Lexique :
- Lanterne de combat : Permet d'éclairer les hommes pendant les manœuvres de combats.
- Une Brague : C'est un fort cordage qui sert à tenir l'affût contre le bord et à borner son recul. Ses deux extrémités sont amarrées au bord et passe par un trou de chaque flasque.
- Lanterne : La lanterne sert à déposer la poudre au fond de l'âme du canon pour le charger.
- Refouloir : Le refouloir est un bâton de deux mètres de long , dont le bout est plus épais et de même diamètre que la gueule du canon, afin de tasser la poudre, puis le boulet sur la poudre, pour obtenir une explosion plus efficace.
- Écouvillon : L'écouvillon, qui se présente comme un bâton de bois bordé de poils de mouton, sert à huiler le canon.
- Tire bourre : Permet de retirer le foin du bouchon en cas d'interruption du tir.
- Chat simple à une pointe : C'est un instrument servant à vérifier l'état de l'âme du canon.
- Baquet : Le baquet contient de l’eau versée sur l’affût du canon pour le refroidir après le tir, qui le rend brûlant.
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Lexique :
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Boulets, Parc à boulets : Les boulets plein servent à endommager la coque de l'ennemi. Ils sont stockés à côte du canon dans un parc à boulets, qui a pour but de rester stable même lorsque la mer devient forte. Deux ouvertures sur les côtés du parc permettent l'évacuation de l'eau qui pourrait stagner. Il existe deux autres types de boulet embarqués à bord du navire, qui sont les boulets enchaînés ou les boulets ramés (utilisés pour couper les manœuvres et déchirer les voiles).
- Paquets de Mitraille (non représentés) : Le tir à mitrailles était employé contre le gréement et les hommes ; il pouvait occasionner de grandes avaries dans la voilure mais la mitraille, petits boulets d’une livre, souvent appelés Biscayens, ne pouvait pénétrer dans les batteries, que par les sabords, ou atteindre les hommes sur le pont supérieur, qu’en traversant les bastingages et les rabattues de l’avant ou de l’arrière, d’où un résultat relativement médiocre entre le volume de mitraille tirée et les dégâts occasionnés. Ils étaient rarement exécutés au-delà de deux encablures (400 m).
- Barres d'anspect : Pour régler la hauteur de tir du canon, les servants de pièce soulèvent la culasse avec un levier : l’anspect, pendant que le chef de pièce introduit sous la culasse le coin de mire. Plus le coin de mire est enfoncé sous la culasse, plus la culasse est soulevée, et plus l’angle de tir sera bas.
- Baille : La baille est une ancienne futaille (un tonneau) coupée par le milieu, qui contient de l'eau pour l'usage du faubert (serpillière) et la sécurité du boutefeu piqué sur le bord de la baille de manière à ce que les cendres et les étincelles tombent dans l'eau.
- Baril de poudre : Baril en bois (avec cerclage écorcé en chêne, noisetier,coudrier ou châtaignier blanchâtre), dans lequel est stockée la poudre noir. Le baril est entièrement réalisé en bois (cerclage compris) afin d'éviter tous risques d'explosion.
- Dégorgeoir : Sorte de tarière destinée à sonder et nettoyer la lumière du canon. Il sert aussi à percer la gargousse.
- Corne d'amorce : Corne contenant 1 livre de poudre à amorce. Il est porté de gauche à droite en bandoulière par le chef de pièce.
- Boutefeu : Le boutefeu est un bâton équipé d’une mèche de poudre qui se consume lentement. On s’en sert pour mettre le feu à la poudre versée au préalable dans la lumière – trou vertical dans la culasse – qui met le feu à la gargousse et déclenche l’explosion. Les boutefeux sont stockés dans la Sainte Barbe.
- Gargoussier & Gargousse : Le gargoussier est un sac de cuir cylindrique de même calibre que le canon. Il sert à remplir la gargousse, qui est un sac de papier de même forme contenant la poudre, qu’on introduit dans la gueule du canon après l’avoir crevée. On tasse la gargousse dans le fond du canon à l’aide du refouloir. L’avantage évident de la gargousse tient au fait qu’elle est faite à l’avance, rapide à charger dans le canon et évite de verser de la poudre sur le pont au moment de la recharge. Une charge de poudre est égale à un tiers du poids du boulet que l’on charge. Tirer à double charge revient à introduire deux boulets et deux charges de poudre dans le canon. La gargousse est créée dans la Sainte Barbe pour plus de sûreté et à chaque fois que le canon est rechargé, ce qui ralentit la recharge.
- Valets : Les valets sont fabriqués avec des vieux cordages et font office de bouchons afin d’empêcher la charge de bouger.
A bientôt.