Trouvé sur un forum 14-18.
Une contribution de Gardiendelombre
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/Artillerie/telemetre-sujet_1886_1.htm
Je cite :
Télémètre à coïncidence . C’est un appareil optique qui va permettre de calculer des distances d’une manière précise. Il faut regarder un point avec les 2 yeux . Un œil regarde directement ce point (via 2 miroirs fixes) L’autre œil regarde ce même point (mais via 1 miroir fixe et un miroir mobile ajustable ). Au départ les 2 images sont distinctes . Quand la molette ajustable est bien réglée,il n’y a plus qu’une seule image . La molette ajustable pourrait donner les angles, mais ça n’a aucun intérêt . En fait la molette ajustable est graduée en distance . Lorsque le télémètre est en parfaite coïncidence les deux images (ici, la lettre A) apparaissent en une seule image à l’opérateur. Dans le cas contraire , il y a superposition de 2 lettres « A » .(Fin de citation).
Les télémètres optiques de 1943 sont des évolutions de ce principe.
La parade était de rendre difficile la coïncidence des deux images de la cible.
Pendant la Grande Guerre les anglais suspendaient aux mâts de leur Dreadnought des filets ou des bâches de forme irrégulière pour "casser" le repère vertical donné par le mât (le grand trait fin vertical que représente un mât est la cible idéale pour réaliser une mesure rapide et précise).
Par la suite le camouflage dazzle avait la fonction de casser les verticales. Bien entendu son autre fonction (la principale) était aussi de casser la silhouette générale pour introduire une confusion sur la direction de déplacement.
Ainsi, dans son périscope, le commandant du sous-marin devait s'y reprendre à plusieurs fois avant de déterminer distance et course : il perdait du temps et la cible en gagnait...
Enfin, pour les camouflages américains de 1943-44 les encorbellement peints en blanc brillant reflétaient la lumière renvoyée par la mer pour effacer les ombres et rendre l'ensemble de la silhouette "plate", rendant la détermination de la direction encore plus difficile.
Le gros inconvénient de ce type de camouflage est qu'il rendait le navire très visible d'avion, bien qu'il continuait à gêner son identification.
Dans ce cas il était inférieur au Navy Blue intégral, comme le Saratoga de Lionel. Sauf que le Navy Blue 5-N, bien que plus résistant que le Sea Blue 5-S qui avait été essayé en 41-42 était une couleur qui se dégradait trop vite pour la maintenance, le pigment bleu étant fragile au sel et au soleil.
Aussi, fin 1944, quand la menace sous-marine s'estompa au profit de celle des kamikazes, la Navy changea pour la Measure 22, un Navy Blue 5-N en bas pour se confondre avec la mer et un Haze Gray 5-H en haut pour le ciel, ce qui marchait bien avec le ciel couvert de l'hiver du Pacifique Ouest.
_Bruno
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Hi Bob!
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases
Si Vis Pacem Parafilmum
La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant
Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises
Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant
Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue
Espérons que le fond de la mer est étanche
Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling
Telle est la Voie !