[FRANCE] Cuirassé Classe BRETAGNE (1915)

La Bretagne était un cuirassé français de la classe Bretagne, en service durant les Première et Seconde Guerre mondiale. Mis en service en 1915, il est coulé lors de l'attaque britannique sur Mers el-Kébir le 3 juillet 1940.















Il fut mis en service en 1915 avec à l'origine une coque de type Courbet. Il fut modernisé en 1919-1920 puis totalement refondu aux chantiers de La Seyne-sur-Mer de 1932 à 1935.

Bibliographie:

Robert Dumas & Jean Guiglini, Les cuirassés de 23 500t, éditions  la Presse, 2005.







Les plans HD sont disponibles ici:

https://drive.google.com/file/d/0B32-8ZWvIt6UaDJzX2NlMTBSMUk/view?resourcekey=0-BTShtCxJ0d4fWHsDVQ0_mQ

Photos provenant de cartes postales:

Deux films interessants sur le cuirassé Provence en exercices:

2 vues que j'aime bien dans ces films, les bastingages arrières sur le pont.

Oui, très interessantes.

Pour ma part, c'est celle-ci, fugace, il s'agit des 3 formes qui sont au niveau des écubiers où coulissent les chaines d'ancres, elles permettent de passer la chaine en douceur de l'écubier vers le guindeau.

Pas beaucoup de photo du pont avant avec ce détail.

On les retrouve sur les plans également bien sûr.







En bas à gauche hors cadre sur cette photo:

Sur la Lorraine:

Oui j'ai vu ces photos aussi, on ne voit pas grand chose, non plus..

Aller, pour toi

Top! Je savais que tu allais y laisser ta chemise!

Y a plein d'infos importantes sur cette photo, une mine d'or, car rare!

Pas de pont en bois sur ces navires apparement?

Ah, alors attention.
C'est le Jean-Bart (mis sur cale en 1910) au bassin Pontaniou, la classe précédente à la classe Bretagne (mis sur cale en 1912) mais de même conception pour la base dans les grandes lignes. Donc le pont effectivement, il n'y avait pas de bois.

Je confirme pour le revêtement des ponts.
Pour tous les cuirassés et croiseurs avant les Dunkerque/ Strasbourg : pont recouvert de rectangles de lino (brun rouge) encadrés de bordures en laiton. Comme sur les navires japonais sauf que sur les français les plaques de lino étaient posées dans le sens de la longueur, en quinconce, alors que les japonaise l'étaient transversalement.

Jusque dans les années trente les ponts en bois (lourds et chers) étaient plutôt réservés aux navires opérant dans les zones tropicales : ils servaient d'isolation thermique des locaux en-dessous.
Sur les croiseurs des années trente ils étaient placés surtout à l'arrière... normal, les cabines des officiers étaient à la poupe !
_Bruno

bgire a écrit:

Je confirme pour le revêtement des ponts.
Pour tous les cuirassés et croiseurs avant les Dunkerque/ Strasbourg : pont recouvert de rectangles de lino (brun rouge) encadrés de bordures en laiton. Comme sur les navires japonais sauf que sur les français les plaques de lino étaient posées dans le sens de la longueur, en quinconce, alors que les japonaise l'étaient transversalement.

Sur toute la surface du pont?

https://youtu.be/ns03yqVQXKo

Le convoi exceptionnel d’un canon, de Gâvres à Plouharnel, Morbihan, Bretagne.

https://www.letelegramme.fr/morbihan/gavres/le-convoi-exceptionnel-d-un-canon-de-gavres-a-plouharnel-23-08-2022-13159344.php

https://www.letelegramme.fr/morbihan/plouharnel/un-canon-de-la-seconde-guerre-mondiale-va-etre-rapatrie-de-gavres-a-plouharnel-07-10-2020-12633295.php

Publié le 23 août 2022.



Ce mardi 23 août, un canon 340 mm Saint-Chaumond a été transporté en convoi exceptionnel de Gâvres à Plouharnel, sur le site du Bégo, où il sera visible du public.

Un convoi exceptionnel de 32 m de long pour le moins insolite a pris le départ de Gâvres, ce mardi 23 août, au matin. Dans le cadre d’une convention entre la municipalité de Plouharnel et le ministère de la Défense, un canon 340 mm Saint-Chamond, le dernier encore existant et appartenant à la Direction générale de l’armement, a rejoint le site du Bégo, à Plouharnel. Il mesure 16 m et pèse 96 tonnes. Celui-ci a été fondu en 1912 et a servi durant les Premières et Secondes Guerres mondiales.



« Une longue histoire »

« Ce canon a une longue histoire, précise Bernard Chauvin, membre de l’association Les bunkers Mémoire de guerre. Après avoir été utilisé en 14-18, il a notamment été récupéré par les Allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale, pour défendre la base sous-marine de Lorient. Il a également été positionné au Bégo.

Après dix ans de discussions et de recherches de financement, il a enfin trouvé sa place sur un socle, où il sera visible des visiteurs, sur un chemin de mémoire ».

L’installation a été rendue possible grâce au soutien, notamment financier, de la commune de Plouharnel, d’Auray Quiberon Terre Atlantique, du conseil départemental du Morbihan, de la Région Bretagne et de mécènes.

Elle se déroule en relation avec Natura 2000 (Préfecture du Morbihan) et Dunes sauvages (Syndicat mixte gestionnaire du Grand Site Gâvres-Quiberon).






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https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=52271

"En tout, six canons de 340 mm modèle 1912 ont été montés sur affût-truck à berceau Saint-Chamond pendant la Grande Guerre, les quatre premiers en 1916 et les deux derniers en 1918.

Les bouches à feu proviennent de l'armement de cuirassés en construction, les deux premières ont été prélevées sur l'armement du cuirassé "Lorraine" avant sa mise en service. Les autres ont été prélevées sur les pièces de rechange des cuirassés classe "Bretagne" puis sur l'armement des cuirassés en construction classe "Normandie".

Au cours de leur carrière chaque affût a reçu plusieurs bouches à feu successives du fait de l'usure et aussi pour tirer partie du changement du pas des rayures afin d'améliorer les performances balistiques (premières bouches à feu rayées à 4° puis à 6° pour les pièces provenant des cuirassés classe "Normandie", une pièce a même été essayée avec rayures à 5°).

Les cuirassés classe "Bretagne" (dont la "Lorraine") étaient armés de tourelles doubles de 340 mm modèle 1912 (tubes rayés à 4°) et les cuirassés en construction classe "Normandie", demeurés inachevés, devaient être armés de tourelles quadruples de 340 mm modèle 1912 (rayés à 6°).

Dans les tourelles doubles, les canons sont disposés symétriquement et l'ouverture des culasses s'effectue à gauche pour une pièce et à droite pour l'autre afin de gêner au minimum les servants lors des opérations de chargement. Dans les tourelles quadruples, les opérations sont identiques, celles-ci étant organisées intérieurement en deux demi-tourelles doubles.

De même, compte-tenu du profil des berceaux et des porte-tourillons, les organes de pointage vertical se situent tantôt à gauche, tantôt à droite sur les flasques des affûts-trucks. Le Règlement de manœuvre précise d'ailleurs "Sur un flasque de la poutre-affût est placé le système de pointage en hauteur...". Si le montage était unifié, la position exacte des secteurs dentés serait précisée.

Voilà donc pourquoi, on trouve des montages du système de pointage tant à gauche qu'à droite en fonction du type bouche à feu équipant la poutre-affût (ouverture de culasse à gauche ou à droite).

A noter aussi que les organes de pointage vertical ont subi des modifications en 1916 car les secteurs dentés connurent des brisures initiales, défauts corrigés en 1916-1917.

Voici quatre illustrations, choisies parmi la centaine de photographies des pièces de 340 mm modèle 1912 sur affût à Berceau Saint-Chamond de ma collection, montrant les flasques de quatre affûts différents:"

Impressionnante pièce, le chargement/déchargement n'a pas du être une partie de plaisir.

Je me demande si la pièce en résine sur affût ferroviaire (1/35 ?) existe toujours sur le marché ?

Merci pour l'info Pascal.

Ca doit être très rare..

A.L.V.F. 340mm Saint-Chamond Rail gun
Azimut-Ironside | N° IRS05 | 1:35

https://www.scalemates.com/fr/kits/azimut-ironside-irs05-alvf-340mm-saint-chamond-rail-gun--275875

Dommage, plus d'images..

https://www.laroyale-modelisme.net/t19079-canon-de-340-sur-rail-st-chamond-ironside-1-35

Oui c'est bien celui-là...dire que j'ai failli l'acheter à l'époque.

Dommage 

Une grande série de photos très très utiles récupérées sur serveur de la Défense. Certaines sont très belles.

Merci à Tugboat de m'avoir donné l'idée avec sa boulangerie du Bretagne. Je n'avais pas pensé à fouiller ce site bizarrement..

Ce sont des photos de détails ce qui était très rares à l'époque.

Ca permet de visualiser certains détails qu'on distingue mal sur les photos en plan large habituelles.

J'ai mis des photos d'un canot du Strasbourg qui pourrait être utiles.

Il y aussi quelques photos du Courbet, interessantes au niveau des projecteurs entr'autre.

Cliquer 2 fois pour avoir la bonne résolution.

Bretagne.



Bretagne.



Bretagne.



Bretagne.



Bretagne.



Bretagne.




Bretagne.



Bretagne.



Bretagne., sortie de radoub. Image secret défense pendant longtemps, le nom est effacé.



Canon et affut de 47mm.




Vedette du Strasbourg.

















C'est l'heure de la gamelle devant la cuisine. Le mât de charge en haut à droite sert au chargement du charbon.

A noter le lampadaire, il y a très peu d'éclairage de pont sur ce navire.

C'est souvent le cas sur les navires de guerre. Mais sur ce type de cuirassé c'est très minimaliste.



Chargement de obus de 340 mm. entre la tourelle A et B probablement.





Excellent vue de la grue du Bretagne., la flèche n'est pas ajourée.



Bretagne.




Des canons de 340mm au rebut.



Courbet.



Courbet, la seule vue de détails d'un projecteur télécommandé. Télémètre, amusant les contrepoids d'équilibrage.



Lorraine.



Lorraine, on voit le rivetage du toit de la tourelle. Le pied d'affût du canon de 47 mm. Des stries en colimaçon près de l'échelle pour pas glisser.   



Lorraine.



Provence.

"Lorraine" est un cuirassé français de classe "Bretagne", construit en 1913 et retiré de la flotte en 1953.
En 1939, la Lorraine est le navire amiral de la 2e division de ligne (Brest).



Cuirassé "Lorraine" à pleine vitesse.
Puissance 43 000 cv.
Vitesse 21,5 nœuds (40 km/h).

On voit que la photo a été inversée par le photographe au développement.

Exercice de chargement de pièces de 140 mm à bord du cuirassé Lorraine mouillant en rade de Brest.



Toulon. Cuirassé Bretagne, une compagnie de débarquement gagne la terre.



L'hôpital du Bretagne.



Culasse d'un canon de 340 mm. du Bretagne.

maqars a écrit:

Bonjour,
Pourquoi certaines vedettes sont dites à pétrole ? Car pas à vapeur OK, mais quelle était  la différence entre un moteur à pétrole ou Diesel, en 1915 ?
Sinon pour 15.00 heures ponts et cabines seront dessinés et mise en impression à 16.00 heures, avec un petit bijou rincé et insolé à la clé fin de journée ?
Nous sommes tous très jaloux !

Je reviens sur la question au sujet de la "vedette à pétrole de 11m" que se posait maquars, page 32, à laquelle Pascal a répondu ensuite :

Iceman29 a écrit:

   Pour répondre à Jean-Marie, je pense que l'appellation "pétrole" à l'époque regroupe tous les combustibles liquides issus du. ( pétrolette etc..). Aujourd'hui ca désigne plutôt le pétrole brut ou Crude Oil en anglais.

    Les cuirassé de la classe Bretagne dispose sur la plateforme de stockage des embarcations des réserves de diesel pour remplir les réservoirs des canots. Je ne les ai pas encore dessiné.

    Moteur Diesel marin:

    ".....La marine nationale équipe en 1904 un premier sous-marin , l'Aigrette, doté d'un moteur Diesel de 140 ch de la Compagnie française des moteurs à gaz et des constructions mécaniques, puis la Royal Navy construit son premier exemplaire doté d'un moteur à boule chaude Hornsby-Akroyd de six cylindres de 500 ch l'année suivante sur le HMS A13[réf. souhaitée]. La donne commence à changer en 1909, quand Prosper L'Orange, employé de Benz & Cie, invente l'injection mécanique, un système plus simple et léger que son homologue à air11.

    Après la Première Guerre mondiale, le moteur Diesel se répand à tout le secteur maritime.."

(^ dénommée sur les plans, "Vedette à pétrole de 11 m")

Donc, en fait, la réponse de Pascal n'est pas tout à fait exacte : "Pétrole", à l'époque de la réalisation de ces plans (~1912), n'est pas synonyme en France de tous les produits dérivés du brut (petroleum crude oil chez les rosbifs). Outre-manche, "Petrol" désigne spécifiquement l'essence et, outre-atlantique, on l'appelle différemment, "Gasoline", ce qui donne évidemment "gas" en plus court. D'où Petrol-Station à Chelsea mais Gas-Station à Brooklyn.

Chez nous, c'est une station-service à cause de Descartes, vu qu'on y distribue d'autres produits que l'essence pour l'automobile . Parmi ceux-ci, un produit très en vogue à l'époque : le pétrole lampant.



Dernière édition par Takata le Jeu 28 Déc 2023, 14:55, édité 1 fois

... Autrement dit, "Pétrole" dans ce cas veut dire du Kérosène, car c'est bien un moteur (Bettus ?) qui fonctionne avec du pétrole lampant qu'on a installé sur ces vedettes :



Dernière édition par Takata le Jeu 28 Déc 2023, 14:59, édité 1 fois

Malheureusement, je ne vois pas les plans (que je cherchais) spécifiquement pour la "vedette à pétrole de 11m" dans l'inventaire des archives du SHD  ; on voit, dans l'inventaire ci-dessus, que les plans de la chaloupe de 13m sont bien spécifiés mais pas pour la vedette de 11m ; il s'agit de cet inventaire :

SHD, Châtellerault, AA 661 5 I
Edition de novembre 2017

https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/2020-02/SHDAA_REP_5I_NO_661_1773_1976.pdf

Ce qui ne veut pas dire qu'ils n'existent pas ailleurs, par exemple, dans les archives des arsenaux car les dossiers versés à Châtellerault proviennent des services centraux de la Marine.

En page 979, ils parlent pourtant des vedettes 11m moteur "Bettus Loire".

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Dernière édition par Iceman29 le Mar 02 Jan 2024, 10:42, édité 1 fois