Andy a écrit:Il est magnifique. La pose est altière, le visage expressif. Vraiment chouette.
T'as trouvé les bons mots, Andy (comme quoi, fréquenter la Fée Clochette ou lire sur le trône, ça en apprends !
Andy a écrit:J'aime bien aussi "le mamelouk vient nous servir à boire" et le préambule pseudo-historique qui amène la vanne. Pour la suite du couplet, dessous la table, on frôle son jupon, essaie toujours, Rat, mais il a pas l'air commode.
Pas tout à fait "pseudo" : Roustam Raza, en fait, arménien d'origine, a servi l'Empereur, depuis la campagne d'Egypte jusqu'en 1814 et la défaite de la bataille de France (de cette année là , pas de 1940 ! ). Napoléon est revenu à Paris ou plutôt à Fontainebleau : Il pense à se suicider et le tente mais, suicide manqué ou non (*) , son entourage refuse de l'aider, le docteur Yvan refuse de lui fournir du poison et disparaît et Roustam Raza, craignant d'être accusé, fait de même.
Dans le désordre des "Cents Jours", Napoléon refuse de reprendre Roustam à son service.
L'embauche dans une célébre taverne du port de Brest, non loin du Pont de Recouvance est narrée pour les besoins du récit, le mamelouk vivant sans ennuis et paisiblement malgré une histoire de violences des "Ultras-royalistes" à son en contre. Il meurt de mort naturelle en décembre 1845.
(*) Le thème du poison revient dans la fin de vie de Napoléon ; on ignore ce qu'il a consommé à Fontainebleau par contre, l'idée qu'il fût lentement empoisonné à l'arsenic, soit par Lord Hudson Löwe, son "geôlier" à Ste-Hélène, soit par un de ses proches, le Marquis De Montholon (dont l'épouse lui aurait prodigué des faveurs à Ste-Hélène) reste controversée bien que très improbable.
Hein, alors, pour de la pseudo histoire, on pourra pas dire que le second Maître Rat d'Fond d'Cale, ne se documente pas ! et pas sur le net, uniquement ! Ai lu le Mémorial de Las Cases, moi, messieurs !