Gianluca a écrit: Alors mon Bruno, ton parafilm on le trouve comment ? C'est ça ?
YIIIIIIK, un nouvel adepte
!
1- OUI, c'est ça !
2- Pour l'utiliser pour un masquage en creux il te faut ceci :
- deux mains propres (les traces de cyano déchirent le film)
- un scalpel ou cutter avec une lame neuve
- une série de petites baguettes que tu vas tailler dans du carré de balsa. Tu prends une baguette carrée de 3x3mm ou 4x4mm et tu en coupes deux ou trois morceaux de 10cm chacun. Ensuite tu tailles chaque extrémité pour en faire un biseau de largeur variable (un peu comme le tranchant d'un ciseau à bois), à ajuster ensuite selon tes besoins .
Ces baguettes vont servir à presser le film bien dans les recoins à l'angle entre les pavois et le pont et ensuite replier l'excédent sur le pont pour bien dégager les
oreilles pavois. Pourquoi du balsa : parce que c'est un bois poreux et le Parafilm adhère sur tout SAUF sur les surfaces poreuses. Et l'on sait qu'à l'instar des bois bretons, le balsa est poreux en bois de bout : d'ailleurs ne chante-t-on pas "
ils ont des chants poreux, vive la Bretagne !"
Comment procéder (désolé, je détaille, c'est mon côté prof) :
1- Couper une section de film (un carré pris entre deux lignes bleues imprimées sur le papier est un bon repère)
2- Ôter le papier de protection. On se retrouve avec un film plastique translucide un peu épais et qui ne colle pas
3- Prendre ce film une main de chaque côté, en le pinçant entre le pouce et l'index replié
4- Étirer doucement ce film jusqu'à environ 3-4 fois sa longueur initiale : miracle, il devient adhérent !
5- Poser le film sur le mat de travail et ôter au cutter les deux extrémités qui n'ont pas été étirées vu qu'elles étaient planquées entre les doigt. Ce qui reste est ton film de masquage prêt à l'emploi.
6- Découper dedans un morceau plus grand que la zone à masquer (5mm ou plus tout autour). On découpe avec une légère pression de la lame no11 neuve du scalpel.
7- Présenter le film au-dessus de la zone à masquer (dépoussiérée) et appuyer le film au centre avec le doigt (pas l'ongle, la viande). Parfaire l'application en faisant "rouler" le doigt d'un côté à l'autre en essayant de s'approcher le plus possible de la base des pavois. Ne JAMAIS frotter, toujours rouler. L'index est parfait pour ça, l'auriculaire va plus loin dans les coins (pour une fois qu'il sert, celui-là !).
8- A ce stade on peut encore progresser avec l'ongle, en faisant rouler de gauche à droite celui-ci près du pavois. Jamais frotter, jamais gratter : toujours rouler.
9- Avec les baguettes de balsa maintenant : on attrape le film qui dépasse, on le replie sans le presser vers l'intérieur, puis on pousse le film jusqu'au pied des pavois en pressant, cette fois. Jamais frotter, jamais gratter, toujours presser, lever, presser, lever, etc. Il est souple et extensible : tu seras surpris de voir comment il vient se nicher pile-poil à l'angle des pavois.
10- Quand tout est replié on presse en roulant une dernière fois avec la pulpe du doigt et hop, c'est prêt pour la peinture
.
Si la zone est plus grande on procède avec plusieurs morceaux se chevauchant.
Je ne te garantis pas que le premier essai sera le bon... mais le deuxième... hé hé hé
Et là, tu peux prendre laaaargement ton temps pour fêter ça avec un apéro de malade
, vu que ce film peut rester en place plusieurs mois, il n'arrachera pas la peinture quand tu l'ôteras.
Si mes instructions te semblent obscures je te ferai une séance de photos dimanche ou lundi, quand je serai rentré de la montagne.
Après deux ou trois heures de pratique tu vas A-DO-RER les départementales... même à 80km/h
Bonne chance!
_Bruno
Au fait : si tu n'as pas encore de Parafilm et que tu es très pressé, envoie-moi un mp avec ton adresse postale : je te mettrai une enveloppe avec un bout de film dedans lundi.
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Hi Bob!
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases
Si Vis Pacem Parafilmum
La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant
Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises
Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant
Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue
Espérons que le fond de la mer est étanche
Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling
Telle est la Voie !