Glénans a écrit: Ton conseil est excellent et je vais tenter de trouver une paire de 2 petites plaques de bois sur lesquels je fixerai l'abrasif correct.
J'ai lu et vu sur un de mes forums ce genre de petite pince fixée à une extrémité (un peu comme une pince à cornichons) qui me permettrai de travailler correctement, selon tes conseils avisés (surtout quand tu travailles avec des diamètres de 1.5 / 1.8 mm : Chapeau !).
Je vais faire des recherches pour trouver ou me fabriquer ce genre d'outil.
Je pense plutôt me le fabriquer, car il faut une largeur d'au moins 4 à 5 cm et une pince à cornichons ne dépasse pas 1 à 1.5 cm.
Je te tiendrai au courant pour la suite des événements.
Bonjour Bernard,
Personnellement je ne suis pas très tenté par un dispositif type "pince à cornichon" pour la raison que voici :
La pince est articulée sur une charnière (quelle qu'elle soit) et en la tenant par l'extrémité ouverte des deux côtés on exerce un bras de levier qui a pour résultat de multiplier la force exercée et donc la pression de l'émeri sur la pièce en rotation.
Un simple calcul montre que si le bois se trouve à mi-distance entre la charnière et les doigts la pression exercée par ceux-ci est multipliée par deux. S'il se trouve
au premier tiers la pression est multipliée par 3, etc...
Donc à la fois on ne maitrise pas le degré de pression de l'émeri sur le bois et on ne maitrise pas la position de la pince par rapport
au bois : cela peut à la rigueur marcher pour des diamètres de l'ordre de 10mm mais explosera la pièce pour des petits diamètres.
La solution bien plus simple consiste à tenir d'une main les deux planchettes couvertes d'émeri parallèlement l'une à l'autre et en maintenant une légère pression des doigts
au droit de la pièce de bois. Ainsi la pression exercée sur le bois est égale à la pression fournie par les doigts et les sensations ressenties donnent une impression directe de ce qui se passe dessous. Le contrôle est plus précis et surtout on n'appuie pas trop fort.
Donc : deux chûtes de contreplaqué, de l'émeri collé
au double-face dessus et hop, ponce, Pilate
Dans mon club d'ados en collège je ne disposais pas de tour à bois et je ponçais mes mâts verticalement sur une perceuse à colonne en vitesse moyenne. Cela marchait très bien.
_Bruno
Dernière édition par bgire le Mar 26 Juin 2018, 11:03, édité 1 fois
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Hi Bob!
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases
Si Vis Pacem Parafilmum
La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant
Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises
Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant
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