Merci Papy Biquet, j’apprécie ton commentaire, mais quand on zoom fort sur certains détails il y a encore de la marge.
@Yoann,merci pour ton temps à faire toutes ces recherches. J’y ai consacré plusieurs heures également.
On ne faisait pas de photos sous Louis XVI, et donc celles que l’on trouve sont forcément issues de maquettes. Souvent pas d’aboutissement de manœuvres dans les hunes. Quand aux gravures on a vite fait de boucler sur toujours les mêmes et elles ne traitent pas de ce point.
Bien que n’ayant pas encore décidé voici quelques idées qui me courent dans la tête :
1)Arrêter des manœuvres sur la hune fait sens. On parle de de 10 à 24 manœuvres par mât (en comptant tribord et bâbord) qui ne passent pas dans les trous du chat. Ça clarifie le pont, ça limite de risque qu’elles s’emmêlent, et ça économise en gros 400m de cordage par mât, donc du poids, et du poids dans les hauts.
2) les manœuvres en question doivent traverser les barres de perroquet et le trélingage.
Après 2 options:
Soit on descend tout droit le long du mât comme si on allait dans le trou du chat mais s’arrête juste avant sur un taquet placé au bord
Soit on frotte sur la quenouille du trélingage pour faire un angle, et on descend le long d’un hauban de hune jusqu’à son taquet. Ceci en restant aussi proche que possible du hauban pour que les enfléchures restent praticables pour les gabiers surtout vers le haut où tout se rapproche. À noter qu’il n’y a que 5 haubans sur chaque bord, donc max 5 manœuvres aux taquets de haubans.
À suivre, commentaires bienvenus.
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Je vais peut-être couler, mais je ne me rendrai jamais.
Je n'ai même pas commencé à me battre.
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Capitaine John Paul Jones - 23 septembre 1779