu beaucoup de terrain aujourd’hui (70 milles). Petit soucis technique ou simple marasme météorologique ? Il est prévu de joindre le navigateur suisse demain à la vacation pour connaître ses explications…

C.El


@ demain Baboune