Un bon gros paysan a acheté un tout nouveau coq, trouvant le sien trop vieux pour "satisfaire" toutes ses poules. Alors quand le jeune coq arrive dans la basse-cour, le vieux coq vient le trouver et lui dit :
- Salut jeunot, voilà tu sais que j'approche de la fin, alors si tu veux, tu pourrais me laisser quelques poules,...
Le jeune coq stupéfié, lui répond : - Ah non ! Tu as fait ton temps pépé, maintenant c'est mon tour, je prends toutes les poules....
Mais le vieux coq, malin, lui demande : - Alors je te propose une course : le premier arrivé à la clôture, là-bas aura toutes les poules mais tu me laisses quand même 1 mètre d'avance, ok ?
Le jeune coq, costaud, en pleine forme, comparé au vieux coq, qui a du mal à se tenir sur ses pattes, répond : - OK, papy, pas de problème. Le jeune coq est persuadé de ne faire qu'une bouchée du vieux !
La course commence.... Le paysan voit son jeune coq courrir après le vieux coq, s'empresse de saisir son fusil, et mitraille le jeune coq en gueulant :
- Boudiou, ça fait le 5ème coq que j'achète, c'est le 5ème coq pédé !
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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo