A propos de cette vue aérienne du AO-87 Sebec: une des photos les plus importantes en tant que documentation pour ce projet, je n'avais pas l'image en haute résolution et donc on voyait pas clairement certains détails notamment l'armement , hier soir j'ai les trouvé sur Wikimédia tout simplement en très bonne qualité.
J'ai donc pu analyser l'armement, reste un flou sur les 4 canons sur la passerelle supérieure du chateau milieu, 4 Oerlikon 20 mm ? je ne distingue pas leur bouclier de protection, ou de simples mitrailleuses?
Les détails.
Je vais essayer de rajouter ce bloc sur le pont avant où est posé le treuil du mat de charge, j'avais pas vu ce détails.. On voit également le stockage le long de ce block des défenses qui servent lors du ravitaillement à la mer, on les appelle des "Baby fenders". On peut les voir placé le long de la coque sur l'autre photo.
A l'arrière des plateformes avant du pont central, près du canot, on peut voir le planchon, à rajouter également.
Une belle photo.
J'ai fait un résumé:
Dernière édition par Iceman29 le Jeu 22 Oct 2020, 22:38, édité 1 fois
Alors je vais essayé de t'apporter une réponse à ta question sur les supposés canons, tout en en admettant que ce n'est qu'une hypothèse et pas une certitude de ma part !
Alors je pencherai effectivement pour des 20 mm oerlikons. En effet ces canon se trouvent dans les hauts et donc je doute qu'ils y aient placé du plus gros calibre et donc plus lourd! Ensuite tu as la silhouette d'un marin à côté ça cadrerait point de vue taille je trouve. Ensuite tu pouvais avoir des 20 mm sans bouclier c'était possible. Et surtout tu as juste à côté des 20 mm ready service ammunition et donc ..... logiquement les 20 mm à côté !
Voilà mon très humble avis ! Très très humble par rapport à ton travail merveilleux !!!!
les boucliers etaient amovibles et bien souvent pas montés, ils ne servaient pas à grand chose les munitions des avions passaient au travers
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
Effectivement le bouclier est fixe dans le plan vertical, pas très utile, il devait même gêner la vision basse de la cible, surtout sur une passerelle supérieure assez haute pour des avions qui arrivaient au ras de l'eau.
Salut Pascal, Un fantastique coup de chapeau pour ton boulot, superbe, et ta documentation, impressionnante sur ce T2. En plus, tes posts vont constituer une super documentation pour tous les amateurs de T2 et autres bâtiments du même genre ! Donc un grand merci aussi Bonne continuation, Jean
_________________ Ce qui n'est pas partagé est perdu "God save the Migou" (Gianluca)
Je passe plus temps à chercher de la doc qu'à construire en faite et c'est une bonne chose, car c'est aussi passionnant.
Quelques amis américains sur un forum bien connu m'aident sympathiquement à rassembler les pièces du puzzle en essayant de ne pas faire trop d'erreur, notamment des gens qui ont navigué plus tard sur même genre de navire de transports.
En se moment on diserte sur le type de lance grenades sous-marines équipant ce type de navire, on se demande aussi pourquoi avoir ce type d'armement à bord, ces navires n'étaient pas équipé de sonar, d'ASDIC.. Dissuasion en cas de doute?
Deux types sont retenus mais je pencherais pour le modèle américain versus le modèle anglais aussi très répandu. Deux technologie différentes.
Charges de profondeur, Mark 6, Mark 6 Mod. 1, Mark 7, Mark 7, Mod. 1, OP 747, 1943, charge sous-marine de l'U.S.N. de la première moitié de la Seconde Guerre mondiale.
https://maritime.org/doc/depthcharge6/index.htm
Je commence également à m'intéresse au canot de sauvetage de 26 pieds également qu'il va falloir dessiner dans un premier temps.
Ceux du Pamanset à un taux sur l'avant, appelé aussi "Captain Gig".
Ce bossoir serait celui utilisé sur les T2 visiblement:
Une photo de ce type d'embarcation m'a été adressé par un membre américain suite à cette discussion, elle a un tau typique en toile, ça va beaucoup m'aider pour le dessin.
On y voit un modèle à barre franche, pas de volant ni de barre à roue, la cloche sert à donner les ordres moteurs au matelot en charge, du rustique. Mais je dois dire que les embarcations de sauvetage sont restées très rustiques jusqu'au années 1990 en général.
On dire peut aussi que le système de mise à l'eau par bossoirs à tuer plus de monde lors des essais que ces embarcations n'en ont sauvé, c'est malheureux à dire.
De fil en aiguille, j'ai trouvé d'autres photos sur http://www.navsource.org bien que son moteur de recherche ne fonctionne plus, mais il y a d'autres moyens.
Bonsoir Pascal, Il me semble bien que ces canots sont ceux commercialisés par l'Arsenal au 1/350 et les bossoirs un modèle identique à ceux des Liberty Ship. Peux tu nous en dire plus sur ces accidents dus aux bossoirs ? Encore bravo pour ta documentation, je suis aussi ton post sur "model warship",
Un forum très réactif et toujours bien documenté, celui là l'est aussi, quoique plus brouillon,
http://www.steelnavy.net/
https://members.boardhost.com/Warship/
La revue "Marine" a publié dans les années 80 une série d'article sur l'histoire du pétrolier, passant bien sur par les T2. Il n'y a rien de plus que ce que tu as déjà publié sur le sujet mais cela reste intéressant. (mp) Bonne continuation, Jean
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Je reste scotché par la somme de recherches faites pour ce modèle; et te rejoins tout à fait sur le fait que la recherche est aussi passionnante (parfois plus même je trouve) que le montage proprement dit.
Cela dit, j'attends avec impatience de voir comment tu vas peindre les œuvres vives de ton scratch.
Ce post est superbe et je le surveille comme des marrons sur le feu.
La technologie utilisée, la documentation, les infos d'un vrai marin, etc..
Je suis pas mal de post sur les forums, mais celui là, il me rappel le post de Jean sur l'avancé du port de Mare Island. Pour moi c'est du même niveau de recherches et d'innovations.
Vite la suite, je suis impatient d voir les prochaines avancées.
Te connaissant et à la vue de ce que tu nous as montré jusqu'à présent, je suppose que tu as tous les plans possibles pour ces K Guns Mk 6 ?? Sinon j'ai un plan polonais pas mal du tout pour ça si ça peux t'aider ... au cas z'où ??!!
Super travail, méthodologie générale très intéressante !!!
Merci Cédric et Alain, ce genre de commentaires motives, car il ne faut rien lâcher sur ce genre de projet et éviter les pauses trop longues pour ne pas casser la dynamique de la motivation.
Hier j'ai passé donc pas de temps sur le "documentaire", mais Jean vient de m'apporter tout cuit en quelques images ce que je cherchais, principalement le triptyque de cette baleinière.
D'après l'ami américain, américains qui sont toujours friands de ce genre de bateau à l'heure actuelle pour la petit plaisance, le tau en toile des années 40 a été remplacé par un modèle en dur probablement après la seconde guerre mondiale, d'abord fabriqué dans une matière qu'on appelle Herculite qui une marque qui existe toujours ( https://www.herculite.com ), puis avec avec l'avénement du plastique, il a été remplacé par de la fibre de verre dans les années 50 / 60.
De nombreuses baleinière de ce type naviguent toujours pour le plus grand plaisirs de plaisanciers, certaines reproduites avec une coques en plastique. C'est dire l'engouant lié à ce petit navire historique.
1/350
La manuel du Mark 10 plus récent, avec une barre à volant et une regroupement de commande, embrayage et gaz.
Le PDF: http://manuals.chudov.com/Navy-MK10-Whale-Boat--Manual.pdf
Un film interessant en couleur:
"Exercice/Formation sur l'utilisation d'une baleinière à moteur et d'un équipage de sauvetage, pour secourir un pilote de la marine américaine abattu :"
Te connaissant et à la vue de ce que tu nous as montré jusqu'à présent, je suppose que tu as tous les plans possibles pour ces K Guns Mk 6 ?? Sinon j'ai un plan polonais pas mal du tout pour ça si ça peux t'aider ... au cas z'où ??!!
Super travail, méthodologie générale très intéressante !!!
Pas chômé hier soir, j'ai ré-imprimer 3 fois, les supports de barcasses et le planchon de coupée, n'étant pas satisfait du résultat, par ma faute. Le fait que l'imprimante met deux fois moins de temps à imprimer favorise à recommencer l'ouvrage. Je teste aussi l'imprimante pour connaitre ses extremes limites, on arrive au constat que c'est la résine qui arrive en bout de course quant à sa résistance mécanique pour des petits détails, l'imprimante quant a elle est vraiment efficace à ce niveau.
Pour le planchon, j'ai dû augmenter le diamètre des poteaux car c'était bien imprimé avec les anneaux pour passer le bout, mais vraiment trop fragile lors de la manipulation pour passer le fil dans l'anneau, pire qu'un fil dans un chat d'aiguille! Je représente la planchon gréé, au poste de mer, il l'est rarement, les poteaux et les filières sont démontées. Mais c'est plus joli comme ça et il est plus visible dans son coin. J'ai encore le park à flexibles pour les hydrocarbure à concevoir. Des retouches de peinture à faire sur les canots, le boot top noir.
Les barres de saisissage des canots sont à concevoir également, j'ai prévu des anneaux sur les supports pour les saisines.
Ces ponts de pétrolier sont très encombré, un vrai puzzle, les navires APA sont pires, tu vas t'amusé Alain (NOVA) !
Quand on voit celui de Tom ici au 1/350, c'est de la dentelle..
Très belle réalisation en scratch total de manière traditionnelle et beaucoup plus détaillé que mon projet:
....Peux tu nous en dire plus sur ces accidents dus aux bossoirs ?.....
Jean
La mise à l'eau des embarcations de sauvetage a toujours posé problèmes, du moins pour les embarcations traditionnelles à bossoir comme on les connait depuis des lustres, le principe du bossoir n'a pas beaucoup évolué.
Les "baleinières" sont de plus en plus lourdes surtout sur les navires transportants des hydrocarbures, elles sont dorénavant couvertes complètement même sur les cargos et étanches, insubmersibles, la réglementation l'a imposé dans les années 1980-90 pour les navires neuf , ce n'est pas vieux.
Pour les transports d'hydrocarbure que je connais bien, ces embarcations sont équipées de deux systèmes supplémentaires, un arrosage en pluie du roof fonctionnant à l'eau de mer mise sous pression par une pompe attelé au moteur de propulsion, et d'un sytème de mise en pression de l'intérieur de canot pour éviter la pénétration de fumée et permettre à l'équipage de respirer un air frais et bien sûr au moteur diesel d'être alimenté en air, il y a donc deux lourdes bouteilles d'air comprimées à 300 bars dans le fond du canot. Ces deux systèmes conjugués permettent de traverser une nappe d'hydrocarbure en feu et de s'en éloigner dans de bonnes conditions de sécurité.
A partir des années 1980 de nouveaux types d'embarcation de sauvetage sont apparues sur les navires, appelé "chute libre" ou "free fall" en anglais. C'est un vrai progrès, même si ce n'est pas la panacée.
Un navire peu sombré en quelques secondes, l'équipage doit pouvoir évacué très rapidement, ce qui n'est pas possible avec une embarcations à bossoir.
Pour donner une idée de la vitesse à laquelle un navire peut sombrer, une vidéo d'un navire que l'on a fait sombrer intensionnelement cette année au Brésil:
Le Free Fall dans ce cas peut être utilisé jusqu'à la dernière seconde comme on peut le voir, il est d'ailleurs libéré par la force hydrostatique lorsque le navire sombre, on le voit flotter à droite de la cheminé une fois que ce minéralier/ pétrolier, navire très vulnérable, a tiré sa révérence rapidement grâce probablement à sa cargaison très lourde de minerai (de fer?).
Plus sur ce navire qui a sombré en début d'année 2020: https://www.brasilmergulho.com/stellar-banner/
https://youtu.be/cDXCp-VFJrI
Beaucoup de navire de ce type ont disparu corps et bien lors de la rencontre avec probablement des vagues scélérates ou de "liquéfaction".
Un article résumant bien cette problématique:
"Plus de cinquante navires, transportant du minerai de fer ou de bauxite, ont soudainement disparu en mer ces dix dernières années. Ces vraquiers auraient été victimes de liquéfaction, un étrange phénomène qui menace les transporteurs maritimes.
Le temps est apparemment calme dans l'Atlantique Sud en ce 31 mars 2017. Le Stellar Daisy chemine tranquillement en direction de la Chine, où il doit décharger ses 260.000 tonnes de minerai de fer en provenance du Brésil. À 2h20 GMT, soit 11 h 20 heure locale, l'énorme cargo se met soudain à tanguer dangereusement.
José Cabrahan entend un bruit sourd ; il attrape en vitesse un gilet de sauvetage avant qu'une vague ne submerge le pont. Lorsqu'il refait surface, le bateau de 320 mètres a complètement disparu. Avec son collègue qui a pu, lui aussi, s'emparer d'un gilet de survie, il rejoint un canot de sauvetage. Il est 11 h 53. Les deux rescapés errent en pleine mer durant 24 heures avant d'être récupérés par un navire de commerce passant à proximité. Sur les 24 membres d'équipage, les deux hommes seront les seuls survivants..."
La suite ici, fort intéressante : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/magazine-science-mystere-bateaux-liquefient-74555/
Les Free-Fall ne sont installés que sur les navires de transports de marchandises ou des plateformes de forage ou d'exploitation, il n'est pas adapté au transports de masse de passagers du fait de sa configuration.
Les plateformes sont très hautes sur l'eau, des tests ont été effectués à des hauteurs considérables, comme ici 60 mètres, un peu plus que l'arc de triomphe de Paris:
Comme si vous y étiez:
https://www.youtube.com/watch?v=RDER8cL8EXs
Un largage extreme à 60 mètres, un record:
https://www.youtube.com/watch?v=yOokHa8GUPg
L'entretien sans trouve réduit avec le Free-Fall, car il n'y a plus qu'une embarcation de sauvetage installée à l'arrière du navire. L'endroit est quasi idéal, car par expérience c'est souvent l'endroit qui disparait en dernier sous l'eau en cas de naufrage plus ou moins rapide.
Les embarcations à bossoir classiques installées sur les cotés du chateau ont de gros inconvénients, c'est leur position, en cas de gite prononcées du navires, il va être difficile de mettre à l'eau une des deux embarcations, celle en générale opposé à la gite, c'est possible mais ca se révèle périlleux, pour peu qu'il est de la gite et un incendie du mauvais coté en même temps ce qui peut être parfois le cas, les deux embarcations peuvent être rendu inopérantes dans le pires des cas. Les radeaux gonflables sont alors là pour suppléer à ce genre de situation, mais ne permette pas de s'éloigner du navire si l'incendie menace les alentours. Chaque embarcations est prévu pour embarquer l'intégralité de l'équipage en cas d'impossibilité de mettre à l'eau sa jumelle.
Une des deux embarcations est toujours dédié au sauvetage en mer d'autres navire et marins, bien que ce genre de situation est délicate à gérer car dangereuse pour l'équipe qui va aller récupérer et les marins de l'autre navire en détresse. D'autre part, si la mise à l'eau est possible mais délicate en pleine mer avec de la houle et un vent fort, la récupération de l'embarcation pour la remettre à bord sera très difficile sinon impossible suivant la météo.
Le principe de la chute libre est bien différent. La mise en oeuvre est très rapide et ne demande qu'une seule personne, ce qui n'est pas le cas ou difficilement pour une embarcation classique, bien plus compliquée à mettre à l'eau. Ici c'est simple, on monte à bord, tout le monde se sangle avec un harnais 4 points dans un siège baquet comme dans un avion de voltige, un des sièges est équipé en hauteur avec la barre, les commandes moteurs, et la commande hydraulique du vérin qui permet le largage de l'embarcation tenue sur ces rails par un seul point de fixation. Une des sièges arrières est placé à coté du vérins, si la commande hydraulique ne fonctionne, le marin dans ce siège à la possibilité d'actionner le vérin avec une vis et un volant qui pousser le piston du vérin sans l'aide de l'huile (si fuite).
Si le navire est équipé d'un Free Fall, il est également équipé d'un vrai rescue boat servant à porter secours à un homme à la mer où à un autre navire, il est équipé d'un bossoir à descente et remontée rapide, ça peut être un pneumatique en général de 6 mètres ou un navire à coque rigide. Je peux confirmer très efficace, ayant participé à plusieurs sauvetage lors de ma carrière.
Photo perso:
Dans le Free Fall, les marins sont bien sûr positionnés assis dans le sens opposé à la marche du canot pour bien subir les G du choc avec la surface de l'eau, sauf le marin à la barre souvent le second capitaine, qu'il lui a le privilège d'être au première loge et de voir arriver le mur d'eau sur son pare-brise. Le moteur est démarré avant le largage, c'est rendu possible dorénavant, même sur les embarcations à bossoirs grâce à un "keel cooling", c'est un tuyaux en alliage de laiton qui serpente sus la coque et qui permet la réfrigération du liquide de refroidissement, un radiateur en quelques sorte.
Un free-fall, comment ça marche:
https://youtu.be/W5QvxugfQm0
Hooups!
https://www.youtube.com/watch?v=3_keBUBKmCU
Il n'y a donc plus de moteur mono-cylindre refroidi à l'air et au démarrage hasardeux à la manivelle, manivelle avec laquelle on avait une chance sur deux de se casser un poignet ou un bras lors d'un retour de la dite manivelle..
Il fallait également joué avec le décompresseur du cylindre au moment du démarrage, démarrer seul un tel moteur relevait de l'exploit, il n'y avait pas de démarrage électrique bien sûr, mais il y avait une voile de fortune..Et des avirons. Les moteurs utilisé à l'époque était de bons moteurs mais difficile à démarrer surtout en cas d'urgence.
Les embarcations d'aujourd'hui sont équipées de moteur diesel à démarrage électrique, en général des Volvo 2002 ou 2003 ( Deux ou trois cylindres) Yanmar etc, refroidi avec du liquide de refroidissement. Extrêmement fiable, deux jeux de batterie séparés permettent le démarrage aisé et instantané.
Voilà pour la sommaire description, on pourrait écrire un bouquin sur le sujet..
Pour enfin répondre à Jean sur les accidents:
"Les essais de canots de sauvetage avec hommes à bord ont littéralement tué plus de marins qu'ils n'en ont sauvé !"
Ils sont malheureusement nombreux, notamment avec les embarcations sous bossoirs. Les causes sont le manque de formations des équipages, l'entretien défectueux, en cause l'équipage et la compagnie ou difficile à cause de l'exploitation du navire.
Beaucoup de commandant refusent de faire dorénavant des tests avec du personnel à bord lors de mise à l'eau ou de remonter du canot. ce qui implique des test avec un navire extérieur, donc un cout. Il peut aussi y avoir une non conformité du navire vis à vis de la réglementation.
Un accident typique, probablement le largage rapide arrière mal verrouillé:
https://www.youtube.com/watch?v=nUqQM1Cgs40
Un article sur un accident survenu en 2016 à Marseille,
Un autre accident sur un porte-container français nous avait tous très touché dans la profession faisant deux morts dont un jeune élève et un blessé grave en 2009, s'en est suivi un control des embarcations sur tous les navires français dont le notre fabriqué dans le même chantier à Okpo:
Un défaut technique à l'origine de l'accident mortel du CMA CGM Christophe Colomb:
Publié le 31/07/2011 par Caroline Britz.
Le Bureau enquête accident (BEA Mer) a rendu son rapport sur l'accident ayant eu lieu lors d'un exercice de mise à l'eau de l'embarcation de sauvetage du porte-conteneurs français CMA CGM Christophe Colomb, le 15 avril 2011 dans le port chinois de Yantian. Celui-ci avait coûté la vie à deux marins français, le lieutenant sécurité et l'élève officier, et grièvement blessé un matelot philippin.
L'exercice de mise à l'eau des embarcations de sauvetage est obligatoire à bord de tous les navires de commerce et doit être effectué tous les trois mois. Le CMA CGM Christophe Colomb, navire d'une capacité de 13.800 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur) sorti des chantiers sud-coréens Daewoo en novembre 2009, est équipé de deux embarcations fermées sous bossoirs. Celles-ci mesurent 5.95 mètres de long pour un poids de 2.18 tonnes et une capacité de 40 personnes. Elles ont été construites, selon les normes internationales, par le constructeur coréen Hyundai Lifeboats Co. Les bossoirs à gravité ont été fabriqués par la société coréenne Oriental Precision Engineering.
Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/un-defaut-technique-lorigine-de-laccident-mortel-du-cma-cgm-christophe-colomb
Bonjour Pascal, Ce sujet est à chaque fois plus passionnant, à la fois pour la construction du ravitailleur et pour la somme d'infos et d'anecdotes qui viennent à côté. Pour un hydrophobe patenté et revendiqué comme moi c'est Noël à chaque fois.
Le phénomène de liquéfaction me rappelle l'équivalent terrestre qui se produisit lors de la catastrophe d'Aberfan, au Pays de Galles, le 21 octobre 1966. Un terril miné par les pluies et des sources souterraines s'est soudain "liquéfié" pour dévaler sur une partie du village d'Aberfan en-dessous, engloutissant l'école et tuant 116 enfants et 28 adultes. Toute une génération balayée en quelques secondes.
https://en.wikipedia.org/wiki/Aberfan_disaster https://www.youtube.com/watch?v=MVtYZdzjmMQ Le désastre est assez fidèlement représenté dans l'épisode 3, saison 3 de "The Crown".
Andy Weir, dans son roman "The Martian" (qui a donné le film "Seul sur Mars") décrit un phénomène de liquéfaction qui cause la perte de la fusée sensée envoyer du ravitaillement de secours à Mark Watney.
A chaque fois un mélange granuleux-poussiéreux humidifié et mis brusquement sous pression. _Bruno
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
Peinture boot toping aujourd'hui, fabrication du support du LVCP, et des barres de saisines des deux canots, pose des decals des canots, un par un.
Sous les canots, on entraperçoit un radeau pour faire les retouches de peinture le long de la coque, fabrication maison avec des fûts de 200 litres. On en a fabriqué quelques uns comme ça aussi.
Te connaissant et à la vue de ce que tu nous as montré jusqu'à présent, je suppose que tu as tous les plans possibles pour ces K Guns Mk 6 ?? Sinon j'ai un plan polonais pas mal du tout pour ça si ça peux t'aider ... au cas z'où ??!!
Super travail, méthodologie générale très intéressante !!!
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