Ad'Hoc, mon ami, je me permets de ne pas partager ta vision bisounoursesque de la situation à la date indiquée.
Ce n'est pas de la politique, mais de l'Histoire (je te sais assez fin pour avoir noté l'importance du H).
En fait, en reprenant les études de revues réputées sérieuses, les Polonais, tout imbus de leur vanité datant de peu (ils pensaient disposer des nazis dans le même temps que ces derniers mirent à les défaire) étaient les ennemis jurés des Tchèques.
Ils ne se privèrent d'ailleurs pas de se "payer sur la bête" en prenant part au dépeçage de la Tchécoslovaquie, pour récupérer le morceau qui, selon eux, leur revenait.
La réalité est moins enthousiasmante, les pilotes tchèques (pays que la France s'était engagé à défendre) furent traités comme des moins que rien par les Polonais jusqu'à leur embarquement en Pologne sur des cargos en partance pour la France où il leur fut conseillé, dans un premier temps de s'engager dans la Légion Etrangère !
Cela ne retire rien à l'hommage que ces hommes méritent pour la part qu'ils prirent à l'écrasement des nazis, mais remet les montres de l'Histoire à l'heure.