Bonsoir
de nouvelles légendes
De nouvelles légendes pour le Vendée Globe
Articles | mardi 12 mars 2013, 12h41
En vingt-quatre ans et sept éditions, le Vendée Globe s’est forgé une histoire qui fait de lui une course unique. Et ce septième opus n’a pas dérogé à la règle tant il fut riche en rebondissements.
START 101112 066 © Jean-Marie Liot / DPPI
A la question « quel est pour vous le fait marquant de cette septième édition ? », le duel que se sont livrés François Gabart et Armel Le Cléac’h rafle la mise. En montant sur le trône de leader respectivement 15 et 16 fois, les skippers MACIF et Banque Populaire se sont disputés la victoire tout au long de la course. Et si c’est finalement le Charentais qui l’a emporté, les deux hommes resteront à niveau égal dans les mémoires.
Mais François Gabart aura tout de même laissé son empreinte en multipliant les performances : nouveau temps de référence en atteignant le Cap Leeuwin en 34 jours, 10 heures et 23 minutes, record de milles parcourus en 24h (534,48), plus jeune vainqueur de l’épreuve, et, bien sûr, recordman du tour du monde en monocoque en solitaire sans assistance et sans escale en étant - en plus - le premier à passer sous la barre des 80 jours.
Au-delà des performances sportives, ce Vendée Globe 2012-2013 aura également été marqué par des aventures en tous genres, de Dominique Wavre et Mike Golding, les deux vétérans aux quatre Vendée Globe (dont trois terminés) à Alessandro Di Benedetto et Tanguy de Lamotte, distillateurs de bonne humeur. On retiendra tout autant le périple de Jean-Pierre Dick, quatrième sur Virbac Paprec 3 après pourtant 2 650 milles dépourvus de quille.
Des malheurs aux fins heureuses
Le Vendée Globe ne serait par ailleurs pas surnommé « Everest des mers » sans son lot d’aventures malheureuses. Avec sept abandons en dix jours au début de l’épreuve, celui-ci aura été l’un des plus impitoyables en début de course. Douze marins sont toutefois parvenus à rallier les Sables d’Olonne (onze au classement, Stamm hors course), portant à 55 le pourcentage de classés à l’arrivée. Soit le troisième meilleur chiffre depuis la naissance de l’épreuve (62,5% en 2001, 65% en 2005).
Le chavirage de Javier Sansó et l’abandon de Bernard Stamm auront sans aucun doute eux aussi marqué les esprits. Par chance, le sauvetage du premier et la persévérance du second apporteront une fin heureuse à ces mésaventures hispano-suisses. Comme le skipper helvète, Bertrand de Broc et Alex Thomson pourront également se féliciter d’avoir enfin bouclé le défi de plusieurs années après deux essais infructueux chacun. A croire que la troisième fois est bel et bien la bonne. Un message d’espoir pour Jérémie Beyou et Kito de Pavant ?
@+ Baboune
de nouvelles légendes
De nouvelles légendes pour le Vendée Globe
Articles | mardi 12 mars 2013, 12h41
En vingt-quatre ans et sept éditions, le Vendée Globe s’est forgé une histoire qui fait de lui une course unique. Et ce septième opus n’a pas dérogé à la règle tant il fut riche en rebondissements.
START 101112 066 © Jean-Marie Liot / DPPI
A la question « quel est pour vous le fait marquant de cette septième édition ? », le duel que se sont livrés François Gabart et Armel Le Cléac’h rafle la mise. En montant sur le trône de leader respectivement 15 et 16 fois, les skippers MACIF et Banque Populaire se sont disputés la victoire tout au long de la course. Et si c’est finalement le Charentais qui l’a emporté, les deux hommes resteront à niveau égal dans les mémoires.
Mais François Gabart aura tout de même laissé son empreinte en multipliant les performances : nouveau temps de référence en atteignant le Cap Leeuwin en 34 jours, 10 heures et 23 minutes, record de milles parcourus en 24h (534,48), plus jeune vainqueur de l’épreuve, et, bien sûr, recordman du tour du monde en monocoque en solitaire sans assistance et sans escale en étant - en plus - le premier à passer sous la barre des 80 jours.
Au-delà des performances sportives, ce Vendée Globe 2012-2013 aura également été marqué par des aventures en tous genres, de Dominique Wavre et Mike Golding, les deux vétérans aux quatre Vendée Globe (dont trois terminés) à Alessandro Di Benedetto et Tanguy de Lamotte, distillateurs de bonne humeur. On retiendra tout autant le périple de Jean-Pierre Dick, quatrième sur Virbac Paprec 3 après pourtant 2 650 milles dépourvus de quille.
Des malheurs aux fins heureuses
Le Vendée Globe ne serait par ailleurs pas surnommé « Everest des mers » sans son lot d’aventures malheureuses. Avec sept abandons en dix jours au début de l’épreuve, celui-ci aura été l’un des plus impitoyables en début de course. Douze marins sont toutefois parvenus à rallier les Sables d’Olonne (onze au classement, Stamm hors course), portant à 55 le pourcentage de classés à l’arrivée. Soit le troisième meilleur chiffre depuis la naissance de l’épreuve (62,5% en 2001, 65% en 2005).
Le chavirage de Javier Sansó et l’abandon de Bernard Stamm auront sans aucun doute eux aussi marqué les esprits. Par chance, le sauvetage du premier et la persévérance du second apporteront une fin heureuse à ces mésaventures hispano-suisses. Comme le skipper helvète, Bertrand de Broc et Alex Thomson pourront également se féliciter d’avoir enfin bouclé le défi de plusieurs années après deux essais infructueux chacun. A croire que la troisième fois est bel et bien la bonne. Un message d’espoir pour Jérémie Beyou et Kito de Pavant ?
@+ Baboune