Trois-mâts barque Pourquoi Pas? - 1908 - 1) Coque & pont [Billing Boats + mono AAMM 1/75°] de Yves31

Quelques clichés du montage à blanc sans collage des sous-ensembles (balcon/timonerie, vergues (marche-pieds à former), antenne (brins à tendre), bastingage (filière corde à tendre), capons, bossoirs, cheminées, beaupré, embarcations... Tout s'assemble pile-poil en vue du gréement.
Prochaine étape : garnissage du beaupré (filets et chaînes) et des bricoles d'améliorations, modifs et dépaillage (coupée, sondeur Warluzel, descente d'antenne, capotage d'embarcations, figurines, ancrage des ancres, retouches peinture...)
Dernières remarques ?

Sa vas être une vrai beauté ine fois terminé

salut une remarque il et magnifique 

Merci Charles, merci Denis, c'est très sympa.

 Waouh, qu'est ce qu'il est beau ton bateau, avec tous ces détails qui enchantent le regard qui se promène sur les cousives!
Je suis fan de suivre l'évolution que tu lui donnes à chasue fois.
Merci de partager ton super boulot avec tes belles photos.
Bonne continuation.

Bonjour Yves 31
Plus je regarde ta maquette, plus je l'admire.
Je viens de relire les pages de ce post, quelle patience, de recherche etc...

Je vais sauvegarder ce post sur mon Pc, car ce Pourquoi Pas m'attire.
Ce sera peut-être une de mes prochaines maquettes.

BRAVO !!!!

Amicalement
Jc LALANNE

MarcL a écrit:

[...] Je suis fan de suivre l'évolution que tu lui donnes à chaque fois. [...]

Merci Marc, ton propos est vraiment sympa ; j'espère ne pas décevoir pour le gréement (phase que l'on va connaitre ensemble ).

64ch a écrit:

[...] Plus je regarde ta maquette, plus je l'admire [...] Ce sera peut-être une de mes prochaines maquettes.

Merci Jean-Christophe. Ce petit mot, renforcé par un possible scoop, font plaisir et motivent un max pour la suite !

Effectivement sur cette photo on voit clairement la coupée qui est combiné avec le planchon.. Sur l’autre photo le plan hon a été recyclé en coupée.

Ça nous est arrivé de procéder ainsi lorsque le quai n’était pas adapté à la coupée , pour les transports d’hydrocarbure, les quais pétrolier sont réduits à la portion congrue, des duc d’albe sont utlisés pour ces quais, pas pratique.

Merci pour cette confirmation. Entre-temps, j'ai repéré ces clichés montrant clairement l'utilisation d'une coupée (au large des îles Féroé)





Une vraie coupée est en réalisation pour remplacer, suivant ce croquis, le "planchon/coupée" (à modifier suivant le précédent post).
Merci encore pour vos remarques !

Et voilà la nouvelle coupée suivant le dessin précédent (pas de difficulté, juste un peu de patience) ; teinture chêne foncé demain dans l'attente d'éventuelles remarques d'ici là (heu, ne pas abuser car ya le beaupré qui attend !) avant le montage déposable en bordure de coque (le palan restant inchangé) et formage en vague des filières corde.
Le planchon modifié suit (en séchage peinture)?

C'est parfait, belle coupée d'Amiral, elle n'est pas articulée, mais ça t'aurait pris bien plus de temps.

Merci Denis, merci Pascal.

Quant au planchon, çà sera la poubelle ! Comme le montre cet assemblage de plastique/bois/laiton associé à une peinture hors d'usage.
Nouvel élément à l'étude, plus proche à celui repêché du naufrage.

On te fait confiance.

  Waouh, tu continues à me régaler avec ton reportage photos.
Quelles finesses dans tous ces éléments, j'envie ton savoir faire.
Je passerai des heures à regarder tous les détails.
Merci pour tes belles photos.
Bonne continuation.

Hi Marc, merci de continuer le suivi attentif malgré ces tergiversations !
Bon, le nouveau planchon est arrivé : assez satisfait sur la construction (longerons noyer 2 x 3 mm, lattes et traverses tilleul 1 x 1 mm, palier acajou 6 x 0,3 mm), plutôt réservé sur la patine de vieillissement. (une première...)







à suivre la coupée traitée et installée.

Top!

Merci Pascal (vraiment pas de remarques ? ), merci Denis (toujours sympa ! ).

Voilà maintenant la coupée installée, tenue sur une barre (à vieillir) en porte-à-faux du pavois visible sur certains clichés. Elle reste déposable en vue du gréement.

  "Planchon" en voilà un drôle de mot ! J'apprends plein de nouveau mot du monde naval.
Bravo pour cette réalisation, c'est vraiment magnifique, Tintin va pouvoir l'utiliser pour le jour de l'inauguration du bâteau !
Bonne continuation.

Yves31 a écrit:

Merci Pascal (vraiment pas de remarques ? )

Pour le montage de la coupée, une petite,    le palonnier doit être plus haut, donc il faudrait augmenter la longueur de chaine. Il faut qu'il soit au moins à hauteur d'une tête d'homme pour ne pas se le prendre dans dans le front, tu as de la marge avec ton palan, il faut jusque qua la coupée puisse se remonter parallèle au pont principal afin de la basculer sur le coté à la verticale et pour la saisir au poste de mer.

Sinon pour le reste, c'est superbe.  

A noter qu'un planchon n'est généralement pas fixer au navire à l'inverse de la coupée, et comme il est en bois, à l'époque, c'est un excellent engin flottant, d'où peut être la raison de la survie de d'Eugène Gonidec, le maître timonier, il devait le savoir.

Le planchon s'est transformé en mât sur cette toile:



Une représentation comme on l'appelle toujours aujourd'hui d'un combiné, échelle de pilote et coupée.

Un montage classique très règlementé sur les gros navires aujourd'hui pour des raisons de sécurité après de nombreux accidents:



La réglementation aujourd'hui:

http://www.pilote-seine.fr/dimanche-31-mai/

Iceman29 a écrit:

[...] le palonnier doit être plus haut, donc il faudrait augmenter la longueur de chaine. Il faut qu'il soit au moins à hauteur d'une tête d'homme pour ne pas se le prendre dans dans le front [...]

Merci Pascal, tes data sont intéressantes.
Je ne connais pas les specs applicables en la matière au début du XXème mais le palonnier est à 29mm de l'avant-dernière marche, hauteur correspondante à près de 2,20m, sans tenir compte de l'angle amenant la chaîne vers l'extérieur ; donc, même le Grand Charles passerait sans se cogner  ! Certes, tu as probablement raison et la longueur développée du palan serait suffisante pour relever à l'horizontale la coupée après élongation des chaînes mais, a priori, je ne pense pas les remplacer, au risque de nuire aux filières cordées, enfin, j'hésite...

Iceman29 a écrit:

[...] un planchon [...] est un excellent engin flottant, d'où peut être la raison de la survie de d'Eugène Gonidec, le maître timonier, il devait le savoir. Le planchon s'est transformé en mât sur cette toile

Ta (superbe) gravure est exacte : Un bout de mât est bien la pièce salvatrice de Le Gonidec, comme le dit le magnifique livre écrit par le Cdt Charcot "Les Croisières du Pourquoi Pas? dans la mer du Groënland" (qu'un grand pote m'a dégoté chez un bouquiniste ) ; cet ouvrage, édité en 1937, dont un an après la perte du navire, se termine par le reportage du drame, le survivant narrant le naufrage et son sauvetage.

MarcL a écrit:

[...] "Planchon" en voilà un drôle de mot ! J'apprends plein de nouveau mot du monde naval [...]

Merci (encore et encore) Marc !
J'imagine que "Planchon" vient de la simple planche qui devait équiper les navires pour embarquer & débarquer avant la venue de l'échelle de coupée. Je ne connaissais pas non plus. Moi aussi, comme beaucoup je suppose, je complète "mon" glossaire naval chaque jour.