Je ne pense pas que cela ait de rapport.
Johne Wayne exalte les grandes valeurs américaines auxquelles il croit. Liberté, sens du sacrifice etc. A partir de ce moment là, la vérité s'efface devant la nécessité de parfaire l'image des héros. Il occulte les côtés sordides des personnages, en fait une affaire purement américaine, en oubliant qu'il y a au fort, huit nationalités dont 11 Mexicains. Il fait silence sur fait que les propriétaires terriens militent pour le maintien de l'esclavage, que leur accordait la Constitution mexicaine de 1824 (d'ou cette date sur le drapeau) et aboli depuis. Bowie n'a jamais affranchi son esclave, mais cela fait bien, un homme qui à peine affranchi, choisit de mourir pour la Liberté. Sans compter les faits d'armes rajoutés, comme l'expédition nocturne pour détruire le gros canon.
C'est la profession de Foi patriotique de John Wayne, comme la Passion du Christ est celle religieuse de Mel Gibson.
A la différence près qu'Alamo se comprend à première "lecture" alors que le film de Gibson oblige à connaîte le Lévitique et le Deutéronome, l'Evangile de Jean, l'Histoire de la Palestine antique, la Justice romaine, l'archéologie biblique et surtout à avoir lu les entretiens du poëte romantique Clemens Brentano avec la visionnaire mystique Anna-Katharina Emmerich, publié sous le nom La Douloureuse Passion de N.S. Jésus-Christ, qui explique la violence du film et ses exagérations.
Mais, c'est bien connu, quand on aime, on ne compte pas.