on ne parle jamais de l'apres Pearl ces document sont tres intéressants c'est un sacré travail les remettre en flotabilites et les reparer
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
Le dernier avion de Pearl Harbor arrive à l'American Heritage Museum.
Jon Winkler.
22 novembre 2020.
HUDSON - Huit cuirassés, plus de 300 avions et plus de 2400 vies américaines. C'est ce qui a été perdu le 7 décembre 1941, date de l'attaque de Pearl Harbor où des avions de combat japonais ont bombardé les forces militaires américaines et ont mis les deux nations en collision pendant la Seconde Guerre mondiale.
Mais malgré tous les dégâts et la mort qui ont eu lieu il y a 79 ans, il reste encore beaucoup de morceaux de cette histoire préservés en hommage à ceux qui sont partis.
L'une de ces pièces est un véritable survivant: un avion de chasse Curtiss P-40B Tomahawk qui était stationné à l'aérodrome de Wheeler Army sur l'île d'O'ahu, à Hawaï.
Cette base aérienne américaine était l'une des cibles supplémentaires des Japonais en raison de sa vaste offre de hangars et d'avions de combat, l'ennemi pensait que ces avions pouvaient les contrer dans leurs missions. Bien que deux pilotes aient pu faire décoller leurs P-40 lorsque les Japonais ont attaqué, la plupart des autres avions ont été détruits.
Un avion de chasse Curtiss P-40B Tomahawk, le dernier du genre sauvé de l'aérodrome de Wheeler après avoir été attaqué par des bombardiers japonais le 7 décembre 1941. Il est maintenant exposé à l'American Heritage Museum à Hudson, MA
Aujourd'hui, un seul P-40 reste en parfait état de vol et il se trouve à Hudson. L'American Heritage Museum est la maison actuelle du dernier P-40, exposé complet, le cockpit ouvert, dans la Pacific War Gallery de l'attraction affichant d'autres véhicules de la Seconde Guerre mondiale.
Rob Collings, président du musée, a déclaré que l'avion avait traversé des décennies de déménagement et de restauration avant de venir à Hudson. Après Pearl Harbor, l'avion s'est écrasé lors d'un vol d'entraînement de routine le 24 janvier 1942, et l'épave a ensuite été abandonnée. Ses restes ont été retrouvés en 1985 puis, en 1989, la Curtiss Wright Historical Association à Torrance, en Californie, a commencé à restaurer l'avion. Il a ensuite été transféré à la collection The Fighter, une autre collection d'avions historiques de l'aérodrome de Duxford à Cambridge, au Royaume-Uni, en 2003, où il est resté jusqu'en 2013.
«À l'approche de l'anniversaire de Pearl Harbor, nous avons pensé qu'il était important qu'il soit ici», a déclaré Collings dimanche.
Colin Rixon, un coordinateur des bénévoles au musée, a déclaré que c'était la première fois que le P-40 serait exposé à American Heritage et qu'il est arrivé il y a seulement une semaine d'un hangar de Worcester. Il a été transporté par tracteur surbaissé en pleine nuit pour éviter tout embouteillage. Rixon a déclaré que le musée honorerait l'anniversaire de Pearl Harbor avec des affichages audio et vidéo dans tout le bâtiment avec des présentations sur l'attaque et son impact de longue date sur l'histoire américaine.
Le P-40 n'est pas la seule machine de la Seconde Guerre mondiale exposée au musée, car des véhicules des deux côtés de la guerre font partie de la collection. Les visiteurs peuvent voir une grande variété de chars, y compris un chasseur de chars soviétique SU-100, un char allemand Panther A et le char américain M4 Sherman.
Pour les passionnés d'aviation, le musée présente tout, du PBY Catalina utilisé par les États-Unis pour détruire les U-boats au Fieseler Fi-156 Storch utilisé par les Allemands pour des atterrissages et des décollages courts. Le musée possède également des véhicules militaires utilisés dans les conflits de la Première Guerre mondiale à la guerre contre le terrorisme, qui a débuté en 2001, dont l'entretien nécessite une attention constante.
«Il s'agit principalement de les nettoyer», a déclaré Rixon. «De temps en temps, nous ferons tourner les moteurs. Quatre-vingt dix pour cent des véhicules ici vont et peuvent fonctionner, il s'agit simplement de mettre les batteries et le carburant et de les entretenir. Nous les sortons occasionnellement et faisons des expositions. Les gens peuvent payer un supplément pour les conduire, mais cela en vaut la peine. Combien de fois conduisez-vous un char dans votre vie»
Il y a tellement d'histoire du monde dans les véhicules du musée qui s'étendent sur plusieurs générations. Rixon lui-même a une histoire militaire, étant un ancien membre de la cavalerie de l'armée britannique. En marchant le long du sol du musée, en voyant des chars comme ceux utilisés en Afghanistan et en écoutant les histoires de soldats au combat, il ressent toujours un lien quel que soit son rang ou qu’il soit.
«Tant que vous ne l'avez pas vécu et que vous y êtes allé, vous ne comprenez pas la camaraderie dans l'unité militaire», a-t-il dit. «Le lien est là pour le reste de votre vie.»
7 décembre 1941, le Japon attaque par surprise la base navale de Pearl Harbor, la principale flotte militaire américaine. C’est la première fois que les États-Unis subissent une telle attaque sur leur territoire. C'est Al Brick qui filme ce désastre, le seul cameraman professionnel présent ce jour-là. Pourtant, tout le monde a oublié son nom.
Que s'est-il passé la minute d'avant la prise d'une photo historique ? Derrière les images qui ont fait l’Histoire se cachent des femmes et des hommes qui ont filmé dans des conditions parfois extrêmes. En 10 épisodes de 3 minutes, History Catchers souhaite leur rendre hommage et mettre en lumière ces bribes d'archives.
History Catchers s'est inspiré de toutes les aventures de cameramen (professionnels ou amateurs) que l’équipe de la série « Mystères d’archives » ont pu découvrir lors de la réalisation de la série antenne. Derrière les objectifs braqués sur l'Histoire, il y a celles et ceux qui, depuis 120 ans, parcourent le monde pour nous le raconter.... en images. Souvent marquantes, émouvantes, certaines anecdotes leur sont restées en mémoire. Ils ont souhaité pouvoir les raconter brièvement, simplement, et par cette collection rendre hommage à celles et ceux qui les ont vécues.
Production menée conjointement avec l’INA, History catchers s'appuie sur l’équipe de « Mystères d’archives » à la réalisation, Manon Bril (C’est une autre histoire, le Vortex, Clique) à la voix et Leamlu à l’illustration (C’est une autre histoire).
History Catchers : Pearl Harbor [Disponible jusqu'au 15/06/2025]
En février 1999, j'ai eu l'occasion d'aller à Hawaii et de visiter Pearl Harbor. C'est impressionant. Cela vous redresse les poils sur les bras. Vous ne quittez pas cet endroit sans émotion. C'est impossible. J'étais retourné.
Par contre, Je me suis posé une question:
En observant autour de moi, la plus part des touristes présent étaient Japonais (80%).
Que pense ces gens ! Ils sont trop jeunes (ils n'étaient pas nés) mais.... Quels sont leurs sentiments ?
De la honte (d'avoir attaqué par lacheté) ou de la fierté (d'avoir remonté les bretelles de l'armée Américaine) !
Cela serait interressant de connaitre cette réponse.
Pour le reste, tout les dioramas sont des pures merveilles !
Bonne nuit !
_________________ André
95% des problèmes informatique se situent toujours entre le clavier et la chaise.
Oui, 2 présentations intéressantes sur ce sujet historique qui ne finit pas d'interroger. Merci à tous les trois pour le partage.
_________________ Bien cordialement et à bientôt, Yves Chantier en cours : Le Pourquoi Pas? 1908 (1/75° Billing Boats) - Partie I : ICI ! - Partie II : ICI !
Comme le président Franklin Delano Roosevelt l'avait justement prédit, la date du 7 décembre 1941 est synonyme d'infamie. Précédant le 75ème anniversaire de l'événement, « L'Attaque de Pearl Harbor » donne une vision globale de l'attaque, du dimanche matin calme et paisible jusqu'au Mur du Souvenir. Minute par minute, ce documentaire revient sur la manière dont ce jour a propulsé les Etats-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale et changé l'Amérique à jamais.
Il s'agit d'une compilation des meilleurs extraits de films du domaine public concernant l'attaque de Pearl Harbour à Hawaï le 7 décembre 1941.
Le matériel a été stabilisé en mouvement, corrigé en vitesse si nécessaire et amélioré en qualité au moyen d'un logiciel spécial.
Enfin, le film ainsi amélioré a été colorisé à l'aide du logiciel de colorisation de pointe "DeOldify" de Jason Antic.
Il n'y a aucune intention de violer les droits d'auteur. La coloration de ce matériel est censée ajouter une dimension supplémentaire à sa visibilité et à son importance historique.
Salut, je suis féru d'histoire et passionné de vérité et dans les grand fait j'aime bien prendre du recul et avoir un autre point de vue que les repportage technique, larmoyant, engorgé de discourt moral et patriotique. Cela permet souvent d'avoir un autre point de vue. Le piège étant de tomber dans le folklore de la théorie du complot car de nos jours la vérité est souvent cachée sous des monticule de Troll très bien Orchestré. A dire vrai, l'attaque de la base de Pearl Harbor, dans les îles Hawaï, qui abrite la flotte américaine du Pacifique, est le résultat d'une escalade diplomatico-militaire qui oppose Washington et Tokyo depuis cinq ans, et dont les protagonistes savaient pertinemment qu'elle était, à l'automne 1941, entrée dans sa phase finale. La question était de savoir quand et comment le conflit armé éclaterait. Reste que le traumatisme d'une attaque-surprise menée sur leur propre sol a définitivement marqué l'imaginaire politique (et cinématographique) des Américains, tout autant qu'une bonne partie de leur doctrine militaire.
Pas mal de piste pour avoir une vue différente du matraquage hollywoodien sur le sujet.
-La première et sans doute la plus pertinente est le mémorandum du du 7 octobre1940 du Commender Arthur McCollum. Le mémo McCollum contient un plan en huit étape devant conduire le Japon à déclarer la guerre :
1. Conclure un arrangement avec le Royaume-Uni pour utiliser les bases britanniques dans le Pacifique, et particulièrement Singapour. 2. Conclure un arrangement avec les Pays-Bas pour utiliser les installations militaires et acquérir du matériel des Indes orientales néerlandaises. 3. Donner toute l'aide possible au gouvernement chinois de Tchang Kaï-chek. 4. Envoyer une division de croiseurs lourds en Orient, aux Philippines ou à Singapour. 5. Envoyer deux divisions de sous-marins en Orient 6. Garder la force principale de la flotte américaine dans le Pacifique[,] dans les environs des îles Hawaï. 7. Insister pour que les Néerlandais refusent d'accéder aux demandes des Japonais de concessions économiques, particulièrement de pétrole. 8. Établir un embargo complet sur tout le commerce américain avec le Japon, en collaboration avec un embargo similaire imposé par le Royaume-Uni. Mc Collum est l'officier de liaison entre le renseignement de la Navy et la maison blanche. Et chose importante, il est né et a grandi au Japon.
- Le remplacement de l'amiral Richardson commandant de la flotte du pacifique dont une de ces notification stipule qu'il est extremement dangeureux de retirer la flotte du pacifique des ports Californiens et de la concentrer à Pearl car ça la rend vulnérable et que les japonais prendront cela comme un acte de guerre.
-Les 83 messages radio de yamamoto intercepté par les renseignement de la navy entre le 17 et 25 novembre 41.
- La notification de la navy du silence radio de la flotte japonaise le 26 novembre 41. Avec se dernier message de Yamamoto: -"les navires constituant les flottes combinées appliqueront les régimes radio suivant :
1. Sauf en cas extrême nécessité la force principale et celles qui lui sont subordonnées n’échangeront pas de messages.
2. En ce qui concerne les autres forces le régime radio est à discrétion de leur commandement. 3. Les bâtiments de soutien s’adresseront directement aux interlocuteurs concernés." La version anglaise des services de renseignements de la navy de se message à était rendu publique.
- Les injonctions de la maison blanche demandant à l'amiral kimmel de cesser immédiatement ses manœuvres de défense du pacifique avec plus de cent navires au nord d'Hawaï le 23 novembre. Alors qu'à cette date on sait qu'une flotte d'attaque japonaise est dans le Pacifique. La flotte américaine retournera ap Pearl se23novembre ou les japonais la trouveront bien rengée 14 jours puls tard. Fait troublant, coïncidence ou génie de Kimmel ces manœuvre se déroulaient quasiment à l'endroit exact où se placera la flotte japonaise pour lancer son attaque. Et les ordres reçus quelque jours avant l'attaque de mission ou de déplacement pour entretiens des 3 portes avion de la flottes, qui laisseront pour la premières fois la flotte sans aucun porte avion se qui est fondamentalement opposé aux procédures de sécurité et d'efficacité la dite flotte.
-Le rappel de la flotte de commerce japonaise.
-Le 5 décembre la navy intercepte la message demandant au embassades japonaises dans le monde de brûler les carnets de code secret.
-Et fait important ou un oublis conséquent tout les repportages à sensations font part de details techniques croustillant et pointilleux mais aucun ou bien trop peu ne mentionne le "Splendide Arregement." Qui est une chaîne de 22 stations d'écoutes américaine, anglaise et néerlandaise qui couvre tout le Pacifique et rendent le Japon totalement sur écoute depuis 1940. Pres de 10 000 messages interceptés sont toujours classés secret défense, et pour tout ces repportages se 7 décembre 41 l'Amérique est sourde et aveugle... -sans compter l'énormité du cafouillage d'alerte se 7 décembre. Alors, j'ai lu énormément de choses en français et en anglais sur le sujet, je n'avancerai aucune théorie, mais si le sujet vous intéresse je vous invite a suivre les pistes plus haut, elles sont étayées par plus de 200 000 documents rendus officiel par la lois "Freedom of Information Act " c'est un peu comme monter sur le bureau, on y a une autre vision.
Mais une chose est sûre c'est que pour une poignée de responsables américain, politiques et militaires le 7 décembre 41 avant l'attaque n'était pas "une matinée paisible dans le Pacifique".
Il est clair que l'attaque de Pearl Harbor fait basculer dans le conflit armé une situation de tension bien plus ancienne en le Japon et les Etats-Unis.
La politique d'expension coloniale du Japon date pratiquement de l'Ere Meiji, quand le gouvernement japonais prend conscience de la puissance croissante des nations occidentales dans l'espace Pacifique et considère qu'il n'a pas d'autre moyen de préserver son indépendance que de se lancer à son tour dans une politique expansionniste. En cela le Japon n'est en rien différent des autres puissances de l'époque
Jusqu'aux début des années 20 cette politique peut s'appuyer sur une solide alliance politique et militaire avec le Royaume-Uni qui permettra au Japon de participer aux interventions en Chine et de profiter de son engagement dans la guerre 14 pour mettre la main sur la quasi totalité des possessions allemandes dans le Pacifique.
Le tournant se fait par contre dès la fin de la guerre de 14 quand les Etats-Unis mettent fin à la politique d'engagement en Europe voulue par le président Wilson et se tournent résolument vers l'espace Pacifique dans lequel le Japon devient un concurrent dangereux.
Le symbole de ce retournement fut la conférence navale de Washington dont on vante souvent les aspects "désarmement" en oubliant que ce fut surtout l'occasion d'un véritable chantage exercé par les Etat-Unis sur le Royaume Uni. Chantage dont l'enjeu était justement... Le Japon!
Obsédé par la conservation de la parité du tonnage des armements navals avec les Etats-Unis que le simple rapport de puissance industriel rendait intenable pour les Britanniques en cas de course aux armement avec les Américains, le Royaume-Uni accepta de l'échanger... Contre la fin de leur alliance militaire avec le Japon! Un deal curieux : pas mal d'historiens pensent même que du point de vue américain, la conférence n'avait pas d'autre objectif!
Cette rupture fut très mal vécue par le Japon qui se trouvait soudain isolé diplomatiquement.
Ajoutez les effets très violents de la Crise de 29 sur un pays qui dépendait alors de quelques exportations de produits de luxe qui furent durement frappées, complétez avec le développement d'un mouvement nationaliste très violent et très influent dans les milieux militaires et vous arrivez à une escalade régulière des tensions entre les deux pays.
Le point de friction est la Chine dont les gouvernements japonais estiment la conquête indispensable pour assurer les débouchés nécesaires à l'industrie de l'archipel, et dont les gouvernements américains considérent le contrôle comme tout aussi essentiel pour des raisons similaires.
C'est assez logiquement l'escalade des sanctions économiques américaines ( le pétrole japonais est majoritairement importé des USA à l'époque) après le début de la conquête de la Chine par le Japon qui poussera les ultra-nationalistes au pouvoir à Tokyo et conduira ces derniers à considérer l'option d'un eexpansion vers l'Asie du Sud Est comme la plus prometteuse. Ce choix fut plus évident encore après la defaite subie contre les Russes en Mongolie et surtout avec l'effondrement ou l'affaiblissement des puissances coloniales dans la région, France, Pays-Bas et Royaume-Uni.
Tout cela tient au final de l'engrenage fatal de l'affrontement entre deux puissances pour un même espace économique et conduit à Pearl Harbor. Les Japonais pariant que l'affaiblissement de la marine américaine dans le Pacifique leur permettra de se construire une barrière défensive assez forte pour dissuader les Etats-Unis d'y tenter un retour trop coûteux et leur permettra de relancer leur économie dans un espace dominé et autosuffisant.
De ce point de vue, l'attaque n'est pas idiote, c'est une stratégie "du faible au fort" fondée sur la surprise assez classique. C'est aussi une erreur de calcul dont on sait où elle conduira!
Après, pour ce qui est des formules, de la "lâcheté" ou de la "traîtrise" des Japonais, du "jour d'infamie", il s'agit essentiellement de motifs de propagande destinés à l'opinion publique américaine à laquelle il était urgent aussi de faire oublier les erreurs, les incohérences, les incompétences et les dysfonctionnements qui avaient conduit tout de même à une très lourde défaite! L'opinion publique avait du coup autre chose à faire qu'à demander des comptes à ses dirigeants politiques et militaires.
Je ne pense pas qu'il y ait à partir de là réellement besoin d'aller chercher des complots ou de tortueux calculs pour arriver à un certaine compréhension des faits.
Mes deux sous!
_________________ Amitiés à tous Gilles(Lostiznaos)
Il faudra noter, qu'en sortant de notre ethno-centrisme habituel, pour les pays asiatiques, les "dates" de la WWII sont 1937-1945, en prenant comme date de début l'invasion de la Chine par l'Empire du Japon.
Toute cette période 1929-1939 mériterait d'être mieux connu...
PS : n'oubliez pas qui fut un des principaux initiateurs de la Marine japonaise pas un anglais mais un français : Emile Bertin
_________________ Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. » Victor Hugo
Il faudra noter, qu'en sortant de notre ethno-centrisme habituel, pour les pays asiatiques, les "dates" de la WWII sont 1937-1945, en prenant comme date de début l'invasion de la Chine par l'Empire du Japon.
Toute cette période 1929-1939 mériterait d'être mieux connu...
C'est vrai, il ne faut pas oublier les effets de l'intervention Japonaise à cette époque ! L'invasion de la Mandchourie à donnée le laboratoire d'expérimentation humaine de Harbin, l'unite 47 ou 57, je ne sais plus, où les pires expérimentations humaines furent pratiquées, il ne faut pas perdre de vue que l'armée nipponne commit les plus atroces crimes contre l'humanité et les plus invraisemblables crimes de guerre ! Aujourd'hui le Japon ne se gène pas pour culpabiliser les USA avec Hiroshima et Nagasaki mais oubli ses propres horreurs. En voyage en Indonésie j'ai pu rencontrer d'anciennes victimes des japonais, "ils ont fait plus de mal en trois ans que les hollandais en 300 ans", voila l'opinion de ce Peuple. Aujourd'hui, les Japonais sont détestés dans l'ensemble du sud-est asiatique, et leur façon de pratiquer le tourisme, "en bus-pour nous-rien-pour-les-autres" ne les rends pas plus populaires ! C'est vrai, notre ethno-centrisme nous rend aveugle ! Jean
_________________ Ce qui n'est pas partagé est perdu "God save the Migou" (Gianluca)
et à la différence des allemands, ils n'ont jamais fait de mea-culpa, et les américains, dans leur optique de lutte contre l'URSS ne les a pas forcé à le faire non plus...
_________________ Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. » Victor Hugo
Tout à fait! La violence des Japonais dans les zones conquise est effectivement incontestable. Le régime militaro-nationaliste au pouvoir a couvert et encouragé les pires exactions et n'a rien à envier aux Nazis quant au racisme, à la violence et à la brutalité! L'attitude du Japon moderne face à cette histoire est particulièrement trouble et cela justifie une méfiance et une colère dans les anciens pays occupés.
_________________ Amitiés à tous Gilles(Lostiznaos)
Le bombardier en piqué ultra-rare Aichi Val arrive au musée de l'aviation de Pearl Harbor.
3 octobre 2022
Le musée de l'aviation de Pearl Harbor a récemment pris livraison d'un bombardier en piqué ultra-rare Aichi D3A Type 99 embarqué sur porte-avions, plus connu sous son nom de code allié "Val". Le fuselage fragile et incomplet de cette arme autrefois redoutable rejoint désormais des exemplaires représentatifs de deux autres types d'aéronefs de la marine impériale japonaise qui constituaient le gros de la force aérienne japonaise ayant attaqué Pearl Harbor et d'autres cibles autour d'Hawaï le 7 décembre 1941. Le musée sera bientôt le seul établissement au monde où les visiteurs pourront voir un Mitsubishi A6M "Zeke", un Nakajima B5N "Kate" et un "Val". Nous avons rendu compte de l'arrivée du Kate en avril 2016. Il a depuis subi une conservation et est maintenant exposé dans le hangar principal du musée ; le Val va maintenant subir un processus similaire.
Photo via le musée de l'aviation de Pearl Harbor
Comme on peut le voir sur les images présentées ici, le "Val" a clairement subi de nombreux abus au fil des décennies, portant les cicatrices de ses expériences de guerre, sans parler du vandalisme et de l'exposition prolongée aux éléments. Le musée n'a encore donné aucun détail sur l'identité de la cellule ou sur son histoire pendant la guerre, ni même sur la date et le lieu de sa récupération. Toutefois, il semble tout à fait possible que ce fuselage ait fait partie d'un convoi d'épaves d'avions de la marine impériale japonaise récupérées à Balalae, dans les îles Salomon du Pacifique Sud, il y a quelques années. Vous trouverez de nombreuses photographies de ces cellules dans un article que nous avons publié ICI en décembre 2018.
Le musée de l'aviation de Pearl Harbor a toutefois publié les détails suivants.... Après une arrivée attendue depuis longtemps, la dernière acquisition du musée, un rare avion bombardier en piqué Val de la Seconde Guerre mondiale, est arrivé ici sur l'île Ford, terminant son long voyage de 3 mois vers le Pearl Harbor Aviation Museum. En septembre, notre équipe de restauration dévouée a travaillé pour décharger en toute sécurité le Val d'un conteneur d'expédition Matson vers sa nouvelle demeure, le Hangar historique 79.
Déchargement du fuselage du Val au Pearl Harbor Aviation Museum en septembre. Le musée dispose apparemment de pièces provenant d'autres cellules pour compléter ce Val pendant le processus de conservation. Il sera intéressant de voir à quel point l'exposition qui en résultera sera complète. (image via PHAM)
Les bombardiers en piqué Aichi D3A survivants de la Seconde Guerre mondiale sont rares et difficiles à trouver de nos jours. Sur les 1 495 D3A construits dans cinq variantes, seule une poignée a survécu à la destruction au combat ou aux inévitables ravages du temps et de la nature. Pour ces raisons, et pour la valeur historique significative de saisir l'opportunité d'acquérir et d'assembler un Val visuellement reconnaissable de l'époque du théâtre du Pacifique, le musée de l'aviation de Pearl Harbor est extrêmement heureux d'annoncer son dernier projet d'acquisition et de restauration. L'avion sera assemblé à partir des sections récupérées d'au moins deux, et peut-être plus, Val abandonnés dans des revêtements criblés d'éclats d'obus à côté d'une piste d'atterrissage lourdement bombardée. Restez à l'écoute de nos futurs rapports sur les détails approfondis concernant la série spécifique de conception, de fabrication, de motorisation de ce Val, et bien plus encore...
Un Val en vol pendant la Seconde Guerre mondiale (image via PHAM)
Le tristement célèbre Zero, un chasseur monoplace, a effectué des patrouilles aériennes de combat pour protéger les bombardiers et mitrailler les cibles au sol. Le Kate à double usage, avec un équipage de trois personnes, lançait soit une torpille unique, soit une bombe unique, haute altitude et perforante. Les deux appareils pouvaient transporter des bombes plus légères sur leurs supports d'aile.
La reconstitution du Nakajima B5N2 'Kate' exposée au musée de l'aviation de Pearl Harbor. (image via Wikimedia)
Le Mitsubishi A6M Zero du musée de l'aviation de Pearl Harbor, également connu sous son nom de code allié "Zeke". (image via Wikimedia)
Le Val, avec un équipage de deux personnes composé d'un pilote et d'un artilleur orienté vers l'arrière, était un bombardier en piqué extrêmement précis. Pendant l'attaque de Pearl Harbor, les Zeros ont été affectés à une mission de patrouille de niveau moyen à élevé, anticipant la résistance des avions de chasse américains. Les Zeros étaient également chargés de l'escorte de protection lors du retour des bombardiers sur leurs porte-avions.
La version Torpedo du Kate devait attaquer la rangée de cuirassés en premier, ce qui permettait de lancer l'assaut direct sur les navires, qui se déplaçait lentement, le plus tôt possible dans l'attaque. Les Vals devaient attaquer une deuxième cible, le réseau d'avions PBY sur l'île Ford afin d'éliminer la possibilité pour ces avions de recherche et de rapport à longue portée de découvrir la flotte japonaise qui se retirait. Les Vals visaient également les bombardiers à long rayon d'action et tous les autres avions et hangars pour la même raison. La troisième mission d'attaque consistait en des Kates, avec des bombes perforantes à haute altitude, ciblant les cuirassés sur l'amarrage intérieur, relativement protégé, de la double rangée de navires de Battleship Row.
Un Zeke (à gauche) et un Kate (à droite) décollant d'un porte-avions de la marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale (image via PHAM).
Maintenant que le Val est sur place, le vrai travail commence, notre équipe de restauration va commencer à réparer le Val pour le rendre prêt à être exposé et réunir les trois avions ensemble pour partager les histoires de Pearl Harbor. Votre soutien continu et vos dons généreux nous aident à préserver des objets tels que le Val et nous permettent d'honorer ceux qui ont défendu notre liberté afin d'éduquer et d'inspirer les générations futures.
Regardez la vidéo ci-dessous pour voir l'équipe de restauration décharger le Val après son arrivée au musée.
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