[GÉNÉRIQUE] Actualités Maritimes

Iceman29 a écrit:

Si l’on croit à l’état de préparation révélé par des photos d’amateur récentes, et aux prévisions de marées à l’île de Changxing, le 3e porte-avions chinois pourrait bien être mis à l’eau entre le 15 et le 18 Juin dans l’après-midi, après 14h00 heure locale.

Héhéhé ! Ça commence à avoir bien belle allure, tout ça !

C'est drôle comme ce porte-avions paraît petit à côté du navire à coque verte (en arrière-plan ; un porte-conteneurs ?).

Oui, il doit faire 100 mètres de plus que le porte-avion soit. 400 mt. Un nain à coté..

Probablement une série pour Evergreen, comme l'Ever Aria, 6 déjà sortis, 18 prévus:



Constructeurs
Samsung Heavy Industries
China State Shipbuilding Corporation

Opérateurs Evergreen Marine
Construit 6
En service 6
Prévu 18
En construction 12

Caractéristiques générales

Type Porte-conteneurs
Tonnage 235,579 GT
Longueur 400 m (1,312 ft 4 in)
Largeur 61,5 m (202 ft)
Tirant d'eau 17 m (55 ft 9 in)

Propulsion

WinGD X92-B, 11 cylindres
58 600 kW (78 584 cv)

Capacité 23 992 à 24 004 boites

https://youtu.be/pz5ohdWUYho


https://youtu.be/ZxJKkuj8q9o

moi-même a écrit:

[…] C'est drôle comme ce porte-avions paraît petit à côté du navire à coque verte […].

Iceman29 a écrit:

Oui, il doit faire 100 mètres de plus que le porte-avion soit. 400 mt. Un nain à coté..
[…] Caractéristiques générales
Type Porte-conteneurs […]

Je suis toujours dérangée par l'orthographe de « porte-avion » (sans 's' aux avions) comme s'il existait des porte-avions n'emportant qu'un seul et unique avion ; comme c'est parfois le cas pour un porte-hélicoptère.

Je n'ignore cependant pas que l'orthographe avec un seul avion est désormais admise, depuis les rectifications de 1990 - pas toujours très heureuses, convenons-en.

En revanche, un porte-conteneurs semble lui, destiné à toujours porter plusieurs conteneurs.
Encore que, pas si sûre que ça !

Dernière édition par DahliaBleue le Lun 13 Juin 2022, 16:11, édité 1 fois

J'ai mesuré sur GoogleMap, le PA 003 fait autour de 317 mètres:

On voit le porte container à coté, une photo sat assez récente.

https://www.google.com/maps/@31.3521693,121.7396291,424m/data=!3m1!1e3

Le destroyer navire-musée The Sullivans est sauvé !

BUFFALO, N.Y. - Moins d'un mois après avoir commencé à couler dans le lac Érié, un navire historique se prépare à rouvrir pour accueillir des visiteurs.

Les responsables du Buffalo and Erie County Naval & Military Park ont déclaré qu'ils prévoient de rouvrir le week-end du Memorial Day, permettant aux gens de marcher sur le pont du USS The Sullivans.

Le personnel du parc militaire a remarqué pour la première fois que le navire prenait l'eau le 13 avril, et le lendemain après-midi, le navire était en grande partie sous l'eau.
"Nous sommes très heureux d'annoncer aujourd'hui que les efforts pour sauver le The Sullivans sont en cours, et que le navire est redressé et flotte", a annoncé le maire de Buffalo, Byron Brown, lors d'une conférence de presse.

Au cours des trois dernières semaines, les équipes ont pompé plus de 2270 m3 d'eau hors du navire et retiré plus de 43 m3 de mélange d'huile et d'eau. Pendant les réparations, les équipes ont bouché 53 trous.

Les photos publiées sur la page Facebook du parc naval et militaire de Buffalo et du comté d'Erié montrent les progrès réalisés sur le navire, ce dernier apparaissant à la verticale sur les photos publiées mercredi.
https://www.facebook.com/BuffaloMilitaryPark/posts/653249132757298

Les équipes travaillent toujours pour contrôler le pétrole qui s'est déversé du navire. Le capitaine Lexia Littlejohn des garde-côtes américains a déclaré au Buffalo News que les garde-côtes travailleront avec le parc naval, la ville de Buffalo et l'État de New York pour gérer et atténuer la contamination.

L'USS The Sullivans est un destroyer déclassé de la classe Fletcher utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le navire a été baptisé en l'honneur des cinq frères Sullivans originaires de Waterloo, dans l'Iowa et est le seul navire de la marine à porter le nom de plus d'une personne.
 Les Sullivans ont tous été tués lorsqu'un sous-marin japonais a torpillé leur navire, l'USS Juneau, pendant la bataille de Guadalcanal le 13 novembre 1942.

Merci pour les news, Bruno.

Il faut avoir FaceBook pour lire ton lien.

https://youtu.be/l5gzmInHH5A

Iceman29 a écrit:

14 avril 2022:

Le destroyer "musée" USS The Sullivans (nommé en l'honneur des cinq frères Sullivan âgés de 20 à 27 ans qui ont perdu la vie lorsque l'USS Juneau a été coulé par un sous-marin  japonais lors de la bataille navale de Guadalcanal) est en train de couler à Buffalo Park.



https://youtu.be/4fjyk2vosUs


21 février 2022:

https://www.youtube.com/watch?v=fFyLODaR-G4

tous ces navires de la WWII sauvegardés en musée sont condamnés s'ils ne sont pas en cale sèche...

Effectivement.

TotalEnergies signe avec QatarEnergy pour développer l'un des plus grands projets de GNL.

PUBLIÉ LE 13 JUIN 2022.



Alors que l'Europe est aux prises avec la problématique de la substitution du gaz en provenance de Russie dans un contexte de guerre en Ukraine, les investissements autour du GNL redoublent. TotalEnergies et QatarEnergy viennent de signer un accord dans le cadre du projet North Field East, l’une des plus grandes réserves mondiales de GNL. Les géants gaziers britannique et norvégien Shell et Equinor ont, eux, contracté avec la Tanzanie, ouvrant la voie à l'exploitation des réserves de gaz du pays, estimées à 1 630 milliards de m3.
Dans un contexte d’approvisionnement serré du fait de la guerre en Ukraine et en raison de la faible substituabilité du gaz par d'autres sources d'énergie, l'une des rares options – et alternative à court terme – au gaz russe est de recourir GNL. Le marché ne s’y trompe pas : les prix spot du gaz naturel liquéfié (GNL) continuent d’augmenter à mesure que la disponibilité des navires se resserre, les tarifs d’affrètement dans le bassin atlantique étant estimés à 102 500 $/j le 9 juin, et ceux du Pacifique à 95 250 $/j, selon Spark Commodities.

Les prix du GNL européen sont passés d'une situation de contango à celle de « backwardation » pour les livraisons de juillet après que Freeport LNG ait annulé les chargements de juin en raison de l'incendie qui le met hors circuit pendant trois semaines. On parle de « backwardation » lorsque le prix du contrat à terme est inférieur au spot, ce qui pourrait conduire à utiliser les stocks comme source supplémentaire d'approvisionnement pour répondre à la demande. Les fondamentaux sont donc sous tension.

Investissements colossaux

Les investissements autour du GNL redoublent en conséquence. TotalEnergies, une des majors pétrolières les plus entreprenantes dans le GNL avec une part de marché mondiale d'environ 10 %, ce qui en fait le troisième acteur mondial derrière la compagnie publique du Qatar et l’anglo-néerlandais Shell, ambitionne de porter la part du gaz naturel dans le mix de ses ventes à 50 % d’ici 2030.

Déjà aux loges de l’exploitation des ressources gazières en Arctique avec le géant russe du gaz Novatek dans les gisements des péninsules russes de Yamal et de Gydan, le groupe français vient de rejoindre QatarEnergy dans le projet North Field East (NFE), l’une des plus grandes réserves mondiales de GNL – il représenterait environ 10 % du gaz naturel connu dans le monde –, que le Qatar partage avec l'Iran. Ses réserves s'étendent en effet sous la mer jusqu'au territoire iranien, où les efforts de la République islamique pour exploiter le champ de South Pars sont entravés par les sanctions internationales.

Retour du Qatar aux affaires

L’accord, qui a été signé le 12 juin, est prévu pour durer jusqu’en 2054. Le groupe énergétique français deviendrait ainsi actionnaire à hauteur de 25 % d’une coentreprise avec le géant gazier et pétrolier du Qatar, qui en détiendra 75 %. La joint-venture deviendra à son tour partie prenante du NFE avec 25 % des parts d’un des trains de liquéfaction du complexe qui en comprend quatre pour une capacité nominale combinée de 32 millions de tonnes par an (Mtpa).

« C'est un investissement de 2 Md$ pour financer 25 % d'un train qui coûte entre 7 et 8 Md$ », a précisé le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné, dans un entretien à l'AFP. Exxon Mobil, Shell et ConocoPhilips sont par ailleurs sur les rangs du complexe, et la part des géants pétroliers et gaziers étrangers devrait s'établir in fine à environ 25 %.

Le Qatar, deuxième exportateur mondial de gaz, doublé au cours de ces deux dernières années par les États-Unis, devenus une entité dominante sur le marché européen pour les exportations, ambitionne de faire passer sa capacité totale d’exportation de GNL de 77 à environ 110 Mt par an, d’ici 2027. Lancé à l’été 2019, le NFE, dont le coût total est estimé à 28 Md$, doit y contribuer à partir de 2026.

Compenser l’approvisionnement manquant

Alors que l'Europe est aux prises avec la problématique de la substitution du gaz en provenance de Russie par oléoduc, l'infrastructure de transport terrestre limitée a joué un rôle dans la dynamique mondiale en mai. Dans les hubs évalués par S&P Global - France, Espagne, Italie, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas - un total de 8,45 Mt de GNL, soit 11,661 milliards de m3 d'équivalent gaz naturel, a été importé. Cela représente une baisse de 17,9 % d'un mois sur l'autre, mais une hausse d'un tiers sur l'année, et la huitième augmentation consécutive d'une année sur l'autre.

Les exportations russes via le gazoduc Yamal via la Pologne interdites, le transit à travers l'Ukraine entravé, l'approvisionnement directe dans le cadre d’accords contractuels compliqué par le paiement en roubles, l'Europe s'est tournée vers le marché mondial du GNL pour compenser l'approvisionnement manquant.

Dans ce contexte, le GNL qatari, qui avait jusqu’à présent pour principaux clients la Corée du Sud, le Japon et la Chine, a trouvé un nouvel intéressé avec la Grande-Bretagne tandis que la plus petite monarchie du Golfe a signé avec l’Allemagne. Les dirigeants italiens et espagnols se sont aussi bousculés dans l'émirat du Golfe ces derniers mois. En mai, le Qatar a exporté plus de GNL que les États-Unis, avec 9,658 milliards de m3, soit une hausse de 5,7 % par rapport au mois précédent. Il n'a toutefois livré que 26,6 % de ce volume à l’Europe, qui s'est longtemps opposée aux accords à long terme demandés par le Qatar, mais le conflit en Ukraine a changé la donne.

Shell et Equinor au balcon de la Tanzanie

Moins spectaculaire, la Tanzanie vient de signer un accord avec les géants gaziers britannique Shell et norvégien Shell et Equinor pour la construction d'un terminal de production et d'exportation de GNL d'une valeur de 30 Md$ dans la ville portuaire de Lindi, dans le sud du pays, dont les réserves de gaz sont estimées à 1 630 milliards de m3 sur terre et offshore. Cet accord initial ouvre la voie à de nouvelles discussions qui auront pour objectif une décision finale d'investissement (FID) en 2025 et un début d'activité espéré à l'horizon 2029-2030.

« Le positionnement géographique de la Tanzanie facilite le transport du gaz naturel vers d'autres pays, notamment asiatiques, qui recherchent de nouvelles sources d'énergie », a souligné opportunément le ministre tanzanien de l'Energie, January Makamba.

Equinor exploite, avec la compagnie américaine ExxonMobil, un bloc situé à une centaine de kilomètres au large de Lindi sur lequel 566 milliards de m3 de gaz ont été découverts, selon des données de la compagnie. Shell opère, avec les compagnies partenaires Ophir Energy et Pavilion Energy, sur deux blocs offshore dans la même zone, où ont été trouvés 453 milliards de m3 de gaz.

On recense actuellement une vingtaine de projets d’extraction de gaz en cours de développement dans le monde, d’une capacité de 180 Mt dont 58 % et 13 % logés aux États-Unis et au Mexique, loin devant le Qatar (8 %) et les Émirats arabes unis (5 %).

Adeline Descamps. Journal de la Marine marchande.

Yuth a écrit:

tous ces navires de la WWII sauvegardés en musée sont condamnés s'ils ne sont pas en cale sèche...

l'USS KIDD est au sec ,classe Fletcher par exemple.

Il y en a peu au sec, liste non exhaustive..

Dommage que ça ne soit pas indiqué dans cette liste des navires exposés dans des musées.

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_museum_ships

Les cales sèches sont rares..

Mikasa, Kanagawa, île Honshū, Japon: Plutôt enterré



HMSA Diamantina (K377), Brisbane,Australie:

Photos personnelles:





U-boot U-505:



SS Nomadic:



HMS Victory:



ETC..

La Russie construit de nouveaux sous-marins Lada : La classe Potemkine ?

Mar 14 juin 2022
Par H I Sutton

Sous-marin russe de classe Lada


La Russie construit elle plus de sous-marins Lada : La classe Potemkine ?

La Russie est douée pour construire des sous-marins impressionnants et puissamment armés. Aujourd'hui, dans le contexte de la guerre en Ukraine et des efforts continus pour moderniser sa marine, les quilles de deux nouveaux sous-marins de classe Pr.677 Lada (OTAN : St. Petersburg) ont été posées.

Les nouveaux sous-marins, les quatrième et cinquième de la classe, seront baptisés Vologda et Yaroslavl.

Mais ce qu'il ne sait pas faire, c'est les construire aussi vite que la Russie le dit.

Le premier de ces nouveaux bateaux devrait être lancé en 2024. Cela semble irréaliste. Selon des rapports russes, la marine russe est censée recevoir 46 navires cette année.

La classe Lada est une amélioration générale de l'ancienne classe KILO, qui constitue toujours l'épine dorsale de la flotte de sous-marins conventionnels de la Russie. Le sous-marin de classe KILO améliorée Pr.636.3 est toujours en production. La quille de deux autres, Mozhaisk et Yakutsk, a été posée en août de l'année dernière. Le Lada est de conception entièrement nouvelle, avec une coque simple et des caractéristiques modernes telles que le sonar à réseau remorqué.

Son principal atout sera probablement le sonar. La proue du sous-marin est enveloppée d'un réseau conforme, probablement le plus grand de tous les sous-marins non nucléaires. On peut s'interroger sur l'efficacité de ses ordinateurs à analyser la masse de données qu'un tel dispositif devrait générer. Mais cela implique tout de même une impressionnante capacité anti-sous-marine. Entendre les autres avant d'être entendu.

La classe Lada a cependant connu un développement lent et douloureux. Le premier bayeau a été mis à l'eau il y a près de 18 ans et est toujours considéré comme un navire avec des difficultés (au mieux). Il ne faut pas exagérer, cela ne condamne pas la classe à être inefficace. Mais ce n'est pas l'heure de gloire de l'industrie russe de la construction de sous-marins (années/décennies).

Un trou dans l'océan

L'une des plus grandes failles du programme a été l'AIP (air independent power). Ou plutôt, son absence. La classe Lada a toujours été censée être équipée de l'AIP et on en a beaucoup parlé au début de sa vie. Il a été largement commercialisé avec la version d'exportation, la famille de modèles de la classe Amur. Mais cela ne s'est pas concrétisé.

Aujourd'hui, la Russie, un pays qui était autrefois à la pointe de la recherche sur les sous-marins AIP et qui a mis en service des bateaux AIP de série dans les années 1950, n'est plus un concurrent sérieux dans ce domaine.

C'est probablement l'un des facteurs qui contribuent à rendre la classe Lada moins performante que bon nombre des sous-marins de l'OTAN auxquels elle pourrait être confrontée, en particulier dans la Baltique. Mais cela ne signifie pas qu'elle ne représente pas une menace.

Sous-marin russe de classe Lada


Les missiles de croisière d'attaque terrestre sont une caractéristique de la classe Lada que les sous-marins non nucléaires de l'OTAN ne possèdent pas. Comme les sous-marins de classe KILO améliorée, qui participent à l'invasion de l'Ukraine, il peut lancer des Kalibr. Ces missiles existent en version anti-navires et d'attaque terrestre.

Il sera intéressant de voir si des rapports suggèrent que les deux nouveaux bateaux seront construits avec un AIP. Ou peut-être un système de lancement vertical (VLS) pour les missiles de croisière. À ce stade, je ne donnerais pas trop de poids aux spéculations des médias russes.

Elles donnent au sous-marin une arme potentiellement stratégique, en particulier dans les premiers rounds d'une guerre conventionnelle. Une capacité de "première nuit".

Perspectives

Pour en revenir aux deux derniers en construction, le vent industriel semble tourner en leur défaveur. La situation économique de la Russie s'aggrave et l'accès aux pièces clés se ferme. La guerre en Ukraine risque de jeter une longue ombre sur l'industrie de la défense russe.

Avec un si grand nombre de sous-marins en cours de construction et d'importantes conceptions de nouvelle génération en attente, nous verrons ce qu'il en est. Nous ne pouvons que spéculer sur le nombre de puces informatiques importées nécessaires pour ces nouveaux bateaux.

Mais leur construction remontera le moral des troupes et suscitera une véritable inquiétude parmi les membres de l'OTAN. Ces bateaux doivent être pris au sérieux, même si les doutes sur la capacité de la Russie à livrer des sous-marins semblent justifiés. 2024 ou 2034 ?


http://www.hisutton.com/Russian-Navy-Building-2-Lada-Class-Submarines.html

"Nous avons obtenu les images haute résolution, il est toute décoré et sa cale sèche est entièrement inondée.

Lancement imminent du nouveau porte-avions chinois Type 003" :

La frégate Latouche-Tréville est rentrée à Brest à l’issue de son ultime mission



A l’issue de son dernier déploiement après 32 ans de service, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville a regagné sa base de Brest le samedi 11 juin. Elle effectuera ce mardi 14 juin une dernière sortie en mer avec ses anciens commandants mais aussi l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine et le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant la Force d’action navale. Une manière pour la Marine nationale de rendre hommage aux frégates du type F70, qui ont constitué l’ossature de la flotte française pendant trois décennies et dont le Latouche-Tréville est le dernier exemplaire encore opérationnel.

La FASM Latouche-Tréville rentrant à Brest le samedi 11 juin. Le bâtiment sera officiellement retiré du service en juillet puis désarmé et préparé à être placé en attente avant son intégration dans la filière de démantèlement des vieilles coques militaires.

La suite ici:

Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-fregate-latouche-treville-est-rentree-a-brest-a-l-issue-de-son-ultime-mission

https://m.youtube.com/watch?v=J2yBLOUxItA


https://m.youtube.com/watch?v=YuIO4Cyni-w

Bien le bonjour

la fin d'une époque 

belle images dans la deuxième vidéo

On en fera plus jamais d'aussi élégant..

Vidéo de la nouvelle torpille Sud Coréenne de 533 mm Bumsangeo II ("Tiger Shark-2") développé par LIG Nex1.

Il est rapporté que le "Tiger Shark" a une masse de 1,7 tonne et a une portée de 50 km.

https://youtu.be/8fDwIauZbLA

Un juge américain ordonne au propriétaire d'un pétrolier de payer 44 millions de dollars pour une collision mortelle avec un destroyer

Les remorqueurs de Singapour aider le destroyer lance-missiles USS John S. McCain (DDG 56) alors qu'il se dirige vers la base navale de Changi, République de Singapour à la suite d'une collision avec le navire marchand Alnic MC en cours à l'est de la Détroit de Malacca et Singapour le 21 août 2017. Photo de l'US Navy


Par Jonathan Stempel

NEW YORK, 15 juin (Reuters) – Un juge américain a déclaré mercredi que le propriétaire d'un pétrolier doit payer aux États-Unis 44,6 millions de dollars pour son rôle dans une collision en 2017 entre le pétrolier et un destroyer de la marine américaine en Asie du Sud-Est qui a tué 10 marins et blessé des dizaines d'autres.

Le juge de district américain Paul Crotty à Manhattan a déclaré Energetic Tank Inc responsable à 20 % et les États-Unis à 80 % de la collision du 21 août 2017 entre le pétrolier Alnic MC de 39 000 tonnes métriques et l' USS John S. McCain .

Les deux navires naviguaient l'un à côté de l'autre lorsque le McCain, un destroyer lance-missiles s'approchant de Singapour pour une escale de routine, a viré à gauche.

La proue de l'Alnic a percé la bordée du McCain, provoquant l'inondation du destroyer.

Energetic Tank, qui, selon les documents judiciaires, a un bureau à Monrovia, au Libéria, a cherché à tenir les États-Unis responsables de la collision, qui a causé des dommages de 185 millions de dollars au McCain et de 442 445 $ à l'Alnic.









Les États-Unis ont concédé que le McCain portait une part de responsabilité , mais que l'Alnic jouait également un rôle.

Crotty a statué après un procès sans jury en novembre dernier.

Les 44,6 millions de dollars comprennent les intérêts.

En l'absence d'objections, un deuxième procès répartira l'argent entre les victimes et leurs familles, a déclaré le juge. Quarante et une réclamations pour mort ou blessures corporelles injustifiées ont été déposées.

Ni les avocats d'Energetic Tank ni le ministère américain de la Justice n'ont immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Paul Hofmann, un avocat de certains des demandeurs, a déclaré que la décision "bien réfléchie" prouvera "un certain niveau de récompense" pour les marins et les familles qui ont subi des blessures graves.

https://youtu.be/_s7EIuF366g


En 2019, le National Transportation Safety Board a déclaré que la cause probable de la collision était "un manque de surveillance opérationnelle efficace du destroyer par la marine américaine, ce qui a entraîné une formation insuffisante et des procédures d'exploitation de pont inadéquates". Il a recommandé plusieurs mesures de sécurité.

L'affaire est In re Energetic tank Inc en tant que propriétaire du M/V Alnic MC, pour exonération ou limitation de responsabilité, US District Court, Southern District of New York, n° 18-01359.

(Reportage de Jonathan Stempel à New York; édité par Diane Craft)

Etonnant ce jugement.. Le destroyer vient chercher le pétrolier.. Le destroyer n'a pas d'AIS en route, ne communique au VTS ( Control de la navigation du détroit de Singapour) son importante avarie de barre..

D'ailleurs le rapport du NTSB ( BEA mer US ) enfonce l' US Navy:


Rapport d'accident du NTSB sur la collision fatale de l'USS John McCain en 2017 au large de Singapour.

6 août 2019 7:08 AM

Le rapport complet: https://www.documentcloud.org/documents/6243999-MAR1901

Voici le rapport d'accident maritime du National Transportation Safety Board, Collision entre le destroyer John S McCain de la marine américaine et le pétrolier Alnic MC Singapore Strait, 5 Miles Northeast of Horsburgh Lighthouse August 21, 2017.

Extrait du rapport

Le 21 août 2017, le destroyer John S McCain de la marine américaine était en train de dépasser le pétrolier Alnic MC battant pavillon libérien alors que les deux navires transitent sur la voie en direction de l'ouest dans le passage du chenal central du dispositif de séparation du trafic du détroit de Singapour. L'équipage du destroyer a eu l'impression de perdre le contrôle du navire et, alors que l'équipage tentait de reprendre le contrôle du navire, le John S McCain a involontairement viré à bâbord dans la trajectoire de l'Alnic MC. À 5 h 24, les navires sont entrés en collision. La collision a causé la mort de 10 marins du John S McCain, 48 ont été blessés et le navire a subi des dommages de plus de 100 millions de dollars. Personne n'a été blessé sur l'Alnic MC, et le navire a subi des dommages d'environ 225 000 $. Aucune pollution n'a été signalée.

Le National Transportation Safety Board détermine que la cause probable de la collision entre le destroyer John S McCain et le pétrolier Alnic MC est un manque de surveillance opérationnelle efficace du destroyer par la marine américaine, qui s'est traduit par une formation insuffisante et des procédures d'exploitation de la passerelle inadéquates. Ont contribué à l'accident la perte de conscience de la situation de la part de l'équipe de la passerelle du John S McCain et le non-respect des procédures d'urgence en cas de perte de direction, notamment l'obligation d'informer le trafic voisin de la perte de direction perçue. Le fonctionnement du système de gouverne en mode manuel de secours, qui a permis un transfert unilatéral et non intentionnel du contrôle de la gouverne, a également contribué à l'accident.

Les problèmes de sécurité identifiés dans cet accident sont les suivants :



La décision de transférer l'emplacement de la commande de poussée à bord du John S McCain alors que le navire se trouvait dans une voie navigable encombrée.
L'absence de communications radio à très haute fréquence entre les navires.
La politique de transmission des données du système d'identification automatique pour les navires de la marine.
Les procédures de transfert des commandes de gouverne et de poussée à bord du John S McCain.
La formation des officiers de quart à la passerelle de la Marine
La conception du système intégré de passerelle et de navigation du destroyer
La fatigue des vigies de la marine
la surveillance du John S. McCain par la marine.
À la suite de cette enquête, le National Transportation Safety Board formule de nouvelles recommandations à l'intention de la marine américaine.

Bonsoir Pascal,

Je t'avoue que tes dossiers sont vraiment très intéressants et très bien documentés.

Je ne sais pas comment tu fais, mais je suis admiratif. 

Un grand bravo pour tous ces sujets variés et passionnants.

Merci.

Bonne nuit.

Bonjour Pascal,

Je partage l'avis de Bertrand, c'est excellent !

C'est certainement chronophage à faire donc un grand merci.

Et continues stp...

Laurent

Glénans a écrit:

Bonsoir Pascal,

Je t'avoue que tes dossiers sont vraiment très intéressants et très bien documentés.

Je ne sais pas comment tu fais, mais je suis admiratif. 

Un grand bravo pour tous ces sujets variés et passionnants.

Merci.

Bonne nuit.

Laurent 56 a écrit:

Bonjour Pascal,

Je partage l'avis de Bertrand, c'est excellent !

C'est certainement chronophage à faire donc un grand merci.

Et continues stp...

Laurent

 
  Je suis admiratif devant la masse d'infos que tu arrives a nous communiquer ! Tu bosses 24/24 Ou tu as un équipage à ton service ?  
En tous cas, merci et bravo  
Jean

Merci à tous.

Content de voir que ça vous plaise, le compteur de vue en témoigne également. J'essais de faire dans la diversité.

J'utilise le méchant Twitter principalement ( Qui n'est qu'un outil, mal utilisé par certains ou dévoyé, bien souvent, il suffit de s'abonner aux bons membres et d'éviter d'aller sur les propositions polémiques du "Bar des Sports" proposé par Twitter..) , et certains sites d'infos maritimes bien informés.

C'est très interessant.

Un porte-conteneurs Maersk, le Maersk Surbaya, a été remis à flot après s'être échoué dans la rivière Savannah, près de Fort Jackson, USA, mardi 14 juin 2022.



Les garde-côtes américains ont déclaré avoir été informés à 18 h 09 par l'agent maritime du Maersk Surabaya que le navire s'était échoué.



Le navire de 1 091 pieds ( 332,5 m ) a été repositionné au centre du canal de navigation avec l'aide de sept remorqueurs. Les données de suivi des navires AIS montrent que le navire s'est échoué pendant environ deux heures.

Le navire battant pavillon danois est maintenant amarré en toute sécurité, et aucune blessure ou pollution n'a été signalée.

Les vigies du centre de commandement du secteur Charleston avaient dépêché un bateau d'intervention moyen de 45 pieds de la station de Tybee Island, qui a fait respecter une zone de sécurité de 509 pieds pendant les efforts de renflouement.

La Garde côtière et les pilotes du port ont temporairement fermé la voie navigable, bien que la Garde côtière ait déclaré que l'événement n'a pas eu d'impact sur le trafic commercial.

La Coast Guard Marine Safety Unit Savannah enquête sur l'incident.

L'année dernière, le même navire a causé des dommages d'environ 1,5 million de dollars lorsqu'il a traîné son ancre dans une zone protégée et a accroché un câble de communication sous-marin au large des côtes de l'Australie occidentale. Le capitaine du navire, un ressortissant ukrainien, a été arrêté et inculpé en Australie à la suite de cet incident.

https://youtu.be/wegVl7_0Py4


Dernière édition par Iceman29 le Sam 18 Juin 2022, 08:17, édité 1 fois

Iceman29 a écrit:

. . .  avaient dépêché un équipage de 45 pieds  . . .

Damned, ils sont équipés à Charleston
Et vivent les coque . . . illes !  
Jean

La Chine a lancé le CNS Fujian, son troisième porte-avions

opex360.com a écrit:

D’après la presse officielle chinoise, le lancement du troisième porte-avions de la composante navale de l’Armée populaire de libération [APL], alors connu sous le nom de « Type 003 », aurait dû avoir lieu en 2021, comme, du reste, le premier vol du futur bombardier stratégique Xian H-20. « Il est temps que notre développement technologique porte ses fruits », avait ainsi affirmé Song Zhongping, un expert militaire cité par le Global Times, quotidien proche du Parti communiste chinois [PCC], en janvier 2021.

Seulement, cette année-là, il aura fallu se contenter de nouvelles images de synthèse du bombardier H-20… Quant au lancement de ce troisième porte-avions, il ne s’est pas produit… Cela étant, en avril dernier, la marine chinoise diffusa une vidéo promotionnelle dans laquelle elle laissa entendre que ce nouveau navire serait dévoilé « prochainement ».

Ce qui fut d’ailleurs récemment confirmé par l’imagerie satellitaire. En effet, des clichés du chantier naval de Jiangnan, situé au nord-est de Shanghaï, montrèrent que le cale sèche ayant servi à construire ce porte-avions venait d’être inondée, ce qui suggérait que ce lancement n’était qu’une question de jours. Et effectivement, il a eu lieu ce 17 juin, au cours d’une cérémonie à laquelle a assisté Xu Qiliang, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et vice-président de la Commission militaire centrale.

À cette occasion, le porte-avions a été baptisé « CNS Fujian », du nom de la province chinoise qui fait face à Taïwan. Et son indicatif visuel [Pennant Number] sera 18.

Avec ce nouveau navire, l’aéronavale chinoise va faire au saut capacitaire majeur et se rapprocher des standards de l’US Navy et de la Marine nationale, qui étaient jusqu’à présent les seules à mettre en oeuvre des porte-avions en configuration dite CATOBAR [catapultes et brin d’arrêt].


En effet, contrairement à ses deux prédécesseurs, les CNS Liaoning [ex-Varyag] et CNS Shandong, dotés chacun d’un tremplin, le CNS Fujian dispose de catapultes électromagnétiques [EMALS], comme l’a confirmé le ministère chinois de la Défense, qui était jusqu’alors très discret sur ce sujet. Reste à voir leur degré de maturité par rapport à leurs homologues américaines, dont la mise au point a été compliquée… Pour rappel, à ce jour, le seul porte-avions opérationnel à en être équipé est l’USS Gerald Ford, qui inaugure une nouvelle classe de navire.

En outre, des catapultes électromagnétiques sont gourmandes en énergie. Or, le CNS Fujian n’est pas à propulsion nucléaire, contrairement à ses homologues américains et français.


Quoi qu’il en soit, avec un déplacement de 80’000 tonnes pour une longueur de 320 mètres, le CNS Fujian est le navire le plus imposant de la marine chinoise. Étant donné sa configuration CATOBAR, il pourra mettre en oeuvre des avions de guet aérien KJ-600, dotés d’un radar à antenne active et à basse fréquence. Et, à l’avenir, il pourra accueillir le chasseur-bombardier de 5e génération J-XY/J-35, développé à partir du FC-31 « Gyrfalcon ».

On ignore le nombre de porte-avions que la Chine entend disposer à terme. Cependant, un analyste militaire cité par le Global Times a estimé que trois sont nécessaires pour « maintenir la supériorité aérienne et le contrôle de la mer dans une région stratégique » en prenant en compte les périodes de maintenance.

En attendant, le CNS Fujian doit terminer son armement et réaliser plusieurs campagnes d’essais en mer. Sa mise en service n’est pas attendue, au mieux, d’ici 2024.

http://www.opex360.com/2022/06/17/la-chine-a-lance-le-cns-fujian-son-troisieme-porte-avions/