très intéressante cette page de la guerre du pacifique le retour en marche arrière n'a pas été je pense une partie de plaisir
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
Le deuxième navire le plus ancien de la Royal Navy, le HMS IMPLACABLE, est remorqué depuis Portsmouth pour être sabordé près de l'île de Wight.
Il a commencé sa vie sous le nom de Duguay-Trouin, navire français, et a participé à la bataille de Trafalgar.
Il avait été capturée par les Britanniques quelques jours plus tard au cap Ortegal.
On scie la figure de proue, on démonte le tableau de poupe (conservé à Greenwich) et le grand cabestan (anglais et installé en 1830) qui sera offert à la France en 1947. On utilise une pièce de bois de l'Implacable et une du Victory pour réaliser la « Portsmouth Cross », croix processionnelle conservée à Portsmouth.
https://www.patrimoine-histoire.fr/P_PoitouC/Rochefort/Rochefort-Musee-de-la-Marine.htm Cabestan du HMS Implacable, ex Duguay-Trouin Fabrication anglaise Chêne, fonte de fer (vers 1820-1830)
Le vendredi 2 décembre 1949. À 10 h 0, le remorqueur de haute mer HMS Alligator vient passer une remorque au vaisseau amarré à son coffre et le dernier voyage commence alors par la traversée la rade de Portsmouth. Il passe près de son vieux compagnon de combat, le Victory, au sec dans son dock depuis 1922. Quand il va longer le porte-avions HMS Implacable, son homonyme, les Royal Marines vont interpréter l’hymne anglais et la Marseillaise tandis que 38 vétérans vont le saluer longuement.
Il passe ensuite près du TS Foudroyant (ex. HMS Trincomalee), son compagnon des dernières années qui va hisser les couleurs françaises au grand mât et les signaux de séparation au mât de misaine comme il l’aurait fait en mer 100 ans plus tôt. On va alors faire route dans l’est de l’île de Wight vers la fosse Sainte Catherine en convoi qui comprend trois autres bâtiments de la Royal Navy où sont embarqués les officiels et les journalistes. On arrive sur zone et l’ordre de faire exploser les charges est donné.
Les charges explosent mais les fonds sont tellement pourris que toute la partie inférieure du navire se détache, entraînée par les 450 tonnes de lest et le vaisseau s’enfonce alors très lentement puis s’obstine à flotter. Les deux pavillons, surnageant longuement et côte à côte juste au-dessus de l’eau font une très grosse impression aux spectateurs présents.
Court métrage montrant le sabordage du HMS Implacable, un navire de 74 canons à parois en bois du 18e siècle, par la Royal Navy en 1949, après qu'il ait été remorqué de Portsmouth jusqu'à Saint Catherine's Deep, un endroit à l'est de l'île de Wight, le 2 décembre. Des charges ont été placées dans ses fonds de cale et, dans le film, le navire coule rapidement et directement. Des protestations ont été émises contre son naufrage, mais la restauration de sa coque étant estimée à 150 000 £, les coûts ont été jugés trop élevés dans une Grande-Bretagne d'après-guerre où le rationnement était toujours en vigueur et où les temps étaient austères. Il aurait été très difficile de trouver le bois nécessaire à cette tâche.
Il a survécu à la Seconde Guerre mondiale en restant amarré dans le port et a été rebaptisé Foudroyant en 1943. Il avait alors servi de navire d'hébergement, de navire-école, de navire de vacances et de coque à charbon. Il a été retiré du service actif en 1842.
Certains pensent qu'il a servi à Trafalgar... et il l'a fait, mais du côté français. Il a été construit en France sous le nom de Duguay Trouin et lancé à Rochefort en 1800. Trois semaines après Trafalgar, il naviguait avec ce qui restait de la flotte franco-espagnole lorsqu'il a été capturé et pris comme prise britannique.
Aujourd'hui, sa figure de proue et sa galerie de poupe (ci-dessus) sont exposées au National Maritime Museum de Greenwich, tandis que son cabestan se trouve au musée maritime de Rochefort (il avait été offert aux Français pour être restauré en 1947). On dit que l'indignation du public à propos de son sabordage a conduit à la préservation du Cutty Sark, mis en cale sèche à Greenwich en 1953 pour être conservé dans le cadre du patrimoine maritime du Royaume-Uni.
Ailleurs, en Suède, ce n'est que 12 ans plus tard, en avril 1961, que les Suédois ont remonté à la surface leur navire amiral coulé de 64 canons, le Vasa, et ont créé autour de lui (en 1990) un musée à Stockholm qui est un phare pour tous les projets de préservation et de patrimoine maritime dans le monde.
Le Cutty Sark en février 2012 : les réparations sont en cours d'achèvement. Le 21 mai 20074, entre 4 h 45 et 6 h 28 (heure locale), un violent incendie d'origine suspecte endommage gravement le navire, alors en cours de restauration. Les pompiers arrivés rapidement sur les lieux maîtrisent le sinistre en une heure et demie.
Heureusement, dans le cadre de travaux de rénovation, environ la moitié des éléments d'origine du bateau (les mâts, la majeure partie du plancher supérieur et le gouvernail), ainsi que le mobilier et l'armement étaient stockés à l'abri du sinistre. Les dommages ont affecté l'ensemble de la structure centrale du navire, mais apparemment très peu la coque ou les éléments de décoration extérieurs. La poupe si caractéristique du navire a aussi été épargnée5.
Cependant, les éléments de charpente intérieure et la plus grande partie du plancher du pont intérieur (dont les bois dataient du xve siècle), ainsi que la structure métallique soutenant l'ensemble de la coque sont trop gravement endommagés pour être conservés et devront être entièrement reconstruits. Les responsables de la société chargée de la restauration pensent qu'on pourra sauver le navire, avec un surcoût de 5 à 10 M£. Cette somme s'ajoutant aux 25 à 35 M£ initialement prévus pour le projet de restauration, qui en était au quart de la réalisation et devait concerner principalement les parties intérieures détruites par l'incendie.
En 2012, les réparations étaient en cours d'achèvement : les échafaudages étaient entièrement démontés et le dock recevait un nouveau pavage.
Les coûts peuvent être élevés mais de grands groupes de luxe ont bien mis la main à la poche pour sauver un monument célèbre parisien qui a pris feu récemment. On peut toujours rêver. Hubert
Le pilote légendaire de la Royal Navy, le Lt Cdr Eric 'Winkle' Brown RNVR, a effectué le tout premier atterrissage et décollage sur le pont d'un porte-avions avec un avion à réaction, un De Havilland Sea Vampire (LZ551), sur le HMS OCEAN.
"Yesterday, December 7th, 1941 - a day which will live... In infamy."
C'est comme ça que le discours du président Roosevelt débutera le lendemain. En ce samedi 7 Décembre au matin, tout est calme sur la base navale d'Oahu, à Hawaï. Mais non loin de là, un groupe d'attaque Japonais composé notamment de 6 porte-avions (Akagi, Kaga, Soryu, Shokaku et Zuikaku), ainsi que de nombreux croiseurs, sous marins et tankers, sont en place.
Vue aérienne du "Battleship Row" prise d'un avion Japonais.
Un peu avant 8h, l'enfer se déchaîne sur la base, prise complètement au dépourvu. Les avions Japonais font de très nombreuses victimes, ainsi que des dégâts matériels assez conséquents:
- Tous les cuirassés présents ont été plus ou moins endommagés: l'Oklahoma, le West Virgina, l'Arizona, le California, le Nevada, le Pennsylvania, le Tennessee et le Maryland. Seul l'Arizona restera sous l'eau, tous les autres seront renfloués, modernisés et iront se battre, - 3 croiseurs endommagés: l'Helena, le Honolulu (2 classe Brooklynn) et le Raleigh (classe Omaha), tous les 3 resteront en service, - 4 destroyers: le Cassin, le Downes, le Shaw (trois classe Mahan) et le Helm (classe Bagley), tous retournés en service par la suite, - 5 navires auxiliaires, tous retournés en service.
Devant, le Cassin et le Downes, derrière, le Pennsylvania, à peine touché.
En plus de tout ça, plus de 180 avions on été détruits, plus de 2400 hommes ont perdu la vie (dont presque la moitié sur l'Arizona), et presque 1200 autres ont été blessés. De leur côté, les Japonais ont perdu 29 avions et 64 hommes.
On connaît tous la suite, le géant Américain s'est ensuite réveillé et a mis en marche saformidable machine de guerre, produisant un nombre hallucinant de machines de guerre...
La bataille des Falklands est une bataille navale de la Première Guerre mondiale qui eut lieu au large des îles Malouines (Falkland Islands en anglais).
L'escadre des croiseurs est-asiatique allemande, aux ordres du vice-amiral Maximilian von Spee, victorieux le mois précédent à la bataille de Coronel, y fut anéantie par les forces de l'amiral Frederick Charles Doveton Sturdee.
Cette victoire écrasante de la Royal Navy mit fin à tout espoir allemand de menacer la navigation commerciale dans l'Empire britannique, autrement qu'avec des moyens sous-marins.
Le 11 décembre 1941, les destroyers Hayate et Kisaragi deviennent les premiers navires de guerre de surface japonais à être coulés après Pearl Harbor. Hayate a explosé après avoir été touché par des canons de défense côtière de 5 pouces de marine tandis que Kisaragi a été coulé par des chasseurs Wildcat lors de la bataille de Wake Island.
Le 13 décembre vers 5 h 50, les vigies du Graf Spee aperçurent un puis deux mâts à l'horizon. Le commandant ordonna donc de foncer dessus. Or, il s'agissait de l’Ajax et de l’Achilles et, peu de temps après, ils virent un troisième mât, celui de l’Exeter.
Seulement il était trop tard pour faire demi-tour. Le Graf Spee engagea donc le combat. De leur côté, les Britanniques virent le cuirassé vers 6 h 20, ils se scindèrent en deux groupes afin que le Graf Spee disperse son tir et qu'il subisse un tir croisé.
Le combat débuta à 6 h 25, le premier navire à être endommagé fut l’Exeter. La bataille se termina vers 7 h 40 quand les deux derniers croiseurs britanniques se replièrent derrière un écran de fumée : en effet, l’Exeter gravement endommagé s'était déjà esquivé.
Le commandant du Graf Spee décida alors de se rendre à Montevideo pour effectuer les réparations les plus urgentes et attendre des renforts acheminés soit par sous-marin, soit par bâtiment de surface.
Dans le port, le navire était continuellement épié par des marins britanniques. Il lui était donc impossible de s'échapper en secret. Le 17 décembre, les marins allemands morts furent enterrés. Ce jour-là, il était encore possible au Graf Spee de sortir sans encombre car les Anglais étaient encore loin d'avoir rassemblé une flotte aussi importante qu'ils voulaient le faire croire. Seuls les croiseurs Ajax et Achilles, renforcés par le Cumberland, attendaient le cuirassé. Langsdorff pensait avoir affaire à l'arrivée imminente du Renown, de l’Ark Royal et du Dunkerque. Cependant, les accords internationaux empêchaient le Graf Spee de quitter le port avant 24 h.
Pendant ce temps, le commandant du cuirassé, qui avait demandé des instructions à l'Amirauté, reçut la réponse de Raeder : « Si impossible de forcer le blocus, saborder le Graf Spee ! ».
Le 14 décembre 1859, le vaisseau de 90 canons Duguesclin s'échoue devant l'île longue en rade de Brest alors qu'il sortait sous la conduite d'un pilote pour des essais de machines. La quille heurte les rochers à plus de 10 nœuds, le navire s'incline bientôt jusqu'à 45° sur bâbord.
La mer entre par les sabords de la batterie haute du navire. Les autres vaisseaux de l'escadre stationnée à Brest apportent leur concours pour l'evacuation de l'équipage. Le commandant reste bientôt seul à bord. Le navire sera considéré perdu et démantelé sur place en 1860.
Le 28,29 décembre 1880, Le Richelieu brûle dans le port de Toulon.
Loti note dans son Journal : "A trois heures, une immense gerbe de flammes s’élève dans le ciel, suivie d’un bruit lointain et sourd, de quelque chose comme un grand effondrement".
Dessin de Loti.
Voici une autre vue du cuirassé sur le flanc, par le peintre Koerner.
Une frégate cuirassée (1876-1900), dont la construction avait été ordonnée le 21 août 1868, est mise en chantier à Toulon le 1er décembre de l'année suivante.
Mais il faudra attendre le 3 décembre 1873 pour voir sa mise à flot. Tout traînant en longueur, elle n'est pas armée pour essais que le 12 avril 1875.
En service le 11 février 1876. Sa carrière se fera exclusivement en Méditerranée. En 1877, elle sert de bâtiment amiral de l'escadre d'évolution, commandée alors par le vice-amiral Roze.
Le 29 décembre 1880, elle est incendiée accidentellement au mouillage à Toulon.
Le sinistre est si mal géré qu'elle chavire dans le port.
Renflouée, elle ne sera plus guère utilisée. Condamnée le 11 septembre 1900, elle sert ensuite quelques années de caserne au 5e dépot des équipages à Toulon.
Sa coque, rongée par la pourriture, est vendu en février 1910 à un hollandais. Ce dernier a pourtant l'idée folle de la remorquer vers la Hollande. Elle ne tiendra pas jusque là, et coule dans le golfe de Gascogne. C'était son premier contact avec la houle de l'Atlantique ! (Caractéristiques : 8700 t ; 4600 cv; 99,5 x 17,6 x 8,5 m ; Coque en bois ; 8 chaudières ; 2 hélices ; 14 nds ; 720 h ; VI.270+II.270+VIII.140).
31 décembre 1942 : Mer de Barents, une petite bataille aux immenses conséquences stratégiques.
À 8 heures du matin, le 31 décembre 1942, dans le cadre de l'Opération Regenbogen des raiders de surface allemands commandés par le vice-amiral Kummetz interceptent le convoi JW 51B en route vers la Russie dans la nuit boréale.
La force allemande comprend le croiseur lourd Hipper, le Panzerschiff Lützow, les destroyers Z4Richard Beitzen, Z6Theodor Riedel, Z16 Friedrich Eckoldt, Z29, Z30 et Z31.
La force d'escorte britannique comprend cinq destroyers de classe O, tout neufs, HMS Onslow, Obedient, Obdurate, Oribi et Orwell, le HMS Achates plus ancien, les corvettes HMS Rhododendron et HMS Hyderabad, le dragueur de mines HMS Bramble, les chalutiers armés Vizalma et Northen Gem commandés par le capitaine Robert Sherbrooke à bord du HMS Onslow. A plus grande distance se trouve une force de soutien composée des croiseurs légers HMS Sheffield et HMS Jamaica, des destroyers Matchless et Opportune, sous le commandement du contre-amiral Burnett. Enfin, à trop grande distance se trouvent le cuirassé HMS Anson et le croiseur lourd Cumberland.
Les destroyers britanniques se dirigent vers le croiseur Admiral Hipper qui se rapproche du convoi. Une attaque à la torpille feinte a poussé l'Admiral Hipper à se détourner, permettant ainsi aux navires marchands de gagner du temps. Le Onslow a été touché et 17 hommes ont été tués. Le capitaine Sherbrooke est gravement blessé mais continue de diriger ses navires jusqu'à ce que le commandement puisse être transmis au HMS Obedient.
L'Admiral Hipper rencontre alors le dragueur de mines HMS Bramble, qui est rapidement coulé avec tout son équipage. Le destroyer Achates a également été endommagé et a ensuite coulé.
Les croiseurs britanniques HMS Sheffield et Jamaica arrivés sur place à toute vapeur rejoignent l'action, endommageant l'Admiral Hipper et coulant le destroyer Friedrich Eckholdt.
L'action a été interrompue vers midi. Les 14 navires marchands sont arrivés à bon port. Le capitaine Sherbrooke recevra la Victoria Cross pour ses actions de défense du convoi.
Cette Bataille, dans la longue liste des engagements dans le Grand Nord, aura des conséquences stratégiques majeures : le manque de combattivité de l'escadre allemande (due à des ordres pas très clair) va provoquer la colère d'Hitler qui va décider de faire rentrer toute sa flotte de surface au port en vue de son désarmement pour tout miser sur les sous-marins. Le Grand Amiral Raeder démissionnera dans la foulée et sera remplacé par Dönitz.
D'une certaine manière, ce combat aura été la victoire la plus rentable de la Royal Navy durant ce conflit. Au prix de quelques escorteurs, elle aura obtenu la neutralisation de la flotte de surface de son adversaire. Elle renforce surtout le complexe d'infériorité de la Kriegsmarine face à la Royal Navy. Jamais le cuirassé Tirpitz n'osera sortir en mer pour attaquer d'autres convois et, lorsque le Scharnhorst s'y risquera ce sera pour être coulé par le cuirassé Duke Of York. Cette victoire stratégique est cependant passée quelque peu inaperçue à l'époque.
Sources : 73North: The Battle of Barents Sea (Dudley Pope, Conway), Wikipédia anglais
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
Amiral Sir Bertram Ramsay et 4 accompagnants de la Royal Navy (Cdr Rowell, Lt Cdr Lewis, Lt Henderson, PO Morgan) sont morts lorsque leur avion, un Lockheed Hudson de la Royal Navy, , s'est écrasé au décollage de décollant de l'aérodrome de Toussus-le-Noble (Yvelines) à l'ouest de Paris
L'appareil de liaison les emmenait à une conférence de Montgomery à Bruxelles.
L'amiral Ramsay repose dans le cimetière de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), une stèle fut érigée en sa mémoire dans le jardin de la mairie de Toussus-le-Noble.
Ramsay était responsable de l'évacuation Dunkerque (opération Dynamo) et des forces navales le jour J.
L'USS Burton Island (AGB-1), l'USS Atka (AGB-3) et l'USS Glacier (AGB-4) poussent ensemble pour déplacer un iceberg de la station McMurdo, en Antarctique, à la veille du nouvel an 1965.
3 janvier 1944, le major de l'USMC Gregory Boyington, commandant le VMF-214 à Bougainville, aux Îles Salomon, a dirigé 48 avions de combat dans une attaque contre la base navale japonaise de Rabaul sur l'île de Nouvelle-Bretagne dans l'archipel Bismarck.
Après avoir remporté 3 nouvelles victoires ce jour là au-dessus de Rabaul, Boyington est abattu.
Masajiro "Mike" Kawato revendiqua plus tard être le pilote qui aurait abattu Boyington ce jour là. Il décrira son combat dans 2 ouvrages et dans de nombreuses conférences de presse, souvent accompagné de Boyington lui-même, mais cette revendication sera réprouvée même si Kawato s'en tiendra à cette version jusqu'à sa mort.
La mission comptait 48 appareils alliés dont 4 appareils des "Black Sheep".
Après de vaines recherches, Boyington est déclaré disparu au combat.
En fait, il a été récupéré par un sous-marin Japonais et fait prisonnier. Le sous-marin sera coulé 13 jours plus tard, non sans avoir déposé son prisonnier avant. Boyington passera 20 mois dans les camps de prisonnier Japonais, obtenant dans l'intervalle une promotion au grade de Lieutenant Colonel.
https://youtu.be/B-0IhlE0YGw
A la mi-août 1945, après la capitulation Japonaise, Boyington est libéré du camp d'Omori près de Tokyo le 29 août et rentre aux Etats-Unis juste après. Le 6 septembre, il est réintégrer comme officier d'active dans le Marine Corps avec le grade de Lieutenant Colonel. Peu de temps après son retour au pays, désormais lieutenant colonel, Boyington est prié de rejoindre Washington pour y recevoir la plus haute distinction Américaine — La Médaille d'Honneur — des mains du President.
La décoration avait été décernée en mars 1944 par l'ancien Président en exercice, Franklin D. Roosevelt et conservée à Washington jusqu'à ce qu'elle puisse être remise à son détenteur. Le 4 Octobre 1945, Boyington reçoit la Navy Cross de la part du commandement des Marines Corps pour son action sur Rabaul. Le lendemain, lui et d'autres marins et Marines reçoivent leurs décorations de la main du President Harry S. Truman à la Maison Blanche.
Après l'attribution de la Médaille d'Honneur et de la Navy Cross, Boyington effectuea une tourna dans tous le pays. Destiné à rejoindre l'école des Marine Corps à Quantico, il est finalement envoyé à l'Etat-Major général à Miramar (San Diego) en Californie. Il se retire du Marine Corps le 1 août 1947, et reçoit une promotion au grade de Colonel en raison de ses états de service.
En plus de la Médaille d'Honneur et de la Navy Cross, Boyington recevra l'American Defense Service Medal, l'Asiatic-Pacific Campaign Medal, l'American Campaign Medal, et la World War II Victory Medal.
24 victoires homologuées 3 victoires probables 2 avions ennemis détruits au sol 1 avion ennemi détruit au sol en collaboration
"Pappy" est décédé le 11 janvier 1988 à Fresno (Californie) à l'âge de 76 ans.
Mais il reste immortel grâce à la série des "Têtes Brulées".
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