Escorteur d'escadre La Galissonnière [plan MRB 1/100°] de pat

très joli travail tu maîtrise bien l'échelle
Bravo
Nicolas

pat a écrit:

[…] j'ai recommencé encore et encore la chaloupe du bord appellée "baleinière de 8m" jusqu'à ce que j'eusse gagné.[…]

[…]j'ai quand même eu du mal à interprété le plan au niveau du moteur[…]

J’ose à peine, tellement cela va paraître une banalité, rajouter mon commentaire admiratif ! C’est vraiment superbe !
Ou plutôt si, au fait, une petite interrogation… je suis très étonnée que la baleinière soit à barre franche… Le plan SHD l’indique-t-il ainsi ?
Il me semblait (on le voit sur différents documents photographiques de ces escorteurs, et même en vrai à Nantes aujourd’hui, sur le Maillé-Brézé) que le safran était commandé par une (petite) barre à roue.
Située vers le milieu de la baleinière à côté du moteur que le patron actionnait du même endroit… Lequel moteur (couvert par un capot sans angles vifs) est effectivement bien placé sur la maquette… Le patron d’embarcation se tenait à son tribord (me semble-t-il) ; donc comme s’il pilotait une automobile « à l’anglaise ».
Mais ce sont des détails insignifiants, bien sûr ! Bravo encore !!

Bonjour un très beau travail, bonne continuation. Je vois que la pièce de Nico as bien grandi. Amitié

bonjour à tous,

merci pour vos commentaires,

pour répondre à DahliaBleue, je travaille avec le plan MRB de Jean-Claude Cauty, sur les photos glanées sur internet, il y a une différence entre les baleignières du Maillé-Brézé et du La Galissonnière, non pas sur les formes en général, mais en aménagement intérieur. ayant tous récemment acquis le plan du Maillé-Brézé de Henri Simoni, ca me conforte dans ce que je dit. j'ai remarqué aussi, qu'en fonction des navires et sûrement de leur date de mise en service ainsi que l'origine de leur nationalité, leurs baleinières sont différentes mais quoi de plus normal?

quand aux plans du SHD, les plans de baleinières sont dans l'Atlas du génie maritime sous les noms de canots, baleinières, chaloupes mais plutôt canonnières...

pour la barre franche, il me semble qu'elles en sont toutes équipées, soit mise en place avant leur mise à l'eau, soit à demeure, mais je me trompe peut-être?

pour ce que tu m'expliques sur la place du patron, je pense que c'est sur la vedette type DCN qu'il se tenait à tribord...sinon, toujours sur le net, lorsque le patron prend place à bord de la baleinière, c'est sont les officiers qui rament pour le ramener à bord, lui, se tenant droit comme un i à la poupe dans la tradition de la marine.

merci pour vos interventions

la cheminée n° 1 que j'avais oublier de montrer:

pat a écrit:

[…] il y a une différence entre les baleignières du Maillé-Brézé et du La Galissonnière, non pas sur les formes en général, mais en aménagement intérieur. ayant tous récemment acquis le plan du Maillé-Brézé de Henri Simoni, ca me conforte dans ce que je dit. […] pour la barre franche, il me semble qu'elles en sont toutes équipées, soit mise en place avant leur mise à l'eau, soit à demeure, mais je me trompe peut-être ?[…] pour […] la place du patron, je pense que c'est sur la vedette type DCN qu'il se tenait à tribord… sinon […] lorsque le patron prend place à bord de la baleinière, c'est sont les officiers qui rament pour le ramener à bord, lui, se tenant droit comme un i à la poupe[…]

Après recherches, je pense avoir trouvé la raison des incertitudes ou des confusions.
En fait, à l’époque du La Galissonnière (comme de tous les escorteurs d’escadre, soit 1955-1985) il y avait deux modèles courants de baleinières : les « à moteur » (dites de huit-mètres) et les « à rames » (dites de sept-mètres). Ces dernières ont disparu assez vite (dès le milieu des années 1960) en raison des refontes (CDF, Tartar puis Malafon). Elles n’ont jamais été embarquées sur le La Galissonnière. Il ne faut pas les confondre avec les embarcations (de tradition…) provenant généralement de la drome des écoles (ou des préfectures maritimes) utilisées lors de circonstances de cérémonies (prises de commandement, défilés, revues…) et armées (parfois) par un armement entièrement composé d’officiers ; mais ça, c’est pour la parade…
Ces baleinières à rames de sept-mètres) avaient (très) probablement (et uniquement) une barre franche.
Il est probable que les baleinières, à moteur, de huit-mètres aient aussi disposé (mais en secours) d’une barre franche. Mais ce n’était pas leur barre de fonctionnement normal.
Le plan MRB de Jean-Claude Cauty mélange donc ces deux embarcactions.
Selon les plans du SHD relatifs aux escorteurs d’escadre, voici en fait, comment se présentent les baleinières de sept et de huit mètres. Sur le "zoom" de la huit-mètres les annotations latérales sont de moi. On y remarque notamment la cloison (verticale) séparant la partie avant (comprenant le poste "passagers", le poste du "patron" d'embarcation et le moteur) de la partie arrière appelée "chambre" et destinée aux officiers (quand il y en a… dans le cas contraire les six ou sept places ainsi disponibles sont bien sûr utilisées par le personnel empruntant l'embarcation).


PS : Je pense avoir (tardivement) décelé un quiproquo dans la phrase : « … lorsque le patron prend place à bord de la baleinière […] se tenant droit comme un « I » à la poupe… ». J’ai l’impression que le terme « patron » y est perçu comme : « le commandant (du bâtiment ; en l’occurrence le La Galissonnière) ». Alors qu’en fait il désigne (dans la marine) le responsable de la manœuvre de l’embarcation. Pour une baleinière, c’était généralement un quartier-maître manœuvrier ; aujourd’hui un second maître (ou un maître…) probablement… Ce qui n’empêche pas que ce dernier demeure sous les ordres du commandant, ou de l’officier de garde (il n’est évidemment pas titulaire d’une lettre de commandement : sa responsabilité est temporaire, le temps d’une manœuvre…).

Dernière édition par DahliaBleue le Mar 01 Mai 2012, 18:55, édité 7 fois (Raison : rectifié fautes d'orthographes et de typographie)

Toujours aussi impressionnant!

bonsoir,

merci Olivier!



cette baleinière est effectivement celle qui est sur le plan du Maillé-Brézé et c'est celle-là que j'aurai du faire, quand au patron, c'est vrai que je l'ai assimilé au commandant du navire,alors qu'on l'appelle généralement "le pacha".

merci pour ton intervention DahliaBleue

et comment je me dégoûte! j'avais télécharger les plans SHD du Duperré pour en faire le Tartu, il y avait tout ce que j'avais besoin. là je mérite un zéro...

pat a écrit:

[…]merci pour ton intervention DahliaBleue

et comment je me dégoûte! j'avais télécharger les plans SHD du Duperré pour en faire le Tartu, il y avait tout ce que j'avais besoin. là je mérite un zéro…

Mais non ! pas du tout ! C'est toujours un travail superbe !!!
Puisque nous évoquons les archives du SHD (de Châtellerault ) j’ai aussi tenté de télécharger directement les plans intitulés : « Baleinière de 7m à moteur » (de 1953).

Premièrement, la description doit être erronnée pour la longueur… il faudrait certainement lire « de 8m… » ; deuxièmement, mon téléchargement n’a rien donné. Ou plutôt, il y a bien eu téléchargement, mais l’ouverture des fichiers se révèle impossible (« Document MS Imaging non valide » alors que tous les autres plans s’ouvrent sans problème !). J’espérais avoir une série détaillée de plans de baleinière… je suis donc très déçue…

À défaut voici un schéma sommaire d’une baleinière de huit-mètres, vue de l’arrière bâbord. Le poste de « pilotage » est bien situé à tribord.

bonsoir,

pour le site du SHD, je débouche sur une page web introuvable http 404 au moment ou je fais le choix d'ouvrir la cible, je ne sais pas si Mélusine est au courant, ca l'a fait dés que les plans ont été en remis en lignes...

pour en revenir à la baleinière, j'ai trouvé quelques photos intéressantes:

la baleinière du ER Béarnais sur le site Alabordache:



et sur le site suivant:



le lien est long...trés long



Dernière édition par pat le Mar 08 Mai 2012, 15:28, édité 7 fois (Raison : essai spoiler)

pat a écrit:

[…]la baleinière du ER Béarnais sur le site Alabordache:

et sur le site suivant:[…] le lien est long...trés long

Il me semble que la photo de la baleinière du Béarnais confirme en tous points mon petit crocquis ! Patron (même pas quartier-maître, mais matelot breveté provisoire — un galon rouge sur l’épaule !) à la barre à roue au milieu, à tribord, chambre garnie d’un tapis d’embarcation — en drap bleu marine avec un liseré rouge — attendant sans doute le commandant, deux gabiers — l’un à l’avant avec la gaffe, l’autre à l’arrière dans la chambre — un mécanicien au moteur (matelot breveté provisoire lui aussi) capot moteur fermé, formes arrondies, la cloison transversale séparant la chambre du compartiment avant est très nette…

Pour ce qui est du lien long : le lien est long, mais très bon, comme tout ce qui est long, dit-on ! Quoique ce soit lui qui provoque une affreuse déformation de la page — pourrait-on essayer de le mette en « spoiler » ? comme ça : il s’agit à l’évidence d'une baleinière des anciennes générations, et qui n’ont jamais équipé les escorteurs d’escadre. Et là, on y voit en effet une barre franche : le patron se tenait donc à l’arrière de la chambre. Inconvénient résolu par la suite, avec la barre à roue à télécommande — par câble)

La manœuvre de mise à l'eau se rapporte au (petit) pétrolier (d'origine US Navy) Lac Tonlé Sap. Il est possible (mais pas certain) que cette baleinière soit aussi d'origine US Navy, si le bateau avait conservé sa drome d'origine.

Dernière édition par DahliaBleue le Mar 01 Mai 2012, 23:04, édité 2 fois

Très intéressant tout ça

Pour compléter l'iconographie sur les baleinière, en voici une du croiseur américain Saint-Paul (CA-73) au début des années 1950.


Sur celle-là, il y a bien une barre franche !

ok, merci DahliaBleue

salut Pat

très beau travail sur ta cheminée N°1 tu a vraiment bien appréhendé la forme du diffuseur ,ce qui est pas si facile que ça
bravo
Nicolas

LA VEILLE a écrit:

[…]très beau travail sur ta cheminée N°1 : cheers: tu a vraiment bien appréhendé la forme du diffuseur[…]

Je partage entièrement cet avis !
Mais… que désigne donc le terme diffuseur ? Serait-ce le capot de cheminée ?

bonjour à vous,

le capot de cheminée s'appelle "le gland", j'ai apris ca hier soir en lisant la partie du forum "Anciens cols bleus et pompons rouges",

explications de Mr Veillon:

les cheminées des bâtiments à vapeur n'ont pas de "capots" apparents. Les parties arrondies auxquelles tu fais allusion sont des "glands". Les capots sont des plaques de tôles qui sont "mises à poste" sur les conduits de fumées à l'intérieur du gland quand le bâtiment est à quai pour une longue période.


http://www.anciens-cols-bleus.net/t369p50-bouvet

diffuseur ou gland le travail est superbe
N

pat a écrit:

[…] le capot de cheminée s'appelle "le gland"[…]

les cheminées des bâtiments à vapeur n'ont pas de "capots" apparents. Les parties arrondies […] sont des "glands".[…]

C’est parfaitement logique : j’aurais dû y penser plus tôt !! Son caractère anthropomorphique aurait dû me sauter aux yeux !

Après réflexion, cette appellation ne semble pas relever de la terminologie technique "officielle". Il s'agit certainement (et humoristiquement ! ) d'une désignation argotique de l'"organe" en question.

Hello, bonjours à tous,

la nouvelle baleinière est arrivée:

































voilà, début peinture avec quelques défauts qui vont être repris,









pour l'instant, je passe à autre chose, la vedette DCN du bord.

bon visionnage!

Eh bien je me régalé avec ce visionnage, un vrai travail d'arsenal, c'est vraiment superbe

Démat
cette construction me plait !! Belle réussite!!

Bonjour très belle baleinière, bonne continuation. Amitié

Bonjour Pat,

Très joli travail soigné sur les baleinières! Félicitations!
Amitiés,
malva62

Travail remarquable! Felicitations!