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Comme vous pouvez le remarquer ci dessus avec le pavillon bleu et jaune au dessus de celui de la SNSM, la Bretagne est présente dans le sud par ces produits ici un célèbre pâté connu de tous les matafs (Hénaff le pâté du mataf).
Sur les 4 photos qui précèdent, ce ne sont pas des pointus mais j'en profite pour vous montrer le port de La Seyne sur mer qui est plutôt réservé aux bateaux de tourisme. Nous pouvons voir un hôtel faisant partie d'une célèbre chaîne d'hôtels et le pont basculant des anciens Chantiers Navals de La Seyne sur mer (cnim) Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée
Les renseignements ci dessous proviennent de Wikipédia.
Pont levant de La Seyne-sur-MerLe pont levant de La Seyne-sur-Mer est un pont levant situé à La Seyne-sur-Mer, dans le Var, en France. Il fait partie des anciens chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Ce pont levant fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 3 novembre 1987.
Histoire:Le pont fut commandé à la société Daydé en 1913. Il entra en service en 1920 et permit d'assurer l’accès du chemin de fer sur le site des anciens chantiers navals sans traverser le centre-ville. Depuis 1986, le pont levant, emblème de la ville, reste dressé vers le ciel. Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, sa restauration et sa mise en lumière ont débuté en 2007 et se sont achevées le 26 juin 2009.
Il est depuis cette restauration doté d'un ascenseur qui permet d'atteindre le belvédère à 40 m de hauteur. Au 1er étage se déroule une exposition des moteurs autrefois utilisés pour permettre au pont de basculer, et qui permettaient de laisser passer les trains de marchandises chargés pour ravitailler les chantiers navals. Il est doté d'un éclairage par leds.
Histoire de la ville de La Seyne sur mer:Le nom de La Seyne provient d'un roseau qui poussait dans cette zone marécageuse, au fond de la baie qui baigne également Toulon. Cette plante était appelée la sagne, d'où le nom de La Seyne. Comme cela est précisé dans le chapitre des maires de la commune, le hameau de la Seyne appartenait autrefois à Six-Fours, commune mère.
Les chantiers navals:Ces derniers existent depuis plus de deux siècles (l’activité du premier chantier naval seynois est attestée en 1711), à l'origine il s'agissait d'un chantier construisant des bateaux en bois. Ils ont ensuite connus une forte expansion au cours de la première moitié du xixe siècle, c'est durant cette période que s’est développée l’utilisation de la métallurgie dans la construction des bateaux. Ainsi, dès le début du xixe siècle une activité industrielle potentiellement polluante (utilisation d’hydrocarbures et de métaux) est présente dans le quartier du site étudié. En 1848, les chantiers ont été agrandis sur plusieurs milliers de m², emploient 1 300 personnes et assemblent de nombreux navires.
À partir de 1855, c’est la société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) qui reprend la gestion du site industriel. Cette société connaît alors un fort essor dans la construction des navires, aussi bien civils que militaires. Un rapport des archives de la Marine de 1884 désigne les chantiers seynois de la FCM comme les plus importants de France, par leur surface (14,6 ha) et la longueur de leurs quais (près d'1 km). Ils disposent en effet de 10 cales de construction dont la taille permet aux FCM de construire les plus grands bateaux de l'époque. Ces plus grands bateaux sont les paquebots et les cargos transocéaniques qui assurent les liaisons entre l'Europe et le reste du monde. À cette époque, le rapport nous signale 2308 ouvriers employés sur les chantiers navals. D’autres grands travaux débutent peu avant la première guerre mondiale avec l’installation de deux énormes caissons pour obtenir en 1927 le plus grand bassin du monde. Les FCM conserve ainsi la gestion du site jusqu’en 1966 lors de leur liquidation.
Les chantiers prennent alors le nom de Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM). Comme les autres chantiers français, les CNIM tentèrent de recentrer leurs activités en exploitant des niches technologiques moins exposées à la concurrence internationale, notamment la construction de méthaniers, frigorifiques, de barges flottantes et d'équipements pour les plates-formes offshore. Lors de la Seconde Guerre mondiale, un bombardement entraîne le 29 avril 1944 une destruction partielle des chantiers et du site étudié. Le 17 août 1944, des mines engendrent ensuite une destruction plus importante des chantiers. Cependant, ils sont reconstruits et agrandis dès 1949 pour atteindre 25 hectares et un front de mer de 1 400 mètres. En 1973, à la veille du choc pétrolier, les chantiers de La Seyne-sur-Mer employaient plus de 5 000 personnes. Après le naufrage de la Normed, résultat de la fusion de France-Dunkerque, des Chantiers navals de La Ciotat et des CNIM, le nom "CNIM" en tant qu'établissement de La Seyne-sur-Mer réussit à subsister en dehors de la construction navale. De nombreux escalators (ou escaliers mécaniques), en service à Paris, ont été construits par les CNIM.
Crise et reconversion:On peut estimer que le site étudié a connu à partir de ce moment une baisse conséquente de son activité jusqu’en 1985 avec la construction du dernier bateau et en 1989 avec la fermeture définitive des chantiers navals seynois. La Seyne-sur-Mer, pour faire face à la crise de ses activités industrielles, devait opérer une réelle reconversion et diversifier ses activités dans d'autres secteurs. Ainsi, un vaste programme d'aménagement de la ville est en marche, notamment avec l'inauguration du parc Fernand-Braudel en 1999 par l'ancien maire Maurice Paul et avec l'inauguration du parc de la Navale en 2006 par l'ancien maire Arthur Paecht. La ville se tourne alors résolument vers le tourisme balnéaire, déjà amorcé au xixe siècle avec l'aménagement des Sablettes et de Tamaris par Michel Pacha, et le tourisme culturel grâce à la richesse de son patrimoine historique et à la beauté du cadre naturel provençal.