Au milieu du XIXème siècle, la généralisation de la cuirasse et de la vapeur bouleverse en profondeur les tactiques et la doctrine de la guerre navale. L’artillerie navale, notamment, s’avère relativement inefficace contre les nouvelles coques de fer des navires de guerre. L’éperon apparait alors comme une solution à l’impasse technologique. En effet, la vitesse acquise grâce à la propulsion à vapeur permet, par l’impact de la proue d’un bâtiment contre un autre, d’infliger des dégâts substantiels. Cette réflexion amène à la construction de navires-béliers aux États-Unis, puis en Europe.
En France, l’ingénieur Dupuy de Lôme conçoit ainsi un navire-bélier cuirassé destiné à des missions de garde-côte. Baptisé Taureau, ce navire d’un nouveau genre, long de plus de 63 mètres, déplace 2 718 tonnes et peut atteindre une vitesse d’environ 23 km/h, similaire à celle des bâtiments de haute-mer. Il est armé d’un éperon ainsi que d’une tourelle fixe accueillant un canon. Lancé le 10 juin 1865, le Taureau est le premier d’une série de navires du même type, tels que les 4 cuirassés de la classe Bélier, construits dans les années 1870. Le Taureau passe la majorité de sa carrière à Cherbourg avant d’être démantelé en 1891.
Port Toulon - Le bélier cuirassé Le Taureau - Navire - Gravure de presse 1866.
La bataille des Quatre Jours est une bataille navale de la deuxième guerre anglo-néerlandaise qui se déroula du 11 au 14 juin 1666 (1er au 4 juin selon le calendrier julien alors en usage en Angleterre), au large des côtes flamandes et de l'Angleterre....
...Ayant parié sur le fait que les équipages des nouveaux navires de ligne néerlandais ne seraient pas encore complètement formés, les Anglais doivent déchanter. Ils ont perdu dix navires, 2 800 hommes, et deux amiraux : Christopher Myngs et William Berkeley, alors que l'amiral George Ayscue et 2 000 marins sont faits prisonniers. Ayant perdu tellement d'hommes qu'il est incapable de maintenir la puissance de feu de ses canons, le HMS Sovereign of the Seas a dû quitter la bataille. Presque à court de munitions, la flotte anglaise se désengage.
De leur côté, les Hollandais ont perdu 4 navires et 1 500 hommes, parmi lesquels les amiraux Cornelis Evertsen et Abraham van der Hulst.
Les deux camps clament la victoire, surtout du côté anglais où on allume des feux de joie dans les rues de Londres. À La Haye comme à Londres on chante des Te Deum. Mais le coût des réparations est énorme et épuise le trésor anglais. La bataille des Quatre Jours est généralement vue comme une victoire tactique mineure mais d'une importance stratégique pour les Néerlandais.
Deux mois plus tard, la flotte anglaise affronte à nouveau la flotte néerlandaise, à la bataille de North Foreland (St. James's Day Battle pour les Anglais). Même si elle en sort victorieuse, l'Angleterre ne parvient pas à détruire la flotte néerlandaise. ( Wiki )
Le RMS Slavonia quitta New York le 3 juin 1909 pour ce qui serait son dernier voyage.
Le 10 juin, la Slavonia s'est échouée par temps brumeux à Ponta dos Fenais, Flores , Açores , Portugal.
Un SOS a été envoyé, la première utilisation de ce code.
Tous à bord ont été sauvés par Prinzess Irene et le Batavia . Le princesse Irene a fait embarquer 110 passagers en classe cabine. Batavia a sauvé 300 passagers , laissant l'équipage à bord. Ils ont quitté le navire plus tard dans la journée.
L'épave a ensuite été pillée. La princesse Irene a débarqué certains des passagers secourus à Gibraltar . Les 84 restants à bord se sont rendus à Naples , en Italie, où ils sont arrivés le 17 juin. Les personnes secourues par Batavia atteignirent Naples le 19 juin.
Le Slavonia a été abandonnée et déclarée perte totale. il était assurée pour 90 000 £.
Une partie de sa cargaison a été récupérée - 400 sacs de café , 1 000 lingots de cuivre et 200 fûts de pétrole. Ont également été récupérés 25 pièces de machines agricoles et divers magasins de navires. Ils ont été emmenés à Liverpool , Lancashire par Letty . [
Une enquête du Board of Trade a eu lieu sur la perte de la Slavonia . Son capitaine a été sévèrement réprimandé pour s'être éloigné de 10,5 milles marins (19,4 km) de sa route et avoir avancé à une vitesse excessive pour les conditions qui prévalaient.
Le Board of Trade a décerné aux capitaines de Batavia et de Prinzess Irene une pièce d'argent en reconnaissance de leurs efforts pour sauver les passagers de Slavonia .
Le responsable de la radio de Flores a également reçu une pièce d'argent. Ses deux assistants ont reçu chacun une somme d'argent.
Plus de 100 navires de 17 nations participent à l'International Naval Review à Hampton Roads, en Virginie, en l'honneur du 350e anniversaire de la fondation de Jamestown, en Virginie.
13 juin 1984, la frégate de classe Leander HMS JUPITER est entrée en collision avec le pont de Londres après avoir refusé d'utiliser des remorqueurs en quittant le pool de London .
JUPITER, qui a été converti en Exocet & Sea Wolf Leander était l'un des navires utilisés dans la fiction des années 70, Warship, jouant le HMS HERO.
Warship opening credits (1973) DAVID BOBER • 39 k vues0:59 Warship Series 1 NSW Harriers Mr Bouyacasha • 230 k vues43:19 Warship S04E11 Robertson Crusoe Part 1/4 Myrna Alyssa • 3,3 k vues11:31 HMS Fife David Lowder • 7 k vues1:32 "Top Gun" : Johan, pilote de Rafale, juge les films Le Télégramme • 866 k vues7:31 Plane Crash Italian Air Show !!! TheWorldinOneClick • 257 k vues7:57 J'ai construit mon propre yacht avec des matériaux de la casse 90 jours complets Thánh Chế - Mr Hồ • 11 M de vues34:38 Le MOTEUR qu'on CROYAIT IMPOSSIBLE est OPÉRATIONNEL ! (Moteur à détonation rotative) Hugo Lisoir • 768 k vues11:50 Frigate (1973) DAVID BOBER • 450 k vues24:15 LE REMORQUEUR : L'EQUIPAGE A LA MANOEUVRE AKTINES • 537 k vues24:36 How a P-51 Mustang Works Animagraffs • 4,6 M de vues18:37 Top Gun - Maverick - 2022 - Movie Clip - Mission Launch - Strategic Mission - Tom Cruise - Rooster A Midnight Star • 46 k vues3:34
L'USS Saratoga (CV 3) et l'USS Kanawha (AO 1) terminent un test de ravitaillement en mer en cours de deux jours au large des côtes du sud de la Californie, démontrant la faisabilité du ravitaillement des transporteurs en mer où les bases ne sont pas disponibles.
L'USS Saratoga (CV 3) et l'USS Kanawha (AO 1) terminent un test de ravitaillement en mer en cours de deux jours au large des côtes du sud de la Californie, démontrant la faisabilité du ravitaillement des transporteurs en mer où les bases ne sont pas disponibles.
Il s'agit du premier test réussi de ravitaillement à la mer par la méthode dite "broadside method" et concernant une grosse unité.
Les premiers ravitaillement en mer datent du temps... des navires à charbon. Les anglais, puis les américains avaient testé des systèmes comparables consistant en une sorte de "téléphérique" tendu de la poupe du ravitailleur vers la proue du navire à ravitailler. Le ravitailleur remorquait le ravitaillé pour maintenir le câble tendu et faire transiter les ballots de charbon. on arrivait à une cadence de 54t de charbon par heure.
Avec l'arrivée de la chauffe au mazout le ravitaillement devint plus facile à concevoir, mais toujours par la méthode qui consistait à remorquer le navire à ravitailler, le transfert se faisant via un tuyau souple suspendu au câble de remorque.
Ici le Kanawha (AO-1) ravitaille le cuirassé USS Arizona dans les années 20 (remarquez le cuirassé dans son état d'origine avec les mâts-cage en treillis)
En 1917, un jeune lieutenant de 31 ans, officier-ingénieur à bord du pétrolier USS Maumee (AO-2) conçut avec deux officiers un système pour ce qui allait devenir le "broadside underway replenishment". Le navire ravitaillé venait à côté du pétrolier auquel il était amarré et se laissait trainer par ce dernier. Une potence en bois suspendu à un mât de charge du Maumee supportait les tuyaux souples qui étaient directement reliés aux soutes du ravitaillé. Ceci résolvait le problème des destroyers qui n'avaient pas assez d'autonomie pour traverser l'Atlantique et les ravitaillements "immobiles" au milieu de l'océan étaient risqués (sous-marins) et trop long à réaliser. Ce jeune lieutenant s'appelait Chester Nimitz...
Ici le premier essai de ravitaillement du destroyer USS McCall DD-28 par le Maumee le 22 septembre 1917 :
La méthode fut validée mais considérée dangereuse en raison de risques de collision. Elle ne fut pas adoptée pour les grosses unités (croiseur et plus) qui en restèrent à la méthode "stern to stem".
Pendant les années 20 et 30 il n'y eu pas d'évolution... sauf pour Chester Nimitz qui avait quitté le Maumee pour les sous-marins en 1917, puis l'Amirauté, puis les croiseurs. Nimitz devint contre-amiral en 1938, commandant la première division de cuirassés. A ce titre il fut impliqué dans les derniers "Fleet Problems". C'étaient des exercices annuels avec un thème différent à chaque fois et qui engageaient la flotte et l'aviation navale. C'est au cours de ces manœuvres que furent mises au point les tactique d'utilisation de l'aéronavale dans le Pacifique et autour de la zone du canal de Panama. lors du Fleet Problem XX, Nimitz avait été frappé par l'autonomie insuffisante des porte-avions Lexington et Saratoga lors des opérations aéronavales intensives et il repris l'idée de perfectionner le ravitaillement côte-à-côte pour de très grosses unités. Après un essai concluant entre le croiseur Chester (CA-27) et le destroyer USS Mugford (DD-389) durant l'hiver 38-39, le Kanawha ravitailla avec succès le Saratoga le 13 juin 1939. Le Kanawha s'approcha du Saratoga, d'abord sans connexion, puis une première ligne fut établie, les tuyaux pour le mazout, un tuyau pour l'essence avia et une ligne téléphonique furent tirés et le pompage commença pour presque 4h durant lesquelles les deux navires maintinrent leurs courses parallèles à 7 nœuds avec un changement de cap au milieu. La méthode était validée. Elle se perfectionnera ensuite et deviendra le standard dans les marines modernes jusqu'à aujourd'hui. Dès 1940 l'US Navy passa commande d'une grande quantité de pétroliers ravitailleurs... on connait la suite.
Niko Models a l'USS Maumee dans son catalogue au 700e (état de 1942) : http://www.nikomodel.pl/index.php/en/resin-kits/ships-en/scale-1-700-en/item/uss-maumee-ao-2-1942
_Bruno
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
Chef d'état-major de la Marine Amiral Vandier, ce jour:
Le 14 juin 1982 se terminait le bref mais sanglant conflit des Malouines entre l’argentine et l'Angleterre : 2 mois et 12 jours de combats, 907 morts, 1845 blessés de part et d’autres.
40 ans après, cette guerre reste l'exemple le plus récent, en matière de combat naval.
A partir des années 70, la marine entre dans un déclin prononcé de ses capacités. Les croient alors qu’une force limitée leur permettrait de gagner un conflit naval et que le coup de force est possible.
Ne jamais sous-estimer un signal stratégique, volontaire ou non !
3200 habitants à 15000 km de Londres : les Malouines ne semblent pas justifier un conflit. Pourtant, les Britanniques refusent le fait accompli pour des raisons stratégiques et … pour le principe !
Un territoire , même petit, loin et faiblement peuplé peut être stratégique.
Le 2 mai 1982, le HMS Conqueror torpille le Belgrano . 323 marins sont tués. Ce geste offensif a fixé au port la marine Argentine et démontré la détermination britannique.
Dans le combat naval, l’offensive donne un avantage considérable !
2 jours après le Belgrano, 2 Super Etendardattaquent le HMS Sheffield à l’EXOCET. Le missile aéroporté entre dans l’Histoire. Il y est encore. La destruction du Moskwa en est une illustration récente.
Sans défense anti-missile robuste, un bateau de guerre est très vulnérable
Lorsque le conflit éclate, laNavy a prévu de se débarrasser de ses porte-aéronefs. Sans eux, le n’aurait pas repris les Malouines. Ils seront maintenus dans la flotte et cette capacité est renouvelée à partir de 2015
Pas d’opérations aéromaritimes sans supériorité aérienne
Côté soutien, les chiffres sont édifiants. Pour les : 9 000 marins à la , 480 000 t de carburant, 30 000 t de munitions, et nourriture. 50 navires de commerce assistent la Royal Fleet Auxiliary à 15 000 km de l’Angleterre.
Pas d’opérations sans une logistique efficace !
Influencée par la guerre du Vietnam, la guerre des Malouines a aussi été une guerre des images et des médias. C’est une leçon aujourd'hui appliquée par l’, qui s'assure le soutien de sa population et de la communauté internationale.
La communication : une arme à part entière
Malgré des coups très sévères portés notamment par les pilotes de chasse , la Marine a gardé intact son « fighting spirit », du commandement aux équipages.
Le combat symétrique conduit à prendre des coups. Il faut savoir les encaisser et continuer à se battre.
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https://youtu.be/akj_BaypdEw
Opération Black Buck
Une carte montrant le parcours des avions participant à l'opération Black Buck.
Pendant la guerre des Malouines, les opérations Black Buck 1 à Black Buck 7 furent une série de missions de bombardements à très longue distance réalisées par des bombardiers Vulcan de la Royal Air Force contre des installations sur les îles Malouines.
Historique
Les attaques impliquèrent cinq Vulcans du No. 44 Squadron RAF spécialement préparés pour ces missions de bombardement conventionnel, stationnés à RAF Ascension Island sur l'île de l'Ascension dans l'océan Atlantique près de l'équateur. Les bombardiers transportaient soit vingt-et-une bombes de 1 000 livres (454 kg) soit plus 9 tonnes d'explosif dans leurs soute, soit de deux à quatre missiles Shrike anti-radar à l'extérieur lors de deux des sept missions Black Buck dont l'une avorta1.
Ravitaillement en vol
Schéma des vols de ravitaillement.
Les Vulcans ne pouvaient rallier les îles sans effectuer plusieurs ravitaillements en vol (ils avaient été conçus pour un rayon d'action moyen). Les avions-ravitailleurs de la RAF étaient principalement des Handley Page Victor K2, de rayon d'action similaire et qui devaient donc aussi être ravitaillés en vol. En conséquence, onze avions-ravitailleurs étaient nécessaires pour assurer la mission de deux Vulcans, un important effort logistique puisque tous ces avions utilisaient le même aérodrome. La première mission exigea un total de 18 sorties et consomma 925 tonnes de carburant aviation2. Les attaques exigeaient de parcourir 15 000 km et de voler pendant 16 heures, exploit qui fut surpassé plus tard par des B-52 Stratofortress de l'USAF pendant la guerre du Golfe.
Conséquences
L'impact global de ces attaques est difficile à évaluer, alors que de telles missions à très longue distance consommèrent de précieuses ressources des avions-ravitailleurs.
Les attaques causèrent peu de destructions aux pistes d'avions et les stations de radar furent rapidement réparées. Souvent qualifiées de propagande d'après-guerre5, des sources argentines ont affirmé que les attaques menées par les Vulcans ont incité les autorités argentines à redéployer des Mirages III du sud de l'Argentine pour défendre Buenos Aires . L'effet dissuasif fut cependant atténué lorsque les autorités britanniques déclarèrent qu'il n'y aurait aucune frappe contre des aérodromes en Argentine. Il semblerait que l'opération Black Buck serait la conséquence de pressions exercées par la Royal Air Force10 car les forces armées britanniques avaient subi des coupes budgétaires à la fin des années 1970 et la RAF souhaitait jouer un plus grand rôle dans le conflit dans le but de s'éviter des coupes supplémentaires.
16 juin 1592 Bataille d'Okpo En mai 1592, le Japon de Toyotomi Hideyoshi (1537–1598) lance une invasion de la Corée de la dynastie Joseon. À terre, les Japonais progressent rapidement tandis que sur mer, des centaines de navires de guerre coréens sont sabordés par leurs commandants, paniqués par la progression japonaise. L’amiral coréen Yi Sun-sin, basé sur la côte sud de la péninsule, conserve lui ses navires. Après avoir reçu l’ordre de combiner ses forces avec celles d’un autre amiral coréen, Yi se dirige vers l’île de Geoje. Les Coréens découvrent une flotte d’une cinquantaine de navires japonais, dont les équipages sont occupés à piller le village d’Okpo. Yi décide d’attaquer, forçant les japonais à regagner précipitamment leurs navires pour chercher à s’enfuir. La flotte coréenne – notamment constituée de larges navires de guerre panokseon – parvient cependant à les encercler et les bombarde au canon. Les Japonais, dont les arquebuses sont peu efficaces contre les navires coréens, abandonnent leurs navires, dont 26 sont détruits. Les Coréens n’ont qu’un blessé à déplorer. Il s’agit de la première bataille navale du conflit, et la première d’une série de victoires pour l’amiral Yi, appelé à devenir un héros national.
_________________ Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. » Victor Hugo
16 juin 1953 - Pendant la guerre de Corée, l'USS Princeton (CVS 37) lance 184 sorties contre les positions de première ligne ennemies, un nouveau record pour les sorties offensives effectuées depuis un porte-avions pendant la guerre de Corée en une seule journée.
En 1778, l’entrée de la France dans la guerre d’indépendance des États-Unis aux côtés des insurgés américains, l’amène à affronter de nouveau l’Angleterre à travers le monde. L’un des théâtres de ce nouveau conflit franco-anglais est le sous-continent indien.
Le port de Gondelour, situé 20 km au Sud de Pondichéry, se trouve assiégé par les Britanniques. Pour soutenir les assiégeants, l’amiral Edward Hughes arrive devant la côte avec 18 navires de ligne. Mais il trouve face à lui les 15 navires de ligne de Suffren, venu pour sauver la ville. La flotte britannique est nettement supérieure en nombre à celle des Français. Cependant, après un combat long d’environ 3 heures, ces derniers repoussent leurs adversaires et parviennent à débarquer des troupes pour soutenir les assiégés. L’armée britannique se trouve quant à elle privée de ravitaillement et ne parvient ainsi pas à conquérir Gondelour, qui résiste jusqu’à la fin du conflit. La troisième bataille de Gondelour, la dernière de la guerre, fait 478 morts et blessés chez les Français contre 533 chez les Britanniques.
Aucun navire n’est perdu d’un côté comme de l’autre.
Pour certains, cette bataille est considérée comme le plus beau combat de Suffren.
_________________ Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. » Victor Hugo
La frégate Isère arrive à New York avec dans ses cales la Statue de la Liberté offert par les français au peuple américain.
Création de la Statue:
Expédition de la statue de la Liberté depuis la France:
La statue a été transportée par bateau de la France à New York. Lady Liberty a été décomposée en 350 pièces et emballée dans 214 caisses en bois. Elle a été embarquée sur le navire de guerre français l'Isère. Il a fallu quatre mois pour faire le voyage.
Pendant que la conception et la construction se déroulaient en France, de nombreux travaux étaient effectués aux États-Unis pour préparer le piédestal notamment.
Le Vauquois est un aviso de classe Arras de la Marine nationale française en service de 1920 à 1940. Il est coulé non loin du Conquet par une mine dérivante larguée par la Luftwaffe tout à la fin de la campagne de France, durant la Seconde Guerre mondiale.
Il est affecté à Brest, où, il intègre la 2e escadrille d'Avisos de la Défense du Littoral.
Il quitte cette formation pour la défense des abords de Brest et l'escorte des convois français et britanniques du corps expéditionnaire britannique. Le 18 juin, les troupes allemandes foncent sur Brest.
Dans la cité bretonne c'est l'effervescence : militaires français et britanniques évacuent la ville à la hâte. Tout ce qui ne peut être emporté est sabordé, saboté, détruit ou abandonné.
On emporte ce qu'on peut, surtout les 900 t d'or de la Banque de France qu'on transborde en fin d'après-midi sur les paquebots armés El Djezaïr, El Kantara, Ville d'Alger, Ville d'Oran et Victor Schœlcher.
Le Vauquois et d'autres navires sont chargés d'accompagner la précieuse cargaison jusqu'au Royaume-Uni. L'aviso appareille peu avant 20 h, aux ordres du capitaine de corvette Villebrun.
En plus de l'équipage, il y a quelques officiers et du personnel administratif. Vers 21 h le navire est un peu à l'ouest du Conquet quand une forte explosion se fait entendre, tuant 135 des 150 personnes alors à bord. L'aviso, coupé en deux, coule rapidement même si l'étrave reste en surface un instant.
Il vient d'être victime d'une mine dérivante lâchée la veille par des avions ennemis. L'intervention de canots de sauvetage des bâtiments présents dans les parages et des sauveteurs en mers en moins d'une heure ne changera rien au bilan.
L'épave du "Vauquois" gît toujours près de la tourelle de la Vinotière et un quai du Conquet porte le nom "Aviso Vauquois".
Des membres d'équipage du US Coast Guard Cutter Munro ont poursuivi et embarqué sur un narco-sous-marin dans le Pacifique Est, saisissant 17 000 livres de cocaïne d'une valeur estimée à 232 millions de dollars.
Le combat naval à Cherbourg, connu aux États-Unis sous le nom de Battle of Cherbourg, quelquefois Battle off Cherbourg ou Sinking of CSS Alabama est un combat naval qui opposa, le 19 juin 1864, lors de la guerre de Sécession américaine, un navire de la marine confédérée, le CSS Alabama à un navire de la marine de l'Union, l'USS Kearsarge au large du port français de Cherbourg dans la Manche et se conclut par le naufrage du navire sudiste.
Affrontement
Le Kearsarge se trouvait à ce moment au nord-est du port. Son commandant venait de célébrer l'office quand l'alerte fut donnée. Il ordonna de faire route au nord-est, comme s'il fuyait, car il avait décidé de se glisser entre son adversaire et la côte pour l'empêcher de pouvoir se réfugier dans la rade. Pour la même raison, il avait fait placer ses canons côté tribord. Lorsqu'il jugea la distance à la côte suffisante, il fit virer de bord. Les deux adversaires faisaient alors route l'un sur l'autre. L’Alabama ouvrit le feu à une distance d'un mille environ5 ; son commandant avait décidé de combattre à tribord. Semmes et Winslow essayant chacun d'infliger à l'adversaire un coup en enfilade, les deux bâtiments commencèrent alors à décrire une première boucle, bientôt suivie par six autres. Le jusant les entraîna vers l'ouest à la vitesse de trois nœuds.
Jean-Baptiste Henri Durand-Brager, La bataille entre l'USS Kearsarge et le CSS Alabama, 1864, (Union League Club of New York). La canonnade dura un peu plus d'une heure et tourna à l'avantage du Kearsarge qui disposait d'une pièce en moins mais pouvait compter sur ses deux canons Dahlgren de 11 pouces (28 cm environ). De plus, son commandant avait pris la précaution, dès avril 18636, de faire entrecroiser des chaînes d'ancre le long de la coque de son bâtiment, à la hauteur des machines. Ce dispositif, masqué par une paroi de bois, ne s'est pas vraiment révélé décisif. À l'inverse, les tirs de l’Alabama, deux fois plus nombreux, furent bien plus imprécis que ceux de son adversaire. D'après le rapport de son commandant, les canonniers nordistes ont fait feu 173 fois, usant essentiellement d'obus et visant bas.
Atteint par plusieurs coups au niveau de sa ligne de flottaison, l’Alabama prit de la gîte, puis commença à s'enfoncer par l'arrière. Le commandant Semmes fit alors larguer quelques voiles à l'avant pour tenter de regagner le port, mais ses machines furent rapidement noyées. Redoutant de recevoir un coup à mitraille en enfilade qui aurait pu causer un vrai massacre, il se résolut à amener ses couleurs puis quitta son navire parmi les derniers. Le bâtiment corsaire se redressa brutalement puis sombra.
Lancement à Toulon du vaisseau de 80 canons l'Océan, construit d’après les plans de l'ingénieur François Coulomb.
Navire amiral du comte de La Clue , il fut incendié lors de la bataille de Lagos le 19 août 1759.
@Bernard Huc:
Bataille de Lagos.
20 juin 1783 : bataille de Gondelour. En Inde, l'escadre de Suffren (15 vaisseaux) repousse la flotte anglaise (18 vaisseaux) venue ravitailler l'armée britannique qui assiège les Français à Gondelour. Cette victoire permet de sauver la ville peu avant la fin de la guerre d'Indépendance américaine.
La marine allemande saborde sa propre flotte à Scapa Flow. Après l'armistice du 11 novembre, les navires allemands qui se sont rendus sont répartis par les Alliés. Les officiers allemands organisent alors une destruction massive de la flotte qui a lieu ce jour-là.
https://youtu.be/bpIR6As4C9Q
21 juin 1944.
Nimitz réorganise la flotte du Pacifique après la bataille de Midway, ce qui devient effectif le 15 juin. La TF 16 de Fletcher était composée des navires Enterprise, Chester, Portland, Atlanta, Balch, Benham, Ellet, Grayson, Gwin, Maury et Monssen. Pendant ce temps, les avions continuent à rechercher les aviateurs abattus et le 21 juin, un PBY-5A du VP-24 sauve les deux hommes d'équipage d'un VT-6 Devastator qui volait depuis l'Enterprise pendant la bataille de Midway. Leur avion avait dû se poser dans l'eau le 4 juin, et ils avaient dérivé jusqu'à une position située à environ 360 miles au nord de l'île lorsque le Catalina les a découvert, marquant ainsi les derniers survivants de la bataille à être récupérés.
Le premier navire de sa classe de deux cuirassés de la Royal Navy, mis en service en mars 1890.
Le 22 juin 1893, il entre en collision avec le HMS Camperdown près de Tripoli, au Liban, pendant des manœuvres et coule rapidement, tuant 358 membres d'équipage.
Plus ici: https://stringfixer.com/fr/HMS_Victoria_%281887%29
L’USS Kearsarge (BB-5) est un cuirassé Pré-Dreadnought de l'US Navy de classe Kearsarge construit à partir de 1896 par Newport News Shipbuilding en Virginie et mise en service en 1900. Il est nommé d'après le sloop de guerre USS Kearsarge (1861).
Sa quille est posée aux chantiers Newport News Shipbuilding de Virginie, le 30 juin 1896. Le navire est lancé le 24 mars 1898, parrainé par l'épouse du vice-amiral Herbert Winslow. Il entre en service le 20 février 1900.
Entre 1903 et 1907, le Kearsarge sert successivement dans le North Atlantic Squadron puis dans la Flotte de l'Atlantique, et de 1907 à 1909, il navigue avec la Grande flotte blanche. En 1909, le navire est désarmé pour subir une modernisation terminée en 1911. En 1915, le Kearsarge sert dans l'Atlantique, et entre 1916 et 1919, il est utilisé comme navire d'entraînement. Transformé en bateau-grue en 1920, il est rebaptisé IX-16, puis AB-1. Il est définitivement retiré du service le 22 juin 1955 et vendu pour la ferraille en aout de la même année. (Wiki)
Merci Pascal. Pour compléter les infos sur ce navire curieux (avec ses tourelles superposées : deux canons de 203mm par-dessus deux de 330mm, configuration reproduite sur les Virginia qui ont suivi) :
Vers 1909-1910, comme presque tous les cuirassés américains les "mâts militaires" ont été replacés par les fameux "mâts cage". Le Kearsarge en 1916 :
En 1920 le pré-Dreadnought Kearsarge, devenu obsolète, a été converti en grue flottante (crane ship) et utilisé sur les différents chantiers des côtes Ouest et Est pour la manipulation des pièces lourdes grâce à sa grue de 250t. Le Kearsarge AB-1 au bassin : noter les énormes bulges ajoutés pour la stabilité
Ici le Kearsarge installe les canons sur l'USS Idaho. Celui-ci est encore dans son état d'origine (mâts cage) avant sa grande reconstruction qui lui donnera aux trois unités de sa classe une superstructure en tour unique dans l'US Navy
Quelques années plus tard, côte Est, installation des canons de 406 sur le nouveau cuirassé USS Alabama (classe South Dakota) :
Au 700e, Niko Model a produit une belle maquette du Kearsarge dans son état d'origine avec ses mâts militaires :
Lion Roar a produit au 700e une très belle maquette du Kearsarge en version grue flottante :
_Bruno
Dernière édition par bgire le Mer 22 Juin 2022, 17:12, édité 1 fois
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
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