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ROBERT SURCOUF

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descriptionROBERT  SURCOUF  EmptyRobert Surcouf

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ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat Salut à tous,
Plutôt qu'une longue récitation de ses exploits, j'ai essayé d'imaginer ce que grand homme aurait pu écrire. Je fais donc cette modeste tentative pour lui rendre hommage avec toutes les omissions que vous ne manquerez pas de combler j'en suis sûr, tant le sujet est vaste.


Que pourrai-je de ma tombe tel Chateaubriand raconter sur moi ?.

Il n’était pas dans mes habitudes de me vanter, mais puisque vous en faites la demande je vais tenter de vous satisfaire.

Je suis né le 12 décembre 1773 à Saint Malo, fils de Charles-Ange Surcouf et de Rose Julienne Truchot de la Chesnais. De part ma mère je fus cousin de Duguay-Trouin ce qui peut aider en matière de navigation. Ma famille établie à saint Malo depuis 1645 avait une grande expérience dans l’armement des navires.

Autant le dire tout de suite, les études ne furent pas pour moi. Mon seul désir à 14 ans fut d’embarquer et prendre la mer.

Mes parents me destinaient à la prêtrise, ce qui évidemment ne me tentait guère.

En 1787 j’abandonnais donc l’école et m’embarquais sur le Héron comme apprenti navigant. Ce cabotage me donna définitivement le goût de l’aventure.

Ensuite s’ensuivit ma période sombre. Pour continuer à naviguer je dû faire équipage avec les négriers entre le Mozambique et l’ile de France.

De 1789 à 1792 je m’embarquais sur l’Aurore puis sur le courrier d’Afrique.

En 1792 je fus sur le Navigateur et en 1794 on me nomma enseigne de vaisseau.

Je pris alors mes fonctions de second sur la Cybelle.

Mes premières échauffourées avec les Anglais furent bénéfiques. A l’ile de France, la cybelle, le Jean-Bart et la Prudente mirent en fuite l’ennemi ayant pourtant deux vaisseaux de 40 et 50 canons. Je mesurais alors l’avantage de devenir corsaire.

C’était dit, je le deviendrai.

Malgré les réticences, j’armais pour la course l’Emilie que je rendis la plus légère possible. Je fis de même pour le Cartier. Ces deux navires me permirent de faire des prises dont la plus importante fut le Triton en janvier 1796.

Ma spécialité était d’agir par ruse. De jour je déguisais mon navire en dissimulant l'équipage, la nuit Je fabriquais un radeau sur lequel je plaçais un mât, une voile et un fanal. les Anglais croyant avoir affaire à mon navire se trompaient de gibier. A l’aube nous étions déjà loin.

J’arrivais à faire un très gros butin sur le dos de l’ennemi.

Mais je n’avais aucun droit ni lettre de marque sur mes prises. Malgré mes protestations les autorités de Saint Malo me confisquèrent tout. Heureusement le directoire ayant mesuré les avantages de ma méthode ainsi qu’une certaine notoriété, ordonna qu’on me rende le tout.

Cela me permit d’augmenter la taille de mes navires.

De 1798 à 1801 je fis campagne avec la Clarisse et la Confiance.

Le 7 octobre 1800 A bord de la Confiance j’accomplis mon plus beau souvenir. La prise du Kent.

Ce superbe navire Anglais se croyait invincible. Il eut tort de vouloir m’aborder et me couler, car il offrit ainsi son flanc à l’abordage tandis que sa batterie basse tirait au dessus de la Confiance. Il suffit d’être déterminé lors d’un abordage pour semer la confusion dans des rangs disciplinés. Les Anglais paniquèrent lorsqu’ils virent leur capitaine tomber sur le pont.

En 1801 suffisamment établi avec quelques biens, je me mariais enfin avec ma promise.

Je fis fructifier mon commerce en vendant mes parts de prises avec succès.

Puis je décidais de multiplier les corsaires en armant au maximum les navires à Saint Malo. J’en puis citer quelques uns de mémoire : L’Emilie, l’Auguste, la Dorade, la Biscayenne, l’Edouard, l’Espadon, le Ville de Caen, l’Adolphe, la Caroline et bien sûr le Renard.

Mon frère décida de faire une campagne en Inde à bord de la Caroline.

D’autres volontaires se lancèrent en manche.

Ce ne fut pas ma meilleure idée, car en dehors des succès de mon frère Nicolas et du Renard sur l’Alphéa , les autres se firent tous prendre par les Anglais. N’est pas corsaire qui veut.

En 1807 je repartis sur le Revenant et fit une riche moisson de produits coloniaux. Je revins 2 ans plus tard à bord du Charles chargé au maximum.

Je dois rendre hommage à mon frère Nicolas qui fut longtemps un brillant second. Il sauva Le Charles à l’entrée de St Malo que je faillis envoyer sur les rochers.



L’empereur en personne me proposa un poste magnifique que je fus obligé de refuser, car mon indépendance aurait été compromise.

En faisant les comptes j’arrivais au chiffre de 40 navires ennemi capturés ce qui évidemment déplut fortement aux Anglais. Un jour que la France et l’Angleterre étaient en paix , un des officiers de la perfide Albion me chercha querelle.

Il me provoqua en me disant vertement : « enfin Monsieur avouez que vous Français vous battiez pour l’argent, tandis que nous Anglais nous battions pour l’honneur ».

Ayant quelque sens de la répartie je lui répondis :

« Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas ».

A partir de 1815 je me consacrais entièrement aux affaires et armait à la pêche et au commerce. Je fis également quelques acquisitions immobilières.

Quelques temps plus tard l’empereur étant vaincu les Prussiens virent s’installer à Saint Malo. Je n’appréciais guère leur compagnie et les évitait au maximum. Mais un jour, sans doute éméchés, 16 d’entre eux me provoquèrent en duel. Je leur laissait le choix des armes. Ils choisirent le sabre.

C’était couru d’avance, car je le maniais avec dextérité surtout dans les abordages. Le premier arriva devant moi maniant son sabre comme à l’école. Je le feintais et le tuais sur place. Je savais que les autres en seraient impressionnés. Je fis mon possible pour ne pas les massacrer, mais bien peu en sortirent vivant sauf le dernier que j’épargnais comme témoin.

Je devins riche grâce au commerce. Très riche. Je ne puis que remercier la providence de m’avoir épargné et m’avoir ainsi favorisé.

Vaincu par un ennemi plus rusé que moi, le crabe sournois, je suis décédé le 8 juillet 1827. Je suis heureux que mon nom ai contribué au développement de Saint Malo. Les malouins peuvent être fiers de ce port chargé d’histoire.

Surcouf 2010


Nombreuses sources
photo:
http://www.fortnational.com/histoire-ville-saint-malo-2.php



Dernière édition par surcouf le Lun 02 Aoû 2010, 16:21, édité 1 fois

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merci encore Surcouf de cette narration ma foi fort plaisante à lire et qui retrace la vie de ce vaillant corsaire qui a fait honneur a la France et a la marine

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pascal 94 a écrit:
merci encore Surcouf de cette narration ma foi fort plaisante à lire et qui retrace la vie de ce vaillant corsaire qui a fait honneur a la France et a la marine

ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat Merci à toi pascal94

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Un grand bravo pour cette biographie si agréable à lire !

_________________
Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo

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Super récit, bravo et merci beaucoup :pirat: surcouf

_________________
Membre de l'ACMSJF (Association des Commenceurs de Maquettes Sans Jamais les Finir) de Yuth  Very Happy

"Quand un verre est plein on le vide Et quand il est vide on le plaint"
"Quand le beurre est allé dans le cou du chien il est trop tard (pour réagir)."
"L’eau est un liquide si corrosif qu’une seule goutte suffit pour troubler le pastis."


ROBERT  SURCOUF  806844654509NONO1

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même faire un duel avec douze prussiens il fallait avoir de la constance c'était un sacré bonhomme Surcouf!

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Hardie mais prudent, généreux et habile cet homme était exceptionnel.
Merci pour ce reçit.
A+

_________________
Je flotte donc je suis.

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Excellent récit, ami Surcouf ! J'ai beaucoup apprécié.

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ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat Merci Mike pour tes corrections, on voit que tu maitrises le sujet!
bravo
A+

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Yuth a écrit:
Un grand bravo pour cette biographie si agréable à lire !

ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat Merci amiral, ça fait plaisir

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lafleur a écrit:
Hardie mais prudent, généreux et habile cet homme était exceptionnel.
Merci pour ce reçit.
A+

De rien Lafleur ce fut un véritable plaisir

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Rat d'fond'cale a écrit:
Excellent récit, ami Surcouf ! J'ai beaucoup apprécié.

De rien le Rat, quasiment pour toi!

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c'est sympa Surcouf de nous faire découvrir l'histoire maritime, c'est toujours intéressant

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Galaad a écrit:
Super récit, bravo et merci beaucoup :pirat: surcouf

ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat De rien galaad à bientôt dans tes nombreux sujets!

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re

grand merci Prof Surcouf!!!
j'adore ces leçons d'histoire .....


amicalement herve

_________________
maquettiste fou , étranges et bizarres telles sont les maquettes que je scratch à tout va

maquettistement Hervé

ROBERT  SURCOUF  Snooze10
ROBERT  SURCOUF  Flag0110ROBERT  SURCOUF  Sexypi10http://guillemaut-coeurdemiel.blogspot.com/

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ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat Merci mike, les Mathématiques ne sont pas mon fort mais j'admire ceux qui les maitrisent.
ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat merci guillemaut, toujours un mot sympa.
A+

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L'ancien a écrit:
Le bonjour te va,
Sur tu veux bien encore détailler certaines de ses campagnes et exploits, de la même manière, moi cela m'intéresse de te lire.

ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat D'accord Mike, je vais y penser.
A+

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moi aussi cela m'intéresse beaucoup n'hésite pas merci d'avance

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ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat Salut à tous,
même essai sous la plume de Surcouf



Je vais vous raconter la prise du Kent.

Nous sommes à bord de la Confiance le 7 octobre 1800 au large de Calcutta .

L’océan Indien s’étend à l’infini. Tout semble tranquille .A bord on s’emploie à réparer la toile ou graisser l’armement. Soudain la vigie s’agite tout là haut sur les barres de perroquet :

— Voile à tribord !

— Est-il gros, Quel pavillon bat-il ?.

— Très gros, c’est un Anglais. Un vaisseau de la compagnie des Indes, il semble lourdement chargé.

Je braque ma longue vue dans la direction indiquée. Il est sacrément gros le bougre 40 canons, et en plus il nous a vus et file pour nous couper la route.

— Au postes de combat. Forcez la toile. Il veut en découdre il va être servi.

A bord chacun se précipite. Pistolets, haches, gourdins, sabres, poignards et lances passent de mains en mains.

Je vois l’Anglais s’approcher rapidement. On devine déjà a son bord l’agitation des soldats.

A la longue vue je distingue son nom : le Kent.

Déjà il tire un coup de semonce. Je regarde mon équipage. Ca ne les impressionne pas.

Ils sont prêts.

— Couchez vous, il va y avoir de la mitraille.

Tandis qu’ils obéissent le Kent tire toute une bordée avec sa batterie basse.

Le bruit est infernal, les mâts craquent, la cordite étouffe la respiration. On sent le souffle énorme des boulets au dessus de soi. Mais la bordée est passée au dessus de la Confiance.

Les hommes se relèvent en hurlant et partent à l’abordage. Ils sont effrayants avec leurs couteaux entre les dents et leurs yeux injectés de sang.

Bambou mon marin noir, glisse du haut du grand mât et trace un sillon sanglant à coup de hache. Les Anglais sont déstabilisés par tant d’hardiesse. Je les connais bien, il aiment les conventions et les traditions. Ils prennent leur temps même dans les combats.

Mais de plus en plus de soldats arrivent sur le pont et chacun doit se battre comme quatre.

Je suis dans la mêlée à les encourager.

— Grenades, allez y les gars.

Ca produit son effet car le capitaine Anglais s’écroule criblé. Son second furieux veut me sabrer. Bambou le transperce de sa lance.

Les Anglais hésitent.

Je hurle :

— Pas de quartier !

Mes hommes se déchainent.

Déconcertés et sans chefs, les Anglais refluent vers le panneau de cale, qu’on referme sur eux.

Le combat est terminé.

La Confiance et le Kent mettent le cap sur Ceylan.

A Ceylan, on vide le Kent et on découvre de l’or en barres, des diamants et des pierres précieuses. Ce fut ma plus belle prise.



Surcouf 2010

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Félicitations pour cette belle prise Wink

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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo

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en effet on ce serait cru dans un film des années soixante, merci Surcouf pour ce récit de la prise du kent d'ailleurs un compagnon de Surcouf louis Garneray a raconté cette prise du kent dans ses mémoires, j'ai lu ce livre avec délice pendant mes vacances

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Salut et encore merci :pirat: Surcouf

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Membre de l'ACMSJF (Association des Commenceurs de Maquettes Sans Jamais les Finir) de Yuth  Very Happy

"Quand un verre est plein on le vide Et quand il est vide on le plaint"
"Quand le beurre est allé dans le cou du chien il est trop tard (pour réagir)."
"L’eau est un liquide si corrosif qu’une seule goutte suffit pour troubler le pastis."


ROBERT  SURCOUF  806844654509NONO1

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ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat Merci à tous pour vos encouragements, ça fait plaisir!
A+ROBERT  SURCOUF  Icon_wink

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C'est bien ce genre d'histoire,pas trop long à lire,succint et intéressant.Merci Surcouf ROBERT  SURCOUF  Icon_biggrin

_________________
amicalement, Pat.  Very Happy

ROBERT  SURCOUF  Le_311

 --->Escorteur d'escadre "La Galissonnière".

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pat a écrit:
C'est bien ce genre d'histoire,pas trop long à lire,succint et intéressant.Merci Surcouf ROBERT  SURCOUF  Icon_biggrin

ROBERT  SURCOUF  Icon_pirat De rien pat,merci à toi
A+

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