Bonjour à tous,
MarcL a écrit: Un peu tardif.
Fred, si je peux me permettre, j'ai lu ça à la page 273 dans le livre de ZU.
J'avoue que je ne connais pas très bien les gréements du XVIIe siècle. Ce que ne dit pas le livre de ZU, c'est que les rides des haubans tribord et bâbord ne sont pas commises dans le même sens. Ca semble assez logique puisque les rides sont symétriques.
jeanmarc a écrit: salut tous
du très bon cordage
je dois reconnaitre que la je suis un peu dépassé, comment savoir quel cordage doit être fourré et comment ?
je reviendrai vers toi
a+ jm
PS: pour éviter que certains cordages en coton peluche, j'y ai mis un peu de vernis dilué avec de l'eau et cela à fonctionné, ils restent souples
Le fourrage des cordages permettait de les protéger du pourrissement et des frottements notamment. Le fourrage des cordages consistait en 3 opérations successives : le congréage, le limandage et le fourrage
- Le congréage permet de remplir les espaces entre les torons, grâce à un cordage plus fin, afin d'obtenir une surface plus cylindrique.
- Le limandage est un habillage du cordage avec une bande de toile en spirale?
- Le fourrage est un entortillement d'un cordage fin (bitord) goudronné qui assure l'étanchéité de l'ensemble.
Voici une illustration de ce principe. J'ai mis des couleurs pour mieux voir : en bleu-blanc-rouge le cordage de base, en vert-jaune-violet le congréage, en beige le limandage et en marron le fourrage.
Le même en coupe
Le revers de la médaille, c'est que les cordages fourrés étaient très rigides. Ils ne convenaient donc que pour le gréement dormant (haubans, étais...). Les autres cordages n'étaient pas fourrés et étaient en chanvre.
Pour faire simple, les cordages noirs étaient fourrés, les cordages clairs ne l'étaient pas.
Amitiés.
Fred
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"Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille" J. Chirac
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